samedi 31 mars 2012

SAUVE QUI PEUT

" Je suis inquiet ! "
" Les cafards, les mouches et les scorpions rigolent "

SAUVE QUI PEUT !

L'ATTENTE

L' a bien du chagrin cette pôve chienne. Ou peut bien être passé son patron adoré ?
Je n'ose lui dire que ce petit salopiaud se promène avec une minette...
Ca lui ferait pas plaisir... Ca se vexe facilement la gente canine...

vendredi 30 mars 2012

CHRONIQUE LE TEMPS

Chers auditeurs, Bonjour !
Bienvenue sur Radio Bigoudis ! La radio qui défrise votre arthrite et vos tempes grise !
Il est 8H 30 et il serait grand temps de secouer vos osselets. Je vous rappelle que le pt'it dèj et la distribution de cachous sont servis dans la salle commune jusqu'à 9HOO. Après barka, il ne vous reste que le paquet de petits beurres que votre grand corniaud vous a amené lors de sa visite de l'an passé...
Vous écoutez actuellement " Ella at Duke's place ", une galette commise par Monsieur Ellington, accompagné de Madame Fitzgerald en 1966, deux beaux fleurons de la musique américaine.. La baronne pète la forme et ça swingue comme ma voisine qui passe le balai-brosse dans les escaliers ( Je sais, ça n'a rien à voir, mais j'aime bien foutre le bazar ! ). Z'ont l'air contents d'eux les zigotos, le sourire de cui qu'a avalé un clown, comme dit ma voisine en essorant la serpillière...
Un peu de météo maintenant :
- Suite aux restrictions budgétaires, il ne fera que 14° dans la salle télé. On est prié d'apportéer son plaid.
- Le soleil brillera dans le parc et des déambulateurs sont à disposition dans le hall. Faire la demande à Gisèle Voilmalpartou la surveillante-chef. On me prie de vous rappeler que les sorties en ville sont autorisées au moins de 80 pourvu qu'ils se munissent des couches a des quates...
- Quelques messages personnels :
- Raymonde Cornidouille demande à sa brue ( si, si, je vous jure on dit la brue à cette époque ! ) de lui ramener le collier de perles qu'elle a chouré lors de sa dernière visite, la malfaisante...
- Robert Manichouille le jardinier fait dire à Justin Boitou, qu'il a trouvé sa planque à litrons, et qu'il fera un rapport a qui de droit, à moins que quelques bifetons lui fassent oublier la cabane au fonds du jardin...
- Une exposition des pages du Chasseur Français ( édition 1928 : rappelons aux plus jeunes que cette année là vit l'élection de Raymond Poincaré ) est organisée dans le premier sous-sol à côté de la chambre froide...
 - Vous écoutez maintenant " Billie Holiday recorded live Carnegie Hall ". C'est la journée Jazz bande de vieux zouaves...


mercredi 28 mars 2012

MON AMI WONG

Mon ami Wong est un filou. Mon ami Wong est commerçant, ce qui n'est pas extraordinaire chez le chinetoque. Ils ont le commerce dans la peau ces petits salopiauds, et bien sûr, l'arnaque toute prête... Mon ami Wong brade les fins de série ( ou les produits périmés ) à moitié prix, mais oublie de rayer  le code-barre initial. Du coup ton huile d'olive qui date de Mathusalem, qui sent le rance comme une idée lepèniste, tu te l'offres au tarif normal... Satanés niaquiais, non contents de nous abreuver leurs joyeusetés pékinoises, de casser la gueule aux tibétains et d'envoyer le Daili Lama aux fleurs viennent voler le pauvre retraité nécessiteux.
Lequel, aussi fourbe que le descendant du Grand Timonier, a flairé l'enfile et tournant trois fois dans ses Nike ( fabrication chinoise bien entendu..)  et sept fois sa menteuse dans son clapet ( Ceci n'a rien à voir... ) décide d'aller faire bouffer le plancher à l'Asiate, de lui retourner sa boutique et accessoirement de faire cracher la différence de tarif à l'amateur de Kung Fu. Je sais, le Kung Fu, c'est pas chinois, mais tu ferais quoi à ma place vieille rascasse...
Mon ami Wong est poli. Il s'incline douloureusement, les mains en prière, maudissant tous les dragons de la Grande Muraille et, plus foireux qu'un pet de laitier, accuse la petite nouvelle qui a oublié de rayer les fameux codes... Le chinois est tricheur. Pris la main dans la sac ( de riz ), le voilà qui devient menteur... Sale engeance qui nous polllue la planète, nous envahit tranquillement à grands coups de marchés, de bidouilles qui remplissent nos caddies jadis républicains et vident nos larfeuilles qui baillent comme des huîtres bretonnes, étonnées d'être élevées désormais par un ostréiculteur quatari... François, au secours... Bref, ces bridés font main basse sur tout ce qui s'achète et qui se vend, et trouvent encore le moyen de trafiquer les étiquettes... Les enfants de la mondialisation ne seraient plus ceux de Confucius ? Même les youpins pourtant spécialistes de l'embrouille, se bouffent les tresses devant tant d'imposture... Les grands maîtres de l'esbroufe et du baratin divin ( Parole de Moïse : Je te jure qu'elle va s'ouvrir cette foutue mer ! Sur la tête de mon pauvre Père ! ), les voilà dépassés, battus sur le fil, dépouillés de leurs horipeaux, la kippa de traviole, retournés comme une PME par l'Urssaf, ils ne savent plus où donner de  la calotte... Si tu rajoutes les arabes casseurs de voitures et de tours, amateurs de bombinettes, un peu voleurs aussi... Les blacks vendeurs de gris-gris et de crack, les esquimaux bouffeurs de phoques, les cathos amateurs de vierge et de miracles, les mormons amateurs de rien, les yogis cloutés, les bouddhistes oranges, les témoins de rien qui te filent l'apocalypse en suppositoire, le dimanche quand tu sors de la douche, plus toutes les sectes qui te font caca sur la tête, te voilà avec une sacrée ménagerie... Et je te parles même pas de Mélanchon à la Bastille, de Sarkovil qui par en vrille, d'Hollande et de ses pastilles, de Carlanouille qui fait la fille, ces argousins-là c'est du pipi de chat... De la roupille de Sansonnet, a côté des hordes qui déferlent sur notre beau pays... Pas étonnant que le Bon Dieu se saoule la gueule derrière son guichet...
Bon, je vois vos nez qui s'allongent devant une telle diatribe. Le vieux machin aurait-il tourné pisse-vinaigre, décervelé sous la casquette ? Il a les rouflaquettes qui se défrisent le malheureux, les boyaux de la tête qui partent en sucette l'horrible... 
Mais non... Rassurez-vous... N'intentez pas de procès en diffam contre ma pomme... Me foutez pas sur écoute et ne surveillez pas mes arrières... Vous savez bien bande de vauriens, encore une fois, c'est pour rire... Et même si ça ne fait marrer que moi, c'est déjà ça dans cette confiture amère...
Je vous explique : La petite nana s'est seulement trompé et bizarrement, j'ai regardé ma note. D'habitude, je balance tout à la poubelle comme une bimbo de TF 1... J'ai bien vu qu'elle avait confondu vendredi avec samedi... Elle a rengainé son flingue, m'a remboursé, s'est excusé, et moi bon enfant ( de salaud ),  comme c'est pas mon style de faire chier le garagiste, j'ai remballé ma monnaie et ma bouteille d'huile... Pas besoin d'en faire tout un plat... J'avais envie en rentrant au bunker de me taper une petite lampée de rigolade... Je me fous pas mal de tous les bipèdes de la planète. Qu'ils carambouillent l'environnement, ou volent leur prochain, c'est du pur jus d'homme. Et qu'importe la couleur ou le pays, rappelez-vous... On chient tous du même côté... On va pas changer la tronche à Toto...

