lundi 31 août 2020

Arrêt-minute...

 Le vieux Papy du dessus, il en avait marre de nous entendre couiner que le barbecue chauffait trop... Qu'on crevait sous nos visières et sous nos masques... Zombies venus d'on ne sait où, avec ces coton-tiges qu'on nous enfilait dans le pif, histoire de choper les particules ( élémentaires ! me souffle le mainate, admirateur du Michou ) qui encombraient nos tarins. Supplices chinetoques ou boules de geisha, on avait guère le choix... Plus possible non plus de se rafraîchir les patounes dans les cascades qui gouttaient, ou de taquiner le goujon dans les quelques flaques qui restaient... Tout partait en bidouille... Les ours cul-nus faisaient les singes sur la banquise, la croissance faisait la sieste en attendant des jours meilleurs, et les coups de soleil du Chef, et sa donzelle qui paradaient à la Une d'une gazette à gros tirage... Si l'on rajoute la rentrée des mioches ( pauvres gosses... ), les réformes pas finies, le Tour à vélo, le procès de Charlie qui s'ouvre bientôt ( Je reste Charlie. N'en déplaise à mes couillons de voisins ! ) et le re-Tour de Bayrou les Grandes Oreilles, faut bien reconnaître que l'avenir s'annonçait plus sec que la Vallée de la Mort...
Bref, l'est allé voir le type qui s'occupe de la météo, lui a mis une averse sur le coin du nez, et l'autre, qu'avait signé en loucedé un pacte avec le Diable, est revenu sur sa décision de faire crever de soif tout le monde, pour  balancer sur nos couennes tannées, une sauce que Gigliola Cinquetti, une gigolette du temps de Berlusconi,  n'aurait pas renié, elle qui postillonnait dans le poste : L'orage a fait tomber sur nous toute la pluie du ciel..  Encore une histoire de gouttelettes....
Comment tu veux qu'on chope pas le rhume après tout çà !
Journal Confus
28/08/2020.


dimanche 30 août 2020

samedi 29 août 2020

( 17 )

 - J'ai croisé mon reflet dans une glace.
   Ce salaud ne m'a même pas salué.

- Si une nuit, tu croises la fille de tes rêves,
  réveilles-toi vite...

-  Anachronisme : Confusion de dates.
   Attribution à une époque de ce qui appartient à une autre.
  C'est tout moi, ça...

- A ma naissance, j'ai posé mes conditions.
  Quelque part...
  Je ne sais plus où...

- Quand le chameau roule sa bosse,
  il s'imagine dromadaire...

  

Comme d'hab...

 Sous l'abri bus, j'attends le prochain clop.
 Comme d'hab, il est en retard...
 Dans son coin, René prépare une virée
 dans le Beaujolais.... Le dernier arrivé 
 paiera la tournée...
 La routine quoi...


vendredi 28 août 2020

                                                          JE SUIS TOUJOURS PARTAGE

                                                          ENTRE L'IDEE DE NE RIEN FAIRE

                                                          ET CELLE DE ME REPOSER...

                                                 



 Ulysse. Meunier.
 Juillet 1830.
Contes à rebours.


jeudi 27 août 2020

 C'était écrit dans le journal... Monsieur Pantecruche qui circulait à vélo Entre chiens et loups, a percuté une vache au lieu-dit " Les Coups Fourrés ", un carrefour dangereux qui ne porte pas à la rêverie du pékin, fût-il solitaire...
Le gesticulant Sinistre Gégé, accompagné de la Sous-Préfète, et d'une escouade de cognes qui venaient de se faire rosser au marché de... ( Vous connaissez la suite, bien sûr... ) ont constaté les faits, et pour l'occasion, convoqué les caméras, histoire de faire comprendre aux loqueteux du coin, que l'ordre et la république sont les deux mamelles d'un pays en perdition... 
Les torts étaient partagés. Si notre génisse ( une belle blonde d'Aquitaine ), n'avait pas respecté la priorité, et traversé la route sans clignoter, monsieur Pantecruche conduisait sans permis, sur un engin dépourvu du freins, ce qui ne le rongeait qu'à moitié ( Oui... Je sais ). 
Dupont-Moretti, un acteur bien connu des prétoires,  appelé à la rescousse, a déclaré que le gentil bovidé portait le masque réglementaire, avait la mamelle saine,  tandis que l'olibrius en cyclo, ne portait même pas de casque pour assurer sa défense..
J. P. S. un philosophe bien connu du café Flore a rajouté derrière ses hublots, qu'en outre, le mauvais sujet ( pas repenti ? ) avait les " Mains sales ".On se demande encore ce que l'écrivaillon faisait là, à distribuer des torche-culs qui mettent à mal la belle unité du pays... Faudrait Beauvoir qu'il arrête ses conneries ! s'est exclamé un vilain Castor sous son turban...
Un triste fait divers, dont nous ne manquerons pas de vous donner la suite...
Le Merle blagueur.




mercredi 26 août 2020

 Les piafs sont partis sans laisser d'adresse m'a dit le facteur... Déménagé à la cloche de bois, comme des mauvais payeurs... Sûrement tôt le matin, z'ont pris leur baluchon, fait leurs valises,  et hop ! La paille au cul, et le feu devant ! ( une expression de mon père, que je n'ai jamais comprise ! ). Des vrais romanos,... Toute la famille dans la roulotte, et fouette cocher ! Le temps des Gitans...  Finis les triolets, les va et vient, les petits dîners en famille autour d'une chenille ou d'un ver de terre qui les faisaient brailler des chansons bien de chez nous, entre la poire, et le fromage... Peut-être, sur leur chemin, rencontreront-ils Mickey, le greffier perdu, devenu moitié sauvage, amateur de petits z'oiseaux. Faudra qu'ils fassent gaffe... Surtout  le petit dernier, qui me semblait bien fluet, pas prêt pour les grandes migrations...
Vous le croiriez pas... Mais je m'ennuie pire un retraité à l'hospice, vieux machin sans gazouillis.... Comme quoi, la famille...
Journal Confus.


mardi 25 août 2020

Arrêt-minute...

