lundi 30 septembre 2019

La chienlit  je vous dis... Que même le Général n'y aurait pas pensé... Une vraie bagarre de clochards... Les métalleux sont arrivés pour prêter main forte à Lemmy, pendant que les vieux hippies faisaient la tortue, arrosant l'ennemi d'encens, de patchoulis et de géraniums qu'ils avaient chouré à la voisine. Les pandores affolés ont entamé l'intro de " Bohémian machin " d'une voix de fausset, assommés illico par le fan-club d'Iggy, des gus toujours moitié à poil qui montrent leurs kikis et foutent la honte à la Caissière du Grand Café si chère au vénéré Fernandel... Une horde de Walrus acclamait le Sergent Poivre et Sel, réclamant à cor et à cri le retour des Garçons sur le devant de la scène, pendant que notre Cher à Tous, profitant du désordre, bottait le cul à quelques enfants de choeur égarés dans ce troupeau de moutons noirs...
Le deuxième set n'eût jamais lieu. Les compères ramassèrent vite fait le matos au milieu du chantier ( des malandrins lorgnaient sur les cymbales à Michel ) Régis s'en retourna à ses chères études, pendant que Jean Ba ( ptiste ) et Marion, copains comme cochons, rejoignaient l'orchestre des " Gais Lurons " un band qui reprenait le répertoire de Michel Sardou sans états d'âmes... < Le rock and roll est mort > chantait Mélanie Coulet rêvant de devenir Mélissmell, quand un vieux joueur de banjo lui fit savoir qu'il fallait prendre garde... Le dragon n'est jamais tout à fait mort,  le working class héro jamais bien loin, et le tiger blues même endormi a encore de jolies griffes...
Bien à vous.

dimanche 29 septembre 2019

Marion

Au moment où Marion sort des chiottes, un peu de poudre sous le nez ( cette gamine fait tout pour énerver ces notables de parents ! ) voilà qu'une embrouille éclate au bar. On dirait que le fantôme de Lemmy Kilmister est revenu et qu'il veut en découdre avec tout le patelin... Un sale type que celui-là, qui casse les oreilles à tout le monde... Un bassiste sorti des enfers, le feu au derche et la moustache assassine... Paraît que dans une vie antérieure, il fournissait en came le pôvre Jimi... Vous dire l'engeance... Marion, jamais à court de mauvais coups, réajuste son cuir ver-de-gris, ses boots tête de mort ( ? ), s'avance vers l'énergumène qui mouline pire le type de la Mancha, et vicelarde comme le virus ebola, lui balance un coup de saton dans les valseuses à lui faire remonter les boules dans les narines... Le vilain, un peu sonné quand même, a le temps de fracasser une chopine sur le crâne d'un vieux hippie embrumé qui cherchait son troupeau de chèvres avant de partir aux fleurs... Voilà que les cerbères du service des ordres, rappliquent toutes voiles dehors, accompagnés de deux gendarmes sous-alimentés ( trop de manifs, pas assez de solde... ) et le patacaisse peut commencer... Ca swingue dans les coursives... Pourvu que ça ne dure pas cent ans... Marion cette furie, veut foutre le feu au bazar, sauver la planète, et parle de mettre ses ovocytes en pension... Vous dire la chienlit...

samedi 28 septembre 2019

Honky tonk...

A l'entr'acte - oui, il faut un entr'acte pour que ce public moitié scrofuleux, bouffi de vieux remugles et de pattes folles - puisse se reposer un peu, s'abreuver, prendre l'air en tirant sur des mégots qui ne sont plus de mise... Jean Ba ( ptiste ) tape la discute avec Michel, On commencera le second set avec " Shunshine of your love " ça fera fondre les papys... Les braves vont faire reluire leurs chicots pire à la belle époque... Faudra dire à Régis qu'il s'emballe pas... Qu'il se prenne pas pour un Clapton sous acide, j'en ai marre de ces solos qu'en finissent pas... S'il insiste, j'lui coupe le jus ! Arrive un jeunot d'à peine quarante balais, qui demande si par hasard, on pourrait pas jouer un morceau des Rolling stones, parce que son vieux père est dans la salle, que c'est son anniv, qu'il a vu plusieurs fois les Cailloux en live, et patati et patata... Jean Ba ( ptiste ) lève les yeux au ciel. S'il fallait qu'on refasse l'histoire à chaque demande des pelots, on finirait par la danse des canards... Bon... On va le faire quand même... On finira avec " Honky tonk... " grand-papa sera content.

vendredi 27 septembre 2019

actu...