mardi 27 mars 2012

MYSTERES


" Et vous resterez seul, abreuvé par des mystères non résolus ".
Je donnerais bien ma râpe à gruyère pour qu'il me raconte ce qu'il cache dans ses branches
ce satané bout de bois...
L'a peut-être été planté par un cul-terreux en sabot pour fêter l'abolition de la Mainmorte,
connu Voltaire et Christin qu'avaient mouilllé leur perruque pour qu'on en  finisse avec cette loi scélérate.
Ça lui ferait quoi... Trois siècles et des poussières à l'ancêtre... Je sais pas...
Sûr qu'il a connu la machine à vapeur et les vélocipèdes... Les robes en crinoline et les moustaches en guidon de vélo.
Moi, j'ai bien connu le Général, Drucker jeune et la télé noir et blanc...



lundi 26 mars 2012

SHAKESPEARE

N'a jamais fait ça.
" Comment un type qui ne s'intéresse à presque rien peut-il écrire sur quoi que ce soit ? Eh bien, j'y arrive. J'écris sur tout le reste, tout le temps : Un chien errant dans la rue, une femme qui assassine son mari, les pensées et les sentiments d'un violeur à l'instant où il mord dans son hamburger ; la vie à l'usine, la vie dans les rues et dans les chambres des pauvres, des invalides et des fous, toutes ces conneries, j'écris beaucoup de conneries dans le genre... "

samedi 24 mars 2012

SAM DIT

Sam dit :
- Je suis très fier de mon oncle.
- Les pirates, ça me connait.
- Sans Dave, je ne serais rien
- J'aimais trop la soul pour devenir capitaine.
- Wooly Bolly

Sam dit :
S'am Suffit.

vendredi 23 mars 2012

LOTUS - CA L'FAIT

Ça n'a l'air de rien comme ça. Ça pousserait presque à la grosse rigolade...
Mais je vous le dis, bande de hippies, après un wagon de clops mal roulés, 
cinq litres de café, autant de jus d'orange, le Carlos en live à fonds les manettes,
le soleil qui swingue, et déjà, les bestioles qui dansent saint-Guy en cadence...
Ca l'fait comme disent les jeuuunnnnes....
Manque plus que la tequila !!! Caramba !!!

jeudi 22 mars 2012

JOUONS

Moi, j'aime bien certains mots ou expressions comme :
- polisson
- faire la grosse commission
- Prendre un pt'it noir
- Reine-Mère
- Aux Frais de la princesse
- Chausse-trappe
- Malandrin.

Ce polisson sorti d'une chausse-trappe prend un p'tit noir
aux frais de la princesse et à la santé de la reine-mère,  puis
fait sa grosse commission comme un malandrin.
Pas mieux.

mercredi 21 mars 2012

TEMPS TROUBLES

Tu te sors du lit comme tu peux. Tu tournes le bouton de la TSF, en allumant ton café et paf ! Pas le temps d'avaler ta première clop te voilà plongé dans la mélasse jusqu'aux oreilles... 
" Nous vivons une époque épique qui n'a plus rien d'épique " disait Léo. Le pauvre ne croyait pas si bien dire.
Enfin... Dans tout ce cirque, j'suis quand même content.
J'ai trouvé une vieille cocotte qui a le feu aux fesses...

mardi 20 mars 2012

JOURNAL D'UN MAL POLI ( TRAHI PAR LA TECHNOLOGIE ET PAR BIZANCE )

Bon dieu ! Voilà que même la bécane s'y met... " Error 404 " qu'elle me dégoise dans son jargon ! Alors que je le tenais ce foutu Epilogue, cette faim qui justifie les classes moyennes...
Bon,  je vous la refais... C'est donc ce grand escogriffe qui aurait tenu le manche...
- C'est moi qu'ai trouvé le Hollandais quand il pissait le raisiné, et que même, il avait écrit sur un coin de la baignoire avant de clamser une phrase qui a fait fureur depuis " Marcel m'a tuer "... Que même j'ai pris en photo la scène de crime, comme à la télé... Mais, tu comprends, les deux zouaves... Ils me foutent les chocottes... C'est des suppôts de Satan ces deux engeances... Me feraient le coup du père françois s'il savaient que je sais... Voilà ce qu'il me dit le débris dans sa gamme chromatique et en faisant la grimace ( Au moins ça c'est fait ! ).
T'as qu'à chercher, c'est toi le raconteur d'histoires après tout...

EPILOGUE.

- Paraît que l'autre face de pet, il fouine... Qu'il écrit partout qu'on a zigouillé ce couillon de Cornélius... Tu te rends compte Marcel... Qu'il aurait des convictions qui nous rapprocheraient des assises... Déjà que l'année dernière, il a traversé la moitié du pays pour aller voir le juge Dumoulin ( de la Galette ) à propos de la disparition de Léopold mon deuxième... Il me broute la citrouille ce fouille-merde.. J'aimerais bien profiter de mes petites rapineries tranquille... 
- T'inquiètes ma belle Hortense, ton juge, il est mort l'année dernière d'un chagrin d'amour, et le père Machintruc, il frôle le délirium... Alors pas de souci... Peut toujours fouiller le malfaisant, et s'il insiste, on va lui faire perdre le goût de la savonnette... On fait pas chier des honnêtes gens comme nous...
- Tu sais, on va l'inviter.. Manière de règler les problèmes... Discuter de la situation.. Lui organiser un pique-nique au bord du canal. Ce con m'avait dit un jour qu'il nageait comme un caillou.
- Comme tu veux ma belle... Allez on remet le couvert !
- Ok, mais cette fois-ci, prends ta pilule parce que l'autre fois, c'était pas bizance...
Et le mal toujours de triompher...

JOURNAL D'UN MAL POLI ( EPILOGUE )

Le comité de lecture des éditions "Motus et Bouche Cousue" m'a retourné mon manuscrit avec la mention " Nous n'habitons pas la même rue. Fréquentons pas le même quartier "... Ça m'a un peu chamboulé la rate, surtout que leurs arguments ne valaient pas tripette... Z"ont pas su ( ou voulu les sagouinces ) voir ce qui se cachaient derrière cette prose. Toute la sensibilité d'un oteur écorché vif comme un garenne. La classe, que dis-je... Le génie... De ces formules savamment choisies, brillantes comme une enseigne Mac Do dans les carpates, le côté picaresque, voire pagnolesque des personnages... La description infaillible de la rue qui sent pas la rose  entre le Balto et mon gourbi. L'atmosphère étouffante des situations que même le père Simenon en a bouffé sa bouffarde. Et pompon sur le béret - c'est mieux que la cerise sur le gâteau à mon avis - les constantes allusions grivoises, que redis-je, sexuelles, qui feraient passer Monsieur Frédéric Dard ( pour qui j'ai beaucoup de respect ) pour un perdreau de l'année...
Ma vie n'aura été qu'une longue suite de vicissitudes et de refus. Refus de divulguer ma bonne parole. Refus de délais de paiement par mon percepteur. Refus d'obtempérer de mon matou qui pisse hors de sa litière. Ce gros con qui me refuse la priorité... Etc.. Etc...
" De refusades en refusades, il mangeait toujours la même salade.. " ( En mi, do dièse, sol.  A la tienne Etienne ! )
M'ont expliqué aussi que j'avais omis de mettre certains maux qui attirent le poiscaille, qui mettent du sel dans l'existence, du beurre dans les épinards, bref, des machins qui rehausseraient mon bla bla.  Quelques exemples pour éclairer votre loupiotte, bande de fiottes ( j'ai rien trouvé d'autre pour la rime... Cocottes ou marmottes c'était bien aussi ). Séquoia, batracien, platine, instance, comminatoire, chromatique, soupe à l'oignon et à la grimace, magnanime, substantiel, et surtout... Le plus important, l'indispensable... Epilogue... Fallait trouver une conclusion, un happy end, une fin - qui justifie les moyens - une pièce de cent sous pour clôturer les ébats ( Comme dirait Pinuche, un gars qu'a pas sa langue dans sa poche... )
Ca valait bien que je vous tartine un point final à cette plaisanterie. Comme une bignole qui retourne à ses escaliers après avoir vidé ses poubelles. 
Figurez-vous, que je ne fréquente plus guère le Balto. J'ai beau être magnanime. Le regard de batraciens en instance sous un séquoia ( Je sais ça veut rien dire, mais j'en place quatre d'un coup...) de tous ces apôtres me chagrinait d'une façon substantielle et comminatoire. Et paf ! Deux de plus ! Je me suis rabattu sur le Bar des Amis. Et là... Mes enfants... Devant une soupe à l'oignon - le compte y est presque -  le père Manichouille m'en a appris de belles... D'après le vieux  issu de la branche Manichouille pour les hommes et Cornidouille pour les femmes - faut toujours être précis, je vous dis. Comme une horloge helvète - depuis cinq générations, le Grand Marcel fricoterait depuis belle lurette avec la belle Hortense et ne serait pas étranger à "l'accident domestique" arrivé à ce bon Cornélius.
" J'ai la preuve, je sais qui c'est l'assassin... Parce qu'à ce stade vous pensez bien gentils lecteurs, on parle de tuerie, de boucherie... Pas d'un banal coup de jus ou d'un coup de marteau sur les patounes... 

