FERNAND ( 3 )

En revanche, si tu es règlote ( règlo, règlote ? ) avec lui, il est capable de t'organiser un tour du Moyen-Orient ( un secteur porteur ) à dos de chameaux avec des émirs qui, bien que sentant fort le pétrole, ont des largesses pécunières qui te permettraient d'ouvrir ce petit estancot de lingerie fine et de tricot dont tu rêves quand la nostalgie étreint tes ouies... Faut pas croire tout ce qu'une presse mal-intentionnée  dit de ces gonzes... Sous le burnou y'a la plage, quelquefois même la Place Vendôme et là fillette, crois-moi, ça vaut bien un pt'it effort dans la tenue...
MoÏse Charlton, un barbot connu pour avoir fait du ciné et traversé la Mer Rouge en sandales avant de noyer une troupe de surfeurs égyptiens qui lui cherchait des noises, t'accompagnera... C'est un compagnon de bonne aloi, bien qu'un peu pénible avec ses dix commandements qu'il débite comme ma sainte mère son chapelet...
Il faut que tu saches aussi, que prise dans l'épuisette de Dodo, tu ne nageras pas en eaux troubles...

FERNAND ( 2 )

Notre gentille ablette ne douta pas un instant de la bonté et de la mansuétude de Fernand quand le Hareng  lui proposa un séjour à Bruxelles entrecoupé de voyages entre Paris, Nouilleyork et Lille ( ville qu'il n'aimait pas because le bourgmestre qui jetait ses congénères par le balcon à la fin de la Grande Braderie ) et soupira amoureusement que rencontrer Dodo dont le pedigree faisait force de loi dans le métier la changerait des sempiternels  marins d'eau douce qui sonnaient à son portillon... 

- Tu verras Dodo est un chic type. La seule chose que je lui reproche, c'est de driver son ban de sardines avec une application de rond de cuir, une âme de petit commerçant que n'aurait pas renié Robert  le Poujadiste, un maquereau qui fit jadis, le bonheur des gazettes...  Discret ( C'est une qualité dans le métier ), il manque parfois d'ambition... J'ai beau lui rappeler que nos pairs faisaient la loi jusqu'en Amérique Latine et que la concurrence russe et albanaise est à notre porte, têtu comme un panzer dans les ardennes, il s'obstine à respecter les édits royaux et à payer ses condredanses....

FERNAND

Fernand le Hareng appelé aussi communément le Serpent de mer, l'Anguille, la Lampe à huile ou encore Bip Bip, à la façon qu'il avait d'échapper à tous les poulagas du continent, ( Il passait entre les mailles du filet bien sûr !!! ) conversait tranquillement avec sa gagneuse préférée.

La belle énamourée, comme une truite dans le courant, faisait valoir des attributs non dépourvus d'agrément. Elle frétillait doucement des écailles, lançait des oeillades annonciatrices de friture dans la vie bien organisée du beau Fernand et secouait des nageoires qu'elle avait d'ailleurs fortes affriolantes... Bref, si elle avait été volaille, elle aurait tout bonnement tortillé du croupion.

Le hareng magnanime mais intéressé par l'appât du gain se dit que cette louloute était prête a passer sur le grill ou a finir en papillotte dans ce lointain pays appelé Belgique ou Belgium si tu lis Astérix...  Ou encore Plat Pays si tu es Brelien... Une morue pareille qui cherche son escabèche, ça pouvait rapporter gros..
- Une bonne affaire qui va régaler le cousin Dodo, pensa le vilain chenapan toujours à l'affût de quelques pesos pour ses vieux jours...

C'EST FINI

Et oui ! C'est fini les gars... Vous le saves père ti na ment ( une petite dernière pour la route ! ) tout a une fin... Vous le savez vous qui comptez vos abbatis et connaîssez  les premiers tourments de ne pas pouvoir trouver de réponses à " Questions pour un champion "...

On ferme la boîte, on Mélusine en vacances ( Je l'adore celle-là ) et vous voilà amputés comme des légionnaires en fin de carrière, à vous remettre à lire les Contes de la Mère l'Oie... C'est pas plus mal remarquez, ça mettra un peu d'air dans vos neurones rabougris... Faut bien que le petit personnel se repose, se détende, se dé-prose un peu, sinon on aura des problèmes avec les Saints-di-Cats, avec l'administration de Berçy toujours prompte à nous plumer en cas de malveillance... Il faut cesser cette incontinence verbale, fermer le robinet des prouts foireux, arrêter les travaux, tourner l'apache quoi.... Comme disait un vieux pote à moi qu'était prêt de ses sioux... 

Mais, promis juré,  nous reviendrons à la rentrée avec de nouvelles rubriques, une grille toute neuve, des animateurs itou, des jeux tellement rigolos que vous serez obligés de racheter des couches-culottes... Un nouveau format qui vous permettra de nous lire chez le dentiste ou pendant la messe de St-Frusquin... Nous ne ferons plus que dans la blonde idiote et la brune piquante. Fini les débats politiques, le téléfon son et les z'auditeurs de J. M. Bredin... Rien que des invités triés sur le volet ( qu'il faudra pas oublier de repeindre ! ), des mélomanes, des mythomanes, des cocaïnomanes, des nymphonames, des cleptomanes, des pètomanes, des symphomanes, des qui la ramane tout le temps à faire des vannes..

Ca nous promet des jours heureux et des fins de mois rigolardes....

N'oubliez tout de même pas, que pendant l'été, les soldes continuent et que notre feuilleton " Les aventures d'un Hareng de la Baltique racontées par un Hareng dans la Saumure qu'on appelle familièrement Dodo entre demoiselles de bon goût " est toujours disponible sur vos ardoises magiques ou vos tablettes de poche...

 A bientou les loulous...

CASE DEPART

Et nous voilà tordus, bancroches, calamiteux des orteils aux frondaisons à cligner de nos biglosités pour voir si quelque chose au fonds du trou vaut la peine qu'on fasse le grand saut... Le grand sot dit le comique de service qui, depuis longtemps considère la vie comme une effeuilleuse de bastringue qui nous sourit avec ses ratiches en clavier de piano déglingué... Elle a pourtant la pêche la Garce ! Qui nous pique nos liasses de bonheur, nos biffetons de désir  et nous promet d'l'amour et des jours heureux à n'en plus finir...
Menteuse Va !
Et nous voilà gaillards, sautant partout, pleins de jus et de sève, les quinquets tournés vers l'avenir, les biscottos en roue libre et la moumoutte qui bafifole vers de nouvelles aventures... L'Avant-dur dit le comique de service qui décidément ne croit pas à grand-chose et voudrait repeindre notre azur,  agitant ses pinceaux de jours perdus et d'heures sombres...  Il a pourtant la pêche le Mauvais ! Qui nous entube, nous enfume, nous croche-patte, nous renvoie dans le mur, bousculant nos illusions... Et nous voilà revenus à la Case Départ...

BOBO

Y'a mon pote Bobo qui passe. Il me dit " je passe... "
- Ben oui, je vois puisque t'es là..
- T'as une pt'ite mousse gars ?
- Euh ! Non, un canon si tu veux..

- Ca marche fais pèter le litre, quoiqu'avec ce temps fau y aller mollo, t'as vite fait de faire la cabriole... T'as vu y'a J.J. Cale qu'a cassé sa pipe..