La mort de Jacques Chirac est-elle une des causes du dérèglement climatique ?
Noooonn....
D'un séisme politique ?
Noooonn....
D'hommages dithyrambiques ?
Vvvoooouuuui....
Parce que, vous le savez,
" Les morts sont tous de braves types... "
Condoléances à la famille.

jeudi 26 septembre 2019

joker.

Et puis, il y a les autres... Ceux qui ne se déplacent même plus, parce que plein les rotules. Ceux qui ont un passé en surpoids, et charabiatent à longueur de temps des vieilles lunes qui n'intéressent plus personne. Ceux qu'on a rayé de la carte, qu'on ne veut plus voir, fusse ( ? )  au dernier rang de cette classe en surnombre... Ces mauvais qui seraient capables avec leurs souvenirs à la noix, leurs " Batailles d'Hernani " de casser encore quelques fauteuils, de foutre le feu aux rideaux en geulant comme des roquets " I can't get no... ".
Il faut les voir ( les entendre ), ramasser les miettes de leur vie de pain rassis, en chantonnant l'intro-piano de " Let's Spend the night... " qui - et c'est bien là son moindre mérite - vous reste dans les feuilles pire une impro du vieux Coltrane... Ceux qui pactisent avec le diable, se noircissent au jus de coton, et finissent flingués par un mari jaloux. Vous voyez de quoi je parle...
Vous les verrez parfois, en pluie et en chagrin *, la morve au pif, hanter les vide-greniers des années de braise, Lady Madonna sous le bras, à la recherche de soucoupes magiques ou de quelques pépites du Commissaire, qui fût, à sa façon, un fameux blueman... C'est aussi ça le blues... Un matin, tu n'entends plus les synthétiseurs, tu as la truffe enrhumée, et si un diablotin vient à te demander le blaze de ce type qui mourut au pied du Dakota Building, un triste jour de l'hiver 1980, tu demandes un joker...
* J.Brel peut-être...

mercredi 25 septembre 2019

< Ca va Riri,  t'as une petite mine...
+ Ouais... Je sais... Mal au caisson... Petit patapon... J'ai perdu mes potes dans un accident de belote. On battait les cartes, tranquilles et sereins comme Jules devant le Rubicon, et d'un coup, pffuiiiit ! plus personne. Disparus les baudets, corps et biens... Sans laisser d'adresse... Me suis retrouvé avec mon valet d'atout et mes deux as, tout seul comme un con... La poisse quoi... En plus, ces saligots me devaient une tournée... Bref, ça va pas fort, mon vieux Etienne...
< A la tienne !
Riri la poisse.

mardi 24 septembre 2019

bluess...

Comme si tous les blues du répertoire se donnaient la paluche dans cette ville brumeuse, désertée par " les forces vives de la nation " comme disent les polichinelles. Ce gros bourg qui compte ses restes sur les avis de décès placardés comme les sinistres < Wanted > de l'ancien monde. Oubliée ( la ville ) par Jupiter et ses licornes, rendue au silence de l'abandon, elle ronronne gentiment entre deux thés dansants et le loto annuel de l'assoc des Portos de France...
Quelques standards de Muddy, des deux King... Un rien de Chuck pour faire chauffer la soupe, et des reprises des petits blancs qui tentèrent de sauver le monde. Demandez aux Bluebrakers, ils vous raconteront... Marion, la benjamine des Guichon, invitée surprise, prend les chorus au ténor, saute sur les claviers comme une morte de faim, secouant cette tignasse que désapprouvent sa conne de mère et son brushing à deux balles. Régis s'essouffle dans des solos à rallonge, qui ravissent les vieux barbons - Il s'est cassé les dents avec Jimi, alors il s'applique le bougre, refait l'histoire avec Stan le trop méconnu ou Peter la défonce -. Les gredins dans la salle en oublient les impayés de la baraque, la réforme des retraites, les tsunamis de la vie... C'est ça le blues, tu trouves toujours plus malheureux que toi, mais quand la guitare s'envole, tu brailles comme un vieux cailloux... Comme si tu soufflais dans l'harmonica du passé...

lundi 23 septembre 2019

Blues...