dimanche 18 mars 2012

C DIS MANCHE !

C'est Dimanche ! C'est Dimanche,
On met le journal sur la tranche
On se détend, on fait la planche
On met sa chemise blanche.

C'est Dimanche ! C'est Dimanche,
On fait honneur à la boutanche
On écoute pousser les pervenches
On rend visite à tante Blanche.

C'est Dimanche ! C'est Dimanche,
On se marre, on s'en paye une tranche
On voit Drucker qui se déhanche
Et l'on s'emmerde comme des manches...

Cette petite contine fait partie d'un CD
intitulé " Textes et Chansons avant l'Hospice
et le Déluge "
- Dans vos bacs prochainement -

vendredi 16 mars 2012

AMORALITE

- Alors mon bouchon, t'es tout seul ?
- T'es perdu ? Ou qu'elle est ta maman ?
- Ah ! Non, M'sieur. T'y est pas, c'est moi qui l'ai lourdé au rayon "petites culottes et sous-tifs" !
- Dix ans qu'elle me saoule avec ses conseils, ses trucs, ses machins et ses bisous mouillés !
- J'ai même passé une annonce dans le haut-parleur;
  " Le petit Jean-Paul a perdu sa maman. Si vous la retrouvez, surtout, laissez-là où elle est "
- E toi, vieux pervers, range tes bonbons et ton ticket de métro. Je connais la chanson...

JOURNAL D'UN MAL POLI ( MECHANT )

Ouais ! Je sais... C'est un journal mal poli. J'assume et compatis d'avance. Je vais vous dire... Ce matin, l'est pire que mal embouché le canard... Tout colère, le rouge au-dessus des esgourdes... L'a des envies de meurtre, une faim de cannibale au régime qui passerait devant la boucherie Marteau ( voir les archives nationales ), prêt à se goinfrer de la moindre couenne, à se bâfrer de gigot, à s'embourber dans une tonne de purée, fromage, dessert et méchancetés compris... Le service est en sus. Vous n'êtes pas obligés de donner, le loufiat est trop con...
Y'à des jours comme ça t'as  soudainement envie de trucs roboratifs, de graisses et de cholestérol... Et pis de dire plein de gros mots, de déboiser les forêts, de s'envoyer une femelle panda par derrière, peut-être un petit caca discret dans la pelouse du voisin... Tirer l'oreille gauche d'un socialo-démocrate et foutre une droite à un lepéno-ploutocrate... Enfin, des binzs qui ne font plus frémir que les ménagères de plus de cinquante ans comme disent les gazettes. Les autres, elles s'en foutent toutes occupées qu'elles sont à  éplucher leur peau d'orange en vue des prochaines vacances - Bien vu Hortense - Pas sûr qu'elles frissonnent encore d'ailleurs les quinquagénaires... Entre la ménopause, les petits-enfants, le vieux qui ronfle, le gendre qu'a une bonne situation ou la belle-fille qu'est une sacrée garce, je les vois mal les gerces à se turluter dans les magazines people... On a beau leur faire croire que la crème magique,  l'élixir de jouvence ça vous requinque un vieux cheval, ça les branche pas mémères... Et puis,  je l'ai déjà écrit quelque part, je suis pas d'accord ( surtout quand je suis en rogne ) : Tu fais pas une meilleure soupe dans une vieille gamelle... Pour les papys, même pastis.  Ces vieux qui triquent sur leur cher passé, leurs guerres coloniales, leurs portefeuilles d'action ou leurs exploits au plumard quand ils sont entre "hommes" Font du jogging les darons, fréquentent les salles de sport  mais z'ont la lippe pendante, la calvitie ravageuse et la bedaine honteuse... Déjà que mettre un pied devant l'autre, après un demi-siècle c'est un exploit... Hulot qui fait du planeur au-dessus de l'Altiplano, tu penses bien que les histoires de coeur, Grand-Père qui lorgne Grand-Mère c'est rien que du vent. N'attendent plus grand-chose les vilains, seulement le prochain Tour de France...  Un mauvais roman de gare en somme... Grimpez pas sur vos ergots... les anciens...  C'était pour déconner... Faire le trublion, le malandrin, le fou de la Reine - Et pourquoi, la Reine, elle aurait pas un fou aussi ? Je vous le demande - Bande d'Aristos... Et puis, j'insiste... Bien à l'abri derrière mon char d'assaut de mots, je fais ce que je veux.
Je suis le chef dans ma cuisine, pas forcément étoilé d'ailleurs... Le ratichon dans son alcôve.  Je fais ma tambouille comme je ça me vient et dit la messe à ma façon. Injuste, désinvolte et poseur... Crapaud qu'attend le bisou de la belle. Fine mouche comptant sur une fine bouche ( Ah ! Celle-là l'est pas piquée des vers ! ). Je vous le dis, j'ai la cervelle au lance-flamme, le bigorneau de traviole, un carafon de bourrique de mauvais aloi ( Le Bon Saint Aloi, je peux pas me retenir... ).
Bon... Huit heures sonnent au clocher du Bon Dieu ( faut toujours être précis ), je range mon attirail de sniper à débris  - C'était pour rire je vous dis - et je m'en retourne à mes babioles...
Quoi d'autre autrement ? Pas grand chose...
Le foot, je m'en fous.
Le prix de l'essence, idem, j'ai pas de carriole.
Le nabot m'exaspère depuis le premier jour, mais on va le lourder.
La crise ça me dégrise.
La vie est belle finalement... Sauf, que je me demande si je ne perds pas un peu la boule ces temps-ci. Faire un pataquès pareil parce que j'ai oublié le sucre... C'est bizarre non ? 

jeudi 15 mars 2012

JOURNAL D'UN MAL POLI ( HORTENSE )

