jeudi 30 juin 2016

PARTIE DE CAMPAGNE

Ces clebards ont la gamelle obsessionnelle. Une pendule dans leur crâne de piaf... Dés que les aiguilles s'alignent sur le réveil des humains, les voilà qui entament la sarabande... A six heures pile, qu'il pleuve, qu'il vente ou que la République nous appelle, se mettent à bramer comme des serfs en rut ( et pourquoi les serfs seraient pas en rut aussi ? Je vous le demande... Le plaisir au peuple non de dieu ! ). Ils donnent de la gueule pire que quand l'homme du tri déboule avec sa camionnette jaune dans la cour, ou que je mets en marche la tondeuse ou tout autre instrument de torture qui font de moi le fameux Assassin en herbe de notre regretté Raymond. Un boxon qui te fait sursauter dans les plumes, t'accrocher au fauteuil,  maudire la vilaine écharde qui dépassait du parquet, et vient se ficher entre deux doigts de pieds qui referment leur éventail fissa... Un, deux, trois... Les bestiaux s'accordent, cherchent la bonne tonalité, la mesure adéquate qui te fera bondir plus vite du pucier, et c'est parti pour les Choristes... La Traviata de l'enfer... Même les Stooges sous speed font pas mieux que ces enflures ! Les rois du décibel, du Marshall en furie, c'est eux ! 
Forcement, toi t'es encore moitié dans les vapes et tout ce ram-dam te fait penser à la sirène des pompiers, et tu te retrouves sur une patte ( l'autre étant occupée avec l'écharde du plancher ! ) à gueuler qu'il y a le feu dans la cambuse et que l'ennemi est à nos portes... 
Quand t'a enfin réussi à enfiler ton slip et tes babouches, ses satanés sont là au garde-à- vous les yeux déjà pleins de croquettes, la langue pendante à te lèchouiller les pinceaux que t'as l'impression de patauger dans d'la bave d'escargot... Y'à guère que le matou qui s'en fout. Il fait du trapèze entre les rideaux en fredonnant " Une souris verte " une contine que je sais pas comment les mioches chopent pas la trouille quand on la trempe dans l'huile... **
** En parlant d'huile, je rappelle à tous les rigolos du patelin que les Tsars dînent à l'huile... C'est dit...

lundi 27 juin 2016

LA TOURTERELLE

Ma chère amie.
Voilà plus de cinquante années que je pense à vous. Depuis ce triste matin d'un mois de Juin quelconque où vos parents, l'air enjoué dirent aux miens qu'ils déménageaient... Qu'ils partaient vers des jours meilleurs, des pays de cocagne, un avenir radieux... Enfin le croyaient-ils... La misère n'est pas plus douce au soleil quoiqu'en dise le Poète. Votre mère demanda si l'on voulait bien s'occuper des dernières plantes vertes intransportables, et de la tourterelle dans sa cage qui, je m'en souviens encore fit froncer les sourcils de mon père, toujours attentif à sa tranquillité, obtus qu'il était à toutes roucoulades et autres fanfaronnades des bestiole apprivoisées qui salopaient son pré carré... Croyant faire de l'humour, il déclara que le matou boufferait jusqu'à la dernière plume la gentille colombe, ce qui inonda de larmes vos yeux ( dont j'ai hélas oublié la couleur ! ), larmes vite ravalées par l'excitation du moment et un grand verre de cette grenadine dont vous raffoliez... Je me souviens vous avoir consolé en disant que maman détestait les poils de chat sur les coussins du salon, les chiens qui faisaient des saletés partout, les poissons qu'il fallait nourrir... Même les enfants des autres la rendaient folle... Si je m'engageais à m'occuper de l'oiseau, et pour ne pas décevoir ces voisins qui avaient été de bonnes gens, toujours prêts à " rendre service ", il fut décidé que le volatile resterait dans nos murs...
" Vous nous le ramènerez quand vous viendrez nous voir ! Car j'espère que nous n'allons pas nous quitter à cause de quelques centaines de kilomètres " déclara votre mère en refermant le coffre de la 403 familiale...
Le nid de serpents dans lequel nous plongeons quand nous évoquons le passé, les souvenirs, quand nous feuilletons les vieux albums de photos - regarde c'était le hangar où nous jouions quand on était gosses - frétille sans cesse et encombre trop souvent nos mémoires atrophiées par le temps qui passe. 
Aujourd'hui après un demi siècle, vos cheveux n'ont plus la même couleur et mes mains sont couvertes de tâches brunes qui racontent une histoire qui dure depuis trop longtemps. Je me souviens pourtant du grand soleil qui brillait ce matin là, de votre blouse à carreaux et des boucles insoumises qui tombaient sur votre front. Quelque temps plus tard, pendant que je nettoyais les fientes, distrait dans mes pensées, j'ai laissé la cage ouverte et la tourterelle s'est envolée. Il me plaît d'imaginer, aujourd'hui, qu'elle est partie vous rejoindre dans ce pays d'où jamais je ne reçus  la moindre nouvelle.
Mémoires Analphabètes.

dimanche 26 juin 2016

4 )

MACVIN
Maison Guyot.
NOIX
De Grenoble
COMTE
36 Mois
Fruitière " La Pesse ".

