mercredi 31 janvier 2018

HISTORIQUE ( 4 )

N'aie crainte que je m'avance vers d'autres horizons,
Les chagrins de l'enfance sont devenus
brouillons,
Si la mer toujours danse
au bout de mon crayon,
J'ai perdu la cadence,
Je suis devenu con...



mardi 30 janvier 2018

LA VOIE LACTEE

< Le temps est une poussière d'or qui file entre nos doigts >
Voilà bien un quatrain dont on se passerait... Un machin à la mord-moi le truc énoncé un matin par un pouêteur en chaussons et robe de chambre, qui, le stylo en l'air a oublié le lait sur le feu ( ? ). Le lait c'est bien connu, ne suspend pas son vol ( contrairement au temps ! ) et inonde la cuisinière qu'avait pas besoin de ça pour ressembler à une ZAD évacuée par les forces de l'ordre, qui ne perdent pas de temps pour récurer le fond de la casserole...
< Va faire un temps pourri > murmure Madame Suzanne qui de temps à autre, aimerait bien écrire quelques mots. Quelques mété-o-mots dont elle a le secret... La coquette n'est pas un puit de science ou un philosophe barbu, mais elle trouve le temps de s'interroger sur le sort du barbier qui rase les murs, ou du crocodile qui adore les chaussures en daim... Cela mérite quelques attentions, il faut le dire...
< Tant qu'il y aura des hommes > soupire le zozo, rameutant les forces vives de la nation autour des brûleurs encrassés et des vieux films qui lui reviennent en mémoire...
Le chat qui passait par là se propose de laper les dernières gougouttes qui traînent encore sur l'éponge de Margot et, avec une mauvaise foi toute féline, assure qu'il < fait un temps de chien > et médit sur son maître qui perd un temps précieux... Comme si " laisser du temps au temps " faisait avancer plus vite les choses... Tant de temps en si peu de lignes, c'est se foutre de la gueule du lecteur braille l'Académie ! Pendant ce temps, Lactalys empoisonne nos bambins s'égosille un parterre de furies en colère !
Et la vache qui rit, qu'est-ce qui la fait marrer ! vous l'savez vous pleurniche l'Oteur qui ne sait plus à quel sein se vouer... Fataliste, il clôt le débat d'un coup de chiffon rageur, assurant - mais vous vous en doutiez - que le temps ne fait rien à l'affaire...

lundi 29 janvier 2018

LINO

- Mais quelquefois les femmes non ?
+ Non... Non... Les femmes c'est autre chose... La bouffe, oui, la bouffe...
 - Oui, ça c'est du sérieux...Le frichti ... Avec Lino par exemple...
+ Ouais... Avec Lino, c'est du sérieux... Tu parles d'un QUADRILLE DE MACHOIRES...
M. Audiard.
J. Gabin.

samedi 27 janvier 2018

SUR LE FEU...

Les lièvres et autres lapinos sont venus en délégation, des brassées de thym, de laurier et d'origan plein les bras, en guise de gerbe de fleurs... Parce que les fleurs c'est périssable... Vous connaissez la chanson... Des tout vieux qui avaient presque l'âge du " patron " et des plus jeunes qui faisaient des " quenelles " discrètes autour de la boite... Les jeunes, c'est bien connu, ça ne respecte rien...
Se sont glissés parmi les officiels, les chefs toqués, les marmitons, les maîtres-queues, les patissières, les soubrettes et tous les gastos du coin qui versaient leurs petites larmes devant les caméras de BFN TV, venue se taper la cloche de faits divers croustillants...
Un jeannot lapin qui se voulait drôle, a déclaré, voyant les Trois Gros ( ? ) et les fantômes des Mères Lyonnaises qui faisaient des effets de manches, que cette fois, c'était Monsieur Paul qui était cuisiné " A la Royale "... Qu'il avait les pieds dans le potage,  et que c'était pas VGE et ses truffes qui le tireraient du bouillon... Le vieux Chirac toujours alerte, a braillé au moment de l'oraison, " qu'un chef ça doit chefer ! " et qu'il n'avait rien contre une tête de veau sauce gribiche et une lichette de muscadet... C'est tout un monde qui s'écroulait... Veaux, vaches, cochons, couvées et saucières en argent... Le gras et le cholestérol faisaient la gueule. Leur dernier représentant allait se faire asticoter par des bestioles pas fréquentables... Honni soit qui mal y panse ! a pleurniché le Gégé devant sa soupe aux lardons...
On ne sait pas ce qu'a pensé l'intéressé de tout ce bazar... On suppose dans les milieux gastronomiques, qu'arrivé à la cantine, Vatel et Escoffier ont mis le bougre aux corvées de pluches....
Bon appétit à vous aussi...

vendredi 26 janvier 2018

MUSEUM

Je suis posé sur la toile.
Un assemblage d'objets hétéroclites ( refusé ! ),
Un parterre d'animaux morts au retour de la chasse,
Quelques fleurs, quelques fruits qui ne se parleront jamais...
D'habitude je suis une bonne nature,
Mais présentement,  je suis,
Une nature morte...

jeudi 25 janvier 2018

DECU...