 On ne va pas s'arrêter plus que ça, mais voyez comme je suis benêt... Je croyais dur comme un fer à souder que " Historique " c'était Bouvines, la Pucelle chassant le rosbif, Valmy, Napo faisant le zouave à Austerlitz, le grand couillon défilant sur les Champs... Au pire les adieux du Grand Belge à l'Olympia, la dernière de Tonton à Bobino ou les Cailloux à Hyde Park... Ben non... Les Pyramides, les grabouillis de Lascaux, l'invention du tire-bouchon ou de la pénicilline, ça comptait pas... C'était du pipi de chat comparé à la " Journée Historique " qui consacrerait à coup sûr nos glorieux Parigots ( têtes de veau ) face aux vilains Teutons ( têtes de C... ). On s'attendait à un grand souffle salvateur, une saucée de bonheur qui feraient oublier les tristes journées de canicule, la rentrée de Méluche, et les pour ou contre qui é-masque-culaient l'avenir, à grands coups d'incivilités que nos pandore n'arrivaient plus à gérer... Nos gazettes chéries s'enflammaient pire la Jeanne au bûcher ( revanche de ces Anglisch sournois ), même ma petite tsf, d'habitude si discrète,  y allait de ses commentaires...
Le hic, histor-ic, c'est que les Munichois sont des rosses, féroces, véloces, plus difficiles à jouer que le premier mouvement de la Walkyrie, à Riri ( Vachequirit rigole le mainate ).. Rien qu'une petite tête suffira à renvoyer nos vaillants pious pious à leurs chères études... Se sont pourtant bien battus les petits grognards du Parc ! Restait plus qu'à cramer quelques bagnoles, qu'a chourer quelques babioles, et à faire la nique aux forces de l'ordre... Ca n'avait plus rien d'historique, puisqu'à chaque manif, ça recommençait...
Vivement le départ du Tour...



lundi 24 août 2020

Le Chef ( 4 ).

 C'était un jour de chaleur comme les autres... Les autorités conseillaient aux populations vulnérables, fragiles du coccyx, et du futur, de se tenir au frais, d'économiser les gestes futiles à l'ombre des vieux chagrins qui vous revenaient dans la mouille en uppercuts salaces. On passait le passé en fines couches sur la commode de grand-mère. Un vernis qui d'après les dires des mauvaises augures, finirait pas s'écailler, se dissoudre, digéré par les bouquets d'asticots qui dormaient au fond des tiroirs.
Dans le livre*, Fat Man trimbalait ses trois cents kilos de gras en haut de la colline de Garden Hills, pendant que Jack O'Bryan - une absence digne de Beckett - rôdait dans l'ancienne mine de phosphate. L'immobile est maître dans le désert ( Le mainate s'interroge ? ), et ce bouquin me collait aux pattes depuis quelques décennies... Je l'avais lu, relu, perdu, oublié sur la banquette d'un train, donné à un ami, trompé avec l'ennui,  racheté à un bouquiniste rachitique (?), rangé sur l'étagère entre le papa Ferdinand, et le fiston ricain Charles ( Pulpe ), histoire qu'il prenne sa place dans le bestiaire...  Qu'il retrouve la famille, les cousins de banlieue. Ceux qu'on feuilletait distraitement entre deux tétrastiches au moment de l'apéro.
C'était un jour de chaleur comme les autres... Les autorités préconisaient le port du masque, le lavage des pognes, tous les machins qui éloignaient le virus, la Vie devant Soi... Des jours mauvais s'annonçaient et inquiétaient le Chef... Cette rentrée serait morose ( on ne pouvait même plus compter sur le PSG pour faire passer la pilule ! ), pendant que Dolly, la danseuse du cirque, refaisait son monde, là-bas dans les collines de Garden Hills... 
* Nu dans le jardin d'Eden.
  Harry Crews.

dimanche 23 août 2020

***********

 







" En attendant la deuxième vague, m'en vais te faire danser une gaudriole, que tu t'en souviendras toute ta chienne de vie ! "

N'empêche, vous en pensez ce que vous voulez, mais la saleté nous a bien changé...

Gardons le moral !

Le Merle valseur.

samedi 22 août 2020

Résistance....

En raison de la crise sanitaire, la Direction a décidé de réduire la taille des mots. De faire des phrases courtes. D'économiser l'espace, et le bon air de nos montagnes. Une  réduction drastique des paragraphes, des bons mots, et de la parlote est envisagée, une manière de faire reposer les vieilles casseroles débordantes d'inepties... Les alexandrins, les rimes, et autres pouet pouet, seront supprimés, remplacés par des interjections, des zim bam poum, beaucoup moins énergivores, et un délit de blablateur impénitent sera instauré. Papier millimétré, marge tirée au cordeau, goutte à goutte de jus de cervelle, de quoi remettre le lecteur dans le bon ordre... Le tablier de sapeur du Bien-aimé ne fera plus que des apparitions discrètes, et le t'it Amadéus et ses compères ne seront plus joués que dans les ascenseurs,  privés de la trompette du Grand Black.

