mardi 29 septembre 2020

( 19 )

 - Au mieux, la vie est un songe,
   Au pire, c'est un mensonge.

 - S'en sortir
   Sans sortir.
   Voila le grand défi...

- Je préfère une blague à deux sous,
  Qu'un Opéra à Quatre ( sous ).

- Les cafés ont toujours été
  ma tasse de thé..

- Payer une vie de dupe
  en monnaie de singe,
  c'est de l'escroquerie...

lundi 28 septembre 2020

 Sur la vidéo, on voit la Loute battre des deux pattes, esbaudie par la neige tombée dans la nuit. Derrière, les deux autres se bagarrent comme des marlous... Savoir qui le premier des trois posera le premier pissou, la première crotte, dans la poudreuse qui étend son blanc manteau dans la littérature à deux balles... Fallait surtout pas traîner pour ouvrir les portes, lanterner autour d'une tasse de caoua, sinon, patatras, c'était le grand chambard dans la cambuse... Même le matou, d'habitude plus intéressé par les croquettes que par la météo, y allait de son petit bond... Tout ce petit monde faisait la foire un bon quart d'heure, salopait le joli tapis qui ravit les poètes à trois sous, et rentrait fissa reprendre chacun sa place dans le manège... Parce que, bon... Ca caille les patounes quand même, ça mouille la pelure, et le taulier qui nous fout des coups de pelle en ronchonnant que plus jamais on le reprendra à crécher dans des pays pareils... Tu parles d'une ambiance ! braillait Milou, le minus du voisin venu en visite...
Aujourd'hui, les cabots sont partis... Sont tranquilles au fond du jardin à ronger les os de l'éternité... Même les flocons font les difficiles devant le réchauffement climatique, et les zozos masqués. " Y'a plus de saison " bougonne le plumitif à la noix, renfilant son paletot, et ses phrases en jachère... S'en est fini des apéros-terrasse, où les bestioles venaient se murger au fond des verres de blanc, des herbes folles, et des siestes à rallonge... Reste que le vin chaud, et les marrons vont pointer le nez dans les barraques à frites du coin... Ca nous fera des boyaux tout chauds, et des nez rouges... C'est déjà ça...
Décembre 2016.

dimanche 27 septembre 2020

Le bistrot


 Le Bon Maître me le pardonne...
 Paroles et Musique : 
 Georges Brassens.


 Le tavernier du coin, vient d'me la bailler belle (?)... Hier, avant de fermer son estancot, une main sous le comptoir, là où il planque son fusil à pompe, et sa batte ( non, je déconne... le bougnat est un brave type ), voilà qu'il me sort une gazette qui parle de l'anniv de la mort de Jimi... Bon Dieu ! Que je me dis, le nez dans mon verre, faut que je me fasse une omelette pour fêter ça ! Que je torche une note succincte destinée aux jeunots qui confondent guitare électrique avec manche à balai, comme jadis, benêt que j'étais, je croyais que seuls les jockeys avaient une culotte de cheval. Comme quoi, tout le monde peut se tromper... Ceci n'a rien à voir avec cela...
Mes mandibules n'ont fait qu'un tour... Un tour sur les ch'vaux de bois, j'insiste... Un demi-siècle... Qui a passé plus vite que la demi-baguette que tu grignotes en rentrant de la boulange, tellement elle fleure bon les mains d'une femme roulée dans la farine, comme le chantait le t'it boxeur de Toulouse... Qu'est-ce qu'on était devenus, à piétiner sur le bord de l'Histoire, les neurones en alerte, petits cons de la dernière averse qui croyaient que plus jamais la musique ne s'arrêterait, et que le Star Spangled Banner joué au petit matin à White Lake chasserait les Trumperies de Mèche Folle, et autres conneries... On pouvait pas savoir, vous me direz... Mais est-ce vraiment une excuse ? J'avais dû apprendre la nouvelle à la TSF, ou au café " le Lyonnais " ( les cafés ont toujours été ma tasse de thé ) dont la devanture donnait sur le faubourg des coups de triques, cher à A. Gerber... Souvenirs aussi, de Mitch, tapant comme un damné, derrière Jack Bruce, et Larry Corryel au festival d'Antibes. Un été de mobylette, et d'Astronomy Dominé joué par un Pink Floyd en chaleur...
Rentré au gourbi, j'astique ma plume d'oie, et entre deux cons-sones, jette un oeil sur les bafouilleries de mon acolyte préféré... Par Bacchus ! Voilà que le gredin Droopy m'a coupé l'herbe sous les pieds... Comme d'hab, le coquin me devance dans les faits, et la forme... Qu'est-ce qui lui prend de me tondre le gazon sur la tête ? Me reste plus que Janis Joplin, Alan Wilson, et Lucien Morisse pour compléter les macchabées de l'année (liste non exhaustive. Vous pouvez rajouter votre grand'tante, le Belle de Cadix ou vos copains de cellule,  je m'en tape ! )...

