mardi 30 juin 2015

LES PT'ITS VIEUX...

- Paraît que tout le pays a la tête dans le four... Que Monseigneur va se la jouer à l'Africaine avec le goudron qui fera des bulles ( glou glou... ) sous les godasses et les d'ssous d'bras qui vont transpirer pire que votre serviteur quand il écrit ses conneries... J'entends déjà la taulière du Panier Fleuri qu'installe sa terrasse, son loufiat qui remonte les fûts de bière et la grosse Bertha qu'évente déjà son quintal de barbaque et son broching sous le ventilo qui tourne comme les hélicos de qui vous savez... Personnellement, j'ai trouvé la combine... Je loge dans le frigo, ce qui, vu la taille de l'engin m'oblige à garder la tronche dans le congélo... Ca me donne des airs de Mister Freeeze, j'ai les lèvres qui gercent , la moustache qui givre et la glotte gelée comme le clito d'une rombière frigide... ( La rédaction s'excuse auprès de ses lecteurs du caractère obscène de la prose de l'Oteur, mais une fois par an, il a le droit d'utiliser le terme " clito ". C'est dans le contrat, et il ne s'en prive pas le bougre... ).
- Paraît que le vendeur de ricard à la gueule de Fernandel triste a payé sa dernière tournée et que les Guignols ont perdu leur papa... On s'en fout un peu vous me direz... C'est simplement pour prendre note. Pour pouvoir raconter dans quelques années à des petits enfants qu'en auront rien à battre ( parce qu'il fera trop chaud ! ) comment le Charlot voulait " terroriser les terroristes ". Faut bien reconnaître que le baudet était visionnaire et qu'aujourd'hui y'a du taf... 
Voilà c'était un petit matin frais à 7H 34. Reste plus qu'a se tenir à l'ombre et a mater les nichons ( la rédaction s'excuse et bla... bla... bla... ) tout ragaillardis et bronzés des petites fleurs qui réchauffent notre vie bien mieux que ce con de soleil qui fait crever les pt'its vieux dans leurs bassines d'eau saumâtre...
Je vous embrasse bien frais.

lundi 29 juin 2015

POPAUL

Le chemin fut long... Semé d'embûches, d'épines, de trous, de bosses et autres joyeusetés... Des bataillons de bestioles enragées lui sucèrent la couenne et le peu de raisiné qui lui restait...
Il lui fallut traverser des océans de bibine rance, gravir des montagnes de poulet aux hormones et se farcir inlassablement toutes les conneries journalières ( tous les maux pensait-il dans ses moments d'égarement ) que la petite radio posée sur le buffet diffusait les matins où le bon dieu regardait ailleurs...
Arrivé à l'étage, Bébert eut la surprise de sa vie... IL AVAIT RETROUVÉ LA POUPÉE QUI DIT NON...

jeudi 25 juin 2015

DE QUOI J'ME MÊLE...

Dites donc, est-ce qu'on se foutrait pas de notre gueule... Voilà que not'François peut plus tailler la bavette avec la dame pipi sans que les " grandes oreilles " s'allongent comme le pif de Pino... Quelle histoire mes enfants ! J'en parlais dernièrement avec Roland qui fait espionner sa bergère par un Marlowe de pacotille ( l'a même pas de galure ce con ! ) passe qu'elle tape un peu trop dans ses éconocroques et qu'elle soigne sa migraine avec un bel étalon de vingt ans son cadet, le baudet prétendait que l'espionnite a du bon et que s'il rencontrait le gandin qui faisait grimper sa Ginette aux rideaux,  y'aurait du fait divers dans l'air...  Alors vous voyez... Je veux pas défendre Big Brother et la bannière étoilée ( la face sombre des ricains ) mais à l'heure où le moindre pet fait le buzz sur Youput, où le premier Bébert venu lance en pâture ses photos de vacances les cabrioles de son matou et le profil du minou de sa femme ( matou-minou malin non ? )... Je me pose la kestion...
La manie de se rincer l'oeil chez le voisin ne date pas d'hier que je sache... Pensez au travelo de Louis XV le fameux Chevalier d'Eon, à la belle Mata-Hari et au cousin de ma soeur qu'a toujours un oeil où y  faut pas...  Alors pensez... Avec toutes les tecknologies d'aujourd'hui l'occasion est trop belle de mater la liste de courses de Madame Bobinneau...
Et vous lecteurs insatiables pour qui j'ouvre mon larfeuille à conneries, mon pt'it cochon à bètises... N'oubliez pas qu'au travers de mes élucubrations je vous vois, je vous imagine et ça me fait bien plaisir... On a tous un côté bignole que voulez-vous...
Tiens justement, je vous conseille d'aller prendre le frais du côté de chez Wilderness Latitude ( You ou Facebouc ) y'a une vidéo tournée par un drône... Vous voyez on en sort pas... Ce sont de superbes images, mais comme disait l'autre le Fond de l'air effraie...