BREF...

Il pleuvait. Je m'ennuyais ( un peu ), certainement parce qu'il pleuvait... J'ai choisi l'option Ecran-Canapé, Petits Fours et Café, censée divertir et rafraîchir les façades. Au milieu du deuxième round de la finale de boxe-kangourou, je me suis levé pour voir ma nouvelle coupe de cheveux. J'ai éteint l'écran, rallumé l'écran, essayé de compter les pixels qui défilaient, pensé à détartré la cafetière et donner mon avis sur le brexit. Mais impossible de trouver un avis. Madame Bobinneau m'a proposé le sien ( Si tu veux mon avis... ), mais ça m'a ennuyé plus vite que Cinquante Nuances de Gray( J'avais zappé dés la seconde nuance justement... ) J'ai ouvert la fenêtre pour voir s'il pleuvait encore, recompté les minutes qui me séparaient de la nuit, certainement un remède efficace contre l'ennui. J'ai fini le thermos de café en croquant une dernière langue de chat. J'ai pensé au chat de la Mère Michelle et écouté une chanson des Beatles ( Michelle ). Ca m'a gavé aussi. J'ai caressé mon doudou entre deux pages de Marguerite Duras. J'aurais bien voulu caresser Marguerite, ses grosses lunettes plastoc, ses pulls mohair, mais elle n'était plus là. J'ai fait rimer mohair avec molaire, ce qui ne veut rien dire. J'ai pensé à la mer parce que ça rime aussi... Aux brins de tabac sur le tapis. A la poubelle qu'il faudrait vider.  J'ai refait du café, bu un peu d'eau pétillante, fait un rotou et repensé à ma nouvelle coupe de cheveux. J'ai cligné des yeux pendant la pub, étudié la Possibilité d'une Ile et d'une vision alternative des choses.
Bref... En attendant Godot, j'ai regardé cinquante épisodes de BREF, une mini-série qui m'a emmenée tout au bord d'une déprime légère. La pluie s'est arrêtée. J'ai remis mon doudou à sa place, fermé les persiennes parce que je ne supporte pas le soleil.
Bref, j'avais regardé cinquante épisodes de BREF, une mini-série qui m'a....

jeudi 23 juin 2016

DESERTEUR

L'OTEUR ETANT PARTI CHERCHER QUERELLE AUX HERBES FOLLES ET AUTRES BESTIOLES QUI INONDENT LA CAMBROUSSE, LA DIRECTION N'A PAS DAIGNÉ LUI CHERCHER UN REMPLACENT. ( Il est irremplacable ! minaude Madame Suzanne ! ).
INTERROGE SUR CE MANQUEMENT AUX BONNES MOEURS, LE RESPONSABLE DES RESSOURCHES INHUMAINES ET DES ABSENCES INJUSTIFIEES S'EST DÉCLARÉ DESOSSÉ MAIS BIEN CONTENT DE N'AVOIR PLUS L'OSTROGOTH SUR LE DOS...
L'AFFAIRE RESTE A SUIVRE...
Revenu sur la pointe des pieds, les d'ssous d'bras en marmelade, l'Oteur s'est empressé de se remettre dans la bonne direction... 

mercredi 22 juin 2016

LE VOISIN...

Araignée du soir... Espoir... Elle est là... Noire, velue, bien grasse... Posée sur le mur, et ma foi, elle m'a foutu une sacrée frayeur quand j'ai tendu la main pour allumer la loupiote... Satanée bestiole... C'est bizarre autant qu'étrange,  même si tu n'es pas arachnotruc, que tu sais que mygales et autres tarentules ne sévissent plus dans le coin depuis Pasteur et son vaccin magique ( ? ), t'as plus envie,  quand tu vois pareille engeance à lui foutre sur la gueule plutôt que de lui caresser les mandibules... Alors que Madame Suzanne en nuisette, c'est le contraire... Allez comprendre... Le temps de chercher le torchon, le filet adéquat, de réprimer l'envie de meurtre qui soudain envahit l'espace vital, la coquine a mis les bouts... Partie sous l'armoire ou dans un coin encore inexploré de la cambuse, peut-être entre les chaussettes, les bas grésille ** de la dernière gaypride ou le ramassis d'injonctions à comparaître, terrains sur lesquels je ne m'aventure plus depuis la puberté..  J'imagine que de son côté, voyant débouler l'ombre du Golem ( ou de Nosfératu ! ) elle a eu les jetons... C'est la peur de l'autre qui entraîne les discriminations dit-on dans les salons bien informés... J'entends bien mais n'empêche, si tu tapes le carton avec un crotale ou que tu flirtes avec le F.N. l'angélisme ne passe pas... Depuis le loup et l'agneau, y'a belle lurette qu'on se renfrogne chacun dans son coin... Et c'est très bien comme ça ! Je me vois mal faire des simagrées à ma boulangère.... Laquelle en a autant à mon service... Bien sûr, ces propos n'engagent que moi et toute relation avec des personnages connus ne serait que pure coincïdence... Et puis, je ne suis pas si intolérant... Une preuve : Je taille régulièrement la bavette avec mon boucher.. Pour faire bonne mesure, j'ajouterai qu'il m'arrive de papoter avec les pêcheurs ( à la ligne )... Demander des nouvelles des poiscailles... Comment ça va l'asticot ? De m'esbaudir devant la pertinence de certains et l'impudence du menu fretin quand il gambille sur la grand'place... Si je me force, je peux porter le cabas de la vieille dans l'escalier... Finalement, trouver un voisin plus amène dans la contrée, n'est pas chose facile...
- Un baguette pas trop cuite s'il vous plaît.
+  Celle-là ça va ?
- Très bien...
** Michel Colucci.