Bref, désormais, nous avancerons masqués, au mépris de tous les bigleux, des amateurs de grands vents, des marins d'eau douce, de la Femme d'Hector, et de Margot, qui même sans tramontane, feront encore, et toujours,  de la résistance.

vendredi 21 août 2020

( 16 )

 - Les taons, et l'étang
   font bon ménage...
   Le temps se tend
   voici l'orage.

- Je suis pas un type facile.
  Je suis blanc, avec des idées noires;

- L'expression " Aime ton prochain comme toi-même "
  me paraît superflue, vu que je ne m'apprécie guère...

- Si la santé se détériore avec l'âge. On peut se demander
  pourquoi on vieillit...

- Ce matin, j'ai filé à l'anglaise avec une Lady
  chantée par Petit Paul.


  

jeudi 20 août 2020

 - On Satan dehors, m'a dit Charon en sortant du Styx, une boite où nous avions passé une nuit d'enfer à boire de la Tequila, à fricoter avec des goules sur la " Salsa du démon ".
- Tu parles, comme j'ai filé sans demander mes restes...
Contes à rebours.


mercredi 19 août 2020

 J'en reviens à mes z'oizillons...  Ceux dont je vous narrais dernièrement, les aventures de la plus belle des façons, avec ce style inimitable dont je vous abreuve depuis des décennies... Toute la différence entre la tête de veau, et le fromage de tête (?). L'aspect de cette phrase nous vous aura pas échappé, j'espère... Sinon contactez la boucherie Vallet, qui j'en suis sûr, vous régalera de licences poétiques, de rimes chevalines posées sur l'étal.... Bref, les loupiots de d'ssous le toit, ne sont pas des voisins faciles..Font un boucan pire les morpions qui sillonnent la ville en mopette, les supporters footeux en finale, ou les gugus qui, du matin au soir, rallument des raves-parties dans les Cévennes... Toujours à gueuler qu'ils sont trop à l'étroit dans le gourbi, qu'ils crèvent la faim comme les loqueteux de la Révo devant Versailles. Promettent de foutre leurs parents en procès pour abandon de domicile, de renier père et mère quand ils auront les ailes plus grosses que le ventre,  qu'ils seront en âge de voler ( de voter ? ) et refaire le monde d'après les piafs virologues qu'auront tous crevé, étouffés derrière leurs masques... En parlant de masque, ( encore une fois, pas la dernière... ) si un jour on s'aperçoit que le virus se transmet par les pieds, on n'aura l'air malin sous nos cagoules....

J'ai bien poussé quelques jurons sortis de ma ronde préférée (?), promis de mettre un coup de saton dans leur cambuse, qui les ferait fermer leurs sales becs, mais je n'ai pas osé... On ne peut pas fermer la mouille à tous les clampins qui racontent des histoires, ou poussent des cris d'orfraie, des goualantes à deux balles.... Sinon, vous pensez, y'a belle lurette que je ne serais plus de ce monde...

mardi 18 août 2020

les chiens.

On était d'accord avec Médor. On allait se goinfrer des os bien rangés, des carcasses appétissantes, du bon gras, et des couennes à ronger...
Nous étions jeunes, les crocs aiguisés, le poil brillant, tirant la langue devant les belles canines qui nous promettaient - non d'un chien ! - de jolies parties de pattes en l'air... 
Et puis, Ils sont arrivé. Nous ont donné des niches, des chaînes, des colliers, des portées à nourrir... Les matous pouvaient bien faire les poubelles, jamais plus, nous ne les dérangerions, trop occupés à gravir les échelons, à préparer des plans de retraite, et à subir le mépris des chefs de meute.
Les plus vaillants d'entre nous finissaient en fourrière, une muselière sur la truffe, ou une aiguille dans le flanc.  Les plus gentils, les soumis, les donne la papatte, vieillissaient doucement, ou terminaient les vacances attachés à un piquet... Les plus chanceux trouveraient une famille d'accueil, des cousins souffreteux qui ne leur feraient pas de cadeaux...
Quand Ils ont disparu par trop de suffisance, nous avons reformé les clans, et nous avons survécu...

La Vie des bêtes.

lundi 17 août 2020

 


D'accord, z'ont un peu salopé la façade... Ca fait bicoque à J.L. Borlo, taudis de Ténardiers, le gourbi à Mézigue, rien à voir avec le Fort à Manu... Mais c'est quand même du taf d'équilibriste, de la haute voltige.... Aller se coller un deux pièces-cuisine sous la poutre, c'est pas ce couillon de Vauban qu'aurait fait cela. Lui qui pensait qu'à construire des murs partout autour des garnisons...  Faut comprendre aussi, avec tout le boulot qu'ils ont à nourrir la couvée, z'allaient  pas tartiner Versailles non plus...

C'est des jumeaux ! m'a dit le papa, revenant de l'Etat Civil, une paire de couches sous le bras, et des asticots plein le bec... Qu'est-ce qu'ils bouffent les salopiauds ! Toujours à piailler pour la becquetance... Vivement qu'ils grandissent, qu'on déménage, qu'ils volent de leurs propres ailes ( facile ! ronchonne le mainate, jamais content ) et qu'on se repose un peu avec Zézette.

