vendredi 29 juin 2012

AVIS DE DECES

Après les bande molletières, les locomotives à vapeur, la 2 CV Citroën, les chevaux de trait, les gardes-champêtre à trompette, les moustaches à tonton et le pâté en croute de ma mère... Après les blouses à carreau, l'odeur de la craie sur les doigts, Zorro en noir et blanc, Catherine Langeais en permanente et bien d'autres choses encore, nous déplorons aujourd'hui la perte cruelle du minitel. 
Ayons une pensée pour ceux qui ont appris à " tchatcher " avec le bottin, les horaires sncf, et des officines que la morale réprouve aujourd'hui.
Ah ! LULLA QU'AS TU FAIS DE TON 36 15.
Regrets Eternels.

jeudi 28 juin 2012

PIEDS BEAUX

Ils sont allé au restaurant pour fêter l'achat de chaussures. Et pourquoi pas, je vous le demande ? Quand les vieux parents ont trépassés, que la Saint-Valentin tourne en Saint-Barhélémy, que les aniv ça ne compte plus, que les morpions ne jurent que par Ronald... Quand t'es enchristé dans des affaires de pognon, proche de piquer ta crise... Tu peux bien aller te gauberger rien que pour le plaisir des pieds... Les ripatons sont toujours contents d'avoir une grole à leur taille... Ils en transpirent d'aise par avance... Les petits doigts  ( de pieds ), ils frétillent comme des goujons, bien à l'abri de tous les mauvais coups qu'une vieille godasse pourrait leur faire... 
Une paire chacun. Pas de quartier pour la carte bleue - Le mec plein de thunes, il écrirait " Pas de Cartier ", mais c'est pas mon cas. Du vrai cuir de zébu garanti Afrique de l'Ouest ( Vous vérifierez qu'il y a des zébus en Afrique, je peux pas tout faire... ), des péniches qui vont les emmener loin, hors des sentiers battus, vont leur faire prendre des chemins de traverse, faire le tour du pâté de maisons en rigolant. Vont pouvoir se pochetronner sans crainte de péter une couture... Des pompes, je vous dis, que t'es tellement bien dedans que tu y habiterais si l'eau et le courant étaient fournis...
Leur seule déception dans cette journée de rêve tient au fait que les steaks étaient durs comme de la semelle... Dommage !

LA RATIÈRE

Syn. Arg.
LA CABANE. LE CHTAR. LE GNOUF. LE MITARD. LE PLACARD.
LA TAULE. LA ZONZE. LA ZONZON. BIRIBI. LE BALLON.

ET MERDE À VAUBAN !

mardi 26 juin 2012

RAY

Tiens que je me dis sur le coup de l'angélus. A l'heure où les poulettes replient leurs plumes et les coqs rangent leur attirail satisfaits du boulot de la journée. Je m'écrirais bien une connerie... Vite fait, rapidos en attendant que les nouilles cuisent... Un petit truc pas méchant, pas prise de carafon, comme une chanson de Souchon ou la petite pluie du matin qui m'a mouillé le maillot quand je faisais mon jogging.*
J'ai passé la journée à London Wimbledon a essayer de mater la petite balle jaune sur ma vieille télé... Question. Faut-t-y que je change de lunettes ou de téloche ? Telle est la question aurait dit William s'il n'avait pas été roosbif... 
Bref, me voilà tout guilleret, la démangeaison au bout des fingers ( ah ! on vit à l'heure anglaise mon vieux Blaise... ) à me gratouiller le caillou engazonné pour la circonstance ( toujours le British open mon vieil Arsène ) content comme les clèbards de la Reine Mère à l'heure de la pâtée... Et puis malencontreusement je trébuche sur une pensée du père Lanzmann ( Claude ) qui laisse pantois pire qu'une côte de veau aux airelles. In Petto, je vous la livre ( la montée des étages n'est pas comprise dans le prix ).
" Je n'ai jamais songé, au fil des années accumulées, à me dissocier  de l'époque présente, à dire par exemple " De mon temps... " Mon temps est absolument celui dans lequel je vis et même si le monde me plaît de moins en moins - il y a de quoi - c'est le mien absolument. Ni retraite, ni retrait, je ne sais pas ce que c'est de vieillir et c'est d'abord ma jeunesse qui est garante de celle du monde ". Mazette ! Quelle tirade ! Y'a des mecs quand ils pensent ( de brebis farcie ), y font pas dans la coquillette... Il a raison le gazier : le passé... L'avenir... Carpe diem et tout le saint-foin qu'on se fredonne à longueur de journée... Je serais un peu comme lui, je veux pas devenir trop rance, pas trop racorni aux entournures, mais quand je vois l'état de mes osselets, je me dis aussi qu'un peu d'humilité ne nuit pas..
Du coup, j'en ai oublié ma journée.... Moi... Ah ! Si ! Je me souvenance. J'ai vu des pt'its amoureux qui se bécotaient dans le parc, des flics qui faisaient la ronde, une violette qu'a éclaté son sac de courgettes, des voitures de pompier qui prenaient feu... Un coup de soleil, un coup de flotte... Des gamins qui s'entourloupaient...
J'ai pensé à Ray Davies.
J'aurais son talent, j'aurais scribouillé une chanson un peu rouquemoute comme une angliche sur les bords de la Tamise ( Tu l'as mise ou d'ailleurs la Tamise ? ). Je l'aurais intitulé " An ordinary Day ".
* Faut pas déconner quand même !.