Je suis déçu... Moi, qui suis à la tête d'une entreprise florissante, de quarante mètres carrés ( deux pièces-cuisines, sdb ), cinq abonnés ( ? ) et douze lecteurs, moi qui répand la bonne parole avec humour et sans modération, tous les matins avant que le Bon Dieu se cure le pif et renvoie tous les mécréants à Pôle Emploi, personne n'a daigné m'inviter au grand raout de l'Oncle Piquesous à Davos... C'est dommage...
J'aurais serré la louche à Angela, fait la bise à Manu et tiré l'oreille du vieux Donald, lui soufflant au passage qu'il nous fait tartir avec ses conneries... J'aurais liché quelques roteuses, tiré quelques chèques en bois, en sifflotant Zorro est arrivé,  et avant de partir, braqué le coffiot des multis... Avouez ça aurait eu de la gueule... Mais les vilains se sont méfiés... Sont tous restés à se partager le chocolat et la fondue...
Je suis déçu... Reste plus que le prochain congrès du P.S. mais ce sera beaucoup moins drôle...

mercredi 24 janvier 2018

HISTORIQUE ( 2)

Il fut un temps où le père se prenait pour Franck Sinatra. Il avait laissé tombé la gomina de Luis Mariano (une de ses autres idoles ) pour le costume rayé, la veste croisée, boutons de nacre, limace en soie et pompes de mafieux... Tout le monde savait que le beau gosse d'Hollywood fricotait avec la mafia, soulevait des nanas pour le petit J.F.K. et serrait volontiers la louche à tous les ritals qui caressaient les longs tentacules de la Pieuvre, mais le père s'en foutait... Il n'avait ( comme nous tous) qu'une vision cinématographique de ce grand pays qui déjà pourrissait sur pieds, chassait ses peaux-rouges,  mais regimbait sans cesse sous les dessous de Marylin ou dans le borsalino d' Humphret...
Toute la troupe ricanait derrière le dos du pater devant cet accoutrement grotesque qui, vu sa grande taille le faisait ressembler au mieux à un guignol, au pire à l'affranchi du quartier qui frime au trocson du coin... On faisait gaffe quand même.. Le basile avait des bras de bûcheron, la main leste et des colères de vieux sanglier... La moindre étincelle mettait le feu aux poudres... C'est difficile de vivre avec l'imprévisible.. Ainsi allait le monde... Les petits J.P Smet et C. Moine gambillaient sur les " reprises " de ces amerloques du bout du monde et moi, je faisais du pédalo sur le lac... J'avais enfin appris à nager...

mardi 23 janvier 2018

DES NOUVELLES...

Machin est parti à l'hosto. Une mauvaise chute... S'est pris les pieds dans son clebs qui rongeait peinard un vieil  os de pot-auf sur le tapis du salon... Voyez comme vont les choses... Le cabot n'aurait jamais dû se trouver là, et si Machin avait gardé la zapette de la télé sous la main, comme d'hab, il n'aurait jamais quitté son canap... Rien n'aurait bougé dans la cambuse, et la donzelle dans sa lucarne aurait continué ses prévisions météo... Comme quoi fallait se méfier des crues, de la rivière qui jouait les gros bras et promettait de noyer jusqu'au bénitier du presbytère, ce qui ne s'était pas vu depuis les années d'avant-guerre, un temps que la coquine n'avait même pas connu, vu qu'elle était dans les projets de son papa, et que sa maman rechignait à prendre du poids pour faire un lardon qui empêcherait tout le monde de dormir ( ? ).
" Aléa jacta est " a soupiré Machin, qui se prenait volontiers pour Jules les soirs de pleine lune et de libations ( ? ).  Il a traversé la chambrée sur une patte et ribouldingué contre le marbre du bahut, qu'il avait payé fort cher à la brocante de Saint-Oursin, comme quoi ça sert à rien de foutre du pognon en l'air pour des meubles qui sont des choses ingrates et pas reconnaissantes... Dans sa course folle, le vilain en a avalé le mègot qui lui pendait sans cesse au bec, avant de se fracasser la cafetière en gueulant comme un goret que le monde était bien injuste...
Sa femme - j'allais encore une fois, écrire sa bergère - qui rentrait d'une partie de jambes en l'air avec un amant plus jeune et bien membré, l'a retrouvé tout en vrac, pissant le raisiné, avec le gentil chien à ses côtés qui promettait de ne plus recommencer ses bêtises... La vilaine n'est pas une ingrate... Les carabins appelés en urgence auprès du baudet, ont fait fissa pour l'emmailloter et l'expédier au service des objets trouvés en mauvais état, avant de brailler après les Urgences qu'étaient encore en grève à cause de Manu Jupi qui sucrait les crédits et promettait la fermeture de la maternité, ce qui n'a rien à voir avec notre pauvre Machin, mais mérite quand même qu'on en pousse une petite...
Bref, notre vieux poteau est à l'hosto... Et ces maison-là, vous le savez, c'est comme les claques du vieux temps... On est tout guilleret quand on entre, mais on sait jamais dans quel état on en sortira... On attend des nouvelles très vite en croisant nos doigts crochus...
Chiens écrasés.
Page trois.