Alors comme cà, paraît que tu voudrais me tailler un costard de première ! Que tu me rêves dans une gamelle de croquettes ! Que tu voudrais me voir frire dans ta poêle à ragots, me glisser dans la boite à Borgnole sans que je l'ouvre... Dis donc garçon, t'aurais pas abusé de la bibine toi aussi... Et pourquoi moi ? Pour une peccadille manuelle, un pt'it doigt que tu méritais bien après ce que tu m'avais mis sur le paletot... Que tu bavasses derrière mon dos pour faire marrer tes copains,  je m'en fous, mais que tu touches à mon physique, là... Tu va finir avec les bourses à la place des oreilles si tu continues... Regarde derrière toi quand tu sors acheter tes clops... D'accord, j'ai pas une tronche de premier prix de beauté. Le pif, j'admets mériterait quelque dissertation littéraire, et si j'ai des babines de sharpei, c'est pour mieux profiter de la vie... Mais j'ai des mirettes qui attirent le chaland. Je te zape d'un seul battement de paupière le premier portefeuille en platine qui passe... J'y peux rien, je tiens ça de ma grand-mère, celle qui était copine avec la Goulue... Et ma "poitrine de gorille", parlons-en... Tu l'as peut-être pas assez matée, espèce de voyeur.. Monsieur a ses humeurs, parce qu'il n'en a pas profité comme les autres... Alors, il ricane, il cancane et puis il décabane... Une petite ballade dans les vallons et le sablier, t'aurais pas dit non, je suis sûre... Mais bon, j'aime que les bêtes à concours, moi... T'avais aucune chance freluquet...
Paraît aussi que tu balancerais quelques vérités sur ma "Vie Secrète"... Alors, là... Permettez, je me marre, je m'esbaudis, je m'esclaffe... Un sac à merde de ton espèce, un pue du bec comme toi, personne ne va croire à tes sornettes... Tu veux peut-être parler de mes trois maris décédés accidentellement - Seigneur, gardez-les au chaud, c'était des honnêtes hommes - Tu veux des détails ? Pas de problème, Arsène...
Balthazar, mon premier... Un amour de jeunesse, qui me faisait si bien guincher dans la cour de la Sous-Préfecture... S'est étouffé avec son écharpe et son oreiller pendant que je prolongeais une toilette intime. Pourquoi le bougre dormait avec son cache-nez, cela reste un mystère... Même le barjot de "Faites entrer l'accusé" s'y est cassé les dents... C'est dire...
Romuald, le second, l'homme à la toison d'or et au priapisme ravageur qui ferait passer l'autre clown partouzard pour un amateur, qu'il ait plongé soudainement, et ce en plein mois de Janvier, au milieu d'un lac suisse dont je tairai le nom pour ne pas exciter les prochains exilés fiscaux... Pas de commentaires... Non-lieu pour ma pomme... Même si un inspecteur chafouin a découvert une truelle pleine de ciment à prise rapide au fonds de la barque, mon ami le juge avec lequel je fredonnais gentiment à cette époque a classé l'enquête "Cold Case"... Alors, tu vois, malotru, bite molle... Innocente comme une dinde de Noël...
Quand à Cornélius, ce bon gars venu du pays du Gouda, qu'il se soit empalé sur une fourche à fumier qui traînait au milieu de la salle de bain et vidé de ses entrailles plus vite que mézigue quand elle a une gastro... Un banal accident domestique comme il en arrive chaque jour que Dieu fait - Louée soit sa grandeur - Un type qui s'apprêtait à publier un essai sur l'influence des polders et des moulins à vent sur le comportement du Hollandais moyen. Moi, je dis, que c'est une grande injustice...
T'en veux encore des trucs à murmurer à l'oreille des canassons ? Tiens, une excluv pour ton caca-journal. J'ai un penchant pour la Bénédictine et suis amoureuse depuis toujours d'Alexandre-Benoît Berrurier...
A ne plus jamais avoir à vous rencontrer, père siffleur de mes deux.
J'ai rangé la bafouille comme pièce à conviction. Finalement, elle me plaisait bien Hortense avec son doigt en l'air et son valseur qui, je l'avoue, m'avait donné quelquefois des envies de sauvageon.
Inutile de foutre le feu aux broussailles de la donzelle, j'avais d'autres incendies en vue...



mercredi 14 mars 2012

JOURNAL D'UN MAL POLI ( SCENE DE MENAGE )

J'en étais ou moi... Ah ! Oui ! La nuit s'est encore fait la belle... - Question pour un crampon. Julien Lepet - Ou qu'elle s'en va la nuit quand le jour se pointe ? Mystère et boules de pétanque.. Peut-être qu'elle va poincer après avoir fait son boulot, comme n'importe quel prolo qu'a finit son chagrin et va se pieuter avant que les moutards ne se lèvent et mettent le barouf dans la carrée...  Ou bien, elle se gare gentiment dans sa place de parking au troisième sous-sol à côté des poubelles, se fout en boule comme un matou en attendant de reprendre son turbin... Peut-être qu'elle fait des rêves... Qu'elle récupère... Parce que le jour, ça dure pas toujours...
Mais je m'embrouille moi... Je m'éparpille comme une volée de moineaux... Comme la cruche qu'à la fin, elle se casse... Déjà que ce matin, je me suis mangé l'aspirateur qu'était garé en double file, le tuyau prêt à souffler la première pervenche venue... L'aspirateur c'est bien connu, a mauvais caractère... Heureusement, j'avais mis ma ceinture, et j'étais chaussé de neuf. Imagine, j'aurais eu mes savates d'occase aux arpions, j'allais au crash comme ces pauvres loupiauds qui se sont ratatinés sur l'autoroute quelque part en Suisse... Et là, je rigole pas... Saloperie de faucheuse... Funeste engeance ! Quand est-ce qu'on te fait la peau une bonne fois... Moi, je suis volontaire pour lui foutre sur la gueule à cette salope.... Et pourquoi des gamins rigolards... Y'a tellement de vieux qui puent des pieds, qu'ont le nez qui coule et la cervelle en ris de veau... L'est miraude la camarde ! Me fout les tripes à l'envers cette vicieuse...
Calme-toi Benoît... 
Je devais donc vous conter la Vie Secrète d'H. Comment j'allais me la faire aux petits oignons, la garce... L'a passer dans la machine à viande... Ecrabouillée, broyée, décervelée, coupée en tranches et pourquoi pas ébouillantée...Lui passer la gomme à sourire et le goût des belles choses... La bidoche en tartare et les osselets en farine... Comment j'allais dévoiler la face cachée de sa lune à la gravosse... Mettre à la Une du canard, ses vilainies, ses fourberies - Tiens, salut Scapin, ça baigne ? -, bref, tous ses mauvais penchants... L'emballer dans des sacs plastocs  la balancer dans la rivière ou la cuisiner dans le fourneau à Landru... Je finissais en triomphe, applaudi par la foule en délire, les oies du Capitole et la Vache qui Rit qu'a obtenu ses signatures..
Mais rappelez-vous... Faites l'effort, ça ne date pas du siècle dernier bande de cancres... L'aspirateur en rogne qui me crochepatte méchamment... J'aurais dû me douter d'un début de carambistouille... Faire gaffe au sèche cheveux, à  la savonnette et à la crème dépilatoire... Non, le vrai potage a commencé quand mes deux pognes ont commencé à s'engueuler... Une bêtise... La main droite estimant qu'elle faisait tout le boulot, que la gauche ne foutait rien de ses cinq doigts ( Forcément... ) et qu'elles devraient bien s'inverser quelquefois. Chacune prenant en main (oui, j'ose le faire, n'en déplaise aux jurés du Goncourt ) les occupations de l'autre... Une cohabitation en somme... Tu parles que l'autre a pas moufté... - J'suis au bout de mon bras, et j'y reste... Du côté du palpitant madame... Et que si j'étais pas là, tu te fanerais un crochet et des heures supp pas rémunérées... Ça tournait au pugilat. Elles allaient s'en poignet ( j'ose encore.... N'en déplaise aux jurés du Nobel de littérature.. ). Sentant la bise venir ( ben si, vous savez, quand la bise fut venue... ) j'ai mis mon nez dans leurs affaires. Centriste jusqu'au bout des ongles, j'ai calmé le jeu, expliquant aux deux dextres remontées comme un aspirateur en double file ( voir plus haut ) que sans la gauche, la droite n'existerait pas et vice versaille... Du coup, j'ai passé Hortense à la trappe... Mais, c'est pas fini, j'ai la rancune tenace...