Des fantômes qui tiennent bon la barre... Des ectoplasmes du binaire. Régis est le seul " pro " de la bande. Il enseigne la musique au collège G. Brassens ( tiens... tiens... ) à des morpions qui se foutent pas mal de Ravel ou de Choska, préférant Neymar et les pousse-cailloux du foot aux Grands Anciens. Ces petits bâtards rapent leur race en posant leurs fioles sur des selfies, et pensent que la Traviata est une rue dans " les Affranchis " ou " Serpico ". C'est la jeunesse que voulez-vous ! Souvenez-vous " J'ai vingt-six ans mon vieux Corneille, et je t'emmerde en attendant " tout est dit. Sa position le place tout de même juste derrière le toubib et le pharmacien ( y'a plus de curé dans cette province de mécréants ! ). Il va aux apéros du Maire, fait partie du Conseil et s'occupe bénévolement du dernier cinoche ( où plus personne ne va, votez Netflix ! ) et de la réinsertion des Béberts dans la vie sociale. Le peu de temps qu'il lui reste ( week-ends et jours de grêve, fréquents dans l'E. N. ) il l'occupe à ressasser les riffs du grand Keith, les fulgurances du non moins grand John ( Cippolina ). Car Ouiiiii !  ! si Régis lit dans le texte F. Nitche ( ? ) et Charlie, les fines gachettes de la six-cordes le fascinent pire votre serviteur devant une bouteille de Montrachet... Des vieux nègros du bayou aux blancs-becs du rock and roll, le bougre connaît sa partoche par coeur...

                                                                           ... / ...

dimanche 22 septembre 2019


Dans la série " beau gosse renfrogné " qui tire la gueule et professe des vilainies, vous voilà en tête de liste. Heureusement, vous avez sauvé la face avec quelques galettes rentrées dans l'histoire... Y'avait pourtant de la concurrence dans ces années de braises... Vous êtes donc pardonné pour votre mauvais caractère et votre tête de cochon...
Le piqueur de machin.
Je vais pas vous faire un dessin... Vous connaissez la chanson...
- Et c'est triste de n'être plus triste sans vous...
Alors je vous le redis, comme tous les ans,
Aujourd'hui
Je
m'en
fous...
Restons calmes...

samedi 21 septembre 2019

Ca y est mes bons...
La pyrale est revenue... Paraît que ces lépidoptères ( ? ) viendraient de la lointaine Chine... Comment ils ont fait pour traverser la grande muraille, et échapper au Parti, c'est un grand mystère... Les bestioles se fracassent sur ma table à spirales, c'est un peu triste.. Mais elles font aussi peur aux demoiselles quand elles se posent dans leurs cheveux, et ça c'est pas gentil.... Sans compter qu'elles bouffent nos buis déjà tous secs, qu'elle salopent les carrioles et nous amènent un tas de saloperies " Made in China " dont on a pas besoin... Ces chinetoques, c'est une espèce invasive, que voulez-vous...