samedi 26 septembre 2020

Gaillarde

                                               Je suis morte de honte !
                                               a dit la Marquise...

                                               Faut bien mourir de quelque chose
                                               a bougonné le Jardinier, en renfilant 
                                               son froc...


vendredi 25 septembre 2020

Arrêt-minute...

                                              Quand je regarde l'état mon nombril,

                                               je me dis que jamais plus, je ne porterai

                                              de mini-zupe....

jeudi 24 septembre 2020

Bob...

 La der des der... Le temps change. Voilà la morte saison qui s'avance doucement... Les vieux Paulos se réunissent une dernière fois, comme pour conjurer le sort, la météo, et les heures d'été passées trop vite. On sent bien que les rires, les blagues, et les coups de gueule sonnent un peu trop fort, comme l'éponge trop mouillée laisse des traces sur le tableau... Déjà qu'on ne peut plus se bisouter, se serrer la pogne, la cause à cette saloperie, qui nous emmerde jusque dans les cours d'écoles, jusqu'au fond de nos barriques, voilà qu'on file comme des rates sous l'averse... Les nimbus qui avaient le nez dans les nuages claquent du bec, et nous promettent de la neige sur les hauteurs, et ce n'est pas l'odeur d'une fricassée de bolets qui réchauffera les coeurs... La chanson du petit Cabrel est dans tous les esprits. Désormais, nous sommes " Hors saison "... 
Les plus anciens font la gueule... Pas sûrs de revenir l'année prochaine... De retrouver les poteaux autour du petit blanc de rigueur, de la bière bien fraîche posés près du plateau de 4/21. De rebattre encore une fois, ces satanés atouts qui dézinguent pas surprise ce ballot de roi de pique... C'est que vous le savez, tout va très vite... Il est morne, il est taciturne, il préside aux choses du temps.. chantonne Monsieur B. en se frisant les moustaches... C'est vrai que d'une année, l'autre, il manquera quelques baudets à l'appel...
On a commandé quelques agapes chez le traiteur, histoire de finir en beauté, de marquer le coup, et les plus jeunes, les poilus encore bien membrés, ont sorti des boutanches, invité leurs bergères avec leurs tartes tatin, et ce fameux pâté-croute qu'Isabelle est la seule à réussir... Comme d'hab, on se moquera de Ferdinand qui raconte son sempiternel Voyage, et Pedro, jouera " le Temps des cerises " sur son piano à bretelles, repris en choeur par toute la tablée... 
" Une belle journée quand même " dira Isabelle cherchant un coin de paradis sous son parapluie...
Pour moi, qui surveille toute la couvée, le temps est revenu d'écouter le grand Bob...
Je me dis aussi qui si Juliette des Esprits (1927 - 2020), est capable de tourner la carte, il n'y a plus d'après... La coquine est sans doute partie rejoindre les étoiles du Pierrot Troisgros ( Je sais, elle est facile... ). Nous en reparlerons plus tard, quand le soufflé sera retombé...
Journal Confus.

mardi 22 septembre 2020

Arrêts-minute...

1 ) Nos dirigeants éclairés peuvent doper l'économie en toute impunité, pour le grand bien des classes laborieuses, et des turfistes.
 Alors dites-moi pourquoi les ceusses qui dopent les canassons, les sportifs, les coureurs à vélo, les dames patronnesses (!), devraient-ils subir  les regards en biais de la kritique, elle-même dopée aux sponsors, aux annonceurs, et aux taux d'écoute ?
 La Marquise me disait dernièrement, que Léonard, son jardinier, se dopait au jaja au fond de la cabane à outils, pour se donner le courage d'être un " assassin en herbe "...
2 ) Hier, journée de la maladie d'Al Zheimer... Ne me reste que quelques souvenirs d'Al i Baba et de Al dente... C'est pas grand chose...
3 ) Comme tous les 22 Septembre, on allait s'en foutre... Mais M. Lonsdale a rendu sa chasuble. Ca change ( un peu ) la donne... Un homme et des Dieux ?