mardi 23 juin 2015

POKER...

Pas sûr qu'aujourd'hui on ne reçoive pas
- Une lettre d'amour parfumée
- Une carte postale de Tante Ginette en vacance à Pont-Aven ( reproduction merdique d'une croûte de 
  Gauguin bien sûr )
- Une injonction de Maître Cornu huissier de justice ( petits papiers bleus et roses qui servent à caler les
  pieds de l'armoire bien sûr )
- Un exemplaire gratuit de " Sauvons les Moustiques "le mensuel écologique qui pique
- Un paquet de pub en double exemplaires puisqu'on a deux yeux...
Pas sûr qu'aujourd'hui on ne vole pas
- Un baiser dans le cou d'une bergère
- Un parapluie oublié pour s'abriter des mauvais esprits et des coups tordus
- Un vélo prêt pour la Grande Boucle
- Quelques rimes au moustachu...
Pas sûr qu'aujourd'hui...
- On cherche pas les lentilles dans le tas de cailloux
- On n'attrape pas quelques mouches et une page de Destouches
- On se fasse pas renverser par le camion du laitier
- On finisse pas à l'hosto, à la morgue, à la télé  pour un fait divers à deux sous,
- On finisse pas victime d'une bavure du palpitant fatigué de battre depuis tout ce temps...
Pas sûr qu'aujourd'hui ne ressemble pas à hier et qu'on attende demain avec l'énergie du saumon remontant le courant...
On sait jamais, le matin, ce qui va sortir de la boite...
Personnellement, au réveil,  j'ai un brelan dans la manche. Va bien y'avoir un con pour sortir un carré, je vous le donne en mille...

lundi 22 juin 2015

SOYEZ HEUREUX...

Ouais, ouais... Je sais... Cà l'fait pas*... C'est pas sérieux... Ca sent l'eau de boudin...  J'ai bien entendu les appels au secours, lu les pétitions, les rappels à l'ordre, les injonctions de tous poils... Aperçu les foules inquiètes qui se rassemblaient sur la Grand-place de St-Frusquin comme si Mélanchon et ses hordes de bolchéviques allaient venir bouffer leur casse-croûte...  J'admets...  Quand comme moi, on est à la tête d'une telle entreprise, de la start-oups du siècle, de la plus grosse usine à gaz depuis Gutembert.. Laisser les bataillons de lecteurs, les nuées d'abonnés, tous les rimailleurs qui se lèvent à l'aube pour se régaler de la prose chaque jour renouvelée, chevelue et pertinente de l'Oteur accroché à la crinière du cheval fou... Toutes les caissières de super-market qui sentent bon l'eau de Cologne, tous les jardiniers en mascara ( Non, c'est le contraire... Tous les jardiniers qui sentent bon l'eau de truc et les caissières en mascamachin... Pardon ! ), tous les agents municipaux qui frisent leurs tazers, les bignoles qui frisent leurs moustaches ( j'en connais ! ),  je comprends bien que mon absence ait pu perturber les côtelettes du week-end et cette fête de la musique que pudiquement, je passerai sous silence...
Mais que voulez-vous même au service du public, au service du Peuple oserais-je dire, de la salubrité publique...  Faut bien que quelquefois  je trouve le temps de compter mes cuillères et fourchettes... Que j'astique l'argenterie ( ne voyez dans cette formule aucune allusion cochonne - Ndr - ) que je grimpe Au-dessus de la Colline comme le Joe d'avant, qui comme vous le savez, était bien emmerdé parce que la Marie-Jeanne s'était jetée du haut du pont de la Garonne... Faut bien que je tire la bouilloire du feu ( Ne voyez dans cette formule aucune allusion pornographique - Ndr - ) Y fait chier Ndr s'énerve Madame Suzanne ! fervente admiratrice du Grand Rocco et de ses frères ( voir Visconti ou Dorcel c'est selon... )... Où j'en suis moi.. Ah oui ! Chers lecteurs de Tataouine de Zambizar, ou Zamzibar, cons-tater par vous-même - ou par votre voisin si vous êtes trop fainéant ou comme moi, allergiques aux cons-tats - sitôt réintégré la cambuse, chaussé les pantoufles et mis à décanter cette vieille bouteille de Bordeaux qui date du temps où le Joe fréquentait les Daltons,  je remets l'ouvrage sur le métier...
Alors soyez heureux chers paroissiens et n'oubliez pas de payer votre cotisation.
Bonnes Vacances.
* Comme dit Kevin, le pt'it con d'en face quand il lit les pages roses du Figaro.