vendredi 20 septembre 2019

Pas plus tard que hier, fricotant avec la cascade de Pissevielle - une gentille qui ne vous donne pas envie de claquer des genoux quand vous grimpez dessus - j'ai rencontré un type de ma connaissance... Un lecteur assidu de ma prose, un fan de mes chansons et de mes bètises... Il m'a dit qu'il me connaissait bien, qu'il avait en tête tout mon pédigrée, même s'il ne m'appréciait guère quand je rejouais  " Bistrot Coral "avec les frères Pochtron, que je refaisais le monde en racontant des âneries, pendant que lui cherchait la sortie. Il m'a raconté des trucs que j'avais oublié depuis longtemps, des secrets que même ma concierge ignorait. Il a sourit quand j'ai parlé de mon intimité, m'a récité l'état de mon compte bancaire, mes numéros de carte bleue, de sécu, de singe savant... Mes sautes de poids et d'humeur n'avaient pas de secrets pour lui, comme cette manie que j'ai de me gratter l'occiput à tout bout de champs ( chant ? ). M'a rembobinné des souvenirs d'avant l'enfance, des croche-pattes de mouches sur le palier d'un hlm miteux. Mes chiens, mes femmes... Les rares amis qui s'étaient octroyé le droit de frôler ma vie lui étaient familiers... Un drôle de zigotto vraiment... Ses sornettes m'ont très vite fatigué, et posant mon cul sur une pierre plate pour allumer un mégot, j'ai vu au fond du bassin où se reposent les tourbillons de la cascade,  un reflet qui me disait quelque chose. Comme si on se connaissait depuis une éternité.

jeudi 19 septembre 2019

blue...

Regardez Jean-Ba (ptiste) au fond de la scène à gauche... Il donnerait sa tête à couper pour un beat bien tenu. Un groove qui copule avec la charleston de Michel qui tape sur ses tambours comme le Baker des belles années... J. B. tient la basse et si, techniquement, il sait n'être pas aussi bon que le vieux Jack, compère émérite du rouquemoute enragé, il a confiance... Sa vieille Fender le guide comme un chien d'aveugle, et le swing de Michel trace la route peinard. Immobile comme jadis le vieux Bill - sorti des écrans, mais qui a fait une belle carrière dans un combo satanique - il regarde le public qui pogote gentiment. Des gens un peu âgés, des rangés des voitures, quelques tonsures... Des qui ont des petits-enfants, des varices et le souffle court, mais qui renfilent leurs vieilles pelures à la première occas... Les vieilles reliques d'un blues éternel. Alors quand Régis attaque l'intro de Got my mojo working, comme dans ses plus belles années, il comprend que, dans cette salle de bastringue, perdue au fin fond de la province, ils n'existent plus vraiment. Ils sont devenus des fantômes...

mardi 17 septembre 2019

Un pompier qui s'éteint, c'est triste pour sa famille et ses proches...

                                                       Mais ça fait sourire les mauvais esprits...

Le chagrin a toujours le rire un peu amer,

                                                        Comme les tagues sur le mur, derrière le cimetière...

lundi 16 septembre 2019

IL

papote, il barbote, se tirlipote, marmotte ou complote, pire une pie laborieuse... Lorgne sur la pelouse du voisin, qui aurait,  d'après les spécialistes, un fort potentiel économique. C'est vrai que tout semble aller pour le mieux chez les Guichons. La maison en pain d'épice, la piscine grenadine et le taïau en peluche, ça fait rêver... Deux beaux enfants : Hansel et Gretel, qui, il en est sûr, seront broyés par la machine. Il fourgonne, déconne, déraisonne, ronchonne et bougonne, quand il voit passer le gros suv frisolin qui roule sur ses plates-bandes et fait fuir ses chers korbacks... Des envies de sorcière lui sautent à la gorge, quand Mâme Guichon - un princesse en prada et vuitton - sifflote un air à la mode à moitié loilpé sur la terrasse en nougatine. D'ailleurs, il n'aime pas les rengaines de ce siècle - ni Mâme Guichon - ni la chantilly des écrans, et la barbe à papa qui collent aux doigts. Son vieux clebard Aristote a beau lui dire qu'il est " un animal social ", il est raide comme un baton de zan devant une crème anglaise ( ? ). Sarcophagé ( ? ) devant le monde qui tourne, les licornes en sucre, et les vieux macarons qui l'embrouillent avec leur marmelade...

                                                                        ... / ... 

dimanche 15 septembre 2019

Le piqueur de rappel.

KDO...

                             UN PIGEON C'EST PLUS CON QU'UN DAUPHIN...

                                                     D'ACCORD....