lundi 22 janvier 2018

FRENCH TOUCH...

Ah ! les pt'ites femmes, les pt'ites femmes de Paris...
Ah ! les pt'ites femmes, les pt'ites femmes  de Pariiiiiiiis...
Me cherchez pas des noises ! C'est juste une pub dans le journal 
qui a secoué ma vieille gueule de bois !
T. Lautrec.

dimanche 21 janvier 2018

HISTORIQUE ( 1 )

J'ai appris à faire du vélo tout seul. On ne m'a jamais tenu par la selle d'un cyclo à trois roues pour me faire tenir à l'équilibre... Jamais personne pour m'apprendre à rouler,  à freiner, à tendre le bras pour changer de direction... Jamais applaudi parce que j'avais fait trois petits mètres sans me ramasser la margoulette sur le gravier... A l'inverse je n'avais pas besoin d'encouragements... Me suffisait de tourner,  la banane jusqu'aux oreilles, autour de la petite place devant la maison... D'aller au bout de la rue, mes petites roubignolles bien installées sur le cadre ( c'était un biclo d'adulte )  et  de maintenir mes patounes bien en place sur les pédales, en jouant avec les freins, pour faire couiner la roue arrière... J'ai su que c'était gagné,  le jour où, tenant le guidon avec une seule main, j'ai fait tinter la sonnette, accéléré dans la pente et perdu de vue mon cabot de ce temps-là qui n'arrivait plus à suivre...
J'allais enfin voir du pays... Si j'apprenais à nager, je traverserais la mer...

samedi 20 janvier 2018

PERSO,

JE NE SUIS PAS DANGEREUX POUR LA SANTE.
VOUS POUVEZ ME CONSOMMER SANS MODERATION...
Cette précision méritait d'être rajoutée sur mon C.V.
Voilà, c'est fait...
Lord Sandwich.

jeudi 18 janvier 2018

SAISON QUATRE

Nous n'irons plus au bois. Les engins sont venus, ont tracé une route, déchenillé les sapins et fait fuir les marmottes, les mulots et les épines de ronce - pourtant pas commodes -  qui se sont carapatés devant le chantier et ses barbares en casques jaunes...  Z'ont ouvert en deux la terre de Zola et mis le bazar dans notre pré carré, sans même la moindre consultation, sans considération aucune pour le promeneur solitaire et ses patounes fatiguées...  Nous voilà donc à notre tour, devenus des ZAD ( Zones d'Avenir à défendre ). Je vois bien que ça grouille sous la tonsure des perdreaux croisés en route. Les plus alertes tapent du pied, lèvent les bras au ciel qui comme d'hab s'en fout, râlent qu'ils vont porter le pet à la Préfect... Que c'est pas possible qu'on foute le boxon à la piscine sans prendre l'avis du maître-nageur ( ? )... Et pis, vivre sous la tente, faire griller des merguez alternatives, en attendant que Jupi et ses sbires changent d'avis, c'est plus de notre âge des cavernes ! Faut se faire une raison, on s'en ira ailleurs voir si l'herbe est plus verte et réjouit les veaux... 
Perso, je m'en fous un peu de tout celà... Je file à Birmingham... J'ai rencard ce soir avec les Peaky Blinders, la saison quatre... La loupez pas !

mercredi 17 janvier 2018

... / ...