lundi 25 juin 2012

CLAIRE

Nom d'un panier de cucurbitacées ! C'est encore Claire de l'agence Unavisurtou qui, au téléfon me demande combien on est ( né, nez, ) dans la famille... Et si Oui, qui s'occupe des tâches ménagères, qui torche les moutards, combien de fois par jour et il fait beau chez vous ? Prends-t-on la poudre d'escampette ou de perlin pimpim pour laver notre linge sale en famille ? Utilise-t-on le savon "Tesboquanmême", les post-it à frigo, la machine à se curer le nez, et le pèse-biroute de la mère Mamouth ? Préférons-nous la mer à la campagne, la montagne à la ville, les cou d'oie farcis ou les coups de Jarnac ? Un petit séjour au "Kelbosalo" çà vous dirait ? Frais de porc inclus ! 
Ah ! Claire ! Si tu as la quarantaine avantageuse, le sens de la répartie, les hanches qui se déhanchent et un amour immodéré pour le maquereau en boite, je veux bien répondre à tes fariboles.. Si tu picoles, que tu fumes comme la loco du Grand Michel, et que tu connais le répertoire de Patricia Kaas, je fais l'effort, je m'applique ( Monsieur Bricolage 3O euros ), je réceptionne.. Mais ma chérie... Qui suis-je, ou t'es-je ? Où va la vie quand elle s'en va ? Qu'esse que je pourrais te dire qui éclairerait ta loupiote. Tu connais l'adage " Vieux, moche, pauvre et malade, cherche contraire ".  Je t'imagine derrière ton hublot, le casque-micro sur les feuilles, le chrono à droite ( pas plus de deux minutes de questionnage ), tes genoux qui se froissent parce que la pose n'est ( né, nez, nénés, ) pas loin. L'envie de faire pipi sur la tête de ce gland qui n'arrête pas de tourner comme une bourrique derrière toi avec ses listings à la main et son regard de fouine posé sur le caraco que t'as offert Gisèle ( en solde chez Tati 2O euros )... Ce salopard qu'a des tâches de rousseur, des tâches de transpiration, détache moi s'il te plait !.
Et moi qui a mis le désordre dans tes stat... Moi, qui te répond que je suis loin d'être à la retraite ( Voir Russie ), que j'ai trois enfants à charge, deux chats,  Laurel et Hardy, trois pattes et un canard, un bisounours et une jambe de bois. Des factures impayées et seulement deux minutes à t'accorder en do majeur... Qui mensonge à tout va comme quoi je serais bonimenteur à la foire de Saint- Cucufa tous les jeudis matins, les années bissextiles seulement... Le reste du temps vendeur d'idées creuses à la Galerie Farfouille... 
Pôve Chérie... T'as du bol. J'ai pas le goût du sang, plutôt celui de la sérénade... Je peux pas t'envoyer aux fleurs sous prétexte que t'uses ta vie à sonder celle des autres... Mais me vient un doute sous la moumoute... SI TU N'EXISTAIS PAS...

dimanche 24 juin 2012

MAL DE DO

Vous avez des nouvelles de la musique vous ? Z'avez aperçu quelques notes, entendu quelques flons flons ces derniers temps ? L'envie de gratouiller la guitare à Maxime, ou celle de Bob ou celle du pirate des caraïbes, I'ts only..., Le désir d'intégrer la fanfare du Sergent pour taper des patounes  comme d'autres dans un hit parade de l'ancient testament tapaient sur des bambous.... Vous y avez pensé à la bamboula magistrale. Finir comme une otarie bourrée au banquet des mendiants ? Faire un tour dans la soupente à Suzie, prendre la tangeante avec Lucie... Histoire de titiller vos vieux manches de casseroles.
C'est que par ces taons difficiles " Un temps au bord de l'étang te sucent tant... ", notre bonne vieille zizique devient plus austère que la cuisine du presbytère où je tape quelquefois le carton avec le Père Niflard.. Pas moyen de moyenner un pt'it air de java, pas monnaie de monnayer ( pourquoi pas ? ) un pt'it pet de tuba. Une larmichette de bastringue, un pt'it coup de crin crin qui ferait chialer vos yeux noirs... Que tchik dirait l'apparatchik ! Nenni dirait Bernie que j'aime beaucoup rapport à sa hyène ! La solitude du hérisson qui traverse l'autoroute, du gnou au milieu des lions, du poux sur une peau de fesse ( j'ose le dire ! Et ne la ramenez pas bande de lettrés ! ). Y'à rien qui vient !
Faut dire que je suis coincé sur le SOL avec un foutu mal de DO. 

vendredi 22 juin 2012

ASPHALT JUNGLE

Et
Arriva le temps, où les hommes furent si fatigués qu'ils se laissèrent envahir
par le chien-dent.

jeudi 21 juin 2012

COUPABLES

LA
CHALEUR
NOUS ACCABLE
NOUS
LES VIEUX NOTABLES.
QUAND NOUS
SORTONS DE TABLE
LE PAS
N'EST PLUS
TRES STABLE.
ON SORT
NOS MINES AFFABLES
COMME ON SORT
TAIT DU CARTABLE
JADIS
LES GRAINS DE SABLE
DE CETTE
JEUNESSE COUPABLE.



mercredi 20 juin 2012

UN



SEUL              
                                    REPOS.


          
         MOT

mardi 19 juin 2012

VIVEMENT L'HIVER !

Je suis d'accord avec vous ( pour une fois ! ) le printemps, l'été et tout le fourbi, ça vous met le baromètre au beau fixe... On en fredonne d'aise dans les chaumières, on ouvre les fenêtres, les jupes raccourcissent et on bouffe des cerises... Okay pour la douce buée sur les verres qui se vident en terrasse en moins de temps qu'il n'en faut pour faire le tour du Mt Blanc ! D'ac aussi pour la chaise longue, le parasol et le grillou de la côte de boeuf qui vous chatouillent les narines ( voir les gars de Dutronc ), idem pour le petit apéro du soir sous les branches de sassafras... Faut pas être devin pour imaginer qu'on va se mettre en " pause " l'espace de deux petits mois, si les orages, la vache folle et le chicounquelquechose ne s'en mêlent pas... Si Valérie la tweeteuse se calme et que les députaillons ne pètent pas une durite dans le pot de chambre, on pourra confire tranquilles... A nous les bigorneaux, le sel marin et les piqûres de méduses qui nous laissent médusés vous le comprenez bien...
Je prends bonne note des changements et, comme vous je m'en réjouis d'avance. J'ai déjà préparé ma serviette, mon seau et ma pelle... Sauf que, je voudrais pas gâcher la douce euphorie, noircir la banane qu'on affiche tous à la belle saison, faire de l'ombre à Saint-Optimiste, celui qu'est sur le calendrier du facteur juste avant Saint Paul qui est lui-même juste avant Saint Pierre, vous regarderez... Mais à moins de loger dans les dernières épingles du tourmalet ( et tu connais l'histoire, va faire entrer un chameau dans le chas etc... ) ou de tenir la baraque à frites de la tranchée d'Ambert connue seulement des cyclos émérites ou des gras du bide devant leur téloche, l'été peut être plus casse-burnes qu'un huissier de justice qu'a une rage de dent...
J'explique. Après je vais boire un coup. Quand comme moi tu pratiques l'habitat urbain ( Vade Retro...) au coeur d'une ville qu'en a pas beaucoup ( de coeur ), que les vapeurs te prennent : Tu ouvres le fenestrou et là... Mon ami... Mon larbi et mon zarbi... Question bruit... Imagine la fanfare de Saint-Frusquin en l'Aye qui rencontre un régiment de singes hurleurs.... Les cloches de Corneville qui se mélangent avec la cinquième de Bethôve... Le carnaval de Rio qui s'invite à un concert de Métallica... Tu vois le tableau Picasso ? Ta belle sérénité et ta joie de vivre en prennent un coup derrière les étiquettes, tu triples les décibels malgré le double-vitrage...Même tout seul, tu t'entends plus causer... T'as soudain des envies de feux de forêts. De la compréhension pour les sérials-killers ( en anglais dans le texte )... Vive les sourds malentendants ( on en fait jamais trop ! ), le silence du presbytère et la petite musique de nuit au xylophone...
J'exagère à pêne disait une serrure connue de moi seul. En deux jours, le parc en face s'est farci de petits choux qui gueulent, braillent, se consultent et compulsent les dernières trouvailles en matière de tirage de crinière, de volage de vélo, et bien sûr, quand le carnage atteint son comble ( ou ses combles ), les mômans rajoutent une couche d'huile solaire par-dessus la mêlée... Ca jaspine plus fort qu'un soir d'élection, çà grimpe en température et les baffes tombent comme des mouches. D'où vous vous en doutez, redoublement des piaillements de la basse-cour...On tourne en boucle. En mazurka. C'est la grande valse des beignes, le tango des taloches. Les giroflées à cinq branches fleurissent et vont tanner le derche du petit dernier qui le dira à son papa, passque son papa il est plus fort que maman, et qu'il lui fait des trucs qui vaut mieux pas raconter dans la caravane du camping des " Belles Loches "...
Lassé, harassé, outragé mais pas libéré du tout, tu t'enfermes dans ta guitoune... Juste le temps de t'apercevoir qu'une colonne de fourmis sur le pied de guerre a entrepris l'attaque du donjon de comté que t'avais oublié sur le frigidaire...
Comme disait l'abbé Pierre, vivement l'hiver...