- Ouais, entendu à la radio..

- C'est con, je l'aimais bien ce type... La musique bien cool avec la patoune qui bat le tempo, devait pas se prendre pour une pelle à tarte dans sa roulotte le gonze... Et pis, il a gratté avec des sacrés musicos, t'imagine.. Faire le pet avec Vieux Eric, ou l'autre là le Knoppler que je sais jamais écrire son nom.... Tu l'écoutes encore toi...
- Rarement... Mais il fait partie des trucs qui reviennent quand mon crincrin est en berne... Je sais pas pourquoi.. C'est toujours les mêmes, Graham Parker, Fairport Convention, Ian Dury, Maggie Bell ou les vieux albums solos de Jack Bruce... Ils s'installent comme les rustines sur un vieux pneu et d'un coup, je réalise que ce n'est pas Vieux Mick ou Vieux Bob qui tournent sur la galette... C'est bizarre...
- Tu l'a dit bouffi ! Tiens, tu m'en remets un...
- Ouais...
- Dit donc, t'es pas causant toi le matin...

C'EST ENNUYEUX

Je sais pas vous... Mais moi, hier, j'étais tout prêt d'aller visiter les entrepôts Picard... De me faire une petite place dans une boite de poisson pané, bien calé entre deux tranches, tant pis si la chapelure me collait aux roustons et me faisait des douilles de rasta... De toute façon, rendu chewing-gum, guimauve ou caramel mou, même après la quarantième douche, t'as plus le choix... Soit tu prends un aller simple pour le Groenland ( Mais paraît qu'il fond ce con ! ) soit tu demandes à ta voisine une location dans son congélo... Laquelle a déjà entreposé deux bébé nés hors mariage et sa vieille mère qui partait en sucette. Bref, c'est complet comme un hôtel de passe pendant le salon de l'agriculture, Et puis,  c'est ennuyeux quand on aime pas déranger....

COCAINE

Qu'est-ce qui lui a pris au Grand Manitou ( Pour qui le mot n'est rien du tout ! ) de mettre une secousse  à ce bon J.J.

19 heures : France Inter : " Nous apprenons la mort de J.J. Cale à 74 ans... " Franchement c'est pas un âge pour ranger sa gratte quand tu as pondu cet album que je garde précieusement en cas de vilain temps... Quand  il fait un cagnard comme aujourd'hui,  que tu poses les panards sur la table en écoutant " Troubadour "...

On n'en reparlera plus tard...

OASIS SUITE ET FIN...

Après un " Andy " gargantuesque qui transforma ce petit coin de la planète en quelques milliers de particules ( élémentaires ) sautant en l'air comme une armée de pop corn en furie, nous nous éloignâmes quelque peu de la marée humaine qui pogotait à tout va. Un endroit plus calme où des couples passaient  peinards comme le Condor des Péruviens en poussant des poussettes ( ben oui, tu pousses une poussette, tu tires bien une tirette.. ),  où un vieillard bien mis nous salua d'un coup de panama digne d'un poète coco égaré au Palace ( Cherchez j'vais pas tout vous dire non plus ! ) de quelques loustics qui se préparaient à une gentille noubba, fumant des calumets de la paix dignes du shilom du Vieux Bob... Et là, pendant que l'horloge tournait, après que le piaf suisse aie enfin fermé son clapet sans doute fracassé par un vaurien néo-punk de nationalité étrangère ( Ils étaient légion dans le coin ) nous attendîmes... Longtemps, longtemps... 

Les stars, c'est comme les jolies filles ça aime se faire attendre... C'est pas plus mal d'ailleurs, ça fait monter la mayo, ça crée le  désir et l'impatience, ça fait grimper le thermo, ça t'envoie des chaleurs qui glougloutent doucement, tu te fais cocotte, bouilloire, t'attends de faire de la vapeur,  tout   comme quand les jolies filles... Bref, on était prêts à se faire rembourser les billets et à laisser nos places à un groupe d'handicapés moteurs quand, Pif ! Paf ! et Badaboum ! Les loupiotes qui s'allument... Et quelles loupiotes mes aieux... T'y vois comme en plein jour, Diogène et sa lanterne peuvent aller se rhabiller... Ca bleuit, ça Verdi ( Voir Guissepe ), ça rosit... Ca t'envoies des flashs si haut que même le concierge du Paradis qu'avait perdu ses clefs les retrouve miraculeusement... Regarde bon dieu ! Ca commence...
Pour ce qui est d'entendre, pas besoin de brancher le sonotone à mémé... Un son digne du train qui passe sous le tunnel à toute blinde... Et même si les frèrots semblent pas trop concerné quand ils envoient la sauce, ça nous chauffe déjà dans les pataugas... Ils attaquent dare dare " Wonderwall" THE tube... Et je vous jure sur la tête des enfants que je n'aurai plus jamais ( Ca vaut mieux ), que toute la colonie s'enflamme... La voix ( Noël ou Liam, on voit pas d'où on n'est, les écrans géants c'est pas pour tout de suite... ), les grattes et la machine à baston ça nous promet bien du plaisir... On pensait se fader du thé à la menthe et voilà qu'ils nous mettent une rasade de gnôle dans le gosier qu'on en a la glotte toute brûlante... Je vous passe le second morceau du même accabit pour arriver au... Troisième  ( logique non ? ) et là Fatalitas et Patatras réunis, il suffit qu'un gogo du premier rang envoie un ballon de foot sur la scène - Sans doute en hommage aux origines des Britiches, qu'aiment la picole et le foot ( Ils viennent de Manchester je vous rappelle ) et voilà nos petits salupiots qui s'arrêtent comme s'ils avaient une courante en formation... Ces trouducs quittent la scène... Tu parles d'un chambard... Faut dire qu'à cette époque, ils sont coutumiers du fait, c'est pas la première fois qu'ils allument l'incendie et se barrent sans attendre les pompiers... Du coup,  ça siffle, ça grabuge, ( Un peu... Quelques milliers d'Helvètes en colère sont moins dangereux que Cinquante Argentins pendant la mi-temps du match... ),  ça balance quelques bouteilles et un spiker (ou skipper ) emmerdé comme notre Président quand il nous parle de la reprise économique,  nous promet, juré promis, sur la tête à machin qu'ils vont revenir pas plus tard que tout de suite.. Et les voilà qui se radinent, pas plus gênés que ça... Mauvais foi et compagnie... Allez... On pardonne... En avant la musique... Jusqu'à ce que le frangin du gogo du premier rang en remette une couche... Une pt'ite baballe de rien du tout qui les fait reculer de neuf mètres ( J'ai compté ), remballer leur matos et se barrer sans même un adieux... Y'a eu comme un air de crucifixion dans la foule... Le bar était plein et il s'en est fallu de peu qu'on saute tous par-dessus pour aller leur tanner la couenne à ces ringards... Le sang-froid de l'organisation qui promit à tous un chocolat chaud et fit savoir que Chantal et ses Sept Nains prenaient la suite calma quelque peu les esprits.
Sur le retour on l'avait mauvaise avec la blondinette, mais pas bégueules on s'est écouté la cassette de Standing on the shoulder.... C'était une foutue journée, comme quant tu crève de soif et que tu loupes l'OASIS... C'est ballot...
Dis donc! Je vais l'attendre longtemps ce Godot ! ( Pardon je voulais dire godet, mais c'était trop tentant )...