Le bourre-pif est donc resté longtemps dans la sacoche du promeneur... A l'abri des croches-pattes et autres crocs en jambes qui scient la branche sur laquelle vous avez posé votre popotin, la main en visière pour voir les lendemains qui chantent et le soleil qui, s'est bien connu, rendent la misère plus douce, avant que l'averse n'arrive...  Il a connu les déménagements, les changements d'adresse, les retours en arrière et les avances rapides... Planqué dans le garage ou dans la remise à bois, il a maté mes femmes, mes chiens, a reluqué des chattes de gouttière et des peaux de lapins... S'est accordé quelquefois une forte envie de sortir du bois, de s'en aller foutre sur la margoulette des premiers de la classe,  des ramponeaux, des baffes à répète doublés de coups de savate bien sentis dans le service en porcelaine qui fait le malin sur la crédence ( refusé ! ) de la cuisine familiale... Mais le temps a fait son oeuvre et le gredin - pas le pignouf, le marron - a vite compris la futilité des choses et la triste couleur des yeux pochés et des ratiches en vrac...
Ce matin, je me demande ce qu'il est devenu - pas le marron, le pignouf - S'il a gardé quelques souvenirs du raisinné qui lui pendait au bout du nez... Je voudrais pas qu'à cause d'une petite claque, il ait le tarin tordu, une gueule cassée qui l'aurait emmené, comme moi, sur une fausse route...  Ce serait trop bête...

lundi 15 janvier 2018

FAUSSE ROUTE

J'ai retrouvé au fond de ma boite à malice, un vieux marron que j'avais balancé sur le pif d'un pignouf qui me cherchait noise... C'était il y a longtemps... Il - le marron pas le pignouf - était resté bien planqué entre deux mouchoirs, une note de frais, et une photo de grand-mère qui faisait du vélo entre deux guerres et n'avait pas la langue dans sa poche ( ce qui n'apporte rien de plus au récit vous en conviendrez ! ). On a tous un bonhomme en tricot de corps, les moustaches en guidon de vélo qui pose fièrement ( ? ) aux côtés d'une dondon amidonnée dans une jupe à frous-frous, et dans un chignon gris qui nous racontent les z'années où la flotte n'était même pas au robinet... Pour les plus jeunes d'entre vous ce sera deux chevelus colorés, adossés contre un combi Wolswagen qui jouent du crincrin en préparant la révolution... D'après les nimbus de la psycho, paraît que ça fait partie de nos entrailles... Les souvenirs constitueraient la trame de nos existences actuelles... Tu parles Charles ! Comme si se laver le fion dans une écuelle en sifflotant " Ma Poule " avec un aïeul dont on a oublié jusqu'au blaze marquait nos vies d'avant les Tours Jumelles... Mais pourquoi pas après tout...  Le trèfle à quat'feuilles qui porte bonheur au fond du larfeuille ou la main de Fatima autour du cou, si ça peut aider...  Perso, je me souviens bien de Raymond Kopa, et ça date pas d'hier... J'ai même des relents de ch'vaux d'bois, des odeurs de chaînes à vélo qui parfois, me font tourner bringzingue... Je vous parle même pas de mes amours d'antan ( .../... ) et du jour où, pris les doigts dans le pot de confiote, j'ai raconté mon premier mensonge...
                                                                             ... / ...

dimanche 14 janvier 2018

JUKE BOX.

C'EST DIT...

- Je suis en train de devenir sourd... J'ai des acouphènes... Et mes mains fonctionnent à peine...
  C'est difficile pour jouer...
E. Clapton.
- Mourir la belle affaire !
  Mais vieillir... Oh vieillir...
J. Brel.

samedi 13 janvier 2018

JAMAIS RIEN...

Ça y'est ( ? )...  J'ai sauté le pas... Je suis devenu granit, croûton... Sarco et Maman Bobo ( ? )...  J'écoute Serge Lama et relis les Rois Maudits de Druon dans mon fauteuil de septante...  Vous verrez qu'un jour on regardera ma tronche sur les mosaïques antiques des bains turcs, en se demandant qui était ce pignouf qui faisait du gringue à Vénus... J'ai le Moyen-Age à portée de main... Entre (((, déjà en ces temps-là, on avait tout le fourbi sur la table... Les embrouilles, les magouilles, les zigouilles,  les histoires de fesses et les Rois de pique qu'en faisaient qu'à leur tête.. Les Anglisches faisaient déjà chier tout le monde... Le Trésor était  vide, la dette immense... Parions que Manu Jupi descend direct des Capétiens pour nous estourbir sans cesse avec de nouvelles taxes... Dans  les quartiers, les gueux foutaient le feu aux carrosses des Bourgeois... Ça sentait fort la sorcellerie, les prévisions météo ( ? ) et si l'on cramait quelques manants, c'était pour amuser les foules comme dans les émissions d'Hanouna ou de Ruquier aujourd'hui... Les troubadours troussaient les ribaudes... Quelques siècles plus tard,  un moustachu bien connu de nos services,  conterait fredaine à Marinette, et fracasserait les agents du guet...  Faut pas se beurrer disait la tartine... Jamais rien ne change...
Je vous l'accorde, Reiser n'était pas encore né et les tapins du Moulin Rouge répétaient encore le cancan d'avant le sinistre gaz moutarde... Après, on se taperait quelques joyeuses gigouilles qui auraient fait pâlir de jalousie  Philippe le Bel et consorts... C'est que de l'histoire que voulez-vous... 
Finalement on a tenu bon. La mayo prend bon gré, mal gré, entre deux coups de kalach et trois scandales sanitaires... Les mignonnes râlent toujours un peu quand on frôle leurs jupons, la Répu gesticule, Lulu vestibule ( ? ) et Roro a twité que demain, " Ils " annonçaient de la pluie... Jamais rien ne change je vous dis... 
Je prends quelques cachous pour la toux et retourne chez Maurice, voir si Nostra avait raison...
L'Oracle.