TRES HOMBRES

Je parierais bien une assiette de guacamole et mon intégrale de Jack Lantier que de mes états d'âme vous vous en battez les rotules... Et je ne vous en tiendrai pas rigueur, bien que l'époque s'y prête... Mais là, bande de filous, je vous demande un peu d'attention. Je vous narre les fesses et gestes du gugus.. Vous êtes prié d'éloigner les enfants du poste, les âmes sensibles, les idées à deux balles et les billets de cinq cent euros qui, je vous le rappelle ne se trouvent bien que dans un coffiot au bord du lac Léman... 
Le scénar commence un matin de juin ensoleillé. Dés potron-minet, expression bien connue des amateurs de chattes ( pardon ! ), notre zinzin les jambes en flanelle, transgoutant comme les chutes du Niagara en folie, s'octroie une cigarette qu'il imagine être la dernière... S'enverrait bien un verre de rhum pour compléter le tableau ou conjurer le sort, mais il pense à la Belle Hélène qu'avait mauvaise haleine, comme un cordonnier bien connu de notre cher Devos... Je ne vous raconterai pas les gesticulations pour enfiler un futal d'avant-guerre, le tapis vicieux qui se prend dans les pieds - je sais d'habitude, c'est l'inverse mais que voulez-vous, je suis incorrigible - le larfeuille et les clefs devenus soudainement introuvables... C'est la Bérézina, Dien Bien Phu et la finale 2011à l' Eden Park où ces salauds de blacks nous ont grillé sur le fil, mais, comparé à ce qui suit, gardez  un tigre dans votre moteur, vous allez en avoir besoin...
L'heure fatale approche.. L'échéance du tiers provisionnel aussi, mais c'est un hasard.. Va falloir se décider, sauter le pas,  prendre le taureau par les cornes et oser Joséphine... Faîtes pas tous ces trucs en même temps, vous allez péter le compteur... " Qui va piano va sano " disait Ludwig qui n'entendait rien à la sagesse populaire..
Bref, notre malandrin rendu à l'état liquide regarde la pendule et son avenir dans les yeux, ce qui n'est pas incompatible, et s'apprête à se rendre à son rencard chez l'homme de science... Je savais que pour vous, le suspense serait insupportable ( de camping ! Allez une dernière ! ), hitchcokien, insurmontable et balladurien et je m'empresse ( de la Cité où je compte bien voir figurer un jour mon blaze ) de vous donner la suite. C'est que pour notre bizu, un rendez-vous chez le carabin, c'est terrible... Pire que se faire tripoter les douilles chez Alfredo le merlan qui vous coupe les cheveux en quatre en causant pour deux... C'est pas le diagnostique qu'il craint, machin, noon.. Il est costaud comme Notre Dame ou l'Ange Blanc qu'était mon catcheur préféré quand j'étais minot, mais feuilleter des magazines de l'année dernière entre deux vioques scrofuleux et un chiard qui renifle, c'est au-dessus de ses forces... Au moins chez le vèto, les clèbards se tiennent tranquils...
L'histoire aurait pu suivre son cours ( j'étais nul en histoire de robinets, mais pas mauvais en cours d'histoire ), quand surgie du fonds de l'espace, une idée jaillit comme l'autre dans sa baignoire. Tiens, se dit l'affreux je me prendrais bien un giclée de ZZ Top avant d'aller me faire os cul thé. Ce qui fut dit fut fait ( tu me le copieras cent fois espèce de cancre ! ).
Ensuite, il a bigophonné au cabinet du bon docteur Petiot. Il viendrait pas aujourd'hui passqu'il était malade... et il est parti faire des sauts de poulet dans " La Grange ".

dimanche 17 juin 2012

SCARFACE

Moi, je te dis...Y'avait pas grand-chose à ce vie de grenier, comme dit le mulot du dessus... Rien que des rossignols, de la bibeloterie que même les " puces " de ton clèbard n'en voudraient pas... ( Admirez l'à propos... ) Mais comme j'étais là à froisser mes anciens francs - On te refile des vieilleries, tu les raques en vieilleries normal... - j'ai quand même trouvé quelques trucs...
Une vieille cassette vidéo de Scarface que je ne regarderai jamais, seulement pour Paccino qui tire la gueule...
Un boite de flageolets entamée pour mon repas du soir...
Un flacon de lait d'ânesse. Nom de code " Cléopâtre "...
Un braquage qu'avait mal tourné et qu'une patrouille de flics remisait au placard...
Des pleurnicheries royales en provenance de Charente-Poitou qui sentaient le chabichou...
Un morceau de normalité oublié par Valérie ( Pas le poête, la sorcière... )
Y'avait aussi un pull bleu marine, mais, j'aime pas la couleur....
Vraiment, c'était pas la peine de se casser les urnes à gambader sur le goudron fondu...
Mais nom d'une bite en bois ! C'est Dimanche ! On peut se détendre un peu, emmener les moutards au parc, et se faire un petit vide-grenier...