                                                      MAIS CA VOLE !!!

samedi 14 septembre 2019

BOITE A COULEURS.
Demain... Boite à chaussures, boite à malices, boite de Pandore ( à n'ouvrir qu'en cas d'urgence ) boite de tsardines, boite à musique, boite à partouze, boite d'allumettes ( allumez le feu ! ) et un jardinier qui boite comme dans la chanson...

vendredi 13 septembre 2019

tôt.
Paraît que c'est l'époque qui veut ça... Anxiogène qu'ils disent... La pétoche de notre ombre... Derrière nos système de sécu, nos portes blindées, nos portables dans les narines ( ? ), on patauge dans le marigot des Lapines Lapeine, des femmes battues, des barbus, des m'as-tu vu sou l'abri-bus, des je l'ai vu sur la vidéo... Paraît que le fantôme du Maréchal lorgne sur les dessous de la Gueuse, que chez nos voisins, le balai-brosse sous le pif, fait führer ( re pardon ! ). On ne sait plus à quel sein se vouer... On a la chtouille des lendemains qui chantent, la trouille de l'avenir qui fiente ( verbe fienter : premier groupe ), on se fouille, on déjante, on gribouille des anathèmes méchants ( es ), on se met des tartes dans la mouille, ouille ! ouille ! ouille ! Les internets deviennent des interpets bien nauséeux où chacun y va de sa petite flatulence ( moi le premier ! ). Les " gentils " se cachent au fond des bois, bouffent des racines, rêvent d'un monde sans vaches et sans Hanouna, pendant que les " méchants " plastronnent autour des dernières libellules ( ? ).
Mais faut nuancer le bazar. Comme dit Soulages, ce Pierrot qui peinture, " tout n'est pas si noir ". Quand tu penses aux décennies passées, on a plutôt du bol de pouvoir se trouilloter le nombril, s'attraper les valseuses, peinards, sans qu'une bande d'abrutis te foute en cabane ou te coupe la caboche... Ça s'est vu dans le passé... Et s'il existe encore des malotrus pour te zigouiller parce que ton blaze leur convient pas, on peut toujours espérer... Ça coûte rien... Ce bel été, à la terrasse du Panier Fleuri, une joyeuse bande de fêtards braillaient à l'unisson : Si tu avances, si tu recules, comment veux-tu qu'j'te canicule... Elle est pas belle la vie...
C'est fini.

jeudi 12 septembre 2019

Suite.
En prime, on ne fait pas dans la rigolade. Les napperons en dentelle, c'est pas le genre des scribouillards. Sérieux comme des pédos devant la cour de l'école ( pardon ! ) entre l'enfance maltraitée, le viol, l'inceste, les secrets de grand-papa planqués dans les chaussettes de l'archi-duchesse, les t'ites saloperies de la vie, les grandes pouilleries historiques, le linge sale en famille,
et les meilleures tisanes pour éviter la constipation, on se poile pas beaucoup. L'influence " Houellbecquienne " chez l'un ( doit bien se marrer le Michou ), " Proutienne " chez l'autre, " A la tienne Etienne " chez le troisième, les tire-laines de la critique s'en donnent à coeur joie, et fouillent nos larfeuilles à la recherche du dernier centime... Bref, la critike est Taizé, comme disait un moinillon de ma connaissance, et nous donne guère envie d'aller chialer avec tous ces plumitifs... Rien que des trucs à vous donner envie d'essayer le cyanure à l'apéro ou les tue-mouches au dessert... Déjà que Manu Jupi nous fait des misères, on va pas plonger au fond du puits, en matant un doc sur Arte, qui fait pas non plus dans la galéjade... La vie serait trop triste.
A bien.

mercredi 11 septembre 2019

Je voudrais pas vous sembler ronchon, bougon, vieux tromblon, petit patapon - en fait, si, je suis un peu tout ça - mais après la rentrée des classes, des politiks, des totos, des tintins, des zozos, des zinzins, après celle des syndiks, des poussins jaunes et de Drucker qu'est jamais tout à fait mort, on se cogne la rentrée " littéraire ". Les Oteurs, les Otrices, se mettent sur les rangs, et je vous le garantis, y'en a plus que de bestioles sur la barque à Noé, qu'était déjà bien chargée... Ça gigote dans tous les sens... Ça déborde au-dessus du bocal... On n'aura jamais le temps de tout lire... Tu vas me dire, on s'en fout un peu, c'est pas cela qui éteindra nos feux de broussaille... On a d'autres soucis avec Bébert... Les libraires se frottent les pages, et leur dévantures dégueulent d'objets non identifiés par le chaland du coin, obligé de se prendre les panards dans le tapis de sa life bien trop compliquée pour être racontée en trois cent pages, jaquette et service compris...
A toute.


mardi 10 septembre 2019

Dr Folamour.

