samedi 31 décembre 2016

BRIGANDS...

Que doit-on garder de ce concert ?
La foule en liesse ?
Le jogging de Fidel ?
La réalisation pour le moins merdique... N''est pas Scorsese qui veut...
Le son... Une vraie soupe de chien...
La play-liste ?
La donzelle de Gimme Shelter n'est pas la meilleure qu'on ait vu...
Les sprints de Jaja ? Oyé ! Les gars, je suis encore vivant !
Le tempo réduit de moitié pour laisser le temps à Keithou de retrouver les riffs...
La version musclée de " Satisfaction" 1965 et des brouettes...
Finalement, on garde le sourire hilare de Charlie, qu'a l'air tout content de taper sur ses bambous...
Les tapes dans le dos... Les accolades de fin de match...
Bien sûr qu'on vous aime quand même, bande de brigands...
Mais quand il est temps.... Il est temps...


vendredi 30 décembre 2016

SAISON DEUX

Dis donc faut te réveiller Très Cher Couillon... Te secouer la couenne et arrêter de faire l'ours... Ta série Six, on s'en bat l'oeil... Tes héros sont fatigués ? Et alors ! C'est normal, tout ce temps à rôder dans l'arrière-boutique, à essayer des galures, des turlututus,  des frocs à bretelles d'autoroute du Sud... Quand le soleil chauffait les pares-brises et que vous descendiez vers la mer, chatouiller le sable des légionnaires en riant des vieux barbons en marcel qui stationnaient sur les aires de repos... Vous en avez profité aussi des ciels d'azur, des oranges croquées à même la pelure... Ce goût acide qui vous poussait toujours plus loin, vous niquait les dents... Ces ratiches toujours en sourire et ces mains baladeuses dans les cheveux des belles qui chantaient l'amour...
On voit bien où tu veux en venir Très Cher Couillon... Tu voudrais bien qu'on vienne pleurnicher avec toi sur ton mal de dos chronique, tes doigts crochus et tes idoles en carton... Les baïonnettes... Les tranchées... Excuse-nous de regarder ailleurs... On voit sur nos écrans des images que tu n'imagines même pas du haut de ta cambuse... Nous filons le long du verre comme des bulles de champ... Nous vidons des roteuses entre deux vidéos de chats qui nous font marrer...
Que veux-tu Très Cher Couillon, nous finissons la Saison Deux de notre saga... Nous attaquerons gaiement la Saison Trois et les suivantes sans se préoccuper du Nobel de Littérature ou des turpitudes Céliniennes... On n'a pas le temps... Tu te souviens Très Cher Couillon " J'ai vingt six ans mon vieux Corneille et je t'emmerde en attendant "...

jeudi 29 décembre 2016

SAISON SIX

Très cher couillon...
Nous sommes aujourd'hui à mi-parcours de la saison six et force de constater que les audiences sont en chute libre, la diffusion reléguée en " fin programme " et plus grave, dans notre univers consumériste, les annonceurs hésitent à promouvoir leurs lingettes senteur pin-parasol entre deux épisodes, et Anita dans sa piscine de Trévise n'est plus qu'un cartoon pour parfum caca-boudin, ce qui augure mal de l'avenir du monde...
Faut bien reconnaître que l'histoire sent la vieille godasse... La saga s'effiloche faute de scénaristes inspirés... Finie la Comméd'ia des premiers épisodes... Les soubresauts dans le plumard, les assiettes cassées et les baisers mouillés... Le héros incorruptible s'est acheté une conduite en oubliant Laura Palmer... Les personnages ont vieilli, tristes et désabusés comme Lucky Luke quand il abandonna son mégot remplacé par cette brindille imbécile... Ils roupillent sur le canapé en regardand les Présidents défiler, ceux qui promettent une suite pleine de rebondissements... Ils comptent les guerres, commentent les charniers comme une rencontre de foute-ball, en grignotant des chips d'indifférence qui craquent sous les dentiers, et avalent le sirop de la rue qui,  dit-on dans les flashs infos, se doit d'être incolore et inodore pour éviter la grippe et les crampes d'estomac... Ces turlupins sortis de l'imagination d'une époque en pleine bourre, ne gambillent plus sur la scène où le fourbe Scapin trinquait avec sa Zerbinette... Ils  ont perdu la Force... Sont blanchis sous le harnais ( ha ! ha ! ) et rabâchent à l'unisson que cette série sent le moisi et les courbatures de cinq heures...
C'est pour cela, très cher couillon que je ne suis pas certain d'attendre la saison sept avant de changer de chaîne et de partir pour de nouvelles aventures... A moins que de nouveaux personnages entrent en scène et que les rhumatismes s'estompent évidemment...

mercredi 28 décembre 2016

mardi 27 décembre 2016

DESERT TRIP

- ON AVAIT DIT PAS
  DE BLAGUES SUR L'AGE...
Mick Jagger sur scène.
Festival Coachella.
Notre ami, Ignace qui n'est pas - loin s'en faut -  une rock-star à couenne de dinosaure, sauf peut-être chez les porteurs de tricots de corps et slips kangourous, où sa " Complainte des Amanites " ** fait fureur, est bien d'accord avec l'idole de sa jeunesse... PAS DE BLAGUES OU DE COUPS TORDUS SOUS LA CEINTURE... 
 C'est déjà bien assez difficile avec tous ces champignons qui poussent partout... Croisons les mandibules pour les prochaines années et gageons, que devenu nonagénaire, Ignace s'offrira une nouvelle jeunesse, un scooter électrique et restera un " Vieux Saltimbanque " comme qui vous savez...
** Enregistrement public au Lagon Bleu.
     Casino de Pornichet-les-Douches.

lundi 26 décembre 2016

C'EST DIT...

- Il avait tout raté sauf l'essentiel...
V. Despentes.
Vernon Subutex.