mardi 21 juin 2016

LE TABLIER DE SAPEUR...

On était là avec mon pote Ma'a Nonu ( enfin, c'est pas mon pote.. J'le vois comme tout le monde à la télé faire le ménage dans les défenses... ). On f'sait une manif statique sous l'abri bus ( passque comme d'hab, il flottait... On n'avait rien à défendre de particulier....  ) en regardant les supporters ruskoffs, faire leurs valises, déçus par leur équipe de pousses-cailloux ( c'est comme cela que dans l'Ovalie on nomme les footeux ! Un peu de mépris ne fait de mal à personne ! ) qui s'étaient pris une branlée par les Gallois qui sont pas des tendres non plus pour jouer aux quilles entre les perches. ( Quoiqu'un peu légers, me dit le Black en souriant... ). J'm'faisais du souci pour ces gonzes... Si la Poute prenait la colère, ils finiraient plantons devant le Kremlin ou au Goulag qu'est jamais bien loin dans ce pays d'alcoolos... Henri Krasucki ** toujours sur la brèche, me faisant remarquer que les pochtrons ne sont pas toujours du côté des pays de l'Est... Mais c'est une autre histoire...
Les stakhanovistes du gravier, avaient repris leur manège... J'te creuse un trou, j'le rebouche... Je nivelle et paf ! Je te remets une pleine benne plus loin, histoire de reboucher la tranchée qu'était pas prévue sur le plan... " Des pt'its trous, des pt'its trous, toujours des pt'its trous... Y'a d'quoi d'venir dingue... De quoi prendre... "  Vous connaissez la suite, sinon consultez Martin Bouygues et les ciments Laffarge...
Bref, on papotait gentiment de l'avenir de notre équipe nationale, de l'article 2 de la loi travail et de la santé de J. P. Belmondo, quand des tam-tams venus de la z.a.d. d'à côté ont froissé nos chastes oreilles... Damned ! J'avais oublié la Fête de la Musique... Trois rastas qu'empêchent tout le monde de dormir ! disait avec malice un suppôt de Sarkozy *** Le mastard bien que n'étant pas Australien ( il garde de mauvais souvenirs des Wallabies ! ) a fait un saut de kangourou étonné de tant de turbulences dans ce pays où, seuls le confit de canard et l'os à moelle devraient être honorés... Autour d'une bonne table, les tensions s'apaisent... C'est bien connu de tous les diplomates et des amateurs du " Tablier de Sapeur "...
** Guignol syndical qui fit bien rire dans les chaumières.
1924 - 2003.
*** Résident du Cap-Nègre.

lundi 20 juin 2016

LE CAKE DE SUZANNE...

+ Alors... Cher Alexandre... Vous avez vu le match... Moi j'ai accompagné les petits-enfants au parc... Parlez d'une sinécure.. Racontez...Racontez cher ami...
- Tout doux Cher Benoît... Ce fut une belle rencontre. Engagée, voire saignante... Dirons-nous... Quelque arcades partirent d'ailleurs en lambeaux sans sourciller... J'avais peur d'un match cadenassé, vu l'enjeu, mais nos amis se sont livrés à une jolie empoignade...
+ Et alors... Et alors...
- Un score serré, de belles actions... L'arbitre qui finit les fesses dans les pâquerettes, bousculé par un mastard en plein cadrage-débordement... Lancés à pleine vapeur, c'est bulldozer et compagnie ces bêtes-là ! Vous le savez Cher Benoît ! L'autre est venu s'excuser benoîtement, penaud comme un gamin les doigts pris dans le pot de confiote, mais content d'échapper à une pénalité...
+ Et...
- Quelques chamailleries en fin de partie dues certainement au stress, à la fatigue, au résultat incertain... Rien de bien grave... Un trauma par ci, une commotion par là... Quelques béquilles vachardes, coups de boules de et serrages de kiki... Une avalanche de beignes... Mais tout cela entre gens de bonne compagnie... A la fin, on s'embrasse... Voyous mais gentlemens comme dit la chanson...
+ Dommage pour moi ! J'ai loupé quelque chose...
- Bah... Réservez-vous pour la Finale... Tenez... Je vous invite...  Nous prendrons le thé... Madame Suzanne nous préparera un cake...

dimanche 19 juin 2016

3 )

HOPELESSNESS
Anohni.
THE GETAWAY
Red Hot Chili Peppers.
THRUE DETECTIVE
Série poisseuse.
LA ZONE D'INTERET
Martin Amis.
TEST MATCH
Nzl - Galle
36 - 22.
TOP QUATORZE
Clermont - Racing 92
33 - 34.

samedi 18 juin 2016

L'ALBUM...