vendredi 12 janvier 2018

BLABLATAGE ( ? )

C'est vendredi. J'me carapate, m'éclipse... Je me distends comme le chwing à Kevin... Je perds quelques feuilles pareil au vieux ficus du salon, qui rigole,  parce que le ficus est d'un naturel jaloux qui se réjouit des malheurs des autres..  Je plie mais ne rond-point ( j'l'aime bien celle-là ), m'ébroue sous la bourrasque comme un clebard qui sort de la douche... Je suis un jour férié qui fait voeux de silence, et pense à la vie des cromagnons avant la venue des premiers Beatles sur terre... J'en perds mon latin et espère que M. Droopy ne m'en voudra pas trop de raconter des bêtises sur Les Quatre dans le vent... C'est comme les filles du docteur Machin, ça vous colle au train... J'ai l'impression de sentir la soupe populaire et de rabâcher des humeurs d'un autre temps... J'aimerais connaître les mots d'un rappeur de swing, mais m'éclabousse dans des panouilles de rimes à deux sous... Pas de pitié pour les mauviettes ! Pas de Ferdinand sous la couette ! Faut que je me fasse rembourser la consigne des chopines de la semaine... Que je rentre un peu de blé pour le week-end, que la pitance soit bonne... J'ai prévu, ce Dimanche,  de faire quelques pas jusque chez l'épicier du coin qui garde boutique ouverte pire qu'une fille de mauvaise vie ( ? ), de passer la main et de demander au korbac du Bon Dieu pourquoi il n'enterre pas le dimanche, les machabs du samedi... Ça m'occupera un peu et ça mettra du beurre dans les nouilles...
C'est vendredi, et je me demande ce qui m'a pris d'écrire un vendredi... J'me carapate et je blablatte...
La souris verte.

jeudi 11 janvier 2018

EN BREF !

1 ) Paraît que la Chicorée du Nord et la Chicorée du Sud vont se rouler des patins ( à glace ? ) aux prochains J. O. d'hiver... C'est plutôt une bonne nouvelle... On espère que l'Ami Ricoré fera partie du Jury...
2 ) C'est promis.. Mon premier livre sera posthume...
3 ) J'étais un fervent défenseur de l'évolution... Mais quand je me suis vu évolué, j'ai laissé tomber...
C'est tout.

mercredi 10 janvier 2018

EN VRAC !

1 ) Suzanne n'est pas d'accord... Mais pas d'accord du tout avec Catherine qui pétitionne et postillonne.. Marie-Chantale et Anne-Sophie prônent une parité parfaite... Entre gens du même monde bien sûr... La mère Tatzie rigole en talochant son bonhomme de mari, et la petite Huguette rêve d'une carrière internationale...
2 ) Gaston voudrait que l'on relise les Bagatelles de Ferdinand.... Serge et le grand rabbin sont pas chauds pour remettre le couvert du Grand Guignol... Edouard le grand moufti de la Répu n'est pas contre... C'est le grand chambard chez Gallimard... On entend Dieudonné et Soral qui se bidonnent derrière le mur...
3 ) Guiguitte est devenue l'idole des Chinetoques, plus populaire que les pandas et les opposants politiques qui mouftent plus. Le glamour à la française s'exporte aussi bien que les zingues et le nucléaire... C'est Areva qu'est content... Le canasson apporté par Manu pour refroidir la planète et réchauffer le grand timonier du coin, fait la tronche. Il a du mal à commander son avoine, ce bêta ne parle pas le Mandarin... 
Moi... Je vais vous dire ce que je pense de tout celà...
Non, non... Laisse tomber... On va pas s'embrouiller avec l'Histoire...
Bon... Ben... Je vais faire les soldes...

mardi 9 janvier 2018

BEATLES.