EN APPARTE

BON ANNIVERSAIRE MIMI !
( Voir Rolling Stones )

OASIS... LA SUITE...

D'un coup, ça fait billard électrique dans ma caboche ( ça fait tilt si vous voulez ). A l'instar d'un bloggeur bien connu des services de police et des adhérents du CDD ( Comité de la Délation ),  je me rappelle que j'y ai été ( j'adore... ) à ces Concerts... J'y été allé ( encore ! ) avec une gigolette qu'était fan des rosbifs à tête de pioche.. Entendre aussi quelques rappeurs ( l'était toute jeunette c'était de son âge... )  et moi, par la même occase voir les Mitsoukos avec le Fred qu'était encore bien vivant, bien que déjà accidenté comme un Tgv espinguoin...
Le Paléo si tu veux (même si tu veux pas c'est pareil ), comme festive, c'est cool... Entre les concerts, tu bois de la bière allemande, tu bouffes  que des trucs qui te donnent pas la tourista ( l'hygiène en Suisse, c'est comme les montres, on déconne pas avec ! ) en écoutant des Péruviens en poncho qui voient le Condor qui passe et repasse que ça te donne un mal de cafetière et une envie de caoua des Andes... Une fanfare bavaroise, des bamboulas qui font de la country sur un ukulélé ou l'Armée du Salut qui secoue ses cloches pour te taper d'un pt'it biffeton... C'est un peu la foire, manque que les bestiaux... J'ai même vu un type qui vendait des aspirateurs à bascule, des balais brosses et des ustensiles à raclette... On parle ici entre connaisseurs bien sûr... Pas le moule de Monsieur Moulinex ou de Madame Seb.. Non le vrai, le verticale, celui où le fromage se tient bien droit et fond doucement comme madame Zézette devant un CD de Julio le beau ténébreux...
On s'est goinfré les rappeurs en début de soirée, et j'avoue, c'était un peu lourdingue comme entrée. Si tu prends des riz de veaux à la crème en hors-d'oeuvres,  t'as moins d'appétit pour la poularde de la mère Blanc qui suit, c'est logique... Je me souviens ( parce que ça ne date pas d'hier dois-je vous le rappeler ) y'avait plusieurs groupes. 116 et d'autres dont le nom m'échappe mais ça causait fort dans le poste et on a tous levé nos petits bras en cadence ( Bien eu envie d'écrire en cad'absence, mais ça veut pas dire grand chose pour les non-initiés ). Bizarrement, j'ai plus jamais vu de groupes de rap en " live "... Ca me manque pas remarquez, j'ai l'intégrale de Sinik, d'Oxmo et de Snipers, et puis, aujourd'hui  avec mon arthrose, lever les bras...
En attendant qu'ils installent la "Grande Scène " on a zôné un peu entre les marchands de frites ( des belges qui réclamaient la neutralité ), des beignets au fromage, des bergers landais posés sur leurs échasses pour rien rater du spectacle,  un couteau suisse qui nous a fait apprécier toutes ses fonctions et un coucou qu'était Suisse aussi mais qui faisait chier son monde... Le temps que le ciel range ses premières étoiles et les Rita Zozos entamaient leur set... Costaud et blindé comme... Un coffiot suisse vous l'aviez deviné bande de petits fûtés...
 Les malandrins étaient musclés pire que Scharwzy à sa grande époque. Un sax et une rythmique qui t'envoyaient des vagues dans l'océan de pue des pieds que j'en avais le tracsir de perdre ma blondinette qui, à cette époque était pas plus épaisse qu'une alumette taillée en cure-dent... Le Fred faisait tout et n'importe quoi avec sa gratte et la Catherine tirebouchonnait du popotin en poussant des goualantes que même notre vicaire à St-Frusquin qui est un saint homme, en aurait eu des frissons et aurait recommandé son âme et tout le fourbi qui  va avec, au Bon Dieu si celui n'était pas occupé ailleurs...
- D'accord pour le rosé frais sous le parasol.
- A demain si vous le voulez bien...

OASIS OASIS...

Bon, moi vous me connaissez... Je vous raconte tout ( enfin presque ),  je vous dois bien ça, vous qui prenez le temps de lire mes conneries... Je sais que cela prend moins de temps que les aventures de Marcel dans la Pléiade mais vous faîtes l'effort c'est déjà çà.. Bref, c'est une fin de matinée ordinaire ( parce que les extraordinaires se comptent sur la main coupée du Vieux Blaise, vous dire... ), je regarde une poignée de haricots cuire dans la marmite... C'est rigolo

                                                                                     les haricos... C'est comme les humains, à peine trempés dans la bouillance ( Je fais ce que je veux, je vous rappelle ) y'en a qui vont droit au fonds, déjà  convaincus de leur triste sort de légumes à consommer en salade, parce qu'il faut bien l'avouer, par ce cagnard, le mironton et la blanquette on n'a pas trop envie,  et d'autres qui restent à la surface de la gamelle à gueuler que c'est pas demain qu'ils seront cuits... Comme les zombies au cinoche, t'as beau les canarder, ils se relèvent toujours...

Je suis là dans la cuistance à surveiller la cuisson des fayots, me demandant si le rajout d'une morteau serait bien raisonnable et j'écoute la radio... Comme mon grand-père la Famille Duraton à la TSF de Radio Luxembourg pendant que je faisais le con dans le grenier avec une arbalète et une vieille capote qu'il avait ramené de ses campagnes ( Non ! pas un préservatif bougres de mécréants ! )... Tu penses bien qu'à cette période, z'ont pas grand-chose à faire les gars qui causent dans le poste. Tous les gens sérieux, les philosophes, les débatteurs, les blablateurs, les orateurs, tous les chroniqueurs, les cacateurs et tous les autres trucs en eur, sont à la plage à se choper des mélanomes en bouffant des panbagnas... Donc, te font des " reportages " sur la musique pygmée du Zouambala qui, comme les ours blancs et en voie de disparition ou Mémère la concierge du XV qu'est dans l'escalier et aussi en voie d'extinction... C'est bien, tu apprends plein de choses, tu voyages gratis les patounes dans les tongs en te grattant le fion.. Bon faut faire gaffe aussi, ne pas trop partir dans leurs histoires sinon tu bouffes de la purée ( Rappelez-vous que les fayots cuisent toujours... ). Une vraie vie de râteau appuyé contre le mur après les foins..

Font aussi la tournée des Festivaux ( Un val, des vaux, un festival des festivaux et basta ! ). Les festivaux de musique, de thé âtre, de danse, de peinture, de boudin blanc et de magrets confits, la foire aux marguerites, aux courges et aux navets, le concours de la plus grosse saucisse, la plus grande omelette finlandaise ( parce que la norvégienne est passée de mode ) et toutes les autres incongruités estivales... Aujourd'hui, ils sont à Nyon, au Paléo. Z'interwwweiwwwe des artistes connus que d'eux mêmes, des joueurs de tam-tam en culottes de peau et une chanteuse aphone qui pose la question pertinente de savoir si les meules de gruyère ont la forme de minarets dans ce beau pays où la tablette de Toblerone tombe tout droit du cul de la vache peinte en violet... Z'ont quand même de drôles de moeurs dans les alpages non ?