Je vous dois un aveu cher public ( Je vous dois rien en fait ! J'ai payé toutes mes dettes, et mes arriérés sont apurés devant Dieu et les Hommes... ).  Il se pourrait bien que Red Hot " Tatoos " Chili Peppers devienne mon groupe favori en cette fin de vie. Désormais, " The Getaway " remplacera, tous les matins, de 7 à 9, le " Happy Trails "de Quicksilver Messenger Service ( tu parles de noms à rallonge ! ) trop longtemps macéré dans le filtre du caoua matinal.
Je n'oublie pas Serge Lama et ses " Pti'tes femmes de Pigalle " mais ça, c'est à l'heure du déjeuner. " Nights In Withe Satin " des Moody Blues, étant réservé aux nuits sans rancunes.
Bien à vous.

vendredi 17 juin 2016

LE PARC...

Les mioches m'ont regardé d'un air méchant, comme si j'allais piquer leur tricycle. Y'a même un blondinet qui m'a montré du doigt, m'a lancé un sort et quelques imprécations baveuses en shottant dans une balle qu'un vilain cabot a évité de justesse.  Sur le coup, j'ai  pensé à un scénar de série B, où des mutants prenaient l'apparence de bambins innocents pour mieux coloniser ce qui restait de nous autres humains, fomenter des vilainies derrière un étalage de babillages, sourires et pipi-caca... C'est pour celà me suis-je dit, que de drôles d'incantations venaient de la crèche, quand le temps était à l'orage, et que le bourgmestre, soucieux du bien-être de la populace, installait des kaméras à tous les coins de rue. Y'a pas d'fumée sans feu... On avait déjà des enfants-soldats de triste réputation, des poupées-tueuses de cinémascope, des gremlins de Spielberg,.. Pourquoi pas des chiards endiablés, des petites cornues en socquettes prêtes à vampiriser le pékin insouciant, lecteur innocent de l'Equipe, inconscient du danger qu'il y avait à baguenauder dans le parc, les lunettes sur le pif et les balloches à l'air.
Ce n'était pas un hasard, si des surveillantes acariâtres entouraient les petits monstres solidement attachés à une corde qui soyons-en sûrs, avait servie de collier de chanvre à quelques pendards, mauvais payeurs et supporters imbéciles... Est-ce que ces gardes-chiourmes faisaient partie du complot en déclenchant le feu au passage piéton, empêchant nos jolies berlines à crédit, de faire leurs petites emplettes dans le temps imparti par l'état d'urgence ? Celà reste un mystère...
Prudent comme l'escargot qui voit venir la persaillade,  j'ai contourné le défilé, en me promettant de réviser mon Stephen King...
Sortie groupée.
Editions Bambinos.

jeudi 16 juin 2016

LE LOUP...

" A force de jouer au con, on finit par le devenir... " Qu'est-ce que je fais Docteur ?
- Ben... D'abord, je préconise l'extinction momentanée mais immédiate de tous vos écrans. Une cure d'amaigrissement en quelque sorte...  Pas besoin d'entendre les infos quand vous faites pot pot et le repas de midi peut se faire sans ces questions à la con auxquelles vous ne répondez jamais... - Question de Jean-Marcellin de Biteenbois : Citez cinq chansons du répertoire d'Annie Cordy -  Franchement, qu'est-ce que ça vous appporte d'entendre les crétineries des supporteurs ( avec un U ! ) qui brament parce que leur équipe chérie à mis deux buts à trois touristes qui viennent de Tirana en renversant des poubelles et en flinguant des abris-bus ! Evitez la chienlit des frapadingues qui découpent en morceaux des pauvres gens, qu'ils soient flic ou non, au nom d'une idéologie rassise et destructrice...  Vous montez pas la chantilly avec les politicards, les vilains Hussards venus de Zanzibar ( ? ), les abeilles qui font plus de miel et les camions-bennes en bas de chez vous... Vous inquiétez pas des " Alertes Orange ", vous êtes cinqante mètres au-dessus du niveau de la mer, gros benêt ! Ne pleunichez pas à cause de la pluie... Le temps fait ce qu'il peut... Et les vendeurs de pébroques dansent la samba en reluquant la météo... Vous voyez tout n'est pas si grave...
- Mais pour mes courbatures, je fais quoi Doc ?
- Prom'nez vous dans les bois, pendant que le loup n'y est pas...

mercredi 15 juin 2016

BODY AND SOUL

+ Un question se pose cher Alexandre..
- Faites... faites cher Benoît...
+ Amy est-elle une " Chanteuse de Jazz " ?
- Sans aucun doute. Plus près de Billie que d'Aretha...
+ Je vous parle pas de sa vie Rock-patachon..
- Moi non plus, je parle MUSIQUE...