J'ai fais un klick pour envoyer la bouillabaisse dans le cloud, en pensant que peut-être dans un avenir proche, un gugus sorti d'un parc d'attractions ferait la même chose avec les bombinettes à Boris... Comme ci-git pouvait quelque chose...

lundi 9 septembre 2019

epilogue...

- Que faisiez-vous pendant l'été ?
+ J'écrivais... Je chantais... Laissais traîner mes yeux un peu partout...
+ J'suis allé à la fête à neuneu, au chamboultout des gueules cassées...
- Vous chantiez ? J'en suis forte aise ( ? ). Et bien dansez maintenant !
+ Ca m'étonnerait... J'ai trop mal aux guibolles...
+ Bouffonne va...
Le Merle conteur.

dimanche 8 septembre 2019

actu ( 3 )

On entend les motos qui pétaradent, vroum, zimb et prout prout... Je vous raconterais bien les mastodontes teutons, avec leurs sacoches, leurs sides, leurs réservoirs plus gros que la taille de Merckel, les japonaises plus racées et nerveuses qu'une estampe, les anglaises qui " font de l'huile ", et ces connes de ricaines qui friment pire Lucky Luke sur son canasson, mais j'y connais rien en bécane...
De Brando à Denis Hopper, des angels d'Altamont aux bikers qui se bastonnaient avec Janis, chez moi, le mythe de prend pas... Steve Mc Quenn qui saute les barbelés de la Grand évasion... Même topo, que dalle... Pas un poil de moustache qui frétille... Y'a guère que la motobécane de la Grande vadrouille qui me tire un sourire... C'est vous dire, comme je regrette de ne pas faire partie du gang... De ne pas être un tatoué barbu, qui accroche son bandana au guidon et secoue son blouson à franges... Sans compter que je ne sais pas pogoter sur du hard bien huileux, que j'aime pas trop la bière et les burgers... Ca fait un sacré handicap !
Moi, je stationne plus près du pâté en croûte et de la poularde demi-deuil, que du cuir et des santiags en peau de zébu. Et pis, rajoutons, qu'une mayo bien torchée, fait moins de boucan que cinq cents motards en folie... A ma décharge, j'aime bien Patti Smith et Iggy, c'est déjà pas si mal...
Bien à vous.

Le Piqueur de rappel.

samedi 7 septembre 2019

manifeste " Droopy "...

Je vous jure... Y'a des matins, où il m'emmerde tellement qu'il me prend des envies de lui foutre des torgnoles dans le museau... Pas que je sois pour la maltraitance animale, mais franchement, à le voir tourner autour de sa gamelle, faire le beau comme si sa vie en dépendait, y me vient des envies de meurtre... Et ce con qui me parle comme si j'étais SON chien... Pour qui il se prend, je vous le demande... Il grogne, me montre ses ratiches pourries, se dresse sur ses deux pattes, haranguant le ciel ou je ne sais quoi... A croire qu'il n'est pas heureux ici... Pas choyé comme il faut... Nourri, logé, blanchi aux frais de la comtesse, et du contribuable qui se donnent du mal pour qu'il ne finisse pas noyé dans la mer, comme ses congénères venus des contrées lointaines, ou ses cousins baguenaudés d'une terre à l'autre sans même une niche où reposer leurs arpions...
Quand il a fini ses grimaces, faut que je le passe sous la douche, que je l'abreuve de nouvelles, et comble d'ironie, que je lui arrache les poils du pif, pour qu'il puisse respirer tranquillement les particules fines.
De guerre lasse, et pour éviter un homme-icide qui me vaudrait quelques ennuis, j'accroche sa laisse, et l'emmène au parc. Là, pendant qu'il reluque les minettes, je peux lire peinard l'Os à Moelle, ou la Gueule ouverte, deux canards que l'on ne trouve plus que dans les souvenirs d'un vieux clebard.
Pluto.