Restez jusqu'à demain... Vous connaîtrez la suite.
Sinon c'est tant pis ( de vache )

AOUT QUATORZE

Et soudain, lui vient cette idée saugrenue. Comment peut-on oublier la rondeur d'un sein, la courbe d'une hanche entrevue au travers d'une robe d'été... Ce regard vert qui s'affiche comme le plus suave, le plus voluptueux de ce coin de pays, si ce n'était ce léger strabisme qui lui donne un air de clown qui fait des farces devant la galerie... Pourquoi ne garde-t-on pas les rires des enfants, pourquoi les partitions de musique s'envolent et, nous reste le silence comme une corne de brume éteinte... Comment peut-on perdre le goût du vin frais et l'odeur de cigare qu'un vieil homme avait allumé près de lui. Cette fumée qui ondulait autour de la chevelure - encore drue mais si blanche -  qu'elle semblait laisser des traces grises, de gros nuages d'orage qui venaient salir la belle ordonnance immaculée des cheveux du bonhomme... Il aurait aimé trempé ses doigts dans le cirage et tiré des traits de noirceur sur cette boule neigeuse. La tête du vieux en aurait pris des airs de zèbre ou de jeu de dames ... Ou encore lui faire une bobine de léopard ou de panthère s'il appuyait ses doigts de façon désordonnée, exerçant de légères pressions du pouce et de l'index.. Et le vent qui vous chatouille les narines sous la tonnelle les nuits d'été ou la tempête qui fait craquer les jointures de la barraque quand l'hiver rode et fait loucher le paysage... Ca le chafouine tous ces grands pans d'absence, même si chaque matin, il note la température et respire la saison, la robe d'Odile reste un mystère...
Foutaises et calembredaines dit son frère qui se prépare pour la guerre. Tu lis trop de livres... Ces joueurs de mots sont des escrocs, des manipulateurs... Des fifrelins qui se gobergent de mauvaises pensées, celles qui ramollissent l'homme... Et voilà ta caboche prise comme le clou dans l'étau, qu'on tord ou qu'on détord selon nos envies... Je ne serai pas absent longtemps, cette pouillerie ne durera pas, nous en aurons vite fini avec ses sabreurs... On va déculotter le Kaiser et ses casques à pointe... Cette maudite engance qui nous cherche des crosses pour je ne sais quoi... Sûrement des affaires politiques qui nous échappent à nous les bouseux tout juste bons à crever pour une histoire dont nous ne verrons pas la fin... Les bourreaux trinquent avec le sang des brebis, c'est toujours comme ça..
Il faut que tu sois fort, que tu t'étoffes... Prenne du gras et de la viande... Le garenne en bonne forme ne craint pas le renard... Et dieu sait, s'ils sont à l'affût les goupils de tous poils... Sûr qu'ils te chercheront des noises, feront des grimaces devant la glace de l'armoire et cabosseront les pieds de ton lit si tu n'y prends garde... Je laisse tant de choses... Qui va fendre le bois et s'occuper des bêtes... Tes écrivaillons peut-être ? Il  faut refaire le parc à moutons et rentrer le fourrage... " Si ce n'est toi, c'est donc ton frère " dit la fable... Vois-tu je doute... Quand tout sera mis dessus dessous, il te faudra bien te battre contre le gros temps et le bruit du canon... Sinon je ne donne pas cher de ta peau, et crois-moi, on t'oubliera vite...
Il lève les yeux de son livre et dit " Je ne serais pas contre le fait qu'on m'oublie... "

C'EST DIT..

- Prenons-nous dans les bras, pendant qu'le loup
  N'y est pas...
 Oxmo Puccino.

AMY

UNE FILLE SUR LE CARREAU

TAXI

" UN INTELLECTUEL ASSIS VA MOINS LOIN QU'UNE BRUTE QUI MARCHE "
Il a pris un dernier Taxi Papy... Sûrement pas pour Tobrouk...
Ca va laisser quelques images chez quelques vieux Tatoués...

BONNES VACANCES

Cherre Maman,

Je t'écris pour te donner quelques nouveles. Depuis que papa nous a abandonné moi, ma soeur Trottinette et le chien Toby après nous avoir attaché sur la bretelle de l'otoroute " Azur, Soleil et Carambolages " nous alons bien... Sauf Toby qui le pôvre s'est fait croquer par un Berger Alement. Cette vilène bête revendiquait sa place sous la table de Monsieur et Madame Négrier, des vieux paisans un peu sales mais gentils qui nous on receuilli après que Papa se fut enfui en disant que " Décidement, la vie est trop courte.. ". Il a dit aussi ( pas papa, le chien ) que son aieul avait fait partie des troupes de Monsieur Hitler quand il faisait ses voyages touristiques et qu'il fallait pas le fère chier... Nous avons bien pleuré Trottinnette et moi quand les vieux ont enterré notre Toby dans la cabane au fonds du jardin de Monsieur Cabrel, un gars qui chante de jolies chansons sur sa guitare et qui nous a promis d'aller voir une Dame en Haute-Savoie, mais Monsieur Négrier a dit " Y'a rien à tirer de c'te bestiaux même pas la peau... " alors c'est comme cà...

Nous abitons une vieille ferme qui est au fonds du fin fonds de l'arrière pays, là où rien ne pousse, sauf la méchanceté, comme elle dit Madame Négrier en nous servant notre bouillon de onze heures... Ils nous gardent bien à l'abri dans leur cave pour qu'on prenne pas de cous de soleil, et chaque jour, nous avons le droit de nourir les poules et d'otres bêtes que je sé pas le nom... Ces bestioles sont méchantes avec nous, elle nous piquent les mollais avec leur bec plein de crotte qui sent movais et qui, dit-on dans le journal donne la grippe...
Si tu viens nous cherché, n'oublie pas d'ammener ma console de jeux, car Monsieur Négrier parle de nous fère repeindre l'appentis, si l'on ne fait rien de nos dix doigts... Tu peux venir avec Roger, car je sé que vous faisiez des cochonneries dans la chambre du haut pendant que papa vendait ses encyclopédies... J'ai tout vu par le soupirail qu'é au-dessus de la niche de ce pôvre toby qu'on reverra plus jamais et que c'est plus triste pour moi que d'avoir perdu mon papa...
PS : On a aussi perdu Mémé, prise en stop par un routier albanais, mais ça c'est pas grave non plus...
Je t'ambrasse... Ton fils adoré...

NAINS PORTENT QUOI !