mardi 14 juin 2016

FIN DE MATCH

+ La question se pose cher Alexandre...
- Posez... Posez  cher Benoît
+ Et si cette fameuse " Ame Russe " louée par tous les scribouillards de la Taïga, bramée par les Choeurs de l'Armée rouge et notre cher Yvan Refbroff, Raspoutine pour toujours... Cette Mouette, ces Sacre du Printemps... Les entrechats de Barychnikov ou les pirouettes du beau Rudolf ( un gay assumé tiens... tiens... nouz'y revoilà ! ), cette vodka qui coule à flots sur la Volga et les glorieux cosaques qui dépècent la Grande Armée, n'étaient devenus qu'un ramassis de miliciens enragés qui mettent à la baille la sardine du vieux port, sous les yeux impassibles du méchant Vladimir qui compte ses roubles, l'ombre du Petit Père planant sur la Place Rouge...  Comment écrit-on l'histoire, je vous le demande...
- Pas bien, je vous l'accorde... Reste Gagarine, Trosky et le Bolchoï, mais ça fait pas bézef...
+ Vous oubliez tous les autres... Les rossbifs, les teutons, les psgtistes, tous unis dans la baston et les barres à mines...  Quand la connerie s'exporte, y'a plus de frontières...
- Bon dieu ! Vivement la fin du match !
- Si ça continue, vont balancer des canettes sur le gazon de Wimbledon ! ronchonne Madame Suzanne empoignant sa raquette... 

lundi 13 juin 2016

TEMPS DE CHIEN !

Les ch'vaux de bois ont encore prit la flotte. Tous les ans c'est pareil. A croire que que le mauvais sort s'acharne sur les stands de tir, les moules-frites et les siamoises planquées derrière le rideau..  L'âme trempée des pauvres gens espérait une accalmie, un ti't tour de manège, une barbe à papa qui colle aux moustaches, mais j't'en fous... Le ciel énervé pire qu'un hooligan anglais sur le port de Marseille, balance des siaux de flotte et renvoie tout le monde dans ses foyers. Coquin de sort ! s'écrierait une de mes connaissances ! Même les clebards qui d'habitude n'ont peur de rien,  bougent pas d'un cil. 
- Tu crois pas que je vais me faire rincer le poil pour bouffer une gaufre toute molle ! ronchonne Paillou avachi sur sa couvrante..
- Déjà que je ronge mon frein à défaut d'os à moelle ! Je suis pas une grenouille moi ! Rien que de penser qu'il faut que je sorte pour pisser, ça m'coupe l'envie... Et l'autre guignol qui tourne dans la cambuse à regretter " ces pays imbéciles où jamais il ne pleut " **. Tu vas voir qu'entre deux parties de dominos, y va nous mettre sa musique de chiotte ! A moins qu'il nous bassine avec ses états de service ou pire... Qu'il enfile les bottes et le ciré, et nous propose une ballade dans les marécages, prétextant que la pluie n'a jamais fait fondre personne ! Sagesse populaire et proverbe à la noix ! Voilà ce que je dis moi !
Peut pas r'garder le foot comme tout le monde ce con !
Ainsi parlait Paillou, chien bâtard et pensant qui, à l'instar du roseau plie mais ne rond-point ( profitez c'est gratos !) tandis que dehors, la pluie faisait ses claquettes bien connues des amateurs de gros temps. 
Dimanche 12 juin 2016.
** Prévisionniste talentueux.

dimanche 12 juin 2016

2 )

AMY
Asif Kapadia.
YERULDELGGER
Ian Manook.
TEST MATCH
Angleterre - Australie
39 - 28.

samedi 11 juin 2016

K'ESSA KO ?

Les monstres se reposent. Gavés qu'ils sont de poussière, de gravier et d' opérations à chaussée ouverte qui alternent la circulation sanguine des forains venus s'installer pour leurs agapes annuelles. Tu parles d'un chambard ! Un pelot venu chercher son paquet de nouilles à l'épicerie sociale a failli prendre un coup de pelle sur la gueule, écrabouillé d'un coup de pneu rageur par la makine rendue folle quand une horde de moustiques née des inondations dans le Berry est venue lui chatouiller les essieux... Tu parles d'un bazar ! Bon faut reconnaître, nos transformers sont moins balaizes ( pourquoi pas ? ) que leurs grands frères qui découpent la forêt Amazonienne en morceaux ou qui tracent des golfs dans le désert pour ces pourris d'Emirs à qui on taille des pipes... Je sais... Géopolotique, pragmatisme économique, maintien de l'ordre dans la contrée... Et pis quoi encore... On fait des ronds de jambes aux dictateurs de tous poils pour éviter le pire, dit-on dans la presse spécialisée ! Me semble que l'histoire se renouvelle pas beaucoup... Tu vas me dire, que si tu coupes la menotte à un voleur, lui en reste toujours une pour se gratter les balloches en rêvant à la démocratie et à la paix sur terre...  Y'a guère que les gugus à Marion pour se lècher les babines. Tu parles d'un Ménard !
K'essa ko ? demande Suzanne en sortant de son pyjama. J't'entends brailler depuis la chambrée ! Tu vas pas nous r'faire le coup du Chevalier Blanc ! Tu parles d'une histoire !