samedi 16 juin 2012

KRO NIQUE LE TEMPS

SPECIAL SUPPORTERS

Le monsieur des grenouilles l'avait dit... Il ferait une belle journée. Le bougre avait juste du haut de son échelle. Une petite brise nous soufflait sur la permanente, secouait doucement nos brochings, - Un joli vent aurait dit le Grand Michel spécialiste en flatulences diverses - et un bon gros soleil qui fleurait bon le pastaga promettaient un réchauffement de nos couennes attendries d'avance par des agapes méridionnales, des suées sous le maillot.... Tomates Mozzarella, ça irait bien vieux Félicien...
Et puis, Thierry Roland est mort... Ben merde ! Le Thierry de la télé, le pourfendeur des arbitres austro-hongrois, le pinailleur du quatre deux, l'assassineur des footeux crypto-malgaches ? Ah! ça ! Il avait son franc parler ! L'était pas politiquement correct, mais on s'en foutait, on l'aimait bien quand même comme le petit chien en porcelaine qu'est sur la cheminée... Faisait partie de la famille.... Ben merde alors ! Le lendemain où l'on torche les Ukrainiens... C'est pas de bol ! L'aurait pu attendre la fin de l'Euro avant de tirer en touche. On va en souper tout le week-end des hommages, du ramage et du plumage, faudrait pas que ça nous gâte les côtelettes...
Grandeur et verticalité de l'âge, même si t'es pas un footeux convaincu, c'est le terme qui convient, on avait vécu avec... On avait perdu Coudert, Chappatte, Zitrone... Cà ne s'arrangeait pas nos histoires...
Manquerait plus que Jojo se pète l'aorte au Stade de France...

vendredi 15 juin 2012

CHRONIQUE LE TEMPS

SPÉCIALE PT'IT RAMONEUR.

En1995, je vois " Les Misérables " le film du Claude. Je garderai longtemps dans la tête le générique, enfin je crois... que c'est les premières images, je suis plus sûr aujourd'hui, mais c'est dans le film en tout cas !  J'userai une boîte de kleenex à cause de l'émotion... Des acteurs. De Bébel, Girardot, Léotard et les autres, tous empilés comme des matriochkas dans le grand bazar Lelouchien... Un truc auquel je pense souvent comme au Solal de Belle du Seigneur, et à la robe rouge de Béatrice Dalle dans 37°2 le matin...
Moi, au cinoche, je suis plutôt bon public. Je passe aisément de Bunuel aux X Men, de Métropolis aux cowboys de Ford... De Tim Burton à " Mon curé chez les nudistes "... C'est vous dire que je suis le bouffeur de popcorn moyen... Faut que ça m'emporte, que ça me retourne les tripes ou que ça m'irradie les mirettes.. L'éclairage, les plans séquence, les caméras à l'épaule et autres travellings, je suis au-dessus du nid de coucou.Ce qui m'émeut c'est les acteurs...
Et avec Lelouch, je suis servi... Jamais aussi bons, aussi prêts du rire, des larmes, du méli-mélo de la petite musique qui nous titille le palpitant et fait mouiller ce que vous voulez c'est selon... Bref, je suis fan de beaucoup de ses bobines. Je pourrais vous réciter des répliques devenues " cultes ", vous chantonner les goualantes du Francis, la résurrection d'Annie, même Tapi en cancéreux est bien... Mais comme vous le savez, j'évite aujourd'hui de faire le moulin à prières... Je mouche mon nez dans les étoiles et je pisse comme je pleure...
Moi, dont l'enfer n'est pas pavé de bonnes intentions, mais de regrets. Moi, qui aurait voulu être De Gaulle, le Chef de Gare de la Tour Carol, et meneuse de revue aux Folies Bergères, inutile de préciser que j'aurais bien aimé trempouiller mes guêtres dans l'Itinéraire d'un Enfant Gâté ou bidouiller avec un homme et une femme... Je vous parle pas  de l'Aventure c'est l'Aventure, là, on touche au sacré...
Allez, je vous embrasse ! Si vous avez l'occase, faîtes-vous une toile ! Corne d'Auroch !



mercredi 13 juin 2012

INSTANT CRITIQUE

Arrive toujours le vilain moment... L'instant critique où une décision s'impose... C'est la balle de match, la séance de tirs aux buts. Le neuro-chire qu'a trouvé le caillot et qui tremblote de la pince entre deux circonvolutions ( Trente points au scrabble ! ). Ta voisine qui te demande du sel à poil sous sa nuisette en frétillant de la croupe... Faut se jeter allo comme disait une vieille copine employée aux Postes et Télécommunications de l'époque. Ça passe ou ça casse ! Quelquefois ça trépasse me susurre le chauffeur du Pont de l'Alma après qu'il eût décidé de semer les papas razzis ( pères italiens ) pour aller planter des nèfles dans la cour du Bon Dieu avec la princesse...
La seconde décisive où tu découvres que ton père n'est pas ton père et que ton arrière arrière grand-père est le soldat inconnu...T'es là avec ton gros bouquin sur les genoux et t'hésites à tourner l'apache ( Voir the Shadows )...  C'est bien du sioux ci que de devoir décisionner dans l'instant.... La terrible incertitude qui t'accable soudain comme la misère sur le pauvre monde ou la vérole sur le bas-clergé, c'est comme vous voulez... La montée d'adrénaline, le thermomètre qui grimpe, la tremblote,  et une suée comme jamais t'en a pris même quand tu bossais.. En supposant que tu aies eu un boulot suant ( un mauvais esprit aurait écrit un boulossuet, mais ce n'est pas mon cas ! ). Faut-il ou non ? A droite, à gauche, devant, derrière ? Nous voilà dans l'expectative ! On subodore ! On expectorre ( Voir Michèle )... On sait pas trop... Mais iss'pourrrait... Qui n'avance pas recule et t'as l'bonjour d'Alfred...
Bon, comme disait Fontaine, faut être Just*... Passé un certain âge, tu peux lambiner, faire trois fois le tour de la cambuse, lorgner sous les meubles, soulever les tapis et entonner la Carmagnole avec ta voisine qui du coup s'est rhabillée vite fait...  Y'a pas l'feu au lac - On est prié de laisser tranquilles nos amis Suisses qui chocolatent avec l'extrême droite dans leurs cantons à la noix, et la concierge qu'est dans l'escalier -  On peut tout de même prendre notre temps ! L'instantané ça n'existe pas chez le retraité ! On va pas se mettre à tracer comme Belle des Champs dans la troisième  sous prétexte qu'il faudrait qu'on décide du pourquoi et du comment. ! On a l'âge de nos artères paraît ! Et je vais vous dire, les miennes elles sont aussi bouchées que le périph entre Porte d'Orléans et Porte de la Chapelle ( j'suis pas sûr de la géographie, j'ai perdu mon gps! ) le trente et un juillet à dix huit heures trente précises...  C'est Rosny sous Bois qui le dit, c'est pas moi !
Donc, ce matin, je préconise un pas de Sénateur avec deux Dolipranes ( libations longues et douloureuses ) pour lancer ce grand débat...
Faut-il vraiment accepter ce projet de voyage prévu dans la nuit du 22 septembre 2026 - J'écris 22 septembre parce vous savez pourquoi et qu'aujourd'hui je m'en fous - Continuer à faire des calembours ( en Bresse ) d'un goût douteux ? En attendant, ce choix cornélien et s'il arrête de vaser sur les manèges, je vais prendre quelques pin ups dans la braguette de mon appareil photo. 30 euros payés rubis sur l'ongle et en espeace and love....