 

lundi 21 septembre 2020

                                               Temps d'automne ce matin,
                                               Tant d'automnes, tant de matins,
                                               Ten-tés par le malin...

dimanche 20 septembre 2020

Victor.


 Le Royaume rendu aux Seniors... Aux plus de... Voilà le lac qui retrouve son calme, et ses mystères... Voilà les pêcheurs posés, à croupeton, figures impressionnistes qu'un peintre en goguette aurait torché, délaissant ses pinceaux pour une fillette fraîche, et un morceau de saucisson... Le Casse-Dalle fait toujours bon ménage avec les grabouillis... Si vous rajoutez quelques jouvencelles en petite tenue, vous " Déjeuner sur l'herbe " en bonne compagnie, c'est sûr... ( Naviguez en père peinard, rajoute le mainate moustachu )...
Et le gars du dessus qui fait encore le beau, des jeux d'ombres sur les fiottes soulagées de mouchoirs en papier, et de crottes de chiens... Au hasard d'un taillis, on croise bien encore quelques zombies, le bec de canard posé sur le pif, un galure en paille sur la tête, sans doute pour qu'on les reconnaisse pas quand ils préparent leurs mauvais coups... Peut-être qu'ils z'ont seulement la trouille que le bon air du pays leur souffle des aérosols dans les naseaux... Peut-être qu'ils sont seulement un peu cons... Va savoir...
Ici, pas de vieillards malingres, grincheux, ronchons, atrabs ( Synos, sortez de ce corps ! )? Rien que des rondeurs, du bon gras autour du ventre, et des nichons... Rien que de la bonne humeur qui se fout pas mal des lipides, des glucides, des perfides Fétide ( en famille ! ) que voudraient nous imposer les Nimbus de la science...
On profite ! m'a dit une grisette d'un quintal... On barbotte sans se soucier des regards en biais des jeunots, et des gringalets qui toisent nos bourrelets... 
On profite, moi je veux bien... Mais faut bien admettre que mouillé jusqu'au nombril, tu deviens illico Victor Fries, le poteau de Batman... La saison s'avance, et d'ici quelque temps, il aura neigé sur le Lac Majeur, comme le chantait je ne sais plus qui...*  C'est pas bien grave. On fera du patin sur la glace de Mister Freeze...
* Mort Schuman..

samedi 19 septembre 2020

Jérôme...

 Fallait pas s'attendre à des miracles... L'époque battait sa coulpe, chiait des barreaux de chaises, et des produits en promo. Prix cassés sur les couches-culottes, les appareils auditifs, les cannes télescopiques, et les prothèses dentaires... Les chiens d'aveugle aussi étaient en solde, comme les jambes de bois, et les téléphones à touches.  L'institution " Repose en paix " proposait des séjours - animations comprises - des locations longue durée, et des voyages Costa pour les plus chanceux... Les autres feraient un poker menteur dans les allées du champ de navets... 
La foule, énervée s'agglutinait devant des bonimenteurs qui conseillaient le port du masque en tisane, la paille dans le nez de son voisin, et des restrictions dûment édictées par le nouveau Castex, le doigt sur la couture du froc, et la limace en pagaille... De l'autre côté des barrières, c'était le même bazar chez les anti-tout. Ceux qui croyaient que la terre était plate, convaincus qu'un complot intersidéral se tramait au fond de leur salade de carottes... Une bande de culs bénis hurlait que le Bon Dieu avait trempé son doigt dans du jus de pangolin chinetoque, histoire de mettre tout le monde d'accord sur l'avenir du monde, pendant que des hystéros faisaient main basse sur le rayon Kalach, au cas où des dessinateurs mécréants s'aviseraient, encore une fois,  de croquer le Prophète à la noix, et ses vierges effarouchées... On voyait des canots de migrants remonter les allées à contre-courant, poursuivis par des politicards qui nageaient en eaux troubles... 
Des bagarres éclataient dans les files d'attente.... Des mains s'égaraient, devenaient taloches, torgnoles, et gnons sur le pif des caissières qui manifestaient pour de meilleures conditions de travail... Les bleus, blindés comme des tatous, remettaient de l'ordre, esbignaient sans états d'âme, les globes oculaires, et les arcades... On vit même une douzaine de gaillardes...mais nous passerons sur cette gaudriole qui lasse le lecteur, et fatigue l'Oteur, qui a d'autres lentilles à trier...
Les plus optimistes d'entre nous pensaient aux foires que l'on voit sur les toiles de Bruegel, les plus pessimistes se perdaient dans celles de Jérôme Bosch, ce qui n'arrangeait pas les affaires des scribouilleurs...
Contes à rebours.