vendredi 19 juin 2015

HE HE !

Vous devriez entendre comme ça couine dans la chaumière... Rien de bien grave... Madame Pearl s'égosille avec le blues de la Tortue et ce piano bastringue qui tangue entre deux bouteilles de JB qui valsent à l'envers... Cest du faux " live " mais on imagine bien une bande de bikers autour du billard matant les dessous de Mary-Lou ou préparant un mauvais coup...Si je vous rajoute le flic débonnaire devant son ice-cream, le dealer qui sort de taule et le barman qu'astique son flingue au cas où... Vous voyez le topo... Je passe sous silence le dingo qu'a trucidé quelques paroissiens du côté de Charleston... Restons dans folklore ça évite les reveils en charpie...
Sont tous là à me rogner des morceaux d'esgourdes, à tourner derviches autour des trois accords qui ont un jours poussé un pt'it gars du Tennessee à vendre son âme au diable pour allumer sa six-cordes.
Faudrait que je fasse un brin de ménage ( ça mériterait ! ronchonne Suzanne ) mais j'ai les cheveux en vrac, les guitares en bandoulière et la Buick Electra de Jayne Mansfield qui s'emplafonne dans la cuisine... Y'a des matins comme ça... C'est pas facile..
Faudrait que je prenne une douche aussi ( ça mériterait ! renifle Suzanne ) mais je vous l'ai dit... Y sont tous là, alors autant profiter un peu...

jeudi 18 juin 2015

ESKIMOS

" Un chasseur eskimo demande au missionnaire :
" Si je n'avais jamais entendu parler de Dieu ni du péché, est-ce que j'irais en enfer ?
" - Non, puisque tu serais alors dans l'ignorance !
" - Alors pourquoi m'en avez-vous parlé ? "
Relevé dans La Vie Eskimo, XXX.

mardi 16 juin 2015

METEO

TU PEUX GUERE LAISSER OUVERTES
LES ECOUTILLES PAR UN TEMPS PAREIL...
SINON TU PRENDS LA MARÉE
ET CA FAIT PAS MARRER...

lundi 15 juin 2015

HALLUCINATIONS...

- J'vous jure que j'les ai vu... J'suis pas bredin bon dieu ! Des pt'its machins blanchâtres qui sont tombés du ciel par milliers... Alignés comme les armées de César en partance pour Alésia ( ou Allez-y ), comme les troufions du kaiser devant la ligne maginot... 
- Et puis ?
- Ben.. Ca a été bref... Juste eu le temps de me mettre à l'abri dans la cambuse... Vous savez que le piaf est prudent devant les intempéries... C'est marqué dans son manuel de survie...
- En fait, vous avez vu un orage... C'est normal en cette saison...
- J'dirais plutöt une éjaculation géante venue d'on ne sait où... Le gars qu'a fait la vidange, il a pas fait semblant...
- Je vais vous donner un peu de phénoziburtal en poudre et de la carbonite obsessionnelle en comprimés. Ca aide pour les hallucinations...