On a loué un t'it ryad du côté de Marrakech, tout près de celui d'Arielle, et de BHL... De drôles de moineaux ces deux là... Paraît que le grand Vizir du bled a fermé ses frontières, ça nous arrange pas... Bon, on a un petit nid d'amour ( Le mainate lève les ailes au ciel, dans son burnou ! ) rue du Panier à Marseille... Faudra seulement qu'on oublie pas les masques, et qu'on fasse gaffe aux voyous...

La Vie des bêtes.

dimanche 16 août 2020

Les Classiques...

 Ca y est, la Madone est remontée chez elle. Tous les ans, elle fait le voyage, accompagnée par les simagrées des pleureuses, des fauteuils à roulettes, et des vendeurs d'eau bénite, qui, cette année, toujours à l'affût ( les vendeurs ) d'une bonne affaire, ont remplacé la flotte par du gel hydro, ce qui, vous l'avouerez, ne change pas grand chose à l'affaire... Depuis l'abbé Soury, et le Baume du Tigre, les potions magiques font plus de miracles... Faut seulement que les culs-bénis évitent de siroter la mixture à Bernadette, y'a sûrement des " effets indésirables "...

" Y'a eu moins de monde que d'habitude " a soupiré la daronne, en retirant son voile, parce qu'avec ce cagnard, même si tu es sainte, immaculée, reconnue par tes pairs, et le conseil municipal de Saint-Frusquin qui vient d'annuler la fête patronale, tu crèves de chaleur... " On a quand même fait plus d'entrées que le PSG, et l'O.L réunis... " a fayoté un angelot qui battait des ailes pour rafraîchir la donzelle, et se faire mousser auprès de la Direction. Arrivée au péage, le clebard de service lui a demandé de se laver les pognes, de mettre le masque règlementaire, bref, de se soumettre sans rouspéter aux consignes sanitaires recommandées par les Nimbus du bas...

Déjà qu'elle était pas chaude, de voir le Papounet en chaussons, s'emmerder devant quatre pékins sur la place de je sais plus quel Saint en Ritalie, et sa copine de couleur pleurnicher au Puy ( Tu fais bien de ne pas écrire " noire ", tu t'attirerais les foudres du Saint Siège, et des "indigénistes " frapadingues,, me souffle le mainate, enfilant sa chasuble ), la donzelle a renaclé méchant. Que comme quoi, que, c'était la patronne tout de même, que le DRH l'avait à la bonne ( du curé ), et qu'elle savait bien qu'à l'intérieur du gourbi, ça continuait à faire la nouba, sans se soucier des tracas du pauvre monde...

- " Un vrai bal des Quat'z'Arts ! " a renchéri le séraphin, fort à propos. Gare au gorille ! rajoute l'assemblée de mécréants, montrant du doigt le nouveau Castex qui fout des cataplasmes sur le pif de tous les z'honnêtes gens... " Si la bête entraîne le vilain ( Castex ) derrière un maquis, on sait ce qui se passera !" ricane l'archange Gabriel dans sa barbe... ( Faut dire que toute cette histoire, c'est un peu de sa faute ! )...   N'empêche, sur la terre comme au ciel, voilà des chérubins qui connaissent leurs classiques...

Bon Dimanche.



samedi 15 août 2020

( 15 )

- J'ai tué ma femme.
  Rien à voir avec le (dé) confinement...
  C'était prévu depuis longtemps.

- A manger du pain  noir,
  autant le faire sous un parasol.

- Echange jeux de mots
  contre mots de tête.

- La vie est une erreur judiciaire
  orchestrée par un jury de mauvaise foi.

- J'ai vendu mon âme au Diable
  personne d'autre n'en voulait.



 





vendredi 14 août 2020

Arrêt-minute.

 Dans le monde " d'avant ", le marché, c'était une bande de rigolards qui te vantait la dernière marée... Il est frais mon poisson ! Il est frais ! L'est arrivé tout juste ce matin des pays où la mer rigole pas... J'vous mets quelques embruns en plus, un peu d'iode qui donne bonne mine, et pis tiens, vingt grammes de fleur de sel, c'est pour moi ! Z'avez pas la monnaie... On goûtait des morceaux de melon, de pastèques... Une tranche de saucisson, un bout de bique, que jamais vous trouverez mieux dans toute la contrée... Fallait renifler la paella de Rodrigo, et le couscous de Mouloud...Rien que des odeurs à te mettre la menteuse aux abois, l'estomac qui pleurnichait " quand est-ce qu'on bouffe ? ". On se faisait gentiment arnaquer par les vendeurs de cravates, les diseuses de bonne aventure, le rasta, et ses larfeuilles tombés du camion, et on finissait la matinée autour d'un t'it caoua, ou d'une chopine de blanc...

J'ai fais un tour dans le monde " d'après ". On est devenus un ramassis de scrofuleux qui crachouillent derrières leurs masques, mouchaillent dans leurs coudes, zigzaguent entre les barrières... Des zombies dignes d'un film de Georges A Romero " Tu exagères toujours me souffle le mainate, en s'aspergeant de gel. C'est pas Beyrouth tout de même... ". Non, je n'exagère pas.... Je compatis à ce défilé de tristesse, de trouille, de regards en coin qui rappellent de sombres heures...  Les piliers de bistrot, ont arrêté le match, se sont mis à la tisane, et entonnent des psaumes en latin qui nous emmerdent. Y'a même plus de messe... Plus de choeur, pour reprendre en choeur, les refrains du Moustachu... J'ai compté quelques vieillards en moins, sans doute ont-ils pensé que le jeu n'en valait pas le virus... " Encore une fois, tu attiges soupire l'étourneau, reniflant dans ma tasse ". 