vendredi 18 septembre 2020

Sanitaire...

 Rencontré le Yves de la Crochère du revenait du bois. Ces vieux fourneaux son infernaux. Toujours sur la brèche à dépieuter un bout de luzerne, raccourcir un morceau de taillis, piocher, pelleter une parcelle de radis, plumer une volaille ou faire la pige aux jeunots du XXIe... Jamais tu les trouves au même endroit. Des vrais feux follets... Lui et la " Boulette ", sa bergère depuis soixante ans, pas maridas pour autant, pas pondeurs de mioches, sans descendance aucune, peut-être quelques lointains cousins, partis à la ville depuis longtemps à bouffer un veau d'or en forme de crédit longue durée... Des qui ont bagnoles, écrans plasma... Des zozos bardés de certitudes, malaxés de chaînes infos, suiveurs impénitents de tendances, et de trottinettes électriques, que le chant du coq dérange, comme le bruit des tacteurs, et des tronços... Des abonnés au super-net,  et au mal de dos, qui rêvent de retour à la cambrousse, mais ont la trouille des guêpes, détestent les mouches, et les bouses de vache qui se collent sous les mocassins à glands... Ce benêt d'Alphonse voulait la ville à la campagne... Et pis quoi encore ! 
Je ne sais pourquoi, le gredin aux yeux plein d'avenir, m'a demandé mon âge... Bientôt septante... Ben moi, j'suis né en trente-huit, ça m'fait quatre-vingt trois, qu'il m'a dit en rigolant... 38/83 le coquin est malin comme une fouine...
On s'est fait l'accolade après un serrement de pinces rugueux, sans même penser qu'on franchissait les barrières, et le règlement sanitaire... Pas de quoi être fiers... Mais bon, à nos âges, les racines ne craignent plus grand-chose...
Journal Confus.


jeudi 17 septembre 2020


 Il arrive toujours un moment, où les fourmis souffrent de surpopulation,
 et rêvent d'installer la climatisation. De posséder l'accès à la propriété individuelle....


mardi 15 septembre 2020

Arrêt-minute...

Une jolie coquille, et un grand sourire, hier soir... Entre deux gorgeons, mon oeil s'arrête sur le bandeau d'une chaîne info : " le port du MAQUE est obligatoire... " Quelle rigolade ! Perso, j'aurais carrément préféré " le port du MAC est obligatoire... " ( C'est pas tous les jours qu'elles rigolent, Paroles, Paroles...)

lundi 14 septembre 2020

R A S

 