* Elle est bonne ! Mais je vous jure, j'ai honte...




lundi 11 juin 2012

TA MERE EST UNE POUFFE

Ca y est ! Me voilà fait ! Coincé comme un turbo sous le capot d'une R8 Gordini que j'ai bien connu jadis. La bleue avec les bandes blanches et les projos partout sur le pare choc, qui pouvaient d'un seul " appel de phares " rendre aveugle le père de famille que tu croisais entre Héricourplusvitequetoi et Ronchamdenavet, dans la dernière ligne droite après l'épingle à cheveux où les pandores contrôlaient tes papiers et l'état de tes pneus ( enfin ceux de la bagnole ! ). La maréchaussée en ces temps bénis était compréhensive. Pour peu que la journée fût avancée lors de l'interpellation ( du bois ), ils étaient aussi imbibés que toi, et tout se passait entre gens du monde... Il faut savoir qu'on conduisait bourré et sans ceinture... Tous les ans, on avait un quota de macchabés de la route, d'estropiés du bitume. Les calcinés de l'autoroute, les accidentés de l'autocar, c'était triste bien sûr, mais on allait pas pour autant mettre sur le dos la législaSion ( Voir Israël ) pour quelques pékins qui donnaient du taf aux ambulanciers... C'était comme la cirrhose à Gugus ( un  oncle ), les éponges à Bébert ( un cousin ) et les nattes de Sheila. Ca f'sait partie du paysage... On organisait même des " courses de côtes " où les gamins sautaient par-dessus les bottes de paille et traversaient la route comme des poules enragées pour aller acheter un cornet de frites... C'était un peu la loterie, pour les chiards, la roulette soviétique ( pour ne pas dire russe ! ), le mikado ( Pour ne pas dire Empire du Soleil Levant ). On en a retrouvé à la Une du canard du lundi " Drame  tragique à Sautdepuce. Un enfant fauché par le destin "...
Où j'en étais moi... Oui ! Fait comme un rat je vous dis... Malheureux comme une plante verte qu'on oublie d'arroser... Allumeur de réverbères en pleine journée... Casse-bonbons à plein temps...
Comme j'aimerais lui faire tâter de la Louisette, des bûchers de l'inquis... Si tu me fatigues encore, je te mets dans le fourneau à Landru, je te lessive à la chaux vive... Cette foutue garce, cette phrase venue du fonds de mon tréfonds,  qui m'a prise par surprise à sa guise dans la bise du matin.. TA MERE EST UNE POUFFE. Ca ressemble à du mauvais San Antonio - que Dieu l'aie en sa sainte garde là-haut - René qui engueule les jumeaux de Céline ( Dion pas Louis Ferdinand  je m'empresse de le dire ), ou une chanson de Rapdame le rappeur pour dames... Je sais pas quoi faire avec un rébus pareil... L'angoisse de la bage planche dirait un écrivaillon enrhumé... Va falloir trouver une suite. Peut-être demain *

* Pour les aficionados du rock français. Chanson de Triangle.

dimanche 10 juin 2012

CHRONIQUE LE TEMPS

Corne d''Auroch ! Résumons les faits ! Je vois à vos mines chafouines, si froissées, qu'un coup de fer ne leur ferait pas de mal, déchiquetés que vous êtes avant d'avoir avalé le caoua magique ou trempé la tartine dans le bol de céréales, les étiquettes pas encore ouvertes et les petons qui renaclent parce que vous avez perdu vos pantoufles et que le carrelage c'est frisquet sous les semelles, vous bafouillez que je pourrais attendre un peu avant de vous tartiner mes racontars...
Je sais pas ce que vous avez fait la nuit dernière ( t'as intérêt à avoir un bon alibi ! ), et je m'en tamponne comme de ma première voiture à pédale, mais, comme je me suis engagé ( volontaire ) à scribouiller le matin au réveil mes petits soucis à six sous ( ah ! je m'en lasse pas ! Comme le vélo volé etc.. ) je vous raconte na ! Et puis, z'êtes pas obligés de vous farcir ma prose, on va pas vous trancher la glotte... 
Pour tout vous dire, ou ne rien vous cacher, c'est selon, je suis comme vous ce matin. Un peu chiffonné, les soucoupes chiasseuses et les guiboles flageolantes... Pas beau à voir le gredin... Mais non, j'ai pas gambillé, pokerisé et tututer toute la nuit, j'ai plus l'âge vous savez bien... Non, c'est que la Fête s'est installée au village. Juste sous mes fenêtres et les forains, c'est comme les loups-garous, ça ne sort que la nuit, ça vous vampirise ce sommeil qu'on dit réparateur.. Du coup, Morphée s'est tirée pour faire un tour de chenille et je me suis retrouvé comme un gland qui se demande bien pourquoi il est tombé de l'arbre.... L'angoisse des glands, c'est quelque chose... Bref, après une nuit de tagada, de pouet pouet et de Lady Gaga fonds la caisse, je suis pareil à vous. Une vieille croquette oubliée dans la gamelle du chat. Et dire que ça va durer encore deux semaines... 
Ce qui m'a fait plaisir, c'est que dans l'après-midi, j'ai travers la cohue, le tohu bohu, le bahut et le chahut,  pour aller acheter mon pain, mon vin, et le silence de Rocco et ses frère, c'est de voir tous ces gamins faire la queue pour avoir une place de choix sur le manège qui va les faire gerber... Comme quoi, la gaufre au choco, c'est de l'argent foutu en l'air... Par ces temps de crise... ( réac ).
Ce qui motive également cette " Chronique " et  me rassure dans mon Faure intérieur ( homme politique français 1908 1988 ) c'est que j'aurais pu l'écrire les années passées au même endroit, à la même heure avec le même talent et accessoirement le même jogging brûlé par les cendres de clop, sans avoir à bouger la moindre esgourde... 
Vous voyez mon bon François quoique vous en pensiez, le changement c'est pas pour maintenant...
Allez à la prochaine ! Et sors moi ces doigts du pot de confiote petit sacripant !