Moi, je trouve qu'on vit une drôle d'époque... Et c'est pas un piaf bavard qui va me faire changer d'avis. Pas vous ?.


jeudi 13 août 2020

                                                                ON DIT QUE LE TEMPS PASSE

                                                                 MAIS AU FOND

                                                                C'EST NOUS QUI PASSONS....

Il a plu...

 

mercredi 12 août 2020

 Mickey a disparu. Il a sauté la clôture, traversé la rue plus vite que Neunoeil l'écureuil, en évitant les carrioles, les contrôles d'identité, et les piétons masqués qui soufflent comme des phoques derrière leur bout de torchon, et pfff... Plus personne en vue, à la va comme j't'embrouille... Sans doute est-il parti faire la foire avec des congénères, guincher avec ces belles de gouttière qu'il matait en douce derrière sa fenêtre, s'imaginant Botté entre ses courtisanes...

Sa violette de patronne a placardé des torche-culs sur toutes les vitrines du quartier. " Wanted Mickey dead or alive " comme Steve Mac Queen chassait les méchants dans une série que je regardais quand j'était loupiot*. Bonne récompense si vous ramenez l'ostrogoth au 16 Bis de la rue des Loupiottes... Gratitude éternelle, et biscuits secs trempés dans le caoua pour remerciements, petit billet glissé dans la pogne... Mais si ! Mais si ! Ca me fait tellement plaisir... Elle doit avoir du chagrin ( la violette ) d'avoir perdu son compagnon. Un matou qui ne faisait même pas ses griffes sur les fauteuils du salon, et ronronnait comme un chauffe-eau à chaque apparition de Manu Jupi sur l'écran de téloche... On a toujours de la peine quand on perd un ami... Moi, j'ai pleuré comme un veau quand mes clebards sont partis faire joujou dans l'éternité canine ( Et molaire ! ricane le mainate imbécile qui ne respecte rien, ni personne ). Alors, je comprends le désarroi... Déjà que Désiré, son vieux mari cancérigène s'est barré, ne lui laissant qu'une pension de minable (!)...

D'un autre côté, je me dis qu'appeler un greffier Mickey, c'est pas très malin. Le pauvre, perdu dans la toundra ne va pas avoir la vie facile... Risque de se faire bastonner, voir plus si affinités, par la bande de gaspards qui fout la trouille à tout le quartier... *Au nom de la loi.

La Vie des bêtes.

mardi 11 août 2020

 





Si tu crois que je vais finir en steak dans ton assiette, tu te goures vilain moineau...
J'ai plus d'une corne dans la mamelle, et le patron m'a à la bonne...
Les copines m'en veulent un peu d'être la chouchou du taulier...
Mais c'est comme chez vous, les z'humains... Y'a des préférences qui ne s'expliquent pas...

La Vie des bêtes.

lundi 10 août 2020

Les chefs de gare.

 Elles sont mes deux points G à moi... Mâme Grandin, et mâme Gerboise ( oui, comme la bestiole ! ). Deux papoteuses qui, chaque matin entre 8H50 et 8H55 remontent la rue, bien contentes que les clebards aient fait pipi-caca sans encombre... Ferdinand le bichon, et Samy le border * soulagés de la nuit, piaffent comme des canassons en rut (?), se souviennent qu'ils ont une pâtée à becqueter, et une sieste à finir, vu que la sagesse populaire nous dit " qu'il fait un temps à pas mettre un chien dehors"... Les cabots vont rester à l'ombre, faire des rêves de femelles, et de vieux os tout rongés avant le t'it tour du soir... Contrairement à votre serviteur, qui ne rêve plus, pionce en pensant à une baignoire pleine de glaçons, et ne sort plus le soir depuis que les dancings ont fermé leurs portes... Les deux Lucette papotent comme des moulins à prière; donnent des nouvelles de la contrée, ce qui m'évite d'acheter le canard, ou de consulter le garde-champêtre, une profession qui a disparue comme les allumeurs de réverbère, les gueulantes à Léo, et la pt'ite enfant de marie que m'a soufflé l'évêque (?)...

Entre 9H42 et 9H58 ( selon le temps ) c'est le pimpon du boulanger qui nous secoue les orteils, et un peu plus tard, la goualante à René qui remonte du bistrot, son demi-litre de blanc dans la besace. C'est bien connu dans les quartiers populaires, le vin donne bonne mine, et rend joyeux, plus que l'eau plate ou les carottes râpées... C'est le moment pour mézigue de peaufiner le frichti de midi, de se dire que la vie est belle, et vers 10H15 ou plus, ( selon la durée de cuisson ) l'affaire est conclue... La sieste rédemptrice viendra plus tard. Faire le morse sur le canap, n'empêche pas les petites otaries de faire leurs courses, de gober les poiscailles qui font risette en vitrine (?). A 18H pile, il faut attaquer la chopine par la face nord ( rosé de Provence... Une façon d'écouter chanter les cigales qui en vaut bien d'autres ! ). La suite serait délectable, malheureusement, je ne peux ( Pouf Pouf )... Tous les jours, été comme hiver, jours fériés ou pas, invasions de criquets ou plaies d'Egypte, c'est le même rituel. C'est que, chez nous, en province, on est à cheval sur les horai res. Méticuleux comme des chefs de gare. D'ailleurs, les trains arrivent à l'heure, et les coqs bousculent les poulettes à heure fixe... C'est vous dire...* Les prénoms ont été changé.


dimanche 9 août 2020

Le monde d'après ( 3 )

- Vous aviez promis de me laisser tranquille !