Replay

Le surnom d'infâme me va comme un gant... Voilà que je tourne le dos à mes vieilles idoles, que j'abandonne le vieux rock an roll qui zonait sur la Sixty Six depuis des lustres...  Depuis les premiers jours, où à l'Ombre des Maris, j'écoutais pousser mes cheveux (!) planqué derrière Jerry Lee, Chuck, Muddy, et tous les autres, que des Anglisches boutonneux allaient remettre sur les rails ( Sauf Chuck, qui ne doit rien à personne ! me braille dans les feuilles le mainate qui est fan ) et mettre cul par-dessus tête, les têtes chenues, les grisons... Tous les vieux fourneaux... Vous connaissez la suite...
J'ai fais tondre ma tignasse de Bardamu, rangé Bob Nobel au placard... Dans l'enceinte Sacro-Sainte quel émoi ! Quelle affaire, Oui ma chère ! Croyez-moi ! J'ai la tronche d'un P. Obispo en mauvaise santé, doublée ( la tronche ) d'un double menton Balludurien qui défrise les copains affligés, les copines en pleurs... Ce matin, je ne comprends plus rien... Pour un peu, je m'abonnerais à Valeurs Actuelles, j'écouterais en boucle Jean-Marie Bigard, en buvant le jus de navet que nous servent tous les ratichons de la contrée.... Vous dire le bazar dans ma pauvre tête... L'impression d'être le vieux fruit confit au fond de la bonbonnière, la dernière frite dans la barquette qu'on balance à la poubelle... Pourtant, Auprès de mon arbre, je vivais heureux... Faudrait qu'une fois au moins, je torche un article qui réjouisse les ouailles... Un machin couillu, documenté, élevé aux petits oignons de la critique ou de l'actu... Que je me pince les baloches pour rester dans les clous, sujet, verbe et complément... Une analyse succincte, une exégèse de Platon ( à l'huile ! )ou une étude approfondie de l'influence des idoles sur la vente des petites culottes... J'aimerais disserter longuement sur les gars du cinoche ( acteurs ) qui " endossent le rôle " jusqu'à plus soif, comme le disent les professionnels de la profession chers à J.L. Joaquin Phoenix dans Joker, De Niro le Taxi, ou Marlon le Colon bien connu de l'Apocalypse, Marion tête de Piaf, et tous les autres... Ceux qui font les zouaves dans les biopics, ces machines à oscars... Souvenons-nous de Jamie Génius, Val Morrisson, Mickey Barfly ( le plus méconnu sans doute, mais pas loin d'être le meilleur ), Julie Poppins (?), Forest Bird... Plus près de nous, Taron Elton ou Mari Queen... Vous voyez quand je veux !   Mais j't'en fous... J'en reviens toujours à mes veilles lunes... Mes doigts de pieds en éventail, et les aventures de Jaquie et Michel... Les conneries du Grand Turc... Ensuite, je me console. A l'instar du Bon Maître, je me dis " qu'on n'tortille pas son popotin d'la même manière pour un droguiste etc..." Je sais bien que je pille sans états d'âme le répertoire du gentil trublion ( il ne m'en voudra pas, j'en suis sûr ), ces fariboles que les vieux barbons fredonnent sous leurs masques, la moustache gaudriole, et les mains au panier... Mais je l'avoue, toute honte bue. On est tombé bien bas, bien bas...
Sauf le Respect que je vous dois.



samedi 12 septembre 2020

 Ils ont fouillé toute la chambrée. Du sol au plafond. Ont démonté le faux-plafond, tapé sur les cloisons,... Savoir si je n'étais pas planqué entre le mur, et la mouchette cracra... Ils ont sondé la cuvette des chiottes ( Trainspotting ? ), le siphon du lavabo, démonté la pomme de douche, le porte-serviette... Toutes les tubulures, les radiateurs, la clim, et l'anti-fumée... Z'ont tout passé au peigne fin... Sans mandat évidemment... J'ai eu très peur quand ils ont soulevé le lino, roulé les tapis, ouvert grand les fenêtres, des fois que je serais sur le balcon de ma voisine de palier, à faire des dévotions qui sont bien de chez nous (? )... Ils ont secoué mes nippes, lorgné le fond de mon slip, retourné mes chaussettes... Vidé ma boite à malices, mon étui à lunettes, et déchiré quelques pages du vieux Ferdinand... C'est vrai, j'aurais pu disparaître entre deux chapitres, moi qui, trois fois par an, rallume " Le Voyage " sous les huées, et les quolibet de la foule en délire... Ont même prévenu les sbires de Meudon au cas où...
Franchement, à leur place, j'aurais laissé tombé l'affaire... Un zouave comme moi ne mérite pas un chambard pareil... Un pistolet de ma trempe ne vaut pas qu'on gâche des cartouches... Mais ces cafards sont têtus, bourriques comme des blattes... Et cons comme un panier ! ( Moi aussi, ça m'fatigue... )
S'ils s'étaient un peu secoué les mandibules au lieu de rejouer Tchernobyl, s'ils s'étaient penché, pareil à l'âne sur la couche du t'it Jésus, auraient trouvé ma planque tout de suite. J'étais tout bonnement sous le lit, à claquer des ratiches, des genoux, et des éponges qui n'en pouvaient plus de manquer d'air... Faut croire que ces argoursins manquaient de jugeote, n'avaient pas lu les enquêtes de Jules Maigret, ou plus grave, qu'ils avaient d'autres migrants à déloger...
Du coup, j'ai échappé au confinement des seniors, au port du masque, au vaccin... Echappé aussi aux hommages rendus à Annie Cordy, à l'étape du Tour entre Borne les Abeilles et Knokke-le-Zout (! ), aux gueulantes du Chef, aux poussins jaunes qui renfilent leurs paletots, à mes copains de la Neuille ( !! ), et à l'envie d'aller voir ailleurs, si par hasard, je n'y étais pas...
Contes à rebours.