Je sais pas vous... Mais moi, quand je rêve, c'est toujours des trucs bizarroïdes, des machins qui bringueballent à tout va dans la caboche et qui feraient sûrement la joie du docteur des neurones, si la consulte était remboursée par la Sécu... Une vraie chienlit comme disait le Grand Bigorneau dans ces années où il faisait bon vivre... Paraît que tout le monde rêve... Moi, j'ai des doutes... J.P. Pernaud, V. Poutine ou les Anges de la Réalité tu crois qu'ils déraillent quand ils pioncent... Peut-être, j'en sais rien... D'ailleurs, çà me fait toujours rigoler quand je croise un gros mastard, un balaise qu'a les bras comme mes cuisses, poilu comme les jambes de ma voisine - Tu sais, le type qui d'un seul regard te fait comprendre qu'il est à sa place dans la file des caddies qui s'emmerdent au Supermachin et que si tu t'avises de lui piquer son rab à la cantine, il va t'en mettre une derrière les oreilles que t'auras les feuilles de choux d'un première ligne de Toulouse ( Où d'ailleurs ) pour longtemps... Je l'imagine le bougre en train de chocoter dans des délires nocturnes, à pleurnicher parce que sa vieille mère lui fait coucou sur le quai de la gare et qu'il peut jamais rattraper ces foutues valises qui cavalent partout... Il fait moins le malin le Jeannot, a les pecs qui se dégonflent, va pt'être mouiller le pyjama... Enfin c'est ce que je pense dans mon fort intérieur ( Voir Alamo ), ça me passe un moment plutôt que de mater la caissière qu'a du poil au menton et la permanente qui dégouline entre un paquet de riz et une radasse qui réclame ses bons cadeaux... Dur métier qu'engendre pas la compassion pour son prochain... Huit heures à voir défilfer des tronches cabossées c'est plus duraille qu'un concert du Vieux Bob... Elle,  quand elle est en partance, c'est un chamboultout de boîtes de petis pois qu'elle dézingue... Et la fiole de son chef de service.. Au carcan le vilain ! Le goudron et la plume ! Et paf ! Voilà pour ta promo Basile ! Et Poum ! Tes réducs trouduc ! Enfin j'imagine vous voyez...

Le soir quelquefois, avant d'entrer le tunnel,  j'essaie de sélectionner les prochaines déconnades, comme les bandes-annonces au cinoche si tu veux... Je me vois courir dans un champs de luzerne plus doux que la moquette chez mon docteur ou d'autres choses que je vous raconterai pas - C'est pas pour les enfants - mais ça marche jamais... Ca bascule toujours du mauvais côté...

Tiens pour vous dire... Cette nuit j'étais dans un port avec des nains qui déchargeaient des ballots de paille....

C'est pas n'importe quoi çà !

CHIENNERIES

- Salut
- Salut
- Ca va

- Comme les vieux. J'ai une patte qui me tire, et l'arrière-train en compote.. Tu viens pas souvent par ici ?

- Non... C'est la première fois... Ca m'a l'air plutôt pas mal... J'veux dire, les traces, les odeurs... C'est pratique pour la gratouille, j'ai trouvé une bouse où me rouler, j'en ai tous les poils qui collent... Je vais encore avoir droit à la douche... C'est que la maîtresse elle rigole pas avec l'hygiène... Et vas-y que je t'arrose, que je te frotte, que je te poudre et te lustre comme si j'avais une tronche de premier de la classe... C'est tes patrons les deux ostrogoth ?

- Ouais... Ils me saoulent... Veulent toujours que j'aille pisser, comme si j'avais encore l'âge de salir leurs tapis... J'suis bien peinarde sur le canapé avec mes pt'its rêves, je les entend qui bavassent de trucs que je comprend pas et d'un seul coup... Le sac d'embrouilles... Paf ! Faut bouger ! On y va Pupuce... ( Ouais, ils m'appellent Pupuce ! ), on va faire son pissou... Les voilà qui s'ébrouent comme un cormoran plein de fuel... Par n'importe temps faut  se carapater... Sous le soleil, sous l'averse ou les pinceaux dans la neige... Rien ne les arrête... Je les soupçonne de s'emmerder un peu dans leur gourbi...  Alors je fais l'effort... C'est pas des mauvais bougres... Je gambade à droite à gauche, je course une bestiole pour la frime, je pose ma crotte... Moi, ça me soulage et eux ils sont heureux comme Alexandre dans ce film avec le gros Noiret... Ils me trouvent belle pire que la caverne d'Ali Baba, en forme pour mon âge... Tu parles z'entendent pas comme ça grince sous la pelure...

- Moi c'est pareil... Mais ma daronne, je lui doit tout... J'suis resté cinq ans encabané avec les fous furieux de la Spa, alors quand je l'ai vu, tu penses que j'ai joué des oeillades, que j'ai roucoulé comme le pigeon d'en face... Je l'ai fais fondre plus vite que le réchauffement climatique... Du coup, me voilà assuré pour mes vieux jours... J'ai eu du pot...

- Tiens je crois qu'ils parlent de nous... Bon faut qu'j'aille..

- Salut

- Salut

- Hé ! Dis, tu peux retirer ton museau de là....

INSPECTEUR HARRY

Sont tous venus... Comme dans la chanson du Grand Charles, alignés comme des bougies d'anniversaire... Les hommes de science ont dit " C'est la dernière visite, la vie est partie... Reste plus que des soubresauts techniques... Des chahuts sanguins qui remontent au palpitant qu'était déjà si fatigué après toutes ces agapes, des synapses réfractaires qui mettront pas longtemps à s'embrouiller... " Ils ont amené les enfants, et les enfants des enfants, même les tout petits qui trouvent que la momie elle fait un peu peur, que ça pue dans ce grand machin blanc, et que j'ai le popotin qui me gratte en pensant que dehors y'a un super toboggan, que je me demande bien ce qu'on fout tous là à mater ce vieux plein de tuyaux au lieu de faire des pirouettes dans le sable... C'est la vie Riri... Mais toi, tu peux pas comprendre, tu débutes... Et maman qu'a des taches sous les bras qui salissent sa jolie robe d'été, et papa qui se ronge les extrêmes en pensant que faudrait faire fissa parce que les places de parking devant l'hosto c'est payant et que ce serait trop con de se prendre une prune pour un machin qui calanche... Je vous parle même pas de la cousine Berthie bien décidée à noyer le garçon sous un ouragan de chapelet et d'eau bénite et Ratapoil le vilain neveux venu faire signer quelques reconnaissances de dettes.... Riri, il commence à la trouver longuette la visite...Ce qu'il aimerait voir c'est quand vraiment il va rendre les armes le grabbat... Il a jamais vu un vrai mort... On a beau dire, ça change d'un vivant, ça fait toujours un peu peur, on aimerait pas être à la place du maccab... Remarque, " il aura plus jamais mal aux dents " dixit ce vieux Tonton qui rigole au Cimetière des Pauvres... Et puis, la mise en boite, la tronche des croques-morts, comment qu'on enfile son dernier costume avant qu'il soit tout raide... Riri met son doigt dans le nez, se gratte le fion... Bref, il s'emmerde...

Là-dessus, voilà deux mirettes qui s'ouvrent, une menteuse qui s'ébroue et se met à jacter...

- Vous savez, ce que je regretterai le plus dans cette vie, c'est le sourire de ma Suzette... Et ses nichons aussi, qui se tenaient toujours fiers et droits comme la machine des frères Mongolfière... Attention ! Là c'est intéressant, la marmaille tend l'oreille... Nichons, nénés, roploplos, roberts, du monde au balcon, ils se marrent en douce les loupiots... L'ont pas connu cette Suzette, mais déjà ils imaginent... Cette façon qu'elle avait de passer sa main dans mes cheveux en me disant " tout va bien, t'inquiète "... Elle est partie trop vite... Me restait plus que la pendule et le fauteuil du Jacques... La vilaine gratouille qui me prenait au milieu des nuits dans sommeil, l'odeur de chien mouillé qui montait du plancher avec la solitude... Et pis, les glaces... J'ai jamais mangé assez de glaces.. Pourtant j'adorais ces boules en cornet que, quand il faisait chaud, fallait se dépêcher de les alpaguer, sinon elle se faisaient la paire sur le macadam... Que tu te niquais les dents tellement c'était froid... Et plus tard, les coquetailles qu'on dégustait devant la mer après une orgie de rascasses... Des machins à la vanille arrosés de chocolat, des sorbets fruits rouges avec un pt'it coulis ou du citron vert noyé dans la vodka... Faut se goinfrer des bonne choses de la vie, se faire péter les coutures comme un piaf qui s'envole du nid, sinon tu finis comme Chef de Gare, et que c'est bien de la moquerie... 