+ Ouais... Mais bon, on pouvait pas savoir, les choses ont changé...
   La reprise du machin... La crise, les nouvelles consignes...
   Le nouveau gouvernement, les footeux qui regagnent du terrain...

- Mais, vous n'allez tout de même pas  me laisser attaché au piquet comme
  la bique à Seguin... Du coton dans les oreilles, et un masque sur le pif au
  prétexte que j'ai passé l'âge limite de procréation ! C'est que j'ai encore envie
  de voir le loup moi ! De tâter de la gaudriole, de faire le chamois, même si je
  suis bancroche jusqu'au fond des poches ! Laissez-moi au moins les yeux, que
  je puisse titiller Ferdinand, et tous les mangeurs de mots...

+ Calmez-vous ! Vous pourrez sortir de temps en temps pour faire les soldes,
  faire examiner votre prostate, par le nouveau Castex qui s'y connaît en ordonnance.
  A l'entendre, va soigner tous nos maux, pire le rebouteux du coin... Et puis, tiens,
  vous pourrez nourrir les pigeons... C'est déjà pas si mal, par les temps qui courent...
  De toute façon, vous avez fait votre temps.
  Z'êtes déjà moitié crevé...

  Merde !
El Parano !
  

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samedi 8 août 2020

Le Chef ( 3 ).

 Sacrebleu ! Faut voir comme il te les a secoué tous les Mahométans,  les Maronites, et tous les autres Confessionnels  du coin, qui se partagent le gâteau, ratissent  les cales du navire jusqu'à l'os sur le dos du pauvre peuple qu'a déjà bien des soucis... Leur est tombé sur le poil, pire la foudre de Jupiter, tout énervé d'avoir dû quitter le fort, et sa belle, pour aller secourir ces zouaves qui ne pensent qu'à se goinfrer des bienfaits de la mondiale, et des magouilles du commerce inter.. Leur a dit qu'il avait pas fait le voyage par ce cagnard pour du beurre de caouettes... Que c'était un grand malheur, et qu'il fallait aider à déblayer le gourbi, mais attention ! Faudrait marcher droit, pas une oreille qui dépasse du défilé... Finies les querelles de clochers, de minarets, et les feux d'artifice lancés n'importe comment... Ras le bol des associations de malfaiteurs, des réunions de rapetous...  On lâcherait un peu de pesos que si les Mariachis jouaient juste... Passe qu'avec la Madone Teutone, on a déjà bien du mal à rassembler le troupeau... Entre les blafards du Nord, les bronzé du Sud, faut voir c'que ça nous coûte, qu'il a ronchonné entre deux loukoums, et une corne de gazelle... " Ca vous aurait briser les miches de déplacer cette saloperie ailleurs, même à dos de chameau ! " a renchéri le Chef au bord de la crise de nerf... " Déjà que le nouveau Castex allume des feux de brousse partout avec ses blablas, fait le zinzin devant toutes les mairies de France et de Navarre, il a chopé le boular ou quoi ? Se prend pour le nouveau Messie avec ses Evangiles à la noix... Va falloir que je le recadre le baudet... Qui c'est le Chef ! Et la Roselyne qui me chauffe, et tous les autres qui  m'attendent au coin du bois... Vous croyez que j'ai que ça à faire... Jouer aux pompiers, et aux voleurs.... Tous les vilains ont opiné du turban, ont tendu la paluche, en pensant que Morbleu ! (?)* Il était un peu mégalo, le Chef, un peu naïf aussi... S'imaginer qu'on allait s'arrêter de tondre la pelouse... Autant lire une sourate en buvant de l'eau bénite... Mais c'était un sacré Chef quand même... * Sacrebleu, Ventrebleu, Jarnibleu, Morbleu, et Cornegidouille....





vendredi 7 août 2020

( 14 )

- La seule crainte d'un sourd-muet :
  Devenir aveugle.

- Un type qui n'a que la peau sur les os
  peut s'estimer heureux.

- S'il ne faut pas croire " tout ce qu'on dit "
  pourquoi le dit-on.

- Vends thermomètre qui grimpe,
  températures en hausse.
  Pas fiévreux, s'abstenir.

- Soyons brefs, et couillosifs.
  Léo.



 La Vie des bêtes.

jeudi 6 août 2020

Arrêt-minute.

C'est vrai que nous sommes fatigués...Fatigués de nous lever chaque matin, de chercher partout où se planque le chat, petite souris que nous sommes.... Fatigués devant l'incurie du gouvernement Libanais qui entasse de la poudre de perlin-pimpim au milieu de la populace, jusqu'à ce qu'elle devienne poudre à canon... Fourbus, courbatus, chapeaux pointus, qu'on nous démasque, qu'on nous remasque, que l'on foute la trouille à Dédé, qui du haut de ses nonantes, craint pour sa santé fragile, ne sort plus, ne bouffe plus, et se remet à croire au Bon Dieu comme suprême remède aux discours à la noix dont les Nimbus nous inondent...
Ereintés de chaleur, de sécheresse, du nouveau Castex qui nous pompe avec ses palabres... Tous ramollos devant l'écran qui refuse de prendre des vacances, et use nos nerfs avec ses conneries... Cramés de n'avoir plus rien à dire, à écrire... Harassés au marché devant trois tomates qui font la gueule, pleurnichent de n'avoir jamais grandi sous un vrai soleil qui leur aurait donné bonne mine, et joues rouges... Crevés, je vous dis... Dépenaillés pire le PIB du pays...
Le mainate qui ne perd jamais une occasion de se taire, perfide, et persifleur, me souffle que :
D'accord, nous sommes fatigués... Mais restons fati-gais... En vers, et contre tout....
Je ne vous embrasse pas.
Trop usé... J'ai le masque.
Sombre avenir dans
ciel d'azur.

mercredi 5 août 2020

                                                                      JE SUIS UN SALE TYPE.
                                                                      UN VRAI CROTALE...
                                                                      UN SERPENT A
                                                                      SORNETTES...