vendredi 11 septembre 2020

Cul cul la praline.

 Dites donc ! Ca vous casserait un bras de prendre quelques secondes de votre précieux temps pour lire ma prose ! Je vous surveille de ma tour de contrôle, et je m'aperçois que vous vous éparpillez pire les électeurs de Jospin à la grande époque... Vous vous souvenez du résultat ? Je vous vois compter vos sous, préparez la liste de courses, et le repas chez grand-mère, pendant que je m'esbigne à casser du bois tous les matins pour étaler ma confiote sur votre pain rassis, mettre un sourire sur vos trognes, une pensée profonde au fond de vos crânes de piaf ! Vous croyez que ça m'amuse de me casser les genoux à courir le pays pour des photos caca, à chercher des rimes à qua't sous pour satisfaire vos " grossiers appétits (?) "... Faut que je me coltine les archives nationales, celles du Vatican, tous les cancans du grand bazar... Que j'écoute des musiques zinzins qui polluent mes esgourdes déjà bien abîmées... Que je m'use les quinquets sur des statistiques, des algorithmes, et des modélisations qui font pas avancer d'un poil le schmilblick ( Salut frèrot ! ). Rajoutez les jérémiades de Madame Suzanne, le prix du vin qu'arrête pas de grimper, les Bonbons du Grand Belge, les critiques du vilain volatile qui me chacaille les méninges, et ma voisine qui vient de pondre un troisième lardon... Tout ça pour ça ! diraient mes vieux copains de Charlie... Un peu de grain à moudre pour vos moulins à prière ! Ingrats que vous êtes ! 
Afin de tromper son cafard. De voir la vie moins terne, tout en veillant sur sa lanterne chante ainsi le gardien de phare...Ca ne vous dis rien, j'suis sûr ! Préférez sans doute le sinistre Houellebecq, les aventures de Trump la trompette, le nouveau Castex, l'annulaire à l'index (?), et toutes les conneries des zéros zozos, plutôt que de consacrer quelques instant à mes préciosités... C'est pas joli, joli... Remarquez, je ne vous en veux pas... Mais du haut du phare ( j'y reviens ), je m'inquiète pour vous... Privés de ma bienveillante logorrhée, de mes ronchonnades salvatrices, de mes recettes " bien-être " ( gueule de bois, et cheveux raides ), oublieux des grands hommes que je cite à longueur de blabla, de mes poteaux bafouilleurs ( ils se reconnaîtront ), je crains que la farce ne tourne court... Que fatigué de votre intempérance, je ferme une bonne fois mon clapet... Mais si à l'inverse, lassés de mes roucoulades, vous filiez au fond du bois, voir si le loup n'y est pas, vous désertiez le champs d'osselets pour d'autres rigolades, je serais " cul cul la praline " comme disait ma mère quand je ramenais mon bulletin scolaire...
Le Merle blagueur.
Merci aux lecteurs assidus...

jeudi 10 septembre 2020


 



Les tubards du coin, sont bien équipés... T'as vu la taille du cendrier ? m'a dit Madame Suzanne.

J'ai haussé les épaules ( ce qui pour moi demande une grosse manip, du corps et de l'esprit, je ne vous parle pas du reste... ( Une manie de vieux garçon (?) ).

Tu vois bien que c'est une fontaine...

Et bien, Fontaine, je ne boirai pas de ton eau ! a murmuré la coquine en rallumant un clop...

Carnets de voyage.

mercredi 9 septembre 2020

( 18 )

 - Un buif à gros tarbouif
   n'est jamais qu'un cordonnier
   à gros nez...