Si comme moi, tu as déjà longé le gouffre et regardé le vide, tu comprendras vite ce petit coup de massue que j'ai pris derrière les étiquettes, en voyant les t'its veaux qui gambadent dans la prairie du haut, bouffant les derniers brins d'herbe en espérant voir passer ce fameux train dont  maman leur parle tout le temps... Cette micheline qui égaye un instant la vie et fait voyager ailleurs...
Ce sont des " Highland "ces bestioles... Z'ont une bonne bouille, toute chevelue comme celle des premiers Beatles et le regard doux pire celui de Ringo qui tombait les minettes sous sa mèche folle... Sont innocents comme l'agneau qui... Mais vous connaissez la suite... Pas de quartier à La Villette !! Le Tango des bouchers cher à Boris, la valse des louchebems qui, un morceau de barbaque sur l'épaule vont se taper un tablier de sapeur et raconter des conneries au bar du " Veau qui tête"... 
Sont comme nous les gentils bestiaux. Ne savent ni l'heure, ni l'endroit, pas même le jour où leur calendrier va s'arrêter de tourner ( perso, j'aimerais que mon tour vienne un vendredi, je sais pas pourquoi... ) et à les regarder folâtrer le long de la barrière, ça m'a mis l'humeur vagabonde... L'envie de devenir végébonàrien, de ne plus boire que de l'eau fraîche ( comme l'agneau ! ) et de vapoter à tout bout de chant ( ? ).
R'heusement, j'ai discuté avec le péquenot qui s'occupe du cheptel. Le gars touche des sous à chaque nouvelle naissance pour la sauvegarde de la race ou je ne sais quel truc, énoncé par un gratte-papier du côté de Bruxelles... Il n'est pas prêt de lâcher le filon et d'envoyer ses marmots chez le bourreau... Ca m'a rassuré... 
Le filou est heureux avec son troupeau. Leur mettrait bien un kilt, et une cornemuse sur les naseaux, histoire de rigoler un peu... Il a les yeux rieurs, comme le vieux Paulo quand il fredonne She Love You...
- Tu veux de la crème avec ton escalope ?
- Plutôt deux fois qu'une !!!
On se refait pas, hélas !!!

lundi 8 janvier 2018

TOTO ( 3 )

Je vous jure... Je me souviens encore du type qui jouait de l'accordéon en bas de nos fenêtres... Tous les dimanches matin, il faisait du crin crin... On lui balançait des pièces, et le père qui rentrait du pmu, lui serrait la louche ou lui payait un godet... C'est ces petites choses qui vous restent dans la tronche comme le scotch du Capitaine... La première télé aussi... Comme si on avait coupé nos pattes de moineau.. On quitterait plus le canap, à mater la choucroute de Catherine Langeais et les bonhommes qui gambillaient sur le palier de Pierrot. Le gugus prenait un coup dans les naseaux, le monde serait plus jamais pareil et, " être con comme la lune " ça voudrait plus dire grand-chose...
Le père aimait bien " la petite " comme il l'appelait... Au moins une qui savait se tenir ! Pas bêcheuse pour un sou... Gentillette et bien mise de sa personne... Un vrai sucre d'orge... Bien sûr, personne n'égalerait jamais la Môme question vocalises, mais la mignonne apportait un peu de légèreté, un brin de sourire dans la suie... La mère elle, se pâmait ( refusé ! ) devant un chanteur belge qui regardait tomber la neige et le programmateur de sa machine à laver toute neuve... Vous dire que question zique, l'ambiance était au beau fixe à la maison... On avait crêché successivement rue Bizet, rue Berlioz et m'a fallu du temps pour savoir que Carmen n'était pas que la voisine portos qui gueulait après Tonio, mon pote de conneries... Yavait aussi Tata Yoyo qu'on reprenait en choeur les soirs de nouba et ce Sacré Charlemagne que j'aimais pas trop, passqu'il avait disait-on, inventé l'école...
Chacun a sa belle époque... C'est pas Toto qui dira le contraire... Moi, ce fut les yéyés, les parties d'osselets qu'on jouait dans l'escalier, et le bébé requin...
Encore une fake-new soupire la foule...
Edito Toto.

dimanche 7 janvier 2018

TOTO ( 2 )

Aujourd'hui, c'est demain...
Il est content Toto, je lui ai bidouillé
son édito...
" On a tous quelque chose en nous de.... ".

samedi 6 janvier 2018

TINTIN...