Et puis... Vous allez pas le croire... J'ai toujours rêvé d'être Josh Randall... Le type cool qui s'appuyait à la terrasse du bar en caressant son flingue à canon scié... Qu'allait envoyer les méchants là où je vais aujourd'hui... Le Steve qu'attendait la grande évasion ou l' affaire Thomas Crown  pour se faire un nom dans le cinoche, et qui, je m'empresse de le dire était loin d'être un acteur définitif comme le fut le grand Keitel ou le non moins grand Hopper ( Mais c'est mon avis... ).

Riri qui, nous l'apprendrons plus tard, deviendra un dangereux maniaque obsédé par les femmes qui transpirent sous les aisselles demanda à sa mater qui était ce fameux Josh dont parlait le débris... 

" Qu'est-ce  que tu veux que j'en sache, moi mon héros, c'était l'Inspecteur Harry... "
Devenu adulte, Riri collectionnera les 357 Magnums,  prendra la route de Madison et deviendra chef de gare à St Frusquin dont le maire n'était autre que Clint Harry.... Comme quoi, faut toujours se méfier de ce qu'on raconte aux marmots et des visites aux moribonds...

FAUSSE NOUVELLE

Ecoutez, moi je veux bien croire tout ce qu'on me raconte... Que notre Président a un enfant caché avec la concierge de l'Elysée... Que le Dagobert mette son fute de travers OK... Que la mer se réchauffe et que les poiscailles débarquent sur nos plages en rayban d'accord... Que la crise c'est fini et qu'ils vont augmenter ma pension de minable ( Quand je s'rai vieux, je s'rai... Vous connaissez ! ) parce que je suis un naïf, un rêveur ou simplement un benêt, mais que l'on vienne me turlupiner dans les oreilles qu'on arrête de fumer parce que le prix du  tabac augmente... Cà NON...

PLOUF !

Ce n'est qu'en arrivant au bord du lac, les pieds déjà dans la flotte, que m'est venue l'idée de savoir si j'avais su un jour " nager "... A ce propos, il est bon de considérer que le terme " nager " ne devrait être utilisé que pour les poissons et autres bestioles aquatiques... Les poiscailles sont nés dans la flotte et du plus profond de la mer, à la surface des lacs ou dans les remous des rivières faut voir comme ils batifolent les bestiaux... Voir comme ils raffolent des grandes profondeurs, des chutes, des cascades, des étangs pleins de femmes infidèles ou de mafiosos cimentés... Sont dans leur élément comme les piafs dans le ciel, les bousiers dans la merde... Y'a bien que nous autres qui prétendons être partout mais qui ne sommes nul part.. On bat des records dans des compètes qui font rigoler les dauphins, on veut " dompter " les océans qui s'en foutent, on caracole sur des rugissants qui, d'un coup de lame nous renvoie chez balpeau et compagnie... Bref on barbote dans notre suffisance comme toujours....

J'avais bien des souvenances d"un canal boueux qui charriait tellement de  saloperies qu'une fois que t'avais fait trempette t'en ressortais plus pustuleux que si tu avais été inscrit aux " Jolies Colonies de vacances " du cousin Pierrot... On grimpait sur des chambres à air gonflées et on se niquait le dos après la valve qui était toujours du mauvais côté... On se poussait à la baille et celui qui sautait du pont ou de l'écluse, le boxer-short en montgolfière était le roi de la journée... C'est lui qui gardait le paquet de " P 4 " ces Parisiennes qui nous faisaient tourner la tête...  Il aurait même eu droit au baiser de la Princesse si cette conne ne passait pas son temps à tournicoter autour des " grands "qui roulaient des mécanos en comparant leur bronzette, le transistor collé aux esgourdes et le slibar en folie...

Bon, mais ça c'était des histoires de mômes, de la naphtaline pour les jours de mauvais temps... La bedaine posée sur des pattes de flamands rose, je voyais que tous les allongés me mataient... Ils bouffaient leurs serviettes et comprenaient  bien volontiers que ce vieux machin doute d'être vraiment amphibie... Rajoutez que cette étendue moitié bleue, moitié vert caca était toujours en mouvement, certainement froide et comble de bonheur, liquide et mouillée comme les pieds de mon zouave préféré, vous aurez une diapo à montrer à votre chef de service l'hiver prochain...
Un moment, j'ai pensé faire le coup du Barbu de Nazareth... Mais depuis tout ce temps, on a perdu le mode d'emploi et les gazettes du Bon Dieu s'intéressent plus aujourd'hui, aux miches de Nabila qu'à l'acrobate qui a marché sur l'eau... C'est pas juste... Il a fait  un froid d'ours blanc quand la baille m'est arrivée à mi-cuisse.. J'ai regardé si le poste de secours était en place, rêvé d'une couette bien chaude un jour de pluie, d'un grog un soir de Novembre et plouf j'ai plongé le museau dans l'aquamachin en priant pour que ma vieille mère repose en paix dans l'eau-delà ( Hi ! Hi ! ).

VINGT ANS

DEJA...

C'EST DIT

" Il ne faut jamais se laisser impressionner par l'impossible,
   il faut juste le rendre possible ".
G. Sitbon.

UN MAUVAIS CLOU

Sont allés visiter le musée du Clou... Y'en avait de toute sorte... Des clous acier, des clous zingués, des clous rouillés, des grands et des pt'its clous ( de Jarnac ), des clous en thé ( Venus de darjeeling ), des clous hantés ( Voir fantômes ),  des clous en rond ( de serviette ), des clous d'évangile ( spécial croix ), des biclous et des cyclous, des clous-zot ( qui faisaient du cinoche), des clous tordus ( spécial politique ), des gros clous et des clous de girofle, des clous maigres et des clous à chaussure ( Voir maréchaussée )... 

Mais le clou du spectacle, ce fut quand elle partit avec un vieux clou après lui avoir fait le clou du Père François...