La Vie des bêtes.
                                                                      
                                                                     


( 13 )

- Echange pet de palombe
  contre colombe de la paix.

- Echange bois de chauffage
  contre langue de bois.

- Les rois ont disparus.
  Ne restent que les bouffons.

- Si les petits cochons ne te mangent pas;
  rassure-toi, le loup s'en chargera.

- Bagatelle :
  Il est fort comme un boeuf
  disait le boucher de son fils,
  l'apprenti.
  Il tranche dans le vif
  disait le bourreau de son fils,
  l'apprenti.

mardi 4 août 2020

Rincés jusqu'aux parties intimes ! Je vous le dis... Partis dérouiller nos vieilles guibolles gonflées comme baudruches par la chaleur de ces derniers jours, nous galipettions ( galipetter : faire des galipettes ) joyeusement dans les sous-bois quand un vrai tonnerre de Brest (?) nous est tombé sur le poil, que nous avons encore dru ( le poil ), et bien planté sur le cailloux. Ca ne coûte rien de le dire... Le temps de mettre nos mégots à l'abri, nous étions trempés et mollassons pire les choux de la fameuse Soupe... Tu parles d'une carmagnole ! Les éclairs zébraient le plafond ( Mon ménate claque du bec. Cette phrase est nulle ! ) et les tambours du ciel faisaient plus de boucan que ceux du Bronx... Sans compter que des carrioles toutes énervées de sortir des bouchons, nous aspergeaient gaiement, histoire de finir le travail !  Quelle joie tout de même que de gigoter comme des têtards dans le bocal, d'oublier ce virus masqué qui emmerde tout le monde ! Rassurez- vous, nous reparlerons de cette maudite vèrole, et des dispositions foutraques que nous impose la Sans-thé publique...
Au bord du trottoir, Bichette a esquissé quelques pas de danse comme le gandin Gene Kelly avec son pébroque, dans un film à succès. Parce que Bichette, elle est rétro. Nostalgique du temps d'avant les interpets, et des masques sur le pif.. Moi, reniflant sous ma moustache qu'avait des airs de clebard mouillé, j'ai repensé à ce titre Sitting in the rain du vieux Mayall & the Bluebreakers, dans lequel le gentil Peter fait des miracles...Un machin préhistorique, je vous l'accorde jeunes gens, mais vu que vous êtes trop fainéants pour faire des recherches, je risque rien d'affirmer que cette bagatelle vaut bien une douche, et un coup de semonce du ciel...
Bien entendu, le Purple Rain du petit Prince m'a traversé l'esprit. Qu'est-ce que vous croyez ? Je suis pas tombé de la dernière pluie...
Journal Confus.

( 12 )

- Moi, je pense.
  Toi tu dépenses...
  Ce n'est là qu'une juste répartition
  des choses.

- Nous n'oublierons jamais le chagrin
  d'avoir été mis au monde.

- Qui lorgne sur ma pâtée,
  tombera sur un os.
  Médor.

- Le passé ne vaut pas la peine d'être
  (re) vécu.
  Le présent, non plus...

- Devant la glace, est-ce moi
  ou un autre. Je ne saurai jamais...

lundi 3 août 2020

Le Chef. Saison 1.

"  J'm'en vais leur préparer une fricassée de torgnoles qu'ils ne sont pas prêts de digérer !" a dit le Chef à l'assemblée des Sous-chefs en loques, qui se tenaient à distance pour éviter les postillons de la colère divine. " Divine " est un mot un peu fort, me souffle le mainate posé sur mon épaule.  Le piaf d'un coup de plume me prend à témoin... Quand Jupiter sort de sa cuisse, il est toujours bienveillant, attentionné, prêt à donner de son auguste personne, pour ce " peuple ", un ramassis de bons à rien pourtant, qui ne pense qu'à se dorer la pilule sur les plages, à se tripoter les baloches en lisant les news sur les zéros zozos, ne respecte pas les distances, et compte bien l'envoyer voir si les pissenlits poussent au Touquet à la prochaine érection, qui à défaut d'être Présidentielle risque d'être bien molle, vu le peu d'intérêt que porte la populace aux choses de la Répu... N'empêche pour l'instant, c'est lui le Chef... Les loqueteux feraient bien de s'en souvenir...
Les Sous-fifres, alignés comme des harengs (?) qui craignent pour leur avenir, leurs résidences secondaires, et les joyaux de la couronne planqués dans des paradis fiscaux dignes des rigolos Balkany, opinent du bonnet - ces trouillards n'osent pas opiner du chef - et bafouillent quelques plates excuses...Que promis, ils feront mieux demain... Vont se mettre au taf, sortir des décrets, et arrêteront de faire les zouaves à la téloche, quand le Jean-Jacques Gourdin de service, leur demande des nouvelles de leur culottes ( de zouave, évidemment ! Mon mainate en a les plumes qui tombent. ).
L'Autre, énervé pire un Centaure sous acide, leur promet l'enfer aux petits oignons, des retenues sur salaire, et un nouveau remaniement, s'ils se bougent pas les miches... Qu'il n'en n'a rien à battre de changer de guignol, " Dieu, et nous seuls pouvons " braille-t-il devant les têtes à claques apeurées, qui ignorent tout de Michel Folco... Le piaf soupire d'aise, levant le bec au ciel. C'est que le fifrelin est un fin lettré. Il déclame du Claudel ( du Claudel, j'ai bien dit !Petit coquin ! ) à sa belle, et récite du Audiard dans les cabinets...
- Vous veut tous aux ordres, en rangs par deux, bande de jean-foutres ! " hurle le Vilain dont la tronche prend des couleurs de poissonnière du vieux port, quand son maquereau fait de la lèche à une morue. Et si vous insistez, je mets Line Renaud à la Culture, et Bigard à l'Intérieur...
Là, c'est grave... dit le nouveau Castex tripotant sa bouteille de 
Contrex.
A suivre... Si le temps le permet.