vendredi 10 juin 2016

RIEN A FOOT

Allons, allons ne nous moquons des footeux... ( Tu vas pas faire ton ronchon ! minaude Madame Suzanne en enfilant son short ). De la grande ferveur nationale qui envahit les koeurs, électrise les supportaires ( pourquoi pas ? ), fait oublier les cégétistes hargneux, les patrons voyous et les poubelles pleines... Entre deux robocops blindés, on getaïse sous la tour Eiffel en faisant un doigt à la sainte trouille, aux poseurs de bombes et autres cafards qui ont mis le bazar dans nos éviers... Et c'est bien... Toutes les nations européennes, fières de leurs petits drapeaux et de leur nationalisme à fleur d'urnes, vont mettre la baballe dans le filet... Rien de bien grave ! Les hommes sont de grands enfants, et ma foi, le sport n'est pas la religion la plus dangereuse... ( Un doute Massaïlle quand même... °.
Un, deux, trois... zéro. En 1998, année bénie qui porta aux nues le brigand Chirac parce qu'il avait enfilé le maillot des bleus en faisant le clown, j'étais dans les Landes. La gamine voulait voir la grande finale et nous nous retrouvâmes entassés dans une pizzeria où le prix du filet d''anchois avait sérieusement augmenté... Allez savoir pourquoi... Entre une chopine de rosé et deux calamars congelés, j'assistai donc à l'évènement, curieux de savoir pourquoi un gonze à la tronche de Carlos, me tapait dans le dos en gueulant que - Je cite - C'était le plus beau jour de sa vie... Ben dis donc ! Le reste devait pas être jojo... Trop d'enthousiasme tue l'enthousiasme ! On embrassait Mouloud, ce voleur de larfeuille devenu notre pote pour la vie, en conchiant ces macaques de brésiliens repartis au pays les cacahouètes en vrac... On trinquait avec Samir revenu tout droit du bled fourguer ses contrefaçons de maillot du Coq Sportif, et Roro le manchot faisait fortune en revendant les consignes de bouteilles qui jonchaient les Champs en délire... Une époque épique aurait dit le poète...
Ne voyez aucune aigreur dans ces propos. Juste une pensée pour Cabu qui sortait à cette époque un recueil de B.D. intitulé " Rien à foot... ". Mais Cabu était un binoclard dissident, un mauvais esprit... Un ricaneur qui se riait de tout... Grâce lui soit rendue !
RDV à la mi-temps.

jeudi 9 juin 2016

VOIE SANS ISSUE

Chienne de vie au Zimbabwee !!!!! Vie de chien à St Frusquin !!!! Quand il y a quelques jours, j'ai vu des gugus ( je vous rappelle que depuis ma lucarne je vois tout ! ) dessiner des machins sur cette pauvre route, j'ai bien pensé qu'il ne fallait pas s'attendre à un spectacle de rue ou une exposition conceptuelle sur les lignes brisées... Le bled n'est pas coutumier des organisations artistiques, des " performances " comme on dit aujourd'hui. Les plasticiens, vidéo-astes ( ? ) et autres polichinelles de la barbouille ne courent pas les rues. Ici le théâtre de rue et les mises en abîme situationnistes racontent les queues devant l'épicerie sociale, les restos du coeur... Au pire, les pitreries des vieilles en caddies et des joueurs de rapido qui s'agglutinent comme des moustiques enragés devant le pmu. Bref, je m'attendais au grand remue-ménage, à l'invasion des engins jaune canari qui tous les ans à pareille époque changent les tuyaux pourris et les cables moisis ! Et ben mes pt'its potes ! On y est ! Z'ont commencé la bamboula, le tango mécanique et la valse des pelles... Ça fait un bruit dans ma tête comme la roulette du dentiste qui te fore la molaire récalcitrante. Les murs du gourbi en tremblent de trouille, les assiettes tintabullent ( du verbe tintabuller, premier groupe !  ) et mes petites araignées du soir veulent changer d'adresse...
Je sais... Y'a pas mort d'homme... L'économie du pays tourne... Quand le BTP va, c'est comme le bâtiment, tout va...  On va pas se plaindre d'avoir l'eau et le gaz à tous les étages, ( S.G. ) mais avouez, avec l'Euro qui s'approche, ça fait deux calamités pour le prix d'une..
J'irais bien à la campagne, mais le bruit des cloches à vaches me vrille les tympans...
Sans Issue... Je vous dis...
Journal Confus.

mardi 7 juin 2016

EN TRAVAUX.