dimanche 14 juin 2015

RILLETTES

J'ai déployé la Kechoua dans le salon. Déplié le sac à dodo ( la saumure ), installé quelques barbelés autour de mon lopin de gazon au cas où des émigrants viendraient chaparder ma réserve de rillettes... J'avais la parka anti-pluie, la bombe anti-moustiques, les boules anti-bruit ( deux bouts de P Cul trempés dans la cire d'abeille c'est radical ! ) un petit groupe électro pour allumer le barbuc, deux packs de vingt-quatre,  quelques vieux Playboy pour les filles à poil ( celles qu'on voit accrochées dans les cabines des camionneurs ) et l'intégrale des Forbans... Mes sponsors Cochonnou, Bordeau Chesnel et Pampers ( couches anti-fuites ) m'avaient filé une paire de jumelles qui s'occuperaient des côtelettes et siffleraient le François venu faire le malin autour de la piste... Bref, j'étais fin prêt à enfourcher les bolides qui grognaient, rugissaient, glougloutaient ( sans doute un peu d'huile dans le carbu ) pire que votre serviteur en rut devant ses visions gémellaires...
J'ai allumé la téloche, mis le volume et suis resté comme baudet devant carotte... Au bout d'un moment -  la durée exacte n'est pas précisée dans le manuel - à voir ces engins faire des boucles, des virolos et des ronds de fumées dans la belle campagne où les vaches affolées faisaient des veaux à tire-larigo, j'ai chopé le tournis... Vomit mon pt'it déj (saucisses et bière allemande ) et j'ai constaté qu'au fond, je n'étais pas encore prêt pour participer aux Vingt Heures du Gland... 

samedi 13 juin 2015

C'EST DIT...

Le crabe est dans le chien. Qu'est-ce qu'on peut faire... S'en aller toquer à la porte du Très-Haut en gueulant comme un putois que c'est pas juste, pas raisonnable... Qu'il y a bien assez de tiques, de punaises et autres saloperies sur le dos du pauvre monde qu'est toujours en souffrance avec ses femmes battues, ses enfants martyrs, ses idées à la con sorties tout droit du grand naufrage pour qu'il envoie  le vilain tourteau camper dans la panse d'une bestiole qu'a les yeux qui brillent comme des ronds de serviette et toujours un sourire au coin de la truffe... Y'a quand même bien d'autres méchants à ratisser dans le pré des horreurs non ?
Je sais... Je sais... On a d'autres soucis... D'autres tourments à glaner dans le grand champs de navets... Qu'il faut raison garder, que demain est un autre jour et patati patata...
Je sais... Je sais... Je m'énerve pour rien. N'empêche que si j'avais l'occasion de tanner les burnes du Très-Haut je m'en priverais pas. C'est dit.

jeudi 11 juin 2015

DE QUOI J'ME MÊLE..

" Velvet Godmine " Le vieux cormoran claque du bec... Dites-moi, professeur ne serait-ce pas le titre d'une chanson du beau David... Affirmatif Louis Napoléon...
C'est aussi un film qui raconte l'époque ( 1970-72 ) où le David se sapait en robe de princesse et se tartinait la tronche avec du Nivéa-coke ( la lotion qui fait briller les narines ). On a appelé celà le glam rock. Tous les mecs ressemblaient à Maryline, a Amanda Lear sauf le vieux Mayall qui s'obstinait à souffler dans son bignou avant de s'exiler à Laurel Canyon.. 
L'avertissement du générique précise " Ceci est une fiction, mais montez le volume ". Très bien... On ouvre grand les cages à miel, on se refait le broching et boum badaboum... Voilà la B.O . qui commence par un bout de Space Od et le clone de Bowie qui vacille sur ses compensées de quinze centimètres... La musique vous saute au paf, vous trempe dans la gamelle de Roxy et de son Brian préféré, Marc Bolan fait une apparition remarquée comme Gary Glitter et autres chanteurs sans moustaches... ( Pendant ce temps-là Fletwood Mac tape sur des bambous et Jimmy met en route Grosse Zeppelin... ).
Vous me demandez... Et la peloche dans tout çà... Ben c'est pas si mal... Ca lorgne du côté du " Fantôme du Paradis " ( en français dans le texte ), de l'Orange Mécanique, voire du Barry Lindon, Performance ou du Sous-marin jaune... Ca fait un drôle de mix, mais ça fonctionne assez...
On se barbe quand même un peu sur la fin... Toutes ces références mises bout à bout ( La Factory, l'Iguane, les partouzes décadentes et comme d'ab, la donzelle qui pleurniche sur son passé... Manque plus que la tignasse du pt'it Blond qui rôde autour de la piscine et l'affaire est dans le sac... ).
Pendant ce temps-là le beau Mick et ses Forbans paufinent Exile on Main Street...