                                                                               ... / ...
On n'a pas vu grand monde à la foire aux souliers. Pas foule non plus, au marché aux perruches, et aux parapluies... Depuis la fermeture des estaminets, des commerces de détail, des centre-villes, et des kiosques à musique, on sent bien que la vie n'est plus celle " d'avant ". Les rassemblements de commères se font rares, comme les produits de première nécessité... Les événements récents ont coupé la langue aux pipelettes... Menteuses, qu'elles avaient pourtant bien pendues. Plus de méchancetés à colporter sur le dos du voisin, plus de fadaises qu'on débite en tranches accompagnées de croassements que même les korbacks ont oublié...
Les boutiques ont l'oeil triste devant l'économie en berne, et si quelques chalands s'adonnent encore à dépenser des sous, c'est la mine basse, et la bourse qui baille. Chez l'épicier, pas d'argent, pas d'épice (?). Les gueux dansent devant le buffet, devant la table qui recule (!), comme les bouchers mal embouchés qui vendent leurs tabliers ( de sapeur ) aux plus offrants... Ainsi vont, vont, vont, les petits métiers de mal en pis...  Les musiciens ont déserté la fosse et ses cadavres exquis, comme les marchands de glace, de barbe à papa ou de quatre saisons qui ont rangé leur fourbi, pour finir chez Paul Emploi, une entreprise en pleine expansion..
Tout seul, là-haut, dans son château, le Chef pense à de nouvelles mesures, à de nouvelles cartes pour garder le pouvoir dans cette partie à bout de souffle. Il soupire, renifle un peu, la faute à ce maudit virus qui a fini par le rattraper, s'en remet aux augures... Quand les mendiants des villes, rejoindront ceux des campagnes, la rentrée sera explosive, pense le bellâtre, qui, une seconde, s'imagine frégate océane en maraude...
" T'en fais donc pas mon biquet, rien ne presse, et tout s'arrange toujours... C'est la marche de l'Histoire... " lui dit sa belle. Elle plonge dans la piscine de la République... Son marlou rapplique, et les voilà qui batifolent comme des palmipèdes enragés (?). Ils entonnent une Marseillaise à réveiller les gabelous qui gardent l'entrée, et soudain, ragaillardi, notre Vilain dit à sa bourgeoise :
" Faut qu'je passe un coup d'bignou au nouveau Castex... On ne saura jamais ce qu'il lui dégoise en se grattant l'entre-sexe... Hélas, ce n'est pas dans le texte...
Ceci est une fiction.. 
Vous connaissez la suite...



                                                                                 ... / ...

dimanche 2 août 2020

                                                                  JE SUIS UN SALE TYPE
                                                                  DOUBLE D'UN MAUVAIS PERE.
                                                                  VOUS DIRE...
                                                                  J'AI UN CHAT A NEUF QUEUES
                                                                  POUR FOUETTER LES
                                                                  ENFANTS...
La Vie des bêtes.

( 11 )

- Ma femme me saoule plus qu'une bouteille de jaja.
  Par bonheur, je suis addict aux deux...

- Un point de suspension vaudra toujours mieux
  qu'un poing dans la gueule.

- Quand on s'approche des ruines,
  c'est là qu'on prend peur.

- Je suis un sale type,
  je tords le cou aux girafes.

- En ballade, il n'est pas rare que je trébuche
  comme " les  Pierres  qui roulent ".
Arrêt au stand..

samedi 1 août 2020

Actu...

AVERTISSEMENT : Cette jolie contine, pleine de bon goût, et d'esprit a été écrite en pleine chaleur à la terrasse du Panier Fané qui manque cruellement d'eau, sans ajout de sucre, ni d'alcool. On a vu le pizzaiolo tomber dans les vapes, et des dromadaires demander la direction de l'oasis la plus proche. Comme vous, nous avons transgoutté, et maudit Monseigneur (?) de nous cramer la couenne comme des grattons...
L'Académie nous pardonnera cette dérive, ainsi que nos joyeux lecteurs, nous l'espérons de tout coeur.
NDLO.
                                                                           Un pet de travers
                                                                           S'en allait vent debout
                                                                           Faisait courant d'air
                                                                           A ton joli minou.
                                                                           Un pet de travers
                                                                           Comme un souffle qui passe
                                                                           Sans en avoir l'air
                                                                           Remplissait tout l'espace.

 H                                                                                                           U                              ...