vendredi 8 juin 2012

CHERS

Touristes et nez en moins amis...
L' Office du Tourisme, le Centre d'Action Sociale, la Croix Rouge, Emmaüs et le Comité de soutien des jeune Ukrainiennes pendant l'Euro vous informent...
Vu que le temps a changé. Pas beaucoup remarquez. Hier, il bruinait. Aujourd'hui, il pleut. Mais faudra vous y faire : Comme dit Dédé le chevrier " Quand tu vois le Mont Bayard, c'est qu'il va pleuvoir, quand tu le vois pas c'est qu'il pleut ". Et puis, vous avez pas le choix bande de pauvres... Vous croyez quoi, qu'en plus de notre Morteau à deux balles, on va vous fournir le solarium... L'épaisseur de votre larfeuille ne vous permet pas d'aller vous faire rôtir la couenne devant la grande bleue, qui, entre nous et le mémorial de Colombay, est dégueulasse comme le dit si bien Renaud Scénique, parce que les poissons baisent dedans... Un gars qu'on aimerait bien revoir ailleurs que dans les centres de désintoxe. Donc vu le pastis qui s'annonce au niveau des cieux, un léger changement s'impose dans l'organisation de votre séjour de rêve... " Petits moyens et gros chagrin " dirait Lagardère - Pas le bossu, l'autre l'indus - Pour mater les anglais sur la promenade suce dite, c'est pareil... Plus pour votre fiole, faut plus rêver de carnaval et de caviar à la louche, c'est plus dans vos moyens bande de quart-mondistes... A ce propos, comme dirait benoîtement notre potau à tous Jean d'Ormesson ( et lumière, je sais, je sais.... C'est maladif). A propos donc de cette foutue jetée où jadis baguenaudant les mains dans les poches et les pieds dans les sandales, avec une soubrette de mon accabit, attendant patiemment l'ouverture du bar de l'hôtel Negresco,je me pris une planche à roulettes dans les rotules et un jogger essouflé dans les gencives, je m'interpelle : N'y aurai-il pas également quelques anglaises aussi ? Vous savez les jupes sous le genou, les galures à plume et les ratiches à Camilla... J'entends déjà les sournois sournoiser derrière mon dos, devant mon ignorance crasse devant ce site mondialement connu qui reste pour moi rien q'une allée en bitume avec des palmiers au milieu. La question mérite quand même d'être posée... Je vais demander à Estrosi le bikker.. Mais là, j'ai pas le temps, on verra plus tard;..
Bref, je rattache l'âne à la carriole, sinon vous n'allez plus rien comprendre... Les employées du Service Culturel ( j'ai failli en faire une bonne là, mais j'ose pas... ) qui sont moches mais bien intentionnées vous offrent de nouvelles activités...
Pour les fainéants, nous proposons l'intégrale de la filmographie de Monsieur Jodorowsky. L'assurance d'un engourdissement prolongé avec une bonne conscience intello.
Pour les rêveurs obsédés, l'écoute des albums de Randy Newman accompagnée de magazines pornos divers et avariés.
Pour les joueurs : Partir à la recherche du Temps Perdu. Un circuit qui vous mènera du Temps qu'il fait, j'usqu'au Tant qu'y à d'l'Espoir.
Pour les Heureux qui comme Ulysse... un beau voyage est prévu entre Foutraque et Ithaque.
Les familles nombreuses n'ont droit à rien parce que les mômes ça braille tout  le temps.
La roulotte de Madame Irma est ouverte pour les amateurs de cartes, ainsi que la pâtisserie qu'est au coin de la rue pour les amateurs de tartes.
Les cas sociaux tireront le diable par la queue comme d'habitude...
Voilà. On a fait notre possible pour vous satisfaire. Et comme dit Jojo le maraîcher " Ramenez pas votre fraise, sinon, on vous met la rhubarbe dans le séné...
Je sais, çà veut rien dire, mais fallait bien trouver une fin... Non !


INTERRO

Elle demande.
- Pourquoi tu attaches tes cheveux
- C'est entre moi et un vieux chef indien.
- Pourquoi tu lèves de la fonte
- Entre moi et Mike Tyson.
- Tu veux devenir un " vieux beau "
- J'ai jamais été un " jeune beau "
- Pourquoi tu ne voyages jamais
- Entre moi et le mal de mer.
- Pourquoi tu n'aimes pas les gens
- Entre moi et les gens.
- Pourquoi tant de musique
- Entre moi Amadéus et les Autres.
- Pourquoi tu fumes
- Entre moi et mon rhume.
- Pourquoi tu bois
- Entre moi et mon foie.
- Pourquoi t'écris
- Entre moi et moi.

jeudi 7 juin 2012

SLOGAN

Nom d'un plateau de fruits de mer ! Voilà que ça te reprend mon vieil Armand. La gratouille, la chatouille, la bistouille, la carambouille et la grande trouille. Comme une chtouille mal soignée ( aujourd'hui on dit mst, c'est plus clinique mais moins rigolo ! ). Il a raison Vieux Droopy, ce besoin insatiable qu'ont les vieux cons de l'âge ( je sais elle facile, mais je prétends pas au Nobel, et puis je suis pas le premier à la faire ! ) de bavasser sur leurs exploits passés, leurs chères campagnes, leurs chers enfants, leurs chères chair ( plus très ferme ), l'envie de faire des tours de passe-passe avec leurs souvenirs, de dire " moi,  j'étais là quand...",  Tu te souviens Marinette... " on s'en bat les roustons, on s'en tamponne le coquillard...  Quand t'as la cervelle qui part en sucette et, que pour la millième fois, tu racontes comment t'as trucidé le Duc de Guise, devant la couvée médusée au repas du Dimanche, il faut le savoir mon vieux Grégoire, t'emmerdes tout le monde...Faudrait appeler la garde ( qui meurt mais ne se.... ) pour te fermer le clapet... Mais ils n'osent pas les jeunots, because, le géniteur, celui qu'est au-dessus de l'arbre, le respect au père, au grand-père, à la mère ( Méditerrannée pardon ! ) enfin tout le tsouin tsouin qu'est censé mettre du cirage sur les pompes familiales... On se sert les coudes autour de la tablée, on mate les mouches et on attend que ça passe... Va bien finir par s'endormir dans ses godes y yo ( c'est un terme autrichien, vous pouvez pas comprendre ! ) l'ancêtre...
Après, faut comprendre... On est mûrs comme il dit l'arsouille, donc, prêts à tomber de la branche, de s'ramasser dans l'herbe qu'est pas si verte qu'on croit... Moi qui vit comme un Bernard-l'Hermite, ça arrive que ma coquille m'engueule parce que je raconte toujours les mêmes charades... Après trois canons, voilà que je deviens un groupe de rock à moi tout seul... Y'à des témoins... Si je ne m'abuse ( comme disait le docteur ) j'ai dû tanner la couenne d'un max de monde aussi... Mais René, j'ai pas de regrets. C'était par inadvertance... Des accidents de chopine... Un besoin d'exister... Ou seulement le ciboulot en partance... Va savoir... Aujourd'hui, je fais gaffe, je prends la posture du flamand rose, droit sur une patte à becqueter des embryons d'avenir... J'écris des conneries, ça permet de faire le tri sans trop faire suer la populace... ( L'espoir fait vivre... )
J'ai pu qu'un slogan " J'emmerde personne, mais personne ne m'emmerde. "