mercredi 10 juin 2015

1966

" J'ai fait quatre-vingt photos de Dylan. Il a choisi la seule floue. "
Jerry Schatzberg.

mardi 9 juin 2015

BON CHIEN

- Pouvez toujours me faire des gratouilles sur la tronche et me dire que je suis un bon chien... Je suis pas sûr que ça me rassure... Je dis rien... Je voudrais pas vous affoler, mais vous voyez bien qu'y a quelque chose qui tourne pas rond... Que je tire une langue comme un Roger dans un peep-show, que je respire pire qu'un fumeur asthmatique... J'en perds la force et l'appétit... Comme me disait Tobby quand je l'ai visité au chenil Long Séjour ( une maison bien tenue ), c'est dur de vieillir... On s'y fait pas...
Et ce type qui me papouille depuis un quart d'heure... Et vas-y que je te retrousse les babines, que je te tripote les mamelles, que je te lorgne dans les oreilles... Y cherche quoi...  M'a même enfoncé un thermo dans le fion ce con... Depuis le temps que mes puces et moi on vit en bonne entente, y'a pas de raisons qu'il nous secoue le paillasson comme ça l'affreux...  J'y mettrais bien un coup de croc dans les valseuses mais je veux pas envenimer les choses... 
Je suis un bon chien quand même...

lundi 8 juin 2015

ON THE ROAD ( Remake )

- Il m'arrivait à plus de soixante ans, quand je traversais la grand'place pour aller acheter mon quignon de siffloter une ritournelle du Moustachu ou d'aligner des rimes de mon cru qui parlaient de stations-service, de vieux mégots et de filles de déshérence,  quand j'avais abusé de substances licites, qui dans ce pays, ne risquaient pas de m'envoyer fêter mon anniversaire dans un cul de basse-fosse...
Suzanne disait que je marchais à côté de ma tête, que j'aurais pu figurer au mieux, dans la galerie des vieux hippies jamais revenus d'un mauvais trip, au pire avec mes airs haut perché, dans les sucreries hallucinogènes des années soixante-dix...
Ignace Perfide
Le Panier Magique
James-Harley.

dimanche 7 juin 2015

ON THE ROAD...

- Il m'arrivait encore à plus de soixante ans, quand je roulais vers le Nouveau-Mexique d'écouter les chansons de Warren Zevon, du vieux Bob ou des Rolling Stones quand j'avais abusé de substances illicites qui pouvaient, dans le Montana vous envoyer fêter votre prochain anniversaire entre deux narcos tatoués qui vous demandaient l'adresse de votre soeur au cas où...
Zelda disait que je marchais entre mes deux oreilles et que j'aurais pu figurer au mieux dans la galerie du vieux mythe de l'Ouest Américain, au pire avec mes airs déglingues dans les sucreries de Lou Reed...
M. Milodragovitch
Les serpents de la frontière.
James Crumley.

samedi 6 juin 2015

ROGER

C'est un trou de verdure
Où chante une rivière...
ROGER
LE DORMEUR DU VAL
Cascade des Combes 9H 30.

vendredi 5 juin 2015

CHO ! CHO !