- Moi je dis qu'on n'a pas encore le cul
sorti des ronces...
O. Sy.
Chocolat.

dimanche 25 décembre 2016

RETRO-FUTUR ( 1917-2017 )

Si " c'est le regardeur qui fait l'art ", 
C'est le poivron qui fait le beau !
Et toc ! Marcel...

samedi 24 décembre 2016

RETRO-FUTUR ( 00 ).

Dans la nuit du 24 au 25 de l'année Pilate, le père Joseph déclara la naissance d'un lardon de trois kilos huit et de cinquante deux centimètres au garrot. D'abord prénommé Rébus, Nimbus, Crésus, Uranus ou Marius, le bambino fut finalement affublé du joli prénom de JESUS, parce que l'étable avec les bestioles sentait la brandade de morue et que la cousine Amalia dansait le fado avec ces chameaux de rois mages. 
Le temps que Marie revienne de la maternité, Joseph paya la tournée aux bras cassés qui vendaient des consoles de jeux Nintendo devant le Temple, fit un peu de ménage et déclara sentencieusement que ce garçon avait tout l'avenir devant lui. Que s'il se perdait pas dans le désert, il marcherait sur l'eau et que, même s'il vivait moins longtemps que Charles Mathusalem Aznavour, il remplirait autant de Bercy et proposerait un tour de chant qui ferait date dans les sacristies...
Après l'histoire déciderait... 
Nous voilà dans de beaux draps !

jeudi 22 décembre 2016

MAMAN

FAIT DES GALIPETTES
SUR LE COMPTOIR
A LA BUVETTE...
ET MOI QUI N'EN FAIT
QU'A MA TÊTE,
DES PIROUETTES
DANS LA GAZETTE..
Il y a des fins d'années plus difficiles que d'autres...
Que voulez-vous que j'y fasse...
Ignace.

mercredi 21 décembre 2016

PAPA

JOUAIT DE LA CLARINETTE....
DANS LE GRAND ORCHESTRE A ZEZETTE...
Je vous l'accorde... Il y a des réveils plus difficiles que d'autres....


dimanche 18 décembre 2016

LITANIES...

On n'a pas vu le temps passer... Quelques glaviots dans le caniveau, quelques fredaines, quelques " mises en demeure ", l'autre blaireau à Marignan et la main de ma soeur... Quelques discours en guise de vin de messe, quelques amours en guise... Oserai-je l'écrire... de pain de fesses... Des ordres, des contre-ordres... Désordres intérieurs, extérieurs... Extérieurs nuit... Des Noël en chausson dessous les grands sapins et des Pâques en zonzon pour voir quelques copains... Les copains de la Neuille, ceux qu'on trouve dans les bistrots... Ceux qu'on perd parce qu'il est tard, ou trop tôt... Les masques de cire, Toussaints de Novembre, et les morts qui s'étirent en attendant Décembre... Des hivers, des étés... Quelques vers... Avant d'avoir été... Des gardes à vue matrimoniales qu'on garde sous le manteau,  qui vous collent à la peau, et puis les Yeux d'Elsa du Louis à chapeau...
On n'a pas vu le temps passer... Quelques horaires de train, des notes de restaurant, des taxis en maraude dans le petit matin... Des discutes, des disputes... Des fils de pute qu'on a jeté en l'air quand on avait les nerfs et qu'on a ramassé, penauds une fois calmés... Ravaillac au couteau et Glen Gould au piano... Pour ne pas oublier le meilleur ou le pire... Le bon et le moins bon... Le fromage du corbeau, les pompes de Cendrillon, la Gitane encartée, le Chevalier à triste figure,  le Doulos à Bébel,  et toujours,  ces vieilles tours de Babel que nous devons grimper...Les barreaux de l'échelle... On ne voit pas le temps passer, je vous dis...  
- Toujours les mêmes litanies ! Tu saoules ton monde ! s'écrie Madame Suzanne au bord de la rupture... 
Que veux-tu chère Suzanne...
Le temps est un amant
Qui avec nous vieillit, et qui 
De temps en temps,  nous
Balance hors du lit... 

samedi 17 décembre 2016

PIANISSIMO !!!!!

Je croise un type qui s'croit sorti de la cuisse de Zizi Jeanmaire ( qu'est bien aussi aguichante que celle de Jupiter ! ). Bref, un gros lourdaud persuadé qu'il est le chaînon manquant entre Alexandre Lagoya , Django et Jimi... Un trublion de la pire espèce - ceux qui croient avoir tiré la bonne croche - qui délirent sur la première portée venue, sans même savoir que " la musique c'est du bruit qui pense ". Je ne l'ai jamais entendu jouer... Mais d'après lui, il manie tous les styles avec la même dextérité qu'un vieux gratouilleur du bayou, qu'un gitan de la zone ou qu'un pingouin des Gypsies... " J'pourrais t'apprendre des trucs " qu'il me serine... D'accord, bonhomme, mais primo, je suis pas sûr d'avoir envie d'apprendre... Secondo, je préférerais faire la danse du ventre avec la Carabosse, voter pour Marine Lapeine à la prochaine, me mettre au point de croix que de m'acoquiner avec toi... Quand j'aime pas, j'aime pas que voulez-vous, c'est mon côté tartignole...
Me dit aussi qu'il s'est mis au piano et compte bien d'ici peu, s'attaquer aux Variations Goldberg... Ben oui mon con... Et moi, je me taperai les Polonaises à Fredo... On fera des duos... Etre ambitieux, c'est bien, mais faut garder les pieds sur le clavier tout de même.. S'imaginer qu'on peut en deux coups de cuillères à pot se manger des trucs qu'ont rendu à moitié dingo le Glen ( pas John, l'autre... ) c'est mettre la barre un peu haut comme dit Renaud Lavillenie...
Bon je vous laisse, j'ai conservatoire...
- Ceci est une fiction. Toute ressemblance avec une personne existante ou ayant existé ne serait que pure coïncidence.
- Aucun participe n'a souffert durant l'écriture de ce bafouillage.
- Les dons sont à adresser à l'évêché qui transmettra.

vendredi 16 décembre 2016

OUAH...