PESSIMISTE

- Quand t'es un vrai pessimiste, tu préviens les croque-morts à ta naissance.

mercredi 6 juin 2012

ARSENE LUPIN

Que j'vous raconte... On a volé la pendule à Gudule. Ca fait un fouin dans le landerneau... Je vous dis pas ( mais j'y pense très fort ). Le sergent de ville Clérambard - Bon je vois poindre les objections... les pisses-froids dans le vinaigre... Et pourquoi je l'appelerais pas Clérambard mon flicaillon ? Le Marcel, il a bien zoné pas loin du patelin ou j'habite ? Il aimait bien les coteaux d'Andelot et d'ailleurs où y'a même des rues à son nom... Et puis plus jeune, j'ai bien Aymé ses bouquins, La Jument en couleur et la Tête des Autres, la Vouivre et les Contes du matou qui se perche on ne sait où, ça fleure bon le terroir le d'u côté d'chez nous...Alors Oh! mage et cartomancienne au vieux poilu ! Ne venez me fourrer dans les basques pour de telles peccadilles, j'aurais pu l'appeler Sancho Quichotte ou Madeleine Proust, alors vous plaignez pas bande de turlupins !  Je peux même vous dire que j'ai des souvenances du Philippe dans le rôle du marquis... Après on dira que j'ai rien dans la brouette ! Enfin... -
Bref, notre agoursin d'opérette a dit dans la presse ( purée, j'y peux rien ça vient tout seul !) qu'une enquête était en cours. Il a promené sa couperose aux infos régionales, fier comme un baudet devant une livre de carotte, heureux que Lucienne et son boucher ( ça c'est finaud !) le voyent à la téloche...
C'était une belle comtoise comme la saucisse du même nom, comme la serveuse du Balto native de Besançon, capitale de la Comtoiserie, qu'a un ami Bidasse natif d'Arras, ( mais ça n'a rien à voir ) et qu'est pas vilaine non plus... Une maousse breloque charpentée comme une armoire normande ( toutes les armoires sont normandes, c'est bien connu..) avec un balancier qui donne l'heure tous les quarts d'heure, vous dire s'il est pas fainéant le bougre ! Un meuble qu'était dans la famille à Gudule avant la naissance de Sisi et de VGE, c'est vous dire... Qui avait trois boucheries au compteur minimum. Connu les emprunts russes, l'arrivée du cinématographe des frère Loupiotte, les anciens francs et Antoine Pinay... Elle connaissait toutes les vilainies de la porcherie familiale... Les secrets d'alcôve comme on dit dans les romans de gare... Je vous en parle même pas, ça froisserait vos chastes oreilles.. On disait aussi qu'elle avait appartenu aux Rougon Macquard et que Pierrot le fou lui avait confié quelques biffetons... Qu'on y avait planqué de la cochonnaille et des parachutistes anglais pendant les temps difficiles... Pour les tables de la loi, on n'était pas sûr avait dit l'expert venu l'expertiser ( ben un expert, ça expertise, j'y peux rien... ) après qu'elle fût victime d'une attaque soudaine de termites qu'avaient le couteau entre les dents, et une trouille bleue de l'insecticide en piquouze qu'on pratiquait en ce temps là. Bien entendu ( disait Beethoven ) restait le best mystère... Comment cette page d'histoire avait pu être soufflée à la viligance de la famille Gudule. C'est qu'une pareille horloge, ça se vole pas comme un vélo à la piscine ( Je vous expliquerai comment on fait, mais seulement après l'arrivée à l'Alpe d'Huez ).
Mais ça, c'est l'affaire d'Arsène et Lupin... Le roi de la cambriole...
Moi, je retourne me coucher...

EN vers ET contre tout

Mais qu'est-ce qu'il faut y faire
Le nez dans la poussière
On pleure un être cher
A tête de vicaire
Mais qu'est-ce qu'il faut y faire
Le nez dans son bréviaire
Et ses jambes molletières
Il se prend pour le père
Prévert
Appolinnaire
Il planque les chiffres pairs
Par-dessous son imper
Pour pas faire d'impairs
Il s'en va de travers
Pour tuer père et mère
Goûter l'amande amère
S'amende devant la mer
Mais qu'est-ce qu'il faut y faire
Quand le matin pas fier
T'as déjà la cafetière
Qui rue des quatre fers....