C'est comme chez vous... Le diable est passé dés pochtron-minet... Je sais je me répète, mais je l'aime bien celle-là...  Il s'est glissé sous les tuiles avec une grosse chaleur d'enfer, une envie de cramer les plumes du piaf... Et voilà que les lucarnes du pigeonnier se transforment en loupes qui rêvent d'un incendie digne du vieux Néron... D'un grand barbuc à sorcières, d'un brasier qu'affectionnèrent jadis l'évèque et les rosbifs pour rotir la t'ite pucelle... Je me demande d'ailleurs si l'expression " Avoir le feu aux fesses " ne viendrait pas de cette joyeuseté... Tapez 1 pour oui, 2 pour non et 3 pour on s'en branle... Merci d'avance.
Comme chez vous... Le vilain moineau avait prévu le coup... Le thermo avait beau grimper pire que la main d'ma soeur dans la culotte du zouave ( je l'aime aussi celle-là désolé ! ) le volatile ne bougeait pas une aile... Les deux pattes posées sur la table du salon, il faisait la momie pour éviter de transgoutter inutilement... C'est vrai que le moindre claquement de bec te transformait illico en serpillière et l'envie d'être une paille dans un coquetail bien glacé te prenait irrésistiblement sous les aisselles... Que voulez-vous minaudait Suzanne qu'avait enlevé le haut, c'est l'été... La grande foire d'empoigne des moissonneurs, des tondeuses à gazon,  des buveurs de pastis et des boulistes en marcel...
Le piaf eut une pensée pour les pôvres actifs, les boulangers, les charpentiers, les femmes de ménage, les kroks-morts ( le noir ça tient chaud ! ) et les gars du btp qui s'activaient dans la rue au-dessous du niveau de la mer.
Ensuite, il se versa un gorgeon bien frais.



mercredi 3 juin 2015

TSONGA

Z'annoncent un coup de chaud sur la contrée... Déjà qu'on avait la lune qui nous zoomait jusqu'au fond des espadrilles, qui mettait le projo à donf ( chébran le garçon ! ) dans la lucarne... Les jours prochains, va falloir s'abreuver copieux... Faudrait pas qu'il nous prenne un coup de soif à vous transformer en poussière... Déjà qu'en temps normal on s'effrite pas mal... Qu'on perd des poils, des rognures, des bouts du costume qui se barrent que tu sais pas pourquoi...
Tu te vois affalé sur le canap, sec comme un hippo englué dans la vase de la dernière mare du Serengeti par grande sécheresse ? Moi pas... Sans compter qu'il faudrait partager avec les autres bestioles et ça c'est pas mon genre...
Je sais... F'rait beau voir qu'on vienne pleurnicher comme des chaisières alors qu'on a l'eau au robinet, le sauvage central, des chansons à moustaches et tout le temps qu'y faut pour savoir si la pt'ite balle jaune était faute ou non... Y'a plus malheureux que nous... Comme disait Blondin quand les flingos ne servaient qu'au cinéma, " Y'a celui qui tient le revolver et celui qui creuse... " Je vous cite de mémoire, venez pas me chercher des poux... C'est déjà assez difficile pour moi...
L'avantage avec les chaleurs qui arrivent c'est qu'on va pouvoir se balader à loilpé dans la cambuse...
Faut que je pense à accrocher des rideaux... Passe que se balader les outils à l'air en sifflotant une chanson du Pierrot ou l'intro du Trouvère, c'est super... Mais ça choque les voisins, ça les met en vrille... Ça les rend mauvais comme un revers de Tsonga...

mardi 2 juin 2015

TOM

Le photographe va-t-il se casser la binette ? On imagine le zouave perché sur une patte comme un héron pris de boisson... Le vieux cpt'ain d'un rafiot qui tangue et qui prend l'eau... " LES FEMMES ET LE PASTIS D'ABORD ! " nous serine le vieux moustachu...  Peut-être la perspective est-elle soumise à une embardée soudaine de cette bonne vieille terre qui nous fait une rotou sysmique après le dessert en gaz de shiste...  Une bombinette tombée quelque part qui fait des vagues,  Une attraction aléatoire..  Une grosse farce de l'univers... Le monde n'est pas avare de cabrioles et têtes à queue qui vous retournent comme les chaussettes de qui vous savez...
Le Depardon en herbe a-t-il marché sur la queue du matou et fait un petit bond pour éviter le coup de griffes... On manque de renseignements à la Préfecture...
Une chose est sûre, le décor semble dater d'avant la naissance d'Alexandre Trauner et le cabot dans son panier jette un oeil suspicieux sur ce photographe encigaretté, blanchi sous le harnais qui cadre  le binz  tout de traviole comme une chanson de Tom Waits.

lundi 1 juin 2015

 H                                                                                                           U                              ...