dimanche 31 janvier 2016

MEMORANDUM ** ( 4 )

** Note de service adressée à une ou plusieurs personnes pour leur rappeler, leur notifier quelque chose. Parution tous les Dimanches avant le chant du coq ou après l'apéro.
JE N'AIME PAS LE PAPIER PEINT
DES CHAMBRES D'ENFANT.

samedi 30 janvier 2016

SOUFFLE AU FROMAGE

JEU ET MATCH. J'écoute le bruit de la cafetière qui interfère avec la chronique d'un type qui, à la TSF parle de la potentialité économique que représente la levée des sanctions contre l'Iran, et le bénèf que va en tirer notre vieux pays qu'a déjà les pieds dans la sciure et la bobine dans le kevlar. Je suis pas certain que les gus qui piétinent devant l'épicerie sociale aient leur part du gâteau, mais sait-on jamais, sur un malentendu... Une envie de partage, un excès de conscience... J'allume un clop, me gratte le coude toujours en délicatesse de soupline. Je me curerais bien le pif, mais, vous voyez, je bavouille au présent de l'indicatif. J'ai besoin de mes deux paluches bien alignées sur le clavier non ! Ça me ramène aux conjugaisons de la Communale. Les passés simples ou composés, les imparfaits et plus que parfaits... Tous ces accords qui me mettaient la cervelle en charpie... Qui c'est qu'a inventé le terme