mardi 13 mars 2012

JOURNAL D'UN MAL POLI ( REVANCHARD )

Hé ! Hé! Z'alliez quand même pas croire que j'allais me laisser impressionner par une bande de cro magnons venus camper dans mon salon en rêvant de promener ma tête au bout d'une pique. Que nenni, mes bons, que nenni ! Ces défenseurs de l'ordre moral, du pyjama sous la couette ( ?) et du fusil à pompe, pouvaient toujours me chercher une place dans un camp de rééducation, me botter le derrière avec leurs idées toutes faites, j'allais pas baisser la garde pour autant, rendre mon tablier et défiler avec eux devant le temps qui passe, nous entasse, nous encrasse et passe-moi le sel et la muscade !
Bien sûr, je l'avais joué humble et repentant. Fait courbette et prosternation devant leurs griefs. Je les avais caressé dans le sens du poil, ma langue de vipère gentiment rentrée dans ma gueule de baudroie, mais c'était avant tout pour éviter un bombardement massif, des frappes pas chirurgicales du tout qu'ils promettaient de m'envoyer sur la cafetière en cas de récidive...
Ce qu'ils n'avaient pas compris les gentils zozos, c'est que l'écrivailleur est maître chez lui comme le charbonnier a la foi. Il fait ce qu'il veut de ses gugus. Qu'ils soient dans la débine ou qu'ils embrassent les anges, qu'ils mangent de la sciure de bois ou de la barbe à papa, c'est eux les pantins du scribouillard. Z'ont du bol, le prétendant à l'Habit Vert les a souvent à la bonne. Il a de la tendresse pour ses moineaux, les aime comme Bernie sa hyène, Marie Poppins son prébroque et Giscard sa Lady Diana... Mais faut tout de même pas foutre en rogne le margoulin qui s'use les neurones, sinon...
 Gaffe... Déjà que j'avais promis le coup de l'étrier au Grand Michel et refilé ma martinguale de loto à Slimane, ma bonté s'arrêtait là. Juste au coin de la rue qui sent pas la rose, qui jouxte l'avenue qui pue des pieds...Mais si, vous savez, bande de gps...
Quand la couvée a quitté la carrée - en alexandrin svp - j'ai réfléchi. J'ai pensé au vilain geste d'Hortense dans l'escalier et à la Vache qui Rit qui monte dans les sondages... Pour la bête à corne, on va pas en faire un fromage - le comité de lecture n'approuve pas ces vannes faciles ndl -, mais la fumelle à choucroute, c'était une autre paire de manches... Fallait lui renvoyer la balle et l'ascenseur de préférence dans la gueule, lui faire comprendre à cette gisquette qu'il n'y a qu'un chef. C'est le chef...
Dans notre prochain numéro, nous vous raconterons la vie secrète d'Hortense Van Hesling, veuve de Cornélius Van Hesling, lointain descendant du chasseur de vampires bien connu.


lundi 12 mars 2012

NECRO

Moebius est parti vers les étoiles.
Et moi qui suis-je dans ma bulle ?
Une vieille Palestinienne dans la bande de Gaza ?
Une moujik dans la Russie de Poutine ?
L'image de ma mère cachant sa détresse ?
La mendiante du Waldorf Hotel ?
Je ne sais même plus qui m'a croquée...
Peut-ëtre suis-je celle qui pleure Moebius qui est parti vers les étoiles...

dimanche 11 mars 2012

PETITES ANNONCES

Vends : Moulin à légumes année 80 avec mandrin et coupe-coupe incorporés. Servi 10 ans à la cantine scolaire des Bouchoux. Entièrement rénové. Contrôle technique OK. Notice d'emploi jointe.
Vends : Grande Blonde élastique. Etat Impeccable. Conviendrait à grand appartement ou maison spacieuse, l'objet ayant tendance à s'étirer démesurement d'un canapé à l'autre.
Loue ; Grotte. Calme, isolée. Vue imprenable sur rien. Une pièce aménageable. Humidité garantie. Curieux s'abstenir.
Vends : Plumes dans le fion à l'unité ou par lot.
Donne : Le Bon Dieu sans Confession. Pour séminariste éclairé seulement.
Morpion cherche poux dans la paille si afinité.
Vends ; Son âme au Diable. Pour suicidaire en fin de vie. Occasion à saisir.
Perdu : Tout sens de la mesure. Téléphoner en PCV SVP au Château de l'Elysée. Isoloir et Carte électorale offerts.
Donne : Une grande claque dans le dos. Recommandé pour un Ami Désoeuvré.
Cherche Dentier en pièces détachées pour rafistolage de ratiches.
Donne : Dix Ans de Moins. Pour vieux Mégalo seulement.
A Saisir : Grenouille ayant bouffé un Boeuf. Laxatifs en sus.
Homme à tout faire, cherche femme Atout Coeur. Conviendrait à personne seule.
Annonceurs de tous les pays : Unissez-vous...

vendredi 9 mars 2012

LES PT'ITS METIERS

Moi, je vais vous dire, j'ai vraiment pas de bol. Une poisse qui me colle aux basques depuis que j'ai pris ce boulot. Au départ, l'idée était bonne... "Servir et Protéger", "Prévenir plutôt que Guérir", "Remettre dans le droit Chemin", un peu comme la pub pour la Police Nationale ou l'Armée de Terre... J'ai signé pour un bail sans sourciller, confiant dans l'avenir, et plutôt content d'obtenir un job à temps complet à une époque où t'as plus le temps d'user tes pompes qu'une nouvelle paire est déjà sur le marché... Plus belle, plus confortable, plus fashion, comme ils disent... Et puis, aider autrui, ça me plaît bien. Déjà tout petit, je réparais les vélos des potes, je dépannais les télés et gardait les cousins quand tante Ginette était sujette à ses crises de valseur en folie... Ah ! Tante Ginette, l'en a effeuillé des moustachus, la coquine... Vous voyez, j'ai un bon fonds ( comme disait une culotte que j'ai bien connu ).
Mais entre nous et la chaîne des Alpes, j'ai vite déchanté... Soit, le Patron ne m'a pas à la bonne, soit c'est la scoumoune intégrale... Je tire jamais le bon numéro... A chaque tirage, je ramasse... Au dernier millénaire, j'avais la garde d'un vieux barbon, coureur de filles,  proche de l'infarctus. Un pantin ventru à peau de fesse, et montre à gousset qui s'agitait comme un hochet chaque fois qu'il croisait "Une bonne occase" comme il nommait joliment les petites girondes qui lui bouffaient son énergie et son pognon... J'ai tout fait, l'ai mis en garde, soigné ses déconfitures, remis en forme, et bien que dalle ! Le guignol a mangé son chapeau une nuit de cavalerie légère avec une belle qu'aurait pu être son arrière-petite fille... Je me suis fait tirer les oreilles par le chef du personnel - Attention on ne peut pas tolérer un seul échec, mon ami, il y va de la réputation de la maison - qu'il m'a dit ce malfaisant les pieds sur son bureau...
Et voilà qu'à la dernière réunion, rebelote ! Ils me refilent un malandrin de première... un ostrogoth sans foi ni loi, une raclure de bidet, abonnée aux gardes à vue et aux bancs de la justice. Un qui boit comme un trou et fume comme une locomotive . Qui se fout de l'avenir comme de sa première liquette... Et puis, toujours sa grande gueule ouverte, toujours à chercher la petite bête, le pou dans la paille, la main de ma soeur là où vous savez... Bref, un aspirateur à emmerdes... ( Pardon, je m'emporte ). Sans compter qu'il prend feu comme une broussaille landaise. Qu'il s'emporte, se déporte, se téléporte, se déchenille, part en vrille et bien sûr, perd ses billes dans la première cour de récré venue... ( Je suis pas mécontent de cette tirade moi ! ) Un sacré encornet, je vous le dis, mes frères... Quand je pense à mes collègues qui badinent avec des retraités de l'administration, des amateurs de mots croisés et de Jean-Pierre Pernaud, j'ai la rage qui me titille la tonsure...
Tenez, l'autre jour, je vous raconte... Je m'étais posé délicatement sur son épaule gauche - Je suis sensible et délicat, c'est ma nature - lui susurrant de ne pas trop lever le coude après vingt heure, conseil qui vous en conviendrez n'a rien de répréhensible et évite les soupapes en surchauffe... Et bien, il m'a renvoyé dans les cordes...
- Dégage, l'Ange ! Tu déranges ! Si tu continues ta mascarade, je t'arrache les plumes et te les fourre dans le fion ! Alors, c'est pas une cause de rupture de contrat de pareilles méchancetés ? 
Qui donc est assez ingrat pour refuser l'aide de son Ange Gardien ?
Je me suis promis de m'inscrire à un CDD chez le Grand Cornu.. Ça peut pas être pire...