COMPANIONS ( JOURNEYMEN ) OF THE SONG
1961. Ignace Perfide n'a pas encore un nom d'emprunt. C'est un foetus sur pattes, un machin pas fini qui perd ses ailes de séraphin - sa mère l'appelle " mon Ange " quand elle peigne ses boucle blondes -  qui met ses doigts dans son nez quand il lape son bouillon d'onze heures. Il a déjà quelques souvenirs en attente pour le futur, et si ses yeux étonnés s'ouvrent comme des soucoupes sur une planète en rut ( ? ), il ne sait où les poser sans que le nid douillet ne tangue et bascule dans le vide.
Sur le chantier, la môme Piaf sonne les Cloches des Compagnons et celui qui doit être son père sifflote " Le Dénicheur ", un refrain à la mode de Caen. La Fête des Mères et le catéchisme laminent ses envies de ballon rond et de poiscaille argenté.
Un décennie plus tard, Ignace pense au goût de suie des tuyaux du poêle que l'on nettoie chaque automne, avant que les feuilles tombent et que les herbiers fleurissent dans les " Leçons de choses " entre les participes et les tables de multiplications. " Un avant-goût des emmerdes  à venir " lui souffle Roro qui a encore tous ses bras.
2021. Le chantier a été abandonné par manque de subventions. Les fiers à bras du temps qui passe sont partis avec les pots-de-vin, les amours tristes, les Guerres de Cent Ans et,  Ignace, dépité, constate qu'il est toujours " EN TRAVAUX ".


lundi 6 juin 2016

C'EST DIT...

< Tout seul, on se convainc aisément de son intelligence, mais une simple promenade dans votre quartier, vous procure un vertige aussi fort que si vous étiez en haut d'une falaise de l'Utah. >
J.H.
Bryce Canyon.

dimanche 5 juin 2016

1 )

THE LOST RIVER
Ryan Gosling.
VERNON SUBUTEX
Virginie Despentes.
I'M CRYING
The Animals
PURPLE HAZE
J. H. Experience.
( Playliste ).

samedi 4 juin 2016

K. O.

1 ) En voilà un qui a eu une vie de patachon ! Même Rocky dirait Chapeau Bas ! Du grenier à la cave, du glorieux au sordide,  sans cesse à remonter les marches ou dévaler la pente... Un gonze qu'a écrit son histoire les poings serrés, qui a mis la pâtée aux plus costauds de l'époque, toujours le sourire aux lèvres, les guibolles frétillantes doublé d'un bagout de poissonnière... Adoubé par ses pairs ou rejeté par l'Amérique de Nixon dirty tricks, il mériterait de figurer au Panthéon entre le Arthur le Roi Lion ( Tu mélanges tout ! me souffle Suzanne ) sa table de chevaliers et Ernesto le préféré de Monsieur Droopy.
" Soigne ta droite " aurait dit Jean-luc jamais avare d'une connerie, mais voilà qu'il s'est pris l'uppercut fatal. Vaincu par K.O. C'est triste comme un roman d'Hemingway, pire qu'un plat de carottes Vichy, mais, entre Lennon et Marilyne, son portrait restera dans nos coeurs...
2 ) Après la fermeture annoncée de la gare de St Frusquin, le changement de propriétaire du Super-market, Cassius n'avait pas besoin d'en rajouter une couche... Déjà que la matinée est bien chargée...
3 ) Je vous aurais bien causé dans le poste de " Land of Plenty " et de " Un français " deux petits films que j'ai bien aimé, mais je filoche... J'ai Marché.
4 ) " Ça t'écorcherais la gueule de dire au revoir et de fermer la porte quand t'as fini ! " *
5 ) Au revoir !
* Lecteur chafouin et mal poli.

vendredi 3 juin 2016

PARAN-EAU.

Que d'eau ! Que d'eau ! soupire la Joconde entre ses lèvres pincées et son air benêt tandis que la Vénus à Mimile se cherche une paire de bras... Pour la brasse c'est mieux ! qu'elle dit à la grande Victoire qui surveille les poiscailles qui font la queue à l'entrée... Voilà que la Seine des poètes ( les abrutis ! ) roule des mécaniques comme un voyou des bords de Marne ( qui doit pas être en reste pour une ballade hors du plumard non plus ! ) et se promet d'inonder les caves des riverains déjà fatigués par le tapage des noctambules, les contrôles d'identité et le sourire humide la Maire Idalgo qui rêve d'un euro water-polo... Y'a guère que les quincailliers qui se frottent les mains : Seaux et serpillières se vendent plus vite que les pt'its pains du barbu, qui lui, avait trouvé la combine pour éviter le naufrage. Je rappelle à tous les mécréants que le gonze marchait sur l'eau ! Alors les inondations devait s'en battre les branchies... L'ill est vilaine et notre zouave adoré mouille ses cartouchières. Qui l'eut crue !
N'empêche... Ca fout la trouille tous ces dérèglements... Moi qui craint le feu, la neige, le brouillard, les fins de mois, les ouragans, les tsunamis et les flatulences de Louloute le chien péteur, voilà qu'il faut que je rajoute la flotte dans mes phobies...
Suivant les avis des experts en plouf ( ceux de Moyen-orient et du comptage des pt'its pois en boite ont disparus mystérieusement noyés par les éléments ! ) j'ai pris les mesures qui s'imposent. Surveillance accrue des niveaux depuis mon phare. Ronde de nuit entre la baignoire et la chasse d'eau. Mise du bidet " hors sol " et installation du piano sur le Do... Consultation de la météo toutes les heures. Intervention immédiate sur tous les glous glous qui émanent de ma téloche. Appel d'urgence vers la confrèrerie des maîtres-nageurs et port obligatoire du gilet de sauvetage et des palmes académiques...
Après vous me direz que ma vie ne part pas en eaux de boudin...
On rigole ! Mais c'est pas drôle... dit Madame Suzanne, épongeant la chaloupe par solidarité pour tous les pauvres gens qui gadouillent...