mardi 5 juin 2012

QUESTIONS

Bon, je me pose des questions... Paraîtrait que " raconter sa vie " rendrait plus heureux ( Libération de ce matin ), que tu cracherais des geysers de dopamine  plus hauts que ceux du parc de Yellowstone et que ça mettrait de la joie dans les neurotransmetteurs qui encombrent les circonvolutions de ta petite foirefouille... Comme disait Charles Pernod  dans ses contes à saouler les pt'its enfants " Tire la chevillette et la bobinette chera "... Ca t'ouvrirais d'autres portes quoi... C"est de la science dirait le Zébu entre deux équations... Les houppettes des Nimbus en folie, les trouvailles de Géo en chaleur, c'est incontournable... On l'affirme dans les " milieux bien informés ", dans les colloques des " pensifs penseurs " ( merci Boris ) et chez les Sopranos qui me manquent beaucoup...
Note bien, que pour ma part, depuis que j'ai quitté le bunker et que j'ai une serpillière neuve, je suis à trois poils du bonheur total... Le nirvana au bout du balai à chiotte... Regarder un bidon de cire d'abeille, une boite à cirage, une étagère bien lustrée ça suffit à me remettre de l'ail dans le gigot... Donc, pas concerné qu'il est le zigue, peinard comme un caram'bar dans son emballage avec la petite devinette sur le papier....
Mais sans gêne (ça change du quand même traditionnel), ça m'interlope ces histoires...
Comment tu fais pour " raconter ta vie ", par quoi tu commences ? Comment ça se bidouille une existence ? Le passé, c'est d'un pénible, le présent c'est d'un ennui et l'avenir est allez à toire (si je peux !) Et faut  bien comprendre  que les gens sont méchants, et que si tu jactes trop longtemps, que tu débutes entre les mains de la sage-femme pour terminer au crématorium,  soit ils allongent la mâchoire d'un air entendu, soit ils continuent à beurrer leurs tartines... T'emmerde tous le monde avec tes calembredaines...
Et encore faut-il que tu aies un vécu plus épais que le papier peint que je viens de mettre dans ma chambre à coucher pour captiver un minimum la populace... Attila, De Gaulle, Jésus ou Enrico Macias (par ordre d'apparition à l'écran), notre bonne Lucette de Meudon ou la femme à Poulidor d'accord... Ca peut intéresser les gazettes, mais ma pomme par exemple ? Hein ! C'est le désert de Gobie, l'autoroute du soleil un dimanche de Toussaint ! La salle des pas perdus ou le cerveau de J. P. Pernaud, y's'passe par grand-chose... Bien sûr, je pourrais narrer quelques anecdotes truculentes... Comment j'ai un jour volé un boeuf n'ayant pas d'oeuf sous la main, comment j'ai trempé mes petons dans l'eau de la Claire Fontaine, mais y'a pas de quoi retapisser Versailles... Avouez... Sinon c'est la gégène, bande de terroristes !
Vous me direz (ou pas) soixante ans de bons et loyaux sévices, ça compte non ? 

lundi 4 juin 2012

DES

matins sans histoire qui sortent du bois et s'installent dans le salon. Ils étalent la nappe à carreaux d'un pique-nique langoureux. Pain frais, jambon de montagne, terrine de lièvre et beurre fermier le tout ajouré d'un petit vin de pays comme dans une chanson de Nino.
Pour peu que le Casimir du dessus cligne des mirettes, on s'ouvrira une petite boîte de country music avec les nibbards à Dolly punaisés dans la cabine du bahut... On restera à flemmarder toute la matinée, les péniches en stand by en picorant des olives de provence, à discuter des affaires du monde qui s'agite autour de nous...
Mais ce matin, on va pas se jouer trop de piccolo. Comme disait mon grand-père " faut pas moisir quand le baromètre baisse ! ". Le temps n'est pas au beau fixe, j'oserais même dire qu'on frise la caillante, qu'il n'y a plus de saison, qu'on va rallumer la chaudière si ça continue,  et que, quand le vin est tiré faut le boire ! Ceci n'ayant rien à voir avec cela comme d'habitude...


dimanche 3 juin 2012

DOUBLETTE

Hé ! Biloute ! J'ai bouffé tellement de frites hier soir,  que ce matin j'écris avec l'accent
belge... Et je te jure c'est pas simple... J'ai appris aussi qu'il n'y a rien de plus triste qu'un fonds de rosé tiède dans un verre en plastique. Les boulistes qui tournent comme des chiroptères enragés autour de trois côtelettes calcinées, en gueulant parce que le bichon de la mamie du troisième a piqué le cochonnet, c'est du lourd... Ca transgoutte au creux des bermudas, ca vous gonfle les sous-ventrières des émotions pareilles... C'est que la soirée est chaude comme les braises du barbuc, suintante, humide...  Qu'on s'attend presque à voir pointer les crocos et les serpents à sonnette du marigot... On a beau refaire les glaçons au fur à mesure, comme les descentes sont pas en berne, que les pentes sont bien astiquées à l'anis, au muscat de Rivesaltes ( pour les dames seulement ), que le gros Nanard a rapporté de son séjour homérique au camping "Les Belles Loches"- ce genre de mixture qui te fait grimper le taux de sucre plus vite que le regretté Pantani sur les pentes du Tourmalet - tout le monde rêve d'un frigo géant, d'une chambre froide maousse, ou peut-être d'un coup de zéphir qui gonfleraient les liquettes, de trois gouttes de pluie qui rafraîchiraient les tonsures...Mais, j't'en fous, le Barnabé du dessus à l'air d'être occupé ailleurs... La météo, c'est pas son truc, il a d'autres soucis, d'autres contrées où l'on se tanne la couenne pour de bon... Pas vrai Bachar ? Alors les ripailles d'une bande  d'excités du bulbe, il s'en cogne le Pater...
Moi, je les mate depuis ma fenêtre les énergumènes, la chienne Louloute a les oreilles qui frisent, elle va rêver de nonos cette nuit sûr... J'aurais pu être avec eux dans une autre histoire, mais au jeu de boules, je suis nul...
Tant pis.

samedi 2 juin 2012

MES SAGES PERSONNELS

"Quand les types de 130 kilos disent certaines choses, les types de 60 kilos les écoutent"
Nom de Dieu! Des saillies comme ça, faut les mettre au Louvre ! Faut dormir avec !
Le comité de soutien à la Bonne Parole et a la Franche Rigolade vous recommande Vivement  ce petit bijou. Bernard Blier est DÉJA génial !

QUEEN DIAMOND JUBILEE

- Eh ben moi on dirait que je s'rais une reine.
- Eh ben moi on dirait que je s'rais le roi et que j'aurais un grand château avec plein de soldats dedans.
- Moi aussi j'aurais un château aussi avec un carosse et plein de chevaux. Je buverais du thé dans des tasses en or, Et que j'aurais des demoiselles d'honneur qui me frotteraient le dos avec du savon en or.
- T'es bête, le savon en or ça existe pas...
- Si d'abord.. Et pis, j'aurais une tata qu'est une fée comme la fée de Cendrillon..
- Aie ! Tu me fais mal !
- Et pis, j'aurais plein d'pays qui m'appartiendraient, et qui me donneraient plein de sous.
- Et que moi, je m'arierais avec une grande blonde et qu'un jour elle m'aimerait plus, et que j'irais avec une autre qu'a une tête de ch'val..
- Oui, mais papa il a dit que t'es pas le roi...
- Ouais, mais si tu meurs, c'est moi qui prends ta place.
- Ouais, mais on dirait qu'je meurs jamais.... Passque les reines ça vit très vieux...
- Aie ! Pourquoi tu me pinces !

ALLEZ LES MÔMES, A TABLE !



 H                                                                                                           U                              ...