Il me fatigue Toto. Voudrait que demain, j'écrive un de ces éditos cinglants et pertinents qui ont fait ma répute sur la toile et ravissent les lecteurs ( trices ? ) encore embrumés dans leurs matinées pleines de particules fines et de saloperies que rien qu'à les respirer,  tu as les éponges qui goudronnent et la glotte qui bloblotte... Moi, j'ai la tête en vrac, la cinquième explosée et l'avenir d'un grognard pendant la retraite de Russie, alors, ressasser les mêmes vieilles lunes, les mêmes rengaines qui froissent nos oreilles de batraciens...  D'autant ( emporte le... ) que le temps a passé... Qu'on a fait mieux depuis, qu'on a changé de bagnole, de président... Qu'on a un Aïe fone qui fait les courses tout seul, des croûtes plein les tifs et une option sur le futur bien fragile... Et l'autre globule qui voudrait que je sorte la grosse cavalerie, le pays en larmes, la Répu en godille... Toutes ces journées de tsunami où on savait plus trop quoi dire... Je suis... Hum... Une carrie qui gratouille encore, un vieux caramel qui te nique les dents ou un tire-jus oublié au fond des poches ? 
Faudrait que je lui fasse un dessin à Toto, il comprendrait peut-être mieux, mais j'ai les doigts crochus et Tintin n'est pas mon cousin... C'est dommage...
Edito.


vendredi 5 janvier 2018

LIBELLULE...

J'aimerais bien emprunter le chemin de l'ouasiveté, pas celui de l'ennoui... Ne pas m'enfouir au fond du terrier, mais bel et bien enfouarner mes petis pains dans le grand fouar à bois sans soif de mon boulanger, qui a la descente facile et la tronche enfouarinée comme un bon artisan de la vie qu'il est... Je suis un homme dans le besoin. Dans le besoin d'écrire et de comprendre les choses.Comme le bédouin du désert attend les nouvelles que le renouard des sables promène dans ses grande oreilles...  J'aimerais apprendre le Zimbali, ce dialecte parlé par les vieux zébus des hauts plateaux, comprendre le Chamali, qui, on le croit à tort, n'est pas la langue des chameaux et autres bestioles à bosses ( excepté la baleine ) mais plutôt le gazouillis du girafon qui voit s'approcher la lionne de trop près.
J'aimerais que des zouaves suaves me fassent les poches en récitant des vers en vieux françouas et que ma voix impénétrable s'en aille voir ailleurs si j'y suis en braillant les houbas houbas du Marsurpilani de ma jeunesse... Faut savoir que je suis né à l'envers, le nez en l'air et l'air de rien... J'ai fait pèter les forceps, les pattes devant, le cul derrouère, alors j'aimerais... J'aimerai...
Faut vouar... Faut vouar... Me dit la lionne qui dort à mes côtés, faisant ses griffes sur mes ailes de libellule...
Et vous connaissez l'adage : Si l'agneau et le loup dorment ensemble, l'un des deux passera une mauvaise nuit, alors ne vous étonnez pas si je m'économise un peu comme l'ouaseau sur sa branche...

jeudi 4 janvier 2018

CATASTROCHE

Comme il a mauvais esprit, devant toute cette pluie, Fifrelin pense que c'est le temps idéal pour noyer les chats, et les canards qui en chient pour remonter le courant ronchonnent qu'ils auraient préféré finir en magret bien dorés sur la table du réveillon... Noé fait la gueule. Même la girafe a de l'eau jusqu'au oreilles, et l'on a vu deux employés municipaux s'envoler dans les bourrasques comme ces ballons qu'on lâche à la foire aux bestiaux après avoir tué le veau gras ( ? ). Les autres enchaînés autour des orodateurs attendent patiemment que le premier adjoint ( celui qui s'occupe de la météo et des espaces verts ) leur apporte des gilets de sauvetage, un morceau de galette et une augmentation because les intem-péries... Vous dire le  chantier...
- Fait un temps à pas mettre un clebard dehors, soupirent Gengis et Kahn ( pas J. F. l'autre ! ) les deux bassets artésiens du père Latrique, satanées bestioles qui salopent tous les fauteuils du salon... Notre ami à tous, soupire qu'hélas, il ne pleut jamais du gros bleu qui tâche, et que son coin de paradis sous le pébroque n'est plus de saison... Paraît que plus à l'Ouest, des zigotos s'amusent à prendre en foto les grosses vagues et qu'ils se retrouvent trempés jusqu'au bigorneau,  que même en chantant la Pimpolaise, ils boivent la tasse ( France Intox ).
Le vieux Rossini à cheval sur son tournedos pense que son barbier est devenu un bourbier, et que des grenouilles dans le caleçon de Figaro ça le fait pas... C'est la catastroche, le bide assuré...
Y'a guère que ce gandin de Gene pour être heureux... Fait des claquettes dans le caniveau... Vous savez, Singin ' in the Rain... ( A noter également le grans succès de Mohamed Ali : Singin ' in the Ring Ndlr ).
Va bien bien falloir quand même que je sorte acheter du tabac et une chopine, ce serait ballot de mourir de soif, entouré de tant d'eau...
Le Merle Bloogeur.

mercredi 3 janvier 2018

CARTOONS...