J'suis fatigué ce matin. Pire que le bon Hercule ( qui rit quand il recule * ) après tous ses travaux... Je me demande, essayant vainement d'allumer les loupiotes,  si ce gars-là bossait au black comme Pedro le portugais... S'il payait ses cotisations... Ça n'a guère d'importance au fond... Tiens, " travailler  au noir ", " aller aux asperges ", " courir sur le haricot " voilà bien des expressions bizarroïdes...V'idemment que  ça provient de quelque chose, mais j'suis trop cassé pour chercher... Pour ce qui est du taf au black, moi je suis plutôt pour... Tu r'tapisses le salon, j'te file des biffetons... Tu répares mon vélo, j'te paye un choco...  Et basta ! Si l'économie souterraine existe, c'est bien que l'autre se casse la gueule non ?
J'ai la calvitie qui s'étale, les jambes en bois, la pendule qui tic-tac à l'envers et le nez qui s'allonge, qui plonge entre le caoua et la tartine beurrée... Un ti'it dèj de Pinocchio quoi...
Crevé comme la chambre à air de Poupou au Tourmalet ( Coquin de sort ! )...
Laminé de chez Krupp...
Même pas envie de sortir le train d'atterrissage, d'éviter l'iceberg...
Ce doit être les glandes, les hormones ou le chien de ma chienne que la noche a gardé sous son coude... Ce salaud - le chien - a gueulé à la mort ( qu'était même pas là, trop occupée du côté d'Alep ) pendant deux heures... Même les cabots comprennent plus rien... Quelle époque !
* La rime initiale était " qui rit quand on l'enc..." Mais l'Oteur,  lui-même choqué par ses propos, n'a pas voulu que ses lecteurs fragiles s'offusquent et abondent dans le Sens Commun, se tournent vers le Croquemitaine qui joue au Missionnaire, position délicate s'il en est... NDLR.


jeudi 15 décembre 2016

PAS UN POIL...

Et si Bobby, avant de devenir ce que l'on sait, n'avait été qu'une pluie d'astéroïdes que l'on aurait pris sur le museau dans ces années où le monde gonflait à s'en faire pèter les coutures... Une averse de météores qui aurait fait des cratères entre 1962 et... disons 1970 pour faire court... Un dizaine d'albums qui contiennent tout ce qu'un honnête homme peut espérer au cours de sa vie d'étoile filante.... Faut  bien dire que cette décennie était chaude comme la braise... En rut... Ca gigotait dans la foumillière... C'était pas difficile, tu vas me dire... Dans cette ambiance glaireuse, fallait bien quelques couillons pour cracher haut et fort, racler la gorge du vieux monde et faire danser les bougies du gâteau... Une sacrée bande de " hippies " mal rasés, qui fumaient jusque dans les cabinets du Vieux Edgar en braillant des chansons de ramasseurs de coton...
Je ne me souviens plus de ma première rencontre avec le zigoto... A ses tous débuts, j'étais encore dans les jupes de ma mère à chercher la petite bête qui monte, le premier pou dans la paille de l'oeil du voisin... Je voyais pas plus loin que le bout du nez de ma cousine - lequel était charmant - et m'essayais à tremper les orteils dans la mare aux canards... J'avais pourtant pas du caca dans les oreilles, et quand, j'entendis " House of the Rising Sun ", la première chanson d'une longue liste, jouée accoustique avec cette voix de palmipède enrhumé, je retapissai mon avenir, laissai tomber ma collec Panini, mes timbres-poste, mes photos de Sophia Loren, quittai le lycée et décidai de prendre un pseudo qui tiendrait la route... Bien sûr, j'allais rester sur ma faim et ma queue de pie ressemblerait plus à deux plumes de pigeon un peu miteuses qu'aux frous frous de ce con de paon qui fait la roue chaque fois que G. Lollobrigida traverse la rue - mais faut-il l'avouer - ce petit Bob, me fit passer de bien jolis moments... J'ajouterai qu'encore aujourd'hui, il m'accompagne au super-market, à la pharmacie, au Panier Fleuri ou chez Madame Claude, ( où je ne vais plus très souvent, hélas ! ) avec le moustachu débonnaire, le premier chanteur de " prostest songs " s'il en est, Gaulois de surcroit... L'amerloque en guenilles ( loques-guenilles, tu vois le subtil Emile... )  me sert de passe-montagne,  d'exutoire ( refusé ! ) et à l'écoute des concerts angliches ( en français dans le texte... ) de 1966 que le bougre a ressorti de son placard et que ma music-box vient de mettre en ligne, le garçon a une trique d'enfer...
N'en déplaise aux mauvais coucheurs, ça n'a pas pris un poil...

mercredi 14 décembre 2016

... / ...