 - Je m'excuse de n'être jamais là
   où l'on ne m'attend pas.

 - A remuer le couteau dans la plaie,
   il arrive qu'il se casse...
   Ca fait désordre.

 - Des ordres et des contre-ordres,
   c'est toujours le désordre.

-  Il faut considérer l'inéluctable comme
   comme une évidence.

  


mardi 8 septembre 2020

alain


 Je continue avec mes bestiaux... Je préviens officiellement les trouducs qui font des misères à nos animaux chéris.
NE TOUCHEZ JAMAIS AUX VACHES ! Cessez vos simagrées de sadiques à la petite semaine...
Mon ami Alain* et moi-même, serions capables de partir en campagne pour venir vous secouer les grelots, que même votre vieille mère en aurait les mamelles toutes flétries... Mettre au monde des argousins d'une trempe pareille, y'a de quoi se bouffer les trompes ! me souffle le père Eustache en chargeant son fusil...
* Finkielkraut. Le seul académicien qui ait une tête de vache gravée sur son épée, tellement ils les aime ( les vaches ).  Qu'il en soit remercié dans ces pages.
Faites gaffe !


lundi 7 septembre 2020

 Je me demande parfois si les dieux malins, taquins, faquins, et rintintin, ne prennent pas plaisir à souffler sur les braises du genre humain, histoire de rallumer des feux d'infamies...
C'est quoi ce pays, où des frapadingues mutilent les chevaux ? Où des "bonhommes" tabassent des femmes, et violent des mômes ? Sommes nous tombés si bas, qu'esquinter des bestioles dans un pré ou un paddock  ne soulève qu'une petite vague dans l'océan de notre médiocrité quotidienne ? Je n'ai guère d'avis sur la connerie humaine ( d'autres en ont pour moi ! ), ni beaucoup d'illusions sur le paradis que nous promettent tous les culs bénis de la planète, de quelque obédience soient-ils, mais, excusez-moi du peu, je trouve qu'on enfonce le clou un peu loin...
Ca ne vous suffit pas de tuer les mouches simplement parce qu'elles rodent autour de vos claquos puants, de rayer des espèces de la carte, de raser les arbres, parce que vous avez besoin de PQ pour vos fragiles petites fesses,  ou vos meubles de merde qui gâchent le paysage, ces I caca qui salissent les chambres d'enfants... D''abandonner vos chiens, et de noyer vos chats... J'en passe et des moins bonnes... Qu'entre vous, vous vous trucidiez, c'est de bonne guerre (?), les idées, les religions, les couleurs... Vos places dans la file des crétins... Jamais vous êtes rassasiés ! Mais des canassons... Faut vraiment être tordus !
Si un jour je vous croise, je vous rosse méchamment... Je réouvre le bagne, les maisons closes, les comités de salut public (?)... Je coupe la langue aux menteurs, la main aux voleurs... La teube aux violeurs... Je remets en route la chaine des forçats, et les galères pour vous apprendre à ramer dans le bon chemin... 
Je vous le garantis, vous finirez A CHEVAL sur la veuve patibulaire... Pendus haut et court sous les gibets, et Rossinante se fendra la poire d'avoir désarçonné le Quichotte, et tous ses moulins... Ce ne sera qu'un juste retour des choses...
Bien à vous.


dimanche 6 septembre 2020

Arrêt-minute


 Homme cailloux

 A tête de choux

 Yeux de hiboux. Toujours debout

 Sur ses genoux.

NB. La Direction s'excuse auprès des
lecteurs de la piètre qualité de ce texte.
Mais depuis la mort d'Annie Cordy,
Il y a quelque chose de pourri au
Royaume de truanderie (sic).


samedi 5 septembre 2020

 - Qu'est-ce qui vous a poussé à écrire ?