jeudi 2 juin 2016

SALLE DE BAIN

La première chose à faire, selon le baudet, si je décidais de prendre sa place, serait de cataloguer quelques embrouilles qui ont parsemé ma vie et de les fourguer sur la tartine matinale qui tara-biscotte ( ah ! ah! tu t'en tires plutôt bien ! bougonne le vilain ! ) le lecteur en manque de dentifrice. (J'fais toujours ça ! renchérit l'infame ! ). Raconter quelques anecdotes guillerettes qui mettent de bonne humeur, divaguer sur les saisons, la pollution atmosphérique, le monde tel qu'il va... Voire,  donner la quantité exacte de sucre en poudre à rajouter dans la conception des crêpes Suzette pour que le Grand-Marnier fasse une jolie flamme... ( Evite les chanteurs morts, les d'ssous de Marinette, les points d'exclamation et les parenthèses ! C'est déjà fait ! me susurre l'ignoble ! ). Je fais remarquer à l'horrible qu'une gentille personne comme moi, née sous les remparts de Carcassonne ( ma mère perdit les eaux pendant un concert de Georges Guétary ), élevée dans la religion catholique, le culte du col de chemise et des draps repassés de frais, ignorante des faits et gestes de la monarchie au pouvoir, aura beaucoup de mal à pondre la moindre fable digne d'intérêt... Et plusieurs questions se posent : Qui reprisera les chaussettes pendant que je m'échinerai sur l'écran ? Qui échangera les Poupées de cire contre les Poupées de son quand le marché est saturé ? Qui ouvrira la porte aux importuns  quand je tremperai mes fesses dans la mare aux canards ? Aurais-je encore le temps pour une mousse au chocolat, un instant de prière, les Feux de l'Amour... Et lui, que fera-t-il quand je m'absenterai - car il faut bien s'absenter un peu quand on bégaye,  retrécir pour se glisser entre deux lignes - Je connais le guignol, il est comme les gosses... S'ennuie très vite, regarde ailleurs et devient incontrôlable dans la gestion du temps...
Voyant le grand dadais qui s'interlope ( dedans ses trompes de fallope ! ricane l'odieux ! ) je sors l' arme fatale... " Un question à cent sous gros balourd ! " Qui va se pencher sur toi et écouter tes pleurnicheries.. Qui te gratteras l'occiput quand le passé fondra sur toi dans le sprint final ?
Cloué sur place, comme le barbu sur sa croix, l'animal hennit de la crinière ( pourquoi pas ? ) cogne sa tête contre la paroi du bocal et révise sa position... Plus faux que la courbe du chômage, le regard en biais et la queue basse, il blablate et noie le poisson, lequel trouve que c'est une fin bien injuste pour sa petite personne...
Suzanne Bobinneau
Double mixte.
Ce texte culte écrit avant les grandes inondations et l'avancée des troupes à Falloucha ( des islamistes qui s'épouillent avec des musulmans ! le Diable en rit encore ! )  faisait partie de la trilogie " Double Mixte " publiée avec un succès mondial ( la barre des cinq lecteurs fut atteinte sans pots de vin aux édiles du Ministère de la Kulture en jachère ). L'Oteur ayant pris les eaux, solidaire des habitants du Loiret et d'ailleurs, le Sélectionneur et son staff ont autorisé la parution du texte non expurgé des déboires de Madame Suzanne. Laquelle a déposé une plainte pour abus de confiance et dégradation de biens publics, spolation de personnalité suite au retour inopiné du factieux dans sa salle de bain...

mercredi 1 juin 2016

LES MOINS... LES PLUS...

- Salut ça va ?
+ Bof... Moyen.. J'ai l'dos en vrac et les rotules... J'te raconte même pas....
- Bah ! Encore quarante ans mon pote !
+ Ouais... J'aurais dû faire des études....
- Pour c'que ça sert !
+ Qu'est-ce qu'on a aujourd'hui ?
- Ben, on finit la terrasse et on commence la véranda...
+  Putain ! Chez l'abruti du haut ! J'peux pas l' voir ce pinailleur ! Y veut nous apprendre note boulot
  sous prétesse que c'est lui qui paye ! Et sa pètasse... Toujours à nous mater comme si on allait lui 
  piquer son rouge à lèvres  à cette conne..
- Bah... Moi si elle disait oui, je dirais pas non...
+  T'es con...
- Qu'est-ce tu veux, c'est normal, plus personne fait confiance à personne...
+  Tu l'as dit bouffi.
La véranda.
Sirop d'la rue éditions.

 H                                                                                                           U                              ...