L'obtention du Certificat d'Etudes Primaires ne fut pas une mince affaire... Il avait perdu une année dans un lycée même pas mixte, à s'estourbir contre les murs latino-teutons et les formules algébric à brac ( coucou Marcel ! ) pour finir in-extremis devant le petit Michel, (  qu'était pas un enfant de choeur, plutôt un fils de pute ! ), recorman des heures de colle et des absences injustifiées... Inutile de vous dire qu'il n'en était pas peu fier... Battu sur le fil, le Michel se vengerait plus tard de tant d'avanies. Il ferait de hautes études, parlerait anglisch couramment, finirait sous-préfet de cette république de gaullistes et ferait trois lardons à une pouffe qui disparaitrait petit à petit - comme une ile qui s'enfonce dans la flotte - sous les rondeurs post-natales et les triples mentons... ( C'est la jalousie qui parle ! murmure Madame Suzanne... ).  A cette époque de blouses grises et de panards mal lavés, il vivait dans un monde rempli de France Gall ( poupée de cire, poupée de son ) et n'était pas insensible aux effluves venues d'outre-manche qui lui promettaient des Beatles tout neufs et d'autres pingouins plus cabossés qui s'échinaient sur les partoches usées de Muddy Waters et consorts... On imagine facilement, sans trop se fouler les neurones, qu'il devait ressembler à une asperge mal finie, les binocles de traviole et la sous-ventrière en émoi, ( la petite blondasse de SLC n'y étant pas pour rien... ). Il lorgnait sous les jupes, finissait les verres de gnôles oubliés sur la table, clopait en cachette et piquait en douce des anciens francs dans le larfeuille de sa mère pour s'acheter des rouleaux de réglisse qui " vous niquent les dents " ( plagiat ! s'écrie le vieux Renaud ) et des tubes de colle qu'il sniffait comme un damné entre la poire et le fromage...
 Son retour à la communale fut salué par un magistral coup de pied au cul donné par le directeur de la boite, qui lui fit dévaler les dernières marches de l'escalier où se nichaient encore ses dernières illusions sur le genre humain... Rappelons que cette époque ignorait les " parents d'élèves " hargneux, pratiquait allègrement les châtiments corporels, fumait des Gauloises sans filtre et vous envoyait in petto devant le dirlo ou le curé en soutane à la moindre incartade... Fallait pas trop se plaindre non plus... C'était pas Germinal... On ignorait l'usage de la kalach aux terrasses des cafés, le cancer colo-rectal, les zombies enturbannés et Christophe Mahé n'était pas encore né... Tout allait bien finalement...
N'empêche... Pour éviter l'usine et le diplôme d'ajusteur-fraiseur, ( un job en vogue dans sa famille ! ),  il a gratté comme un con sa plume sur les robinets qui coulent du pif, les trains jamais à l'heure et il l'a eu ce foutu papelard, les doigts dans le nez, et le nez tu sais où... D'un coup, c'était  Hannibal traversant les Alpes, Bobby au hit-parade... Il grattait Anquetil au sommet du Mont Ventoux, remplaçait Brian chez les Mauvais Garçons, et si son entrée à l'Académie n'était pas envisageable, c'est qu'il était trop jeune... La famille toute fière se cotisa pour lui offrir un suspensoir, une mobylette, un électrophone, une troisième main pour se gratter les balloches quand il attendait le bus et une certaine Madeleine qui venait jamais, la salope ! On lui promit un avenir de Gardien de square, des lendemains sans plumes et sans goudron,  ce qui était une première dans cet univers de prolos qui préféraient le PMU au Bal des Débutantes - ce marché aux gigots qu'organise un fois l'an la Haute pour placer ses futures rombières à perlouzes -. Admiratif devant le petit papier comme Machin devant le Saint Suaire... La baguette en extension comme celle d'une majorette au défilé, il eut droit à une deuxième part de tarte... En prime ( et en douce ),  il roula des galoches à la future femme du petit Michel pendant que ce benêt préparait son entrée en " terminale " Y'avait donc une justice immanente ( refusé ! ) dans ce monde... Heureux comme un migrant qui retrouve la terre ferme, il s'envola vers de nouvelles aventures, en sifflotant " The Times they are-A-Changin "... Mais vous vous en doutiez je suppose...
Comment j'ai marché sur l'eau.
Editions Aqua.

mardi 13 décembre 2016

QUOI DIRE...

C'est une histoire à l'envers... Un presque vieux qui remonte le temps, s'embrouille dans le passé... Paraît que quand tu n'as plus rien à dire, que tes gueulantes s'effacent sur l'ardoise et que tes guibolles ressemblent à des saucisses, ce foutu passé te revient en mémoire, te scie les veines... Y'a même des Nimbus qui prétendent que les tueurs en série, les dictateurs à moustaches, les despotes à capote ( ? ) qui démembrent leur peuple, ça viendrait tout droit d'un besoin de mamelles et d'utérus mal embouché... Faut pas déconner ! Moi je pense que ces gars-là c'est rien que des mauvais coucheurs, des pas finis, des empêcheurs d'aimer en rond ( bien qu'à mon avis, les humains - tyrans ou pas - soient pas très doués pour " l'Amour ", toujours à se bigorner la couenne pour des trucs qui font perdre du temps ! ), des ténias qui faudrait flytoxer au premier soubresaut... On les refuse à l'entrée de la boite des gros dégueulasses et basta ! Le problème, c'est qu'on sait jamais si le chiard rose bonbon qui zozote et risette quand les bonnes fées le tripotent, va pas se transformer avec le temps, en père la trique, exécuteur des basses oeuvres, en Désiré Landru, Francis Holmes ou devenir Nobel de physique cantiques ( Je l'aime bien celle-là ! Ndlo ).  Et tripatouiller la génétique on voit le résultat... Si c'est pour se retrouver avec les clones de Julien Doré ou Beyoncé... Passez muscade !
Où j'en étais moi ? Je sais plus...
Ah ! si ! ( debout ). Je fais plutôt partie des ceusses que les fameux souvenirs emmerdent prodigieusement... Les bons comme les mauvais, la douche froide comme le bain moussant... Ça me percute l'occiput, me strie les neurones et ça me fout des acouphènes dans la boite à gants... Quand je veux faire le tri, ça me met des Gymnopédies qui me viennent en Nocturnes et m'empêchent de dormir, de savourer le sommeil du juste et du bien lavé sous les aisselles... Alors, je pique-nique sur le bord de la falaise ou je tire une carte au hasard...
Sinon, quoi dire... Quoi faire....                                                                                                  ... / ...
Comment j'ai marché sur l'eau.
Editions Aqua.