Une couv de Charlie
au bord du cendrier,
Dessins de Wolinski
et Cabu désarmés,
Des matins disparus
des rires amputés,
Des mots qui se sont tus
La fureur de Janvier...
Bon, on va pas se faire le Mur des Lamentations, ou la visite du Saint Prépuce ( Sépulcre ? )...
Les voyous n'aimeraient sans doute pas... 
Ils nous griffonneraient quelques dessins bien sentis de là-haut...
Juste un gorgeon de piquette... Une petite larmichette...
A la vôtre !

mardi 2 janvier 2018

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Alors la Bonne Année ( une bonne santé surtout ! ) t'as vu le chantier... Ousque t'as mis les pieds ? Comment ça c'est passé ta première journée ? T'as pas trop mal aux cheveux... Paraît que les lendemains de fête, c'est la défaite... Waterloo aux gogues... La tronche dans le seau et les pieds dans le dégueuli... J'admets, j'exagère un peu, mais c'est pour la bonne cause... Les javas d'aujourd'hui ne dansent plus comme avant. Tout le monde reste prudent, soigne son estogom, et ma foi, c'est pas plus mal... Les paillards se civilisent, et les gaillardes se dégrisent rien qu'en regardant le sapin qui fout des aiguilles dans le fouin de la moquette, et Kevin, ce petit morveux, qu'a déjà bouzillé la loco du Père Machin, qui nous a coûté un bras, jusqu'au coude...
Nous voilà déjà dans le passé ( composé ! ), les souvenirs tous neufs... Manu qu'a causé dans le poste... C'était sa première fois au guignol... On n'a pas regardé, fallait ouvrir les huitres, désaper les langoustines... On n'allait pas se mettre la rate pour si peu, fût-elle au court-bouillon ! Et pis on connaît la chanson... On savait bien qu'il allait pas nous promettre des lendemains qui chantent, même le Bon Dieu n'ose plus...
Après que Tonton Nestor eut fini la dernière roteuse,  Jeannette a ramassé les cotillons et les langues de belle-mère, et on a écouté les deux Carmen. La tempête qui nous secouait le bonnet ( pas trop fort, chez nous, nos sapins ont le pied dru ! ) et la donzelle qui, tous les ans,  s'invite au concert du Nouvel An... Ce machin commence a puer des pieds depuis le temps... Les lustres, les perlouzes et les noeuds pap font plus rire personne, surtout à Viennne... Mais, comme les bagnoles carbos, c'est la tradition, alors on a tapé dans nos mains pour le dernier " galop " du Vieux Richard... Et roule ma poule ! a dit Oncle Archibald qui passait par là...
Pour terminer ta première journée, ma Bonne Année ( la santé surtout ! ), ben... On a fait des nouilles... On a serré les miches pour demain et l'on s'est promis de mettre au four ta prochaine petite soeur, déjà tout émoustillés par ce premier Janvier 2019 qui, déjà tarde à venir...
Journal Confus
01/01/2018.

lundi 1 janvier 2018

LE JOUR D'APRES...

Allée des Tilleuls, je t'effeuille déjà. Je ne veux pas être trop méchant avec toi. Tu es encore un bébé... Brailler toute la nuit aux Champs Elysées, bousculer quelques bouteilles et mettre le bazar dans les bacs à fleur... C'est des broutilles d'enfant perdu... Des rires de bambins qui ne connaissent pas le sel des larmes... Moi, je te fais confiance... La preuve, ce matin, tu roupilles comme une bienheureuse en attendant déjà le prochain biberon...
La place de Bécaud était vide... La boulangère s'étirait, toute chiffonnée entre ses galettes bien chaudes et quelques zombies voyaient encore des éléphants roses qui traversaient hors des clous... 
J'ai pensé à toutes tes soeurs. Celles qui furent difficiles, faciles. Cabochardes comme des danseuses en tutus... Roublardes ou dépressives... Futiles quelquefois... Celles qui burent le sang des hommes jusqu'à plus soif... Et les soleils suspendus par-dessus la rocade, les vieillards chenus le long de l'esplanade... La paix au bout des doigts, le bonheur à portée de mains...
J'ai pensé ne plus écrire ce machin... Me laisser pousser la barbe jusqu'aux yeux ou me raser jusqu'au bonze... Mais les bonnes résolutions, on sait où ça mène...
J'attendrai que tu grandisses un peu... 
Après, on verra bien...

 H                                                                                                           U                              ...