LE BAL DES POMPIERS

Tros tôt pour écrire quoi que ce soit... Et crevé, ratiboisé comme après une journée à la plage à courir derrière ces satanés mômes qu'écoutent rien, à choper des cous de soleil farçis ( c'est comme les cous de canard mais en moins bon ) de sable et de vieux cornets de glace que si tu t'assois dessus, t'a la crotte au cul pour la journée....Z"avez pas connu ça ? Dommage... Ca donne une une vision des lendemains qui déchantent...
Pour éviter ce barnum et soulager leur masse graisseuse, ils sont partis sur la montagne... La Roche Faux Connière - en face t'as l'à pic du Vrai Con mais là t'y vas pas - la fraîcheur, le silence, les routes qui zigzaguent à te foutre la gerbe, les sapins et le cricri des moustiques qui dansent la gigue autour des guibolles.. La carriole garée sur le côté ( Tu veux la mettre où gros malin ! ) le podomètre branché sur la ligne bleue des Vosges, z'ont marché un petit moment sur des chemins rocailleux, que même un écureuil se hasarde pas, ont fourragé dans les épines, les ronces et les bouses de vaches - Un truc bizarre, si tu vas au Tibet ou ailleurs encore plus loin, tu prends le premier sentier à droite après le monastère et bien même là, tu mettras toujours le pied dans un bousard tout frais, un pâté de yack ou un crotou d'ours blanc selon la latitude où tu traînes ta carcasse.. C'est au caca qu'il a sous les pompes qu'on reconnaît l'explorateur c'est bien connu... - Bref, ils ont tourné un quart de siècle, pris le Chemin de Croix à la place de celui des Dames, et quand le cabot a poussé des cris plaintifs ( Désolé, un cri c'est toujours " plaintif " trouve autre chose espèce de Victor ! )  parce qu'il avait mal aux coussinets,  se sont engueulés durant la pause... Z'avait oublié les clops, la glacière, les papiers d'identité qui par bonheur ne leur serviraient pas, la maréchaussée préférant traîner ses godillots au Bal des Pompiers qu'aura lieu demain sur la grand'place entre onze heure et minuit passqu'après Révolution ou pas les riverains y gueulent et pétitionnent, que le Maire il en a des ulcères dans la boîte à gant...

C'EST SELON..

- Peinture rupestre dite " La vache jaune à onze pattes " découverte par le Cercle " Jambon et Archéologie " lors d'une ballade pique-nique ( on amène son manger ) le 23 juillet 2010, un jour que l'on n'est pas près d'oublier - Robert venait d'être pour la troisième fois papa d'une paire de jumeaux polyglottes et homo zygotes, parce que, comme les chaussettes, les jumeaux vont par paire, comme les homos aussi,  on n'y peut rien - et Simone s'était tordu une cheville qui bien qu'étant ouvrière votait FN cette salope ! - Ce cliché a été transmis au Département des Recherches en tout Genre afin d'être daté au papier Carbone. Une copie est actuellement exposée dans la Salle des Mariages de la Mairie de St Frusquin au côté d'un portrait d'André Verchuren qui vient de calencher et dont tout le monde se fout...

- Jean Aipeur familièrement appelé Jeannot la Trouille, employé depuis ses premiers poils au menton à la DDE s'est contenté de mettre un coup de bombe sur ce rocher qu'est en surplomb et qu'emmerde bien les bagnoles quand elles se croisent...

Chacun a sa façon de voir les choses... C'est selon...

- 

SI

L'on te dis :
Ne fais pas ça
Tu vas te planter
Tu cours à l'échec
C'est foutu d'avance
Tu vas au clash
C'est pas fiable ton truc
Réfléchis bien avant
C'est suicidaire ce machin
Tu pars sans biscuits
Tu vas boire la tasse
Tu vas au casse-pipe
Tu viendras pas te plaindre après
T'es dans l'erreur man...
N'hésite pas fais-le...
La frilosité des uns, n'empêche la pilosité des autres...

L'ENFANT

ET LA POUBELLE A PAPIERS

MR CALCULETTE

C'est comme ça qu'on le surnomme dans les "milieux autorisés". Mr Calculette est un chanteur de rock sur le retour... Un vieux de la vieille, mais qu'a toujours la banane... Il pèse grosso modo une soixantaine de kilos tout mouillé et 675 millions de dollars pour ce qui est des pépètes... Doit arriver à finir le mois peinard le gonze... Quoiqu'avec ses baraques dans les iles lointaines, son armada de mioches et ses pensions alimentaires, il doit douiller quand arrive le tiers... Rien de bien méchant pourtant, s'il est en panne de monnaie, il rameute ses potes et paf ! Un ou deux pt'its concerts ( 350 à 1500 euros la place ) et le tour est joué... Je dis pas de mal notez... Depuis cinquante ans ce type écluse les tournées dans le monde comme moi au " Bar des Amis " le génie en plus... Depuis cinquante ans, ce type est une idole, une icône, une usine à fantasmes et un chanteur de rock pas piqué des vers... Il a écrit ( ou composé voir les puristes ) des machins qui traîneront à jamais dans les contrées de notre inconscient... Il a refringué le blues, détourné les demoiselles du droit chemin et sympathisé avec le diable ( T'en connais beaucoup des chenapans qu'ont commis des galettes comme " Sticky Fingers  " et compagnie ) connu tous les baltringues, les déjantés que la terre a sorti de son mouchoir, bien aidé en celà par ses acolytes pas en reste pour les conneries, qui font tourner l'usine pendant que lui, malin comme une fouine sautille et fait des ronds de jambe à la Reine Queen qui entre deux godets de djin lui a donné la médaille que tous les angliches convoitent.. Paraît que le vilain forban qui gratte derrière lui depuis des lustres en avait pissé dans son froc...
ILS donnent deux concerts à Hyde Park ( cherchez pas c'est complet ) 44 ans après la grande nouba organisée à la mémoire de Blondin qu'avait dérapé dans sa piscine et bu la tasse comme un assoiffé qu'il était... J'imagine son fantôme ricaner et grattouiller les arpions des vilains... Mais quand même ca doit être plus saignant que l'arrivée du Tour...
IT'S ONLY R§ROLL Man...

HISTOIRE SANS PAROLES

EUH...

- Salut M'ssieurs dames, alors on s'installe ? La vache ! Z'êtes en voyage de noce avec une si pt'ite tente...
- Euh...
- Non j'rigole... Mais faudra vous méfier, au premier grain ça s'envole ces trucs-là... C'est vrai que l'emplacement 28 vous êtes protégés par les troènes et pas loin des lavabos... En cas de chasse... De toute façon nous, on est au 8 juste au bout de l'allée près de la baraque à frites... Avec Brigitte on a de la place pour quatre dans le mobile home vu qu'on a refourgué les chiards à belle-maman... C'est le comité d'entreprise de ma boite qui paye tout alors on se prive de rien avec Bibi... Un mois tranquilles... Ça va chauffer dans la chaumière... Non j'rigole... Mais si ça vous dit... Ca inonde vite dans le coin et les pieds au sec comme dit Bibi y'a qu'les canards qu'en veulent pas... Par contre faudra laisser le chien dehors... Y mord pas au moins? passqu'avec tous les mômes qui cavalent partout, faudrait pas qu'il se croque un jambon... Non j'rigole... Il a l'air bien gentil mais moi j'dis qu'les bestioles en vacance c'est comme si t'emmènes ta belle-mère...
- Euh...
- Bon j'me présente. Bernard Marda.. On vient de Fripouille-les-Burettes vous connaissez ?
- Euh..
- Et vous ? Z'êtes d'où ? Avec ces nouvelles immatriculations on sait plus... Avant on reconnaissait les Corses les Chitmis rien qu'en matant la plaque, mais maintenant...
- Euh... Saitn-Frusquin...
- Ça existe un patelin comme ça... C'est sur la carte... Non J'rigole...
- S'cusez la tenue comme ils disent aux Guignols, mais je vis cintré dans un costard toute l'année alors vous pensez je vais pas me priver en vacances, pas de fute ou de limace pendant un mois... Les balloches à l'air et des poches sous les yeux, un bon Marc Lévy,  y'a qu'ça d'vrai quand tu farnientes !
- Bon c'est pas tout ça... J'viens vous voir passque ce soir y'a les éliminatoires du plus beau maillot de l'année... Brigitte elle veut y aller... D'habitude, j'aime pas trop qu'elle montre ces miches en public, mais si on fait pas d'écarts à la belle saison... On va pas se peler l'oignon pour si peu... Après y'a paella géante et un diji pour que les gamins se trémoussent et apprennent à gérer leurs pulsions.... Non j'rigole... On les surveille les morpions, font déjà bien assez de conneries dans l'année...
- Pendant que j'y pense... Vous taquinez pas la boule par hasard ? Y nous manque un larron pour compléter la triplette...
- Euh...
- Dommage... Allez à toute... L'apéro c'est vers six heures....
- Dis, on va pas y aller ?
- Non... Remballe les affaires, on se tire... C'est des grands malades ces gens-là... J'préfère pioncer sur une bretelle d'autoroute...
Ouah ! LE CAUCHEMAR ! Depuis qu'un mec me poursuivait avec un couteau de boucher sous la douche d'Alfred, j'avais pas connu pareille engeance... Dire que Filoche voudrait qu'on fasse du " camping "... Pourquoi pas un " Séjour à la ferme " derrière le cul des vaches ou la visite des ruines de St Frusquin - Premier Siècle après Pompidou 1er, resmatérisées XXIe avant Dysneyland -...
Bon la fissure du plafond est toujours en place, la mouche entrée hier soir par effraction continue son bordel ( Ça dort jamais ces bestioles ? ) et la cafetière est en route... Le rencard avec Bison Fûté, les sandwiches en triangle et le soda tiède, l'étape de montagne et la mer oussqu'on pisse dedans, c'est pas pour moi... Je sais, je suis pas drôle...