jeudi 8 mars 2012

JOURNAL D'UN MAL POLI ( MEA CULPA )

Où l'on s'aperçoit que la vie d'Oteur est difficile, et que contrairement à ce qu'affirme l'adage "Que c'est dans les vieux pots qu'on fait la meilleure soupe " - Ceci n'a aucun rapport avec cela, mais sait-on jamais -elle se complique ( La vie ) quand tous les zinzins dont vous avez tiré le portrait dans des rigoleries journalières s'amènent comme la bande de va-nu-pieds qui a envahi le Fouquet's - Journal France Inter ce matin 6H00 faut être précis - et vous présentent l'addition qui s'annonce salée - comme mon plat de nouilles  hier soir - Ceci n'ayant aucun rapport avec... ect...ect...
Bref, sont tous là. Hortense, le Grand Michel, les Marteau, Slimane et Paulo des Iles, même le caddie de sa vieille mère a fait le déplacement, la mamie ne se sentait pas d'attaque vu son âge et son arthrite... Me regardent avec des yeux de hiboux amnésiques, et je sens bien qu'ils vont pas tarder à renauder... J'ai servi le café, sorti les petits beurres, mais l'ambiance dans la carrée tient plus du procès stalinien que de la réunion de famille... Ca pue la purge, le règlement de compte à OK Coral, Duel au soleil,  Les douze salopards et les sept mercenaires... Je suis pas fier,  j'en ai la transpirette au front, les dessous de bras qui gouttent... Vont quand même pas me faire Apocalypse Now ces trouducs...
Bien entendu, c'est le grand qui jacte le premier.
- Bon là, faut qu't'arrête avec ton cirque. On n'est pas les pantins de Médrano nous... On est des gens respectables, qui ne demandent rien que leur picotin du jour... Des honnêtes citoyens inscrits à l'état civil et au bulletin de la paroisse... Pas les argousins que tu dis, les amateurs de grabuge, les fauteurs de troubles dont tu nous rebats les esgourdes. T'es un malhonnête, un foutriquet qui berlure ses rares lecteurs ( sont pas nombreux heureusement ! ) en nous faisant passer pour la Bande à Bonnot ou les Tontons Flingueurs... Tu vas tout droit en correctionnelle, voire les Assises si on trouve un baveux assez vicelard pour te faire bouffer la poussière... 
Remarque bien, que pour ma pomme t'as un peu raison. C'est vrai, que j'aime me pochtronner et que les amitiées de comptoir me font pas peur. Mais faire croire que je mettrais des beignes à mon Paulo, un ami de trente ans, parce qu'il m'a soulagé d'un biffeton, là, c'est un sacrilège, une offense au Bon Dieu, un pied de nez à la Reine Mère... Et notre Hortense, tu y penses ? Espèce d'ahuri ! - Là, il s'emporte le Michel, va nous griller une ampoule - L'a faire passer pour une dévergondée... Qu'elle ose plus sortir de chez elle... La risée de toute la contrée qu'elle est devenue... Et les vauriens qui racontent partout qu'elle se tape un arabe... Même si on l'aime bien notre Sliman ( surtout son couscous-boulettes ) on va pas mélanger les genres et les cultures ( Ouille ! dérapage Lepenien courant ces temps-ci dans notre beau pays ! )... L'a rempli le Grand Canyon de larmes et vidé la réserve de Kleenex du Spar, la pôvre... Alors, c'est soit des excuses ou l'échafaud, on écartèle, on tranche, on émascule si tu plies pas le genou et demande pardon à notre chère amie, bafouée dans sa ford intérieure ( merci Commissaire S.A. ).
Comme disait l'autre, ils opinent tous du chef comme un seul homme. D'accord pour le sacrifice suprême, la sentence fatale et l'exil annoncé... Le père Marteau dit qu'il est bien ok pour tout ce tintouin, mais que si... Je pouvais continuer à vanter sa boucherie et ses andouillettes, c'est bon pour son chiffre d'affaire... Y se prend une rafale... Le Judas, je vous dis pas...
Je vous le répète,  je suis pas un va-t-en-guerre, j'ai pas la fibre héroïque, je brûle pas les étapes...
- Vous reprendrez bien une petite tasse, un sucre Madame Hortense ? -
Je m'exécute donc, la langue pendante. Je m'aplatis, je rampe devant la réprobation générale. J'argumente aussi, que tout cela n'est pas si grave... Que je rigole à écrire ces balivernes... Sinon, qu'est-ce que je fous tout seul dans mon gourbi ? Comment je contourne la camarde qui rôde, le cholestérol qui grimpe et les ratiches qui dansent la bourrée ?
- On en a rien à battre de tes sornettes ! Cherche pas encore à nous embrouiller ! C'est pas notre problème. T'auras de nos nouvelles si tu continues tes conneries !
Ils sont partis bien en rang, sans faire de bruit dans l'escalier. Sliman qui m'aime bien m'a fait un petit signe genre Inch Allah, et Hortense cette garce, un doigt... Salope va ! Du coup me vl'a comme Job sur son tas de cailloux... L'aventure part en quenouille... Qu'est-ce qui va se passer ? C'est que je lis pas dans l'avenir moi...

mercredi 7 mars 2012

PETITES PENSEES DU SOIR ( ES-POIRES )

- Quand tu coupes la poire en deux et les cheveux en quatre, tu ressembles à Poiracelse l'alchimiste.
- Entre la poire et le fromage, il y a quoi ?
- Si tu n'ouvres pas ton poirachute, tu finis en marmelade.
- Le poinari, c'est bien connu, t'empêche de prendre ton pied.
- Poire oh ! Pomme de terre, le potage poiradisiaque...
- La poiranoia, n'est pas une maladie de légume.
- Le déses poire d'Eve après avoir croqué la pomme, c'est quelque chose...
- Allez, je vous souhaite le bonpoire...


JOURNAL D'UN MAL POLI ( REPRISE )

Je me suis réveillé complètement dans le potage. La cafetière en vrac et un haleine de vieille babouche. Saloperie d'andouillettes ! Ça pouvait pas être le muscadet quand même... Un jaja de première, élevé sur lie et servi juste à température... Peut-être les digos... Les alcools blancs comme on dit... - Ça élimine les graisses qu'il a dit le Michel au bout du cinquième - Ça ne facilite pas la conversation non plus, ni la bonne tenue en société dont, vous le savez, je suis friand... Une preuve Inspecteur ? La grande Hortense d'habitude si réservée qui, sur le coup des quatre heures du mat se lance dans une danse du ventre endiablée et propose à Slimane de l'emmener voir si son gazon est plus vert que celui des vierges à Mahomet... T'aurais vu notre Slim se tourner vite fait vers la Mecque, la tête enfouie dans son tapis de prière... La rigolade... Pas fou le gonze... A flairé l'entourloupe... C'est pas que l'envie de tremper son biscuit ne le tentait pas... On peut croire au Paradis, on n'en est pas moins homme... Mais la grande Hortense, faut le dire, c'est un peu le résultat d'une manipulation génétique orchestrée par un savant baltringue...  Une croupe de cheval, une poitrine de gorille et une tête en trompe d'éléphant capable de vous sucer jusqu'à la moelle... La prudence s'imposait et notre larbi s'en est tiré en proposant à la dame un thé à la menthe bien de chez lui...
Enfin, c'était une belle nouba qui valait bien la gueule en copeaux le lendemain. Madame Marteau a fait la soupe à l'oignon, et on est tous allés se pager en pissant contre le mur de la gendarmerie comme des gamins en pleine bourre... En me rajustant, j'ai pensé un moment aux "Vieux de la Vieille", à Noël Noël et sa moustache jaunie... Au béret à Fresnay et aux gueulantes à Gabin... René, Merci pour tout...
Après trois cafés serrés comme le budget de l'état, j'ai réalisé que je vous avais promis de vous parler de Paul Emploi... Mais, vous savez les promesses d'ivrogne.... Plus tard peut-être...