lundi 12 décembre 2016

MA VILLE

C'est une ville...  Pas assez petite pour que, de ton balcon, tu puisses dire du mal de ton voisin dans des effluves d'huile d'olive ( pas méridionale du tout ! ), mais pas assez grande non plus pour que tu cherches dans quel arrondissement vient d'ouvrir la nouvelle enseigne de Sephora... Quelques rues qui s'enroulent autour de la grand'place, s'égarent dans le marigot du Bas-villois, se noient dans la rivière qui lambine entre les vieilles usines et le parcours de santé que personne n'utilise jamais, parce qu'ici la santé... C'est comme souffler dans le grand'orgue de Notre-dame en rêvant de samba ( ? ).
Un ville un peu triste... Déserte les dimanches de suie et les jours de commémoration... Sans monuments, sans parc " maman les pt'its bateaux " où des mioches Hello kitty chasseraient le canard pendant que des vieux libidineux empoisonnent les pigeons... Pas de salle de concert, pas de boite à musique ou de boite à cul... C'est une ville sans autorisation de sortie... Une bastide qui sent l'eau bénite, le cheveu un peu sale et les sous-vêtements bon marché.
Ici, tu ne verras jamais une femme décoiffée bousculer les passants parce qu'elle est en retard au boulot et que les taxis sont en grève... D'ailleurs les tacots n'existent pas et le boulot est en voie de disparition comme les girafes à longues tiges... Pas de clochards sous les porches qui boutanchent et vignassent dans le délirium ou d'amoureux sur les bancs publics... Tout le monde est bien rangé entre la pharmacie Truchet et la boucherie Marteau Père et fils ( depuis 1923 je vous le rappelle ). Le dernier restaurant chinois a éteint ses lanternes faute de matous, et le touriste de passage même blindé de francs suisses,  et de bonnes intentions, rangera son Kodack-color et ses illusions au fond de sa banane en contrefaçon...
Mais c'est ma ville... Que voulez-vous que j'y fasse. Elle m'agace, me tracasse et m'escaguasse... Elle brouille mes traces quand je dépasse la ligne entre les Horaces et les Curiaces...
- C'est curieux la chute non ?
- C'était pour la rime... Poête un jour, poête toujours...
- ????????????

dimanche 11 décembre 2016

PARI RISQUE..

Je vois une " jeune maman " qui photographie son rejeton ( femelle en l'occurrence ! ) près d'un petit père noël en plastoc que notre bourgmestre installe tous les ans sur les trottoirs pour faire joli... Illico, je sors mon attirail ( ce n'est qu'un téléphone ! Bande de morveux ! ) et immortalise à mon tour la saynète ( refusé ! ). Je résume... La maman, son mioche, le barbu et mézigue qui tente vainement de saisir l'instant présent. Vous voyez la scène ou faut que je vous répète ? 
Évidemment la donzelle se voyant observée, se retourne, me lance un regard noir, et me demande furibarde, si par hasard, je serais pas un descendant d'Emile Louis... Que je ferais bien de m'occuper de mes oignons, de me repeigner... Qu'elle va en appeler à la force publique, me foutre un procès pour usurpation d'image et que sûr, elle ne m'invitera pas à couper la dinde avec sa gentille famille vu que son salaud de mari vient de se tirer avec la fille de la boulangerie en lui laissant les deux moutards et le crédit de la maison sur le dos...
Me posant sur une patte comme le héron de la fable, je lui explique doctement ( ça va pas ce matin ! ) que ma démarche ne portera à aucune conséquences fâcheuses... Que c'est pour ma bibliothèque... Pour mon écriture... Qu'elle n'a aucune chance de figurer sur les réseaux zozos, et que, dans ma bonté, vu ses problèmes de vie de merde, je suis prêt à lui donner un euro de dédommagement... 
Quand elle sort une bombe asphyxiante de son sac, en gueulant à l'assassin, je me carapate dans les Carpates malgré mon fil à la patte... Tu parles d'une mégère ! que j'dis à Bébert... Je voulais simplement lui proposer un rencard pour dans quinze ans, quand, sa mouflette, devenue à son tour maman, tirerait le portrait de son mioche, du barbu et de la " jeune maman " devenue grand-mère... Et l'on pourrait recommencer l'opération plusieurs fois, histoire de constater que " le temps ne fait rien à l'affaire "...
Rentré dans le gourbi, j'ai réfléchi... Prendre un rendez-vous dans quinze ans, voir plus si affinité,  c'est un pari risqué... Si vous voyez ce que je veux dire... Si vous voyez pas, tant pis....

samedi 10 décembre 2016

RETRO FUTUR ( 1980 )

- Franchement, je n'ai pas cherché à leur échapper. Quand ils m'ont chopé, je suis devenu pendant quelques semaines, l'ennemi public, le bon à crucifier, le pire criminel de l'histoire... Pourtant à côté de certains - Je pense à Charles Manson par exemple - je fais pâle figure... Mon nom, ma photo, mon histoire,  disséquées par les médias du monde entier ont transformé Central Park en un gigantesque barnum où des guitareux de tous poils   assassinaient sans vergogne " Imagine "...
Ils m'ont tout pris. Mes fringues, mes chaussures et mes lacets... Même mon " Double Fantasy " qu'il m'avait dédicacé devant le Dakota Building à notre première rencontre... Mon trente-huit doit reposer dans un sac plastique, devenu "pièce à conviction" d'une affaire résolue...  J'ai pris perpète assortie de vingt cinq années incompressibles, et Dieu m'en est témoin, mes demandes de libération conditionnelle ont été rejeté par trois fois... Sans doute que ma libération feraient encore des vagues, remueraient de vieux souvenirs, et qu'un hurluberlu de ma trempe chercherait à me faire la peau... Va savoir... Avec tous les foldingues qui gravitent autour des restes de l'idole, ceux qui, depuis 1970, cognent à la porte des Garçons, rêvent d'une reformation fantomatique...
Aujourd'hui, je suis un homme meilleur. Mon psy prétend le contraire. Je suis resté, d'après lui, le même égocentrique en quète de notoriété. C'est faux. D'ailleurs Holden Caulfield a disparu de ma vie avec John. Cet arrogant hypocrite qui avait gâché son talent pour le pognon, la gloire et cette saleté de Yoko... Ce  type qui tenait le monde attaché à une chaîne dont je n'étais qu'un maillon, a eu ce qu'il méritait... Je consacre désormais toute ma vie à Dieu, et je sais que si les hommes ne m'ont pas pardonné, lui, le Créateur m'a compris et m'a absout.
Mark David Chapman.
08/12/2016.