vendredi 6 septembre 2019

Avec ou sans moustachu, la vie continuait... Tous les ans, à pareille époque, Madame Bobinneau, et Mézigue reprenaient leurs " grimpettes d'automne " Saison : 23. " La dent du chien " Episode 11240. Faut bien avouer, que d'une année, l'autre, rien ne changeait vraiment... Les arbres centenaires qui avaient connu les Gaulois, rigolaient encore des gugus en chemise de nuit, qui avaient la trouille que le ciel leur tombe sur la caboche... Les cailloux millénaires qui avaient connu les dinos, rouscaillaient après l'érosion, et ce foutu synclinal qui leur donnaient des plis...
Y'avait guère que le souffle et les guibolles des deux baudets qui avaient évolués. Malheureusement, c'était dans le sens inverse de la montre...
Le Merle promeneur.

jeudi 5 septembre 2019

actu ( 2 )


- Vous prétendez que ce 4 septembre, vous faisiez trempette dans le lac, pendant que nos chers politiciens préparaient leur rentrée, avec courage et abnégation, n'hésitant pas à promener leurs barbes de trois jours sur tous les écrans et dans toutes les radios, arrachant leurs poils pour vous donner un " mieux-vivre " que vous ne méritez pas, sagouin que vous êtes...
+ Ben ouais... Quand j'ai maté Edouard Méphistophilippe qui tapait le domino avec les mioches , quand j'ai vu Nimbus Villani ( ce clown en tutu ), qui  fabouillait dans le micro, pendant que Mariiiion la pin-up des trocsons, et des chemises brunes, faisait son numéro,  pour pas trop m'énerver, j'ai préféré renfiler mes palmes, et faire coucou aux grenouilles...
Je sais c'est pas bien... R'heureusement que Méluche fait du tourisme chez les Carambas... J'aurais encore bouffé mon slip sur la playa...

mercredi 4 septembre 2019

Bon, ce matin, je vous l'a fée Courte ( une copine de la Carabosse ). Je vous l'a fée Niante ( une autre pote... ) passque je suis fatigué, crevé, laminé, essouflé, déchenillé, déboité, démonté, démantibulé, dématérialisé, désossé, désydrathé ( à la menthe ) et " dé " en veux-tu, en voilà... Vous pouvez continuer la liste, si ça vous chante, mais ne chantez pas trop fort, ça me réveillerait...
Et pis, je vous sens guère assidus derrière vos cartables tous neufs... Cessez de vous agiter, vous avez déjà le fion tout tordu avant que le programme ne commence. On dirait le regretté Johnny, quand il essayait de chanter le blues... Le pôvre...
Alors, posez vos crayons où je déclenche un mouvement de grève, m'en vais camper sur le premier rond-point venu, et tout serait à recommencer...

mardi 3 septembre 2019

D'après Machin,

Je souffrirais de " dissonance cognitive "      Avouez, que ça a plus de gueule qu'un cancer du colon ou

                                                                       qu'un rhum * de cerveau...
* Ambré.



lundi 2 septembre 2019

actu...


Moi, je vous le dis...
D'ailleurs, vous le savez...
Quand on rallume les loupiotes dans le gourbi,
et que l'on renverse son chocolat sur la toile cirée.
Ca pue la rentrée...
Bonne !

dimanche 1 septembre 2019

Avec ou sans ovni, la vie continuait... On s'en irait au banquet annuel des jambes de bois, mordre la poussière, et danser la gigue infernale qui clotûrait les agapes. Rendus à la maison, le Moustachu goguenard, tromperait l'ennui, et la petite pisseuse d'en face pourrait aller se r'habiller ( sic ).
- Commence sérieusement à nous chauffer les oreilles, avec son Moustachu ! Pourrait pas nous parler d'autres choses ? Son crouton sent le vieux sabot, et sa poésie à la noix, ses poum-poum et ses Marinettes, on s'en fout comme des mémoires de VGE...
- Désolé si j'insiste... Mais...


 H                                                                                                           U                              ...