QU'EST-CE QUE C'EST ?

- La fin de la Faaaahion Weeeek...
- Une partouze avec Marine Le Pen en guest star.
- Gâchis à Karachi (OSS 117)
- Zahia surprise à se faire le maillot.
- L'enlèvement au Sérail.
- Le gars du dessous qui prétend qu'y a du rab à la cantine.
- Le retour du Messie ( Pas le footeux, l'autre )
- Une distribution gratuite de paings en tout genre à Monoprix.
- La sortie du dernier opus de Carlitta.
- Il ne reste plus qu'une seule place pour entrer au "Château".
- Mamie a perdu son larfeuille plein de bons du trésor au porteur.
- Les Primaires aux Etats-Unis.
Complétez la liste selon votre choix, et souvenez-vous...
"Faut rigoler... Faut rigoler... Pour empêcher le ciel de tomber...".

mardi 6 mars 2012

COURRIER DES LECTEURS

Chère Madame "Pour te Répondre". Je suis un lecteur assidu de vos publications journalières et jusqu'à présent, je n'y trouvais rien à redire. Bien sûr, les allusions vipérines que vous émiettiez quelquefois sur les vieux chenus qui farfouillent sans cesse dans la cendre de leur vieille cheminée me chagrinaient parfois, mais, ayant moi-même atteint l'âge vénérable où le premier souci est de savoir ce qu'on a foutu de ces satanées lunettes,  je pardonnais volontiers vos écarts de bonne conduite.
Mais, ce matin, la lecture de votre prose m'a dirons-nous interlopé fortement. Je suis tombé du placard, me suis pris les pieds dans le tapis. J'ai oublié de tirer la chasse et mis ma culotte à l'envers... Ne voyez aucune malignité de ma part dans cette bafouille, seulement une mise au point qui s'avère indispensable et éclaire ma chandelle comme disait ce bon Diogène...
D'abord, j'aimerais bien faire connaissance avec cette gigolette qui vante les mérites de cette Madame Shakira... J'ai moi-même entrevu cette dame secouer ses rondeurs ( qui sont assez attrayantes admettons ) dans les bras musclés d'un joueur de tennis, un certain R Nadal, les deux arsouilles se frottant à qui mieux mieux au son d'une musique pour le moins binaire. C'est du moins ce que mes vieilles feuilles ont cru entendre...  Mais, bon, chacun enfile les pantoufles qui conviennent à ses petons... Madame Cendrillon... Elle-même... Mais là n'est pas le propos...
Autre chose, bien plus grave, qui mériterait une volée de bois vert,, ou l'écoute intégrale de l'oeuvre de Monsieur Maurice André - décédé récemment -, cette dame vient-elle d'une autre planète ? Est-elle portée sur la boisson ? Use-t-elle de produits illicites ? Affirmer que les Beatles sont une affaire de génération, que les boys feraient partie du passé, tout juste bons à faire guincher des chevelus à pattes d'èph, ou va-t-elle chercher de pareilles élucubrations ? Ils SONT LA et c'est tout. Permettez, je m'insurge, j'en bouffe mon chapeau. Ma rate se retourne dans son cour-bouillon ! Mozart et les autres, mêmes poudrés comme des travelos d'un autre siècle, ça a tout de même une autre gueule que les acrobaties de toutes les Lady Gaga et compagnie... Ben ce qui reste du Paulo et de sa tribu, c'est pareil. Gravé dans le marbre. C'est tout et voilà que je m'énerve...
Je ne m'étendrai pas sur les photos qui accompagnent votre article. J'ai cru reconnaître un certain Robert Zimmerman - que je suppose, votre buveuse de thé balaie d'un coup de gant - préférant sans doute les panouiles des Julien Doré et consorts, habitués aux médailles du sinistre de la Kulture.  J'en parlais récemment avec Monsieur Tachan qui s'esbaudissait lui-aussi devant la morne plaine de notre "chanson française"... Mais, c'est aussi un vieux pot de moutarde notre Henri, un futur promu aux tourments de l'hospice...
Je n'ai aucune idée par contre, de l'identité du ventru débraillé qui joue des altères en page 3. Je suppose qu'il ne s'agit pas d'un abonné à la Piste aux Etoiles, sinon, Roger Lanzac doit se retourner dans son trou.
Bien à vous.
Un lecteur qui a de beaux restes.



lundi 5 mars 2012

CHRONIQUE LE TEMPS

The Times They Are a Changin.

JOURNAL D'UN MAL POLI (SUITE ET FIN. PEUT-ETRE...)

Bon, je vois bien que je commence sérieux à vous râper le gigot avec mes histoires. Je sens bien que je vous rhumatise les entournures avec tous mes racontars... Mais que voulez-vous ? D'abord, j'ai promis à la Dame du Livre de grimper jusqu'en haut de la montagne, et puis, un journal, c'est un journal... Faut l'écrire tous les jours, s'atteler au cul du canasson de peur que le lecteur ne loupe une page, une nouvelle d'importance... De peur qu'il ne se tourne le chaland, vers les revues scientifiques ou les magazines people, lesquels, avouez-le bande de sacripants, manquent sérieusement de hauteur de vue, et de réflexions philosophiqu'au fonds je m'en bats l'oeil - t'as déjà essayé de te battre l'oeil, c'est foutrement douloureux - de toutes ces fadaises...
Plaignez-vous, bande de bipèdes, vous ne faîtes que chausser vos lunettes... Je lis jusqu'au bout ou je vais pisser... Mais, moi, votre serviteur, votre histrion dévoué, votre blagueur sous-payé, eh bien, j'en chie des ronds de serviette - c'est aussi douloureux que de se battre l'oeil -. J'ai chopé une vilaine grattouille scribouillonne chansonnière et mensongère qui occupe la moitié de mes journées. L'autre étant réservée in fine, à la dégustation de divers crus rosés issus de nos belle régions... Voyez le topo ? Une armada de mots, de rimes, d'injections et déjections, qui a débarqué plus vite que les cousins du Morvan au mois d'Août, s'est installée plus méchamment que le V. Poutine au Kremlin... "Dans la chaumière, y'a d'la lumière, et Ginette et sa guêpière qui ne s'use que si l'on s'en sert". Ne me dites pas que des obsessions pareilles, ça rend le légionnaire heureux...T'as l'avenir en trou  de balle avec de telles balivernes... Des truc à "te faire péter la pompe à vie" comme dit ce bon Guidoni (qu'est-ce qu'il devient celui-là ?) J'en bave des ronds de chapeau - pareil que les ronds de serviette et consorts -, à tricoter de telles écharpes... Mais, bon... Je me plains pas trop non plus, je pourrais être militant Ump...
A part ça, la vie continue...
Le Grand Michel a retrouvé le Paulo des Iles. A la caisse du Spar, la vieille mère dudit Paulo, madame Lascience (Et oui ! Paulo la Science.. Humour Humour...) a lâché le morceau. L'ancien cheminot s'étonnait de voir la daronne pousser un caddie plein de boustifaille. Alors, il a questionné, supputé, sorti sa lampe-torche, emberlificoté la mamie qui a avoué que sa racaille de fiston avait trouvé refuge dans son giron, et que les îles et les mousmées (vous vous souvenez bande d'amnésiques !) s'était rien que de la poudre aux yeux, rien que des menteries destinées à protéger les larcins divers et variés dont le Paulo a le secret... Le Grand s'est mis en mode vibreur, a fait trois tours dans ses pompes, et quelques hectomètres plus loin, le Rapetou de pesos se retrouvait les papattes en l'air et le nez dans la sciure gueulant comme un goret qui voit s'amener le couteau, qu'il rendait toute la monnaie, intérêts en sus...
Vous pensez bien que le Michel il s'est servi largement. Du coup, ce soir, c'est Muscadet et andouillettes de chez Marteau dans l'arrière salle du Balto, ou le doigt pleurniche encore de sa déconfiture aux élections...
La vie continue, je vous dis...
Demain, je vous raconterai combien il est difficile de s'appeler Paul Emploi dans un pays en crise.