vendredi 9 décembre 2016

EL BICHO

BUENA VISTA SOCIAL CLUB
Tu vois Benoît... Quand je vois ces yeux-là que l'on devine pleins de vice et de fourberie,  je repense au beau regard du Pèpère qui est parti pour de nouvelles aventures - parce qu'on ne laisse pas le choix aux bestioles quand les rats quittent le navire - et je ne regrette pas d'être un " cabbonophile * " convaincu...
* Y'a bien des tintinophiles, des pédophiles; des surlefil, pourquoi pas des cabbonophiles ( ou cabophiles ).

jeudi 8 décembre 2016

BANG BANG

1 ) Force de constater que ce matin, je ne me souviens de rien...
Les mots sont verlans.
Ils rappent et dérapent sur un Djamel de Trappes.
Reste plus que le BANG BANG
de la jolie
Nancy....
2 ) Reste plus que le BANG BANG des obus dans les guerres...
Séismes. Attentats. Bombinettes en chapelets... Pollution... Faut se gaver de patates douces et de tofu pour éviter la vache folle et la grippe aviaire... Respirer un jour sur deux... C'est les vampires et les goules qui font la gueule... Le sang végane,  ça manque de goût,  comme le sans-plomb ou le jus de pissenlit...
3 ) Paraît qu'on fait la chasse aux rats à Marseille et Paris. Les gaspards, ces moinillons gris bien nourris feraient la loi dans nos caves et nos cuisines... Les matous n'osent plus mettre une moustache dehors... Le zombie qui crèche sur mon palier me souffle qu'il se souvient du Moyen-âge,  de la peste noire, des bûchers et des flagellants... Me dit que le XXIe sera apocalyp-tic ou ne sera pas... Pas religieux comme le prédisait l'autre... Tu vas me dire, me souffle-t-il, que toutes les bondieuseries nous promettent l'Apo... Le strike dans le sprint final... Faudrait s'en souvenir...
4 ) Y'en a au moins un, qui ce matin, se souvient de quelque chose...

mercredi 7 décembre 2016

BIG BANG THEORIE.../...

Bien sûr, je garde encore quelques trucs en stock. Quelques ampoules qui clignotent encore quand je fais la grosse commission... Les raviolis du Vendredi...  Les yeux de chien battu de Pépé l'Enervé.... Le chef de gare qu'est mon ami... La gare de l'Est... Le premier cheveu dans la soupe qu'on croyait vraiment que c'était le vrai amour... Le François et son pianiste.... Une chevauchée fantastique au Buffalo Bill de Macon ( Georgie )... Je vois bien encore quelques Dink'ys perdues dans le trafic, le pot de chambre des Communards,  que quand tu le retourne ça fait de la neige... Le Pierrot qu'est con comme la lune... La lune qu'on a marché dessus sans s'essuyer les pieds en entrant... Me restent encore quelques courants d'air qui passent d'une feuille à l'autre... Des menuets, des sarabandes... Les blouses de la communale, les blues de Jimmi l'animal, les bouses du facteur Cheval... Zézette sur sa bicyclette, Boris et sa trompinette...
Je ne vais pas vous faire la liste complète des courses ( surtout ne pas oublier le beurre ! )...
Ce serait plus long que dix saisons de " Big Bang Théorie ".

mardi 6 décembre 2016

BIG BANG...

Je vous la fait courte. 
Parce qu'évidemment, j'ai la mémoire... Courte.
Si je me souviens sans problème de Vendredi Crusoé qui attend le bus en bouffant des cactus ( ? ), j'ai  oublié le nom du sous-secrétaire d'état chargé des geysers et volcans en Islande, la capitale du Kukurdistan, qui est connue même de ma voisine de palier ou le vainqueur du Tour 1951, année faste qui vit un marmot recraché son bulletin de naissance... Quand je fouille dans le tiroir du bas - celui où dorment les reliques satinées d'une personne dont j'ai zappé le nom - je constate qu'entre les pertes de... Les trous de... Les retrouvailles de... Le fameux devoir de... Tout ce qu'on garde en... Ca fait un drôle de... ( Voilà que j'ai oublié le nom * ! ). Aujourd'hui, Al Zeihmer et plus dangereux que le fameux Al Capone et son wiskhy de contrebande... Je me rappelle bien Al Domaccione, un sacré rigolo, mais seulement quand les jours d'aventure Lelouchienne me titillent le fond du bocal... Allez savoir pourquoi... Je mélange facile, Zizou, Zazou, Zappa, Zappata, Zébu, Zébulon, Zatopeck et Zarathoustra, Zizi ou Zézette,  ce qui fait beaucoup de Z qui est je crois, la dernière lettre de l'alphabête comme ses pieds, et m'amène a faire des remises à jour incessantes ( - 50 % ) sur les choses du passé et accessoirement, des recherches sur l'élevage du ver à soie, ce qui n'a aucun rapport avec ceci ou cela...
Je vous donne un exemple : J'ai regardé plus de trois fois les dix saisons de " Big-Bang Théorie " version originale sous-titrée comprise... J'ai laissé tomber celle en Japonais... Les mangas rendent gaga, c'est bien connu... Mais quand même, disait Valjean, c'est un travail de forçat...   Et ben, aujourd'hui, je me souviens plus comment Sheldon rencontre Amy... A quel moment, dans quel épisode... J'imprime bien Wolowitz, Kuhtrapali, Léonard et sa bimbo, mais les deux autres... J'ai les fils qui se touchent... Je disjoncte, j'en perds mon latin ( encore un truc qu'on perd facile ! )... Du coup, comme je suis têtu comme un boeuf ( l'âne ou le boeuf ? ) et que je n'aime pas que les choses m'échappent,  je vais être obligé de me refarcir toute la dinde... Ça va m'occuper le disque dur pendant un moment... C'est pas madame Ame Nésie qui me dira le contraire...
* Bazar peut-être...
... / ...

lundi 5 décembre 2016

OU ALORS ON PREND UN CHIOT...