 * J'aimais pas le sport, et l'odeur des vestiaires... J'avais des visions... Des embarras. La rencontre avec Mick, rue des Vieux Cailloux qui faisait le zouave devant la vitrine du magasin de souvenirs... Le coquin sous ses airs de vieux parchemin semblait en bonne forme... L'ours pensif qui écrivait des rimes à renverser le Panthéon, et ses foutriquets... Celui qui rigole au fond de mon caddie quand je fais mes emplettes, qui bouffarde dans mes neiges d'antan... La Belle au Bois qui se réveille, et demande l'heure au Lapin de Lewis.. Et tous les autres...  C'était des belles histoires à raconter aux petits-enfants, près de la cheminée en attendant les Visiteurs du soir...
 - Et ?
 * J'ai trébuché sur Bardamu... J'ai pris mes jambes à mon cou, rangé mes cahiers, donné mes stylos à un fan des Rolling Stones... Paraît que le gazier court encore...


 


 

vendredi 4 septembre 2020

Arrêt-minute...

                                                           Je pose la question au nouveau Castex,

                                                           et à sa bande de vilains qui légifèrent sans états d'âmes...

                                                           Les femmes Musulmanes ( Afghanes ? ) doivent-elles

                                                           porter le masque sous la burqua ? N'y voyez pas malice.

                                                           J'en ai croisé une dernièrement, 

                                                           et la question à deux balles

                                                           m' a traversé l'esprit... Déjà qu'une seule balle suffit à te 

                                                           foutre par terre ! ricane le piaf...

jeudi 3 septembre 2020

Le lait.

 Tous les vieux raisins* du Panier Fleuri se sont réunis en assemblée générale. Savoir si oui ou non, on allait braver la loi, supporter plus longtemps les blablas du nouveau Castex, s'aligner à nouveau le long du zinc pour licher des godets à l'ombre des percolateurs... " Comment tu veux qu'on refasse le monde, qu'on dise des menteries, et du mal de son voisin, assis à la terrasse, avachis devant une menthe à l'eau, comme ces touristes souffreteux qui nous ont envahi, pire l'exode de la dernière pouillerie ou les loqueteux de la Mer Rouge. Faut rester vertical pour une bonne descente, c'est bien connu. " a dit Nez d'Boeuf, qu'a pas la langue dans sa poche... " Qu'est-ce qu'il en a à foutre le virus qu'on fasse les flamands roses dans le rade " a renchéri Psycho Pattenlair, avec son grand couteau, toujours prêt à tailler dans le vif du sujet... Si on peut plus mater le derche des donzelles ( Je sais, jeunes féministes, les hommes entre eux sont grossiers, malpolis pires une chanson du bon Georges B. ce qui ne gâche en rien le talent du bonhomme, qu'on se le dise ! ) gueuler après le gouvernement ou préparer nos tickets de courtines... On s'en sortira pas... On finira en-masqués, empaquetés, asséchés, déshydratés, et désabusés, ce qui met à bas le moral de nos joyeuses troupes, déjà bien secouées par les tracas du monde...
Zézette la taulière, a proposé de mettre une barrique dans l'arrière-salle, de créer une société secrète de soiffards, ou chacun muni d'un passe, et d'une autorisation dûment tamponnée, pourrait sans masque, et sans reproche,  reprendre une activité normale... On ne peut pas laisser les chameaux blatérer toute la sainte journée, ça fait tourner le lait (? ) a dit la gentille caissière du Grand Café en se resservant un Fernandel... La seule boisson qui fasse encore rigoler...
* J. Tournier.
Contes à rebours.


mercredi 2 septembre 2020

 Hier, dés pochtron-minet, le gars qui causait dans le poste a eu une jolie formule pour qualifier la rentrée des moutards, et des mangeurs de chagrin dans les entreprises : " Le port du masque est-il Ubu ou Utile... Nous le saurons dans un an... " Voilà un procto de l'éco qui met le doigt là où ça fait mal, j'ai pensé en remontant ma culotte...
Un moment après, une donzelle m'a bassiné avec l'importance des " apprenants conceptuels dans la musique baroque ". Là, j'ai changé de chaîne... J'ai appelé Tonton qui roupillait dans le salon, et le bougre qui se faisait tout petit devant qui vous savez, a confirmé mes doutes : Quand l'information passe du coq à l'âne, et que le coq se barre, reste plus que l'âne...
Bonne rentrée à vous.
Moi, je me recouche...


mardi 1 septembre 2020

Le VIRUS * circule encore..
Protégez vos proches !

* Enregistrement effectué en une seule prise.
   Sans masque, et sans sucre ajouté.
   Pour chasser le malin...
.


 

 H                                                                                                           U                              ...