dimanche 4 mars 2012

JOURNAL D'UN MAL POLI (EN FAMILLE)

- Je vais vous raconter l'histoire de Géronimo...
- Ah ! Non ! Grand-Père. Tes indiens, tes plumes, tes bisons et tes signaux de fumée, y'en a ras le bol ! Ras le pompon !
- Bon, alors l'enlèvement de Ben Barka ?
- Papa, on a dit pas de politique... Chante nous plutôt une petite chanson..
- D'accord... "Elle me fait pouet pouet, je lui fais pouet pouet..."
- Non ! Non ! Pitié ! Pas ça ! Pourquoi pas une pleurnicherie de Barbara... Il devient sénile Grand-Père ou il est déjà bourré...
- Je reprendrais bien un peu de crème moi....
-Léon, ton cholestérol. Tu sais ce que le docteur a dit...
- Non de Dieu...
- T'as dit un gros mot Grand-Père. Mets un euro dans le pot...
- D'ac... Mais je vais quand même pas vous "narrer" l'histoire de la donzelle qui pionce pendant cent ans en attendant qu'un prince qui pue de la gueule... 
- Papa... Surveille ton langage devant les petits...
- Bon, disons, qu'un chevalier qui sent mauvais de la bouche vienne lui rouler une pelle..
- Maman, ça veut dire quoi "rouler une pelle" ?
- C'est rien... C'est du langage ancien...
- J'peux ravoir des nouilles, avec un peu de sauce ?
- Mais c'est pas vrai Léon ! Tu vas avoir les artères aussi bouchées que le périphe au retour des vacances...
APRES
Ils sont allé voir les pandas que le nabot s'était offert aux frais de la princesse.
Ils ont regardé les Victoires de la Musique à la téloche et bien sûr Grand-Père a fait encore des réflexions salaces comme quoi que la Catherine elle était encore bien roulée pour son âge... Qu'elle avait de jolis nichons...
Les gamins rigolaient comme des bossus. Nichon, c'est vachement rigolo comme mot...
- Tu vois, avec tes bêtises, ils ont du mal à s'endormir..
Grand-Père a bougonné en roulant sa clop.. Comme quoi, quand même, Géronimo c'était quelqu'un...
- Bon, je me taperais encore une petite lichette moi... Pour la route...
- Oh ! Ca suffit ! Saloperie de vieux va !
- Faudra penser à lui trouver une place à l'ancêtre... Il reste encore de la tarte ?
- Ca va pas être simple. Il voudra jamais quitter son tippie... Comme disait ma mère, on n'attrape pas les mouches avec du vinaigre...

samedi 3 mars 2012

JOURNAL D'UN MAL POLI (REPRISE)

Ce matin, je croise Monsieur Pantecruche qui a du vague à l'âme. Les longues tentacules qui lui servent de bras grattent nerveusement l'arrière gauche - Un poste délicat au foot - de ses esgourdes de basset, lesquelles secouées par tant de frénésie, ressemblent à deux girophares en folie sur une voiture de pompier, ou à la devanture d'une jeune fille en fleur découvrant l'anatomie de son promis. Je ne vous raconte même pas les yeux en lanterne de fiacre, la menteuse bavouilleuse qui pend tristement sur son menton en galoche. Une gueule de Picasso sous amphètes, voire d'un Francis Bacon (sur tartines grillées) un soir de déprime... - Vous avez une tronche en accident de chemin de fer mon bon Pantecruche, que je lui glisse de la manière chafouine que j'affectionne pour balancer des vacheries à ceux qui ont le bonheur en berne...
- Z'avez pris l'autobus en biais, ou c'est le fisc qui vous fait des tracas, subodore-je de la façon honteuse que j'ai de me réjouir du malheur des autres... Remarquez, j'aime bien la couleur écarlate de vos portugaises. Vous avez l'air d'un figurant dans une panouille fellinienne... Pipo le Clown qui mate la Fée Clochette... Jacques C* devant une tête de veau...
Emu devant l'air faussement contrit que je prends pour tremper mes doigts dans l'absurdité de la vie des autres, mon croque-mort préféré me baffouille l'étendue du désastre...
- Ben... Vous voyez bien... Ce temps estival - Un vrai temps de charlatan soit dit en passant - m'avait donné quelques idées... Des envies de galipettes, de roulades dans le gazon, encore un peu humide certes, mais bien suffisant pour quelques pirouettes acrobatiques. Au risque de choper une pneumonie ou de déraper sur une grenouille en voyage d'affaire, j'ai emmené ma libelllule se promener le long de l'étang (sont durs) espérant que ce soleil rigolard lui réchaufferait les mandibules.... - L'auteur ayant oublié depuis longtemps les leçons de science naturelle et n'ayant jamais tué de chats, doute fortement que les libellules possèdent des mandibules. Les lecteurs attentifs rectifieront d'eux-même cette anomalie naturaliste -. Bref, nous voilà bras dessus, bras dessous, croisant sans broncher des chômeurs dépressifs - des futurs clients pour ma petite entreprise - l'endroit étant propice aux noyades en tout genre, quand ma petite luciole croise un papillon de nuit qui rentrait d'une soirée certainement trop arrosée vu l'état de son smoking et des sabots à bascule qui perturbaient son équilibre... J'avais dans un excès de joie de vivre qui ne m'est pas coutumier, laissé sa laisse et son colier dans le corbillard... Erreur oh combien funeste. Oh ! rage, oh ! désespoir,.. Fatalitas et carambouille... En deux coups d'aile, la belle s'était envolée.  Le temps de chercher quelques vérités dans cette histoire, elle bivouaquait dans le costard fripé du poivrot. Agrippée à l'abdomen du vilain, prête à se faire pollenniser comme une marguerite en chaleur. Une sacrée garce de fumelle, je vous le dis moi... Ils ont butinés un moment, comme de vieilles connaissances, et ont disparus, emportés par le vent fripon du vieux moustachu... Vous vous rendez compte ! Une bestiole a qui je ne refusais rien, que ma vieille mère adorait... Et vous la connaissez ma daronne, elle laisse pas son fils adoré fauter avec la première venue... Me reste plus que les sites de rencontres, les forums de fesses et les A. A. (Amoureux Anonymes bande de distraits !)
J'ai versé une larmichette de circonstance avec le ventru, maudit toutes les libellulas odonates - Larousse 2011 - tout en lui souhaitant, avec l'air vachard dont j'use habituellement pour enfoncer un peu plus ceux qui sont dans la mouise, une bonne journée...
Demain, je vous raconterai comment on attrape les mouches avec du vinaigre.
* Peut-être ma seule vérité dans ce fouchtras. Va savoir...

 H                                                                                                           U                              ...