- Alors vous l'prenez ?
# Bah.. On sait pas trop... C'est vrai qu'il est trognon avec ses t'ites mains boudinées et sa tête en pain de sucre.. Mais y sent pas tellement bon...
- Il est lavable en machine... Passe au sèche-linge, se repasse et s'éduque facile... Pouvez même le congeler en attendant plus tard... Mais dans ce cas, faut faire gaffe aux voisins malveillants...
# On sait pas trop... Adulte, il fera quelle taille à peu près ?
- Pas sûr qu'il fasse un bon pivot chez les Lakers, mais il sera moins nabot que vous...
# Et on peut l'échanger... Le revendre à bon prix ?
- Hé ! On n'est pas " Chez ma Tante " ici... Et puis c'est un modèle unique...
# Et pour le paiement ?
- Dix-huit ans de crédit gratuit. Majorité comprise...
# Vous savez quoi ? On va le faire nous-même... Comme au bon vieux temps...
- Ouh ! Vous jouez gros ! Le hasard fait pas toujours bien les choses... Et  vous perdez la garantie et notre offre de scolarité gratuite jusqu'au premier furoncle...
# Sinon vous avez quoi d'autre à nous proposer ?
- Un vieux ! Une affaire ! En parfait état si vous changez quelques pièces. A déjà fait le plus gros du trajet, tient sur ses pattes et s'habille tout seul... Un rien atrabilaire ( refusé ! ), un chouïa hypercon-driaque, et il consomme plus qu'un lardon qui tête le sein... Il perd ausssi un peu la boule, boutonne Lundi avec Mardi, et marmonne sans cesse des vieilleries qui quelquefois le rendent " triste comme un saule ". Mais question prix, on fait pas mieux... Il est livré avec une collection de porte-clefs et une publicité Dubo Dubon Dubonnet....
# C'est pas mal non plus... T'en pense quoi ?
# Pas de vieux à la maison ! Ça pisse à côté de la cuvette, ça pète et ça ronchonne que la soupe n'est pas prête, que les mioches font du bruit et que la pension n'arrive jamais à l'heure...
- Alors vous l'prenez ?
# On va s'en tenir au moutard.. Aux bonnes vieilles méthodes... Travaux manuels... Bête à deux dos... Le fourbi habituel quoi...   Si Madame est d'accord...
# Ou alors, on prend un chiot...
Marcel Gotlib aurait su illustrer cette histoire de quelques dessins croquignolets ( refusé ! ). Un joyeux Dingo s'en va mais son Dossier reste sans tâche. Que va devenir la petite coccinnelle ( c'est celle que je préférais dans ses dessins ! ) sans Gai Luron...


dimanche 4 décembre 2016

BALLOTAGE

- Dites-moi pas que c'est pas vrai !
- FRANCOIS FILLON
- FRANCOIS VILLON...
A une lettre près, le croquemitaine devenait poête...
Et le voleur,  Président de la Ve ( peut-être )...
"Frères humains qui après nous vivez,
 N'ayez les cuers contre nous endurcis,
 Car, se pitié de nous povres avez,
 Dieu en aura plus tost de vous mercis. "
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"Fréres républicains qui après nous votez,
  Mettez votre bulletin dans les urnes moisies, 
 Car, se pitié de nous povres avez,
 Fifi en aura plus tost de vous mercis. "
                    -------

    





samedi 3 décembre 2016

ARTILLEUR.

" Bonnes Faîtes ce que vous voulez ! " Voilà ce que je réponds à tous les ceusses qui me croisent et me souhaitent de " Bonnes fêtes de fin d'année ". C'est vrai qu'en ces temps difficiles, il serait bon de se poiler un peu... De se brosser le smok... Cirer ses pompes et s'en aller faire le gandin entre deux sapins et trois branches de gui ( l'An neuf ). J'étais prêt à rajouter " Sapins qui n'ont pas les boules... " Mais j'ai pas osé... Pas eu le courage... Y'a rien de plus benêt que de " remettre son ouvrage sur le métier ", ressasser les mêmes conneries... La preuve : On ne vit qu'une fois...
Je ne suis qu'un Académi-chien, mi-homme... Un écri-vin de soif... Un fidèle sans Dieu et sans havane... Un diseur de bonne aventure qui a perdu la boule...
" Bonne fête à Neuneu " Voilà ce que je réponds à tous les ceusses qui me croisent et me souhaitent de " Bonnes fêtes de fin d'année ". C'est vrai qu'en ces temps troubles, il serait bon de se trouver un double... Un Mickey grand'z'oreilles... Un dingo des grandes plaines... Une danseuse de cancan... Un artilleur de Metz...
" Bonnes Faîtes le vous-même ", voilà ce que je réponds à tous ceux qui me croisent et me souhaitent de " Bonnes fêtes de fin d'année " en feuilletant mon catalogue MANUFRANCE...
MANUFRANCE, MOULINEX, CINEMONDE, NOUS-DEUX, voilà des machins qui ont disparu de nos écrans... J'espère que LE CHASSEUR FRANCAIS et ses petites annonces est toujours dans nos kiosques ( encore un truc que les plus jeunes ne connaissent plus ! Un kiosque ! Et pis quoi encore ! ) ronchonne Valentin le dernier de la couvée en consultant ses mails...