LE MARTEAU

K'ESSE T'AS TOI TU VEUX MA PHOTO ?

HEURES SUPP...

Hé !Ho ! Doucement cocotte ! Tout de même le droit à un peu de farniente... Je vous rappelle qu'on attaque la saison des coups de soleil, du sable dans les godasses et autres piqures de méduses... Alors, on peut se détendre un peu... Hein ! Quoi ! On branle rien... Le boulot du retraité M'ssieurs Dames,  c'est un truc à temps complet... Faut pas croire que passqu'on est plus dans " l'espace social " ( bien content d'ailleurs ! ) on se la coule douce sous le premier  bananier du coin les pinceaux bien à plat dans les charentaises... Faut être à l'affût de tout... Pas oublier de se peigner le matin, de rassembler ses clefs, ces satanées chaussettes qui se planquent que y'en a toujours une qui se fait la paire ( humour ! )... Pas louper l'heure de la sieste et le début du feuilleton, que après, tu sais plus par qui la Géraldine elle s'est fait troncher et si l'enfant naturel de sa pt'ite soeur a toujours les oreillons... La visite journalière au bistrot qui c'est qui se la tape, je vous le demande... Faut tenir son rang, sinon le Grand Michel y te pique ta place, la meilleure... Dans le premier virage du comptoir entre le perco et les cahuettes, jamais loin du loufiat et de la bouteille de muscadet... Faut connaître les nouvelles... Le vainqueur de l'étape et ces foutus poireaux qu'en finissent pas de pourrir à cause de la flotte qui tombe sur nous comme les feuilles mortes du Jacquot... Le crabe qui bouffe Mère Grand et qu'on prépare déjà la quête pour la gerbe... Les ptits soucis de sans T, les " J'ai les enfants toute la semaine... Fais Chier... ", le panier de la ménagère et les fruits au marché qui sont plus " comme avant "... Si on mérite pas la médaille, je laisse tomber Drucker... Sans compter ( jusqu'à cent ) que la jeunesse ne nous fait pas de cadeau, nous pourrit bien la vie... Ça court partout ces bêtes-là, ça te marche dessus sans s'excuser, ça se nourrit de trucs dégueulasses sans choper le moindre virus, sans même consulter l'homme-médecine... Ça se couche à point d'heure et ça se réveille le teint plus frais q'un carré Petit Gervais... Je sais bien " Marquise même si mon visage a quelques traits..." Mais défois ça énerve... Alors que nous, pauvres galériens du rhumatisme et de la tromboscopie, des souvenirs jaunis et de la perruque en peau de rhino, on a pris l'abonnement... On crache dans le gobelet, on pisse dans la bouteille et on serre les fesses chez le menteur ( qu'est arracheur de dents vous savez bien...)... Après on voudrait qu'on ait toujours la banane en montant dans l'autobus...

Me dis pas Benoît.. Quand t'es au taf, tu peux toujours glander dans les waters ou à la machine à café... Tinventer la vieille gastro ou le gros rhum pour qu'on te foute la paix... Mais le senior bernique, toujours sur la brèche...

Je vous parle même pas des heures supp qu'on se tape, passque c'est bien connu, les vieux ça dort pas beaucoup et qu'au fonds du plumard, les moutons défilent pas dans l'ordre souhaité...

C'EST DIT

- On fait des choix dans la vie.
- Après le plus difficile, c'est de vivre avec...

PARANO

L'observation de ce cliché nous montre une jeune femme - mère trentenaire, de type européen, classe moyenne et coupe Jacques Dessange - semblant parler avec un individu non identifié sur la photo. La scène se passe en mode " jour " par temps clément ( les protagonistes sont " bras nus " ). Il doit s'agir d'une fête dite " foraine ", l'arrière-plan faisait apparaître des néons colorés indiquant la présence d'un manège pour enfants. La question posée reste en suspend... " Tu veux y aller aussi Clément ? " " Non, c'est d'abord ta soeur... " D'autres suppositions sont à retenir, la personne étant inconnue de nos services. 

Au premier plan une fillette - type européen, blonde frisée, tee shirt blanc " Défi Mode " - essaie d'attirer l'attention de la caissière - brune, type méridionnal, anneaux aux oreilles, peut-être légère inclinaison gitane - qui garde les yeux fixés sur son distributeur de tickets. ( Vérifier éventuelle carte de séjour ).
La bâche en plastique rouge doit protéger ( ou dissimuler ) un élément faisant partie dudit manège. Peut-être un générateur électrique, un distributeur de confiseries hors service, rien qui puisse en tout cas attenter à la sécurité publique... Des vérifications ultérieures sont néanmoins indispensables...
La présence d'une caricature " Tortue Ninja " bien qu'autorisée sur la voie publique laisse à penser à un goût prononcé pour les décors de pacotille, et à une démarche commerciale qui attirerait le jeune public friand de ce genre de personnages...
Aucun bruit ou odeur suspecte n'ayant été décelé au cours de nos investigations, nous préconisons un contrôle de routine ( carnet de voyage, immatriculation au RC, vaccins en cours de validité, autorisation préfectorale et absence d'inscription au registre de la répression des fraudes ).
Copie transmise à l'Office National de la Sécurité Publique pour information.

DICTONS

Si vous me dites " Balaie devant ta porte ",  j'empoigne la brosse et j'y vais, bien que ne faisant pas partie de la congrégation des concierges et autres bignoles...

Si vous me dites " Vends pas la peau de d'ours " j'optempère et la garde pour plus tard...

Mais si vous me dites " Arrête de broyer du noir ", je dis NON, je ne peux pas m'en empêcher. Je suis foncièrement Raciste...