vendredi 2 décembre 2016

BANDIT DANS LE POTAGE

Je m'ennuie terriblement... Je suis en pétard ! ( Voilà bien une expression du moyen-âge ! ).  J'ai envie de sortir... De mettre des coups de pieds dans les cailloux - qui n'y sont pour rien les pôvres - De faire une brunoise avec les pékins qui galopent déjà pour chercher le kdo du t'it Jésus... Une bouillie des caddies pleins de choux, patates et autres poireaux dont la tête dodeline ( refusé ! ) comme des croches sur la portée pot-au-feu...   J'ai mon six coups à portée de pogne et à la première escarmouche... Pif, paf, poum... Ça pétarade ! Ça gicle ! Ça dézingue ! Les méchants tombent comme des mouches sous insecticide... " Du raisinné dans la poussière " voilà un titre digne du Vieux Sam... Une maxime à graver au fronton des monuments publics et sur les tee-shirts des donzelles quand elles zonent l'été, près du lac...  Apocalypse mes fesses ! Le Coppo et le colonel Kurtz peuvent aller se rhabiller ! Harry et son magnum ont l'air de poussins anémiques ( ? ) quand j'entre dans la mitraille, et le Nazaréen qui s'arrache la couronne d'épines en gueulant à l'assassin et à l'erreur judiciaire, jurant qu'on ne l'y reprendra plus à jouer le bon samaritain, ça met le bazar dans ma caboche le temps que j'ouvre le mauvais oeil...  J'organiserais bien l'incendie de Rome, histoire de griller les tifs des tontons qui font la queue chez le vendeur de tabac... Un déluge qui, contrairement à celui du Dabe en colère, ne  laisserait aucune chance à ce cucul de Noé et sa portée de chats...  Tous dans le bouillon et basta ! ( Les girafes à longues tiges et les poiscailles restent néanmoins un problème quand t'inondes la contrée plus haut que les " moyennes saisonnières " ! ).
- Ferme la fenêtre, ça caille ! me dit Madame Suzanne.
- Faut qu'je donne à bouffer aux piafs ! Celle-là aussi, faut que je la raye du calendrier - Moi, quand on m'en fait trop, j'correctionne plus, j'dynamite et j'ventile - disait Raoul. Prends-en bonne note Suzanne !
D'accord j'admets,  je ne suis qu'un bandit de petit chemin, qu'un détrousseur d'étoiles qui clignotent. Un amoureux transi, plein de bonnes intentions pire qu'un porte-parapluie londonien un jour de bourrasque... A peine un grumeau dans le potage, même pas un cheveu dans la soupe...
Un esquimau tout emmitouflé me secoue la couenne " Réveille-toi machin ! "... C'est vrai qu'il fait un froid de caveau dans le gourbi... Je cherche mes clops, dérape sur la banquise, gratte mon pare-brise plein de givre, enfile mon bonnet de nuit avant d'aller pisser... Je me demande sur quel pied je vais danser aujourd'hui...
J'entends dans le poste que notre François participera pas à la prochaine couillonnade ( voilà bien un mot du moyen-âge ! ). Ça me met pas de meilleure humeur pour autant ( en emporte le.... ).
Le bonjour à Julie !

jeudi 1 décembre 2016

VICELAND

Nous à la Cellule, on trouve que les Etaz'Uniens commencent à nous les briser menu avec leurs farandoles... Ici, on n'en n'a rien à glander de leurs côtes Est, Ouest, de leurs déserts, leurs montagnes, leurs verts pâturages où paissent des boeufs aux hormones et des indiens en conserve. Leur Route 66 dont on nous serine les oreilles, c'est rien de plus que notre Autoroute du Soleil en plus long et en plus cabossée... Leur manie de mettre le doigt dans le fion de ceux qui demandent rien, leur bible, leurs évangélistes et leur bouffe caca, on s'en bat les escalopes... On est tous d'accord pour dire que si le Bon Dieu avait un peu de compassion pour ces baltringues, il aurait pas inventé Trump, Mc Donald ou le Klan Kennedy...  S'en serait tenu à Dolly Parton qu'est bien aussi godiche que le rouquemoute mais qu'a une autre plastique ! Et ça, ça compte pas pour du beurre de cacahouètes ! C'est comme leurs pacotilles à Hollywood, rien que du cinéma ! Leurs Super-Héros rien que des grosses fainéasses face à notre Stakhanov chéri ! Les fameux " Pères Fondateurs ", tu parles ! Z'ont rien trouvé de mieux que d'inscrire dans leur constitution à la noix, les hamburgers qui vous restent sur l'estomac ( un bortsch bien arrosé oserait jamais vous perturber les tuyaux ! ), le port d'armes qui a permis de dézinguer les Sioux, les Viets, les Renois en toute impunité... Ces cons se bousillent même entre eux ! Vous dire le pastis ! Les Cow-boys c'étaient des gardiens de vaches non ? Pas des as de la gâchette ! Des Eastwood toujours énervés à chercher des poux dans la barbe de notre regretté Fidel ! Leur CIA parlonz'en... Pas fichue de dénicher quinze gugus qui font du planeur entre les Tours... T'as vu le résultat ! Tout juste bonne à trucider en loucedé le gentil Allende qui n'en demandait pas tant ou a figurer dans les pages du vieux Ellroy ! Un sacré réac aussi le vilain ! Faut reconnaître que les pelures enturbannées qui les traitent de Grand Satan exagèrent un peu... Ceux-là aussi, z'ont qu'a se retourner vers la Mecque, le cul en l'air, à croupeton sur leurs tapis magiques et laisser tranquilles les croyants honnêtes... Un mosquée n'a jamais fait de mal à personne. Une kalach si ! Mais on s'égare Edgar ( Hoover )... On reconnaît aussi qu'ils nous z'ont tiré deux fois du merdier, mais là encore, notre Petit Père avait fait le plus gros du boulot, en taillant les moustaches d'Adolf du côté de Stalingrad, non ? Pour toutes ces raisons, plus d'autres, que nous citerons à la prochaine assemblée, nous avons décidé de boycotter VICELAND la nouvelle chaîne amerloke qu'a racheté Bolloré avec nos sous... C'est comme ça. Et pas la peine de nous inviter à visiter la Tower-trump, on n' ira pas... Déjà qu'on s'est fait avoir avec l'Elysée pendant des journées du Patrimoine...
P.S. Si vous croisez Bufallo Bill, dites-lui bien qu'on va lui faire bouffer son stetson et sa barbiche...
- Moi je l'ai regardé, bafouille Vladimir C'est pas mal... Ça change de France Télévision... Le reportage sur T. Capote, était bien...

 H                                                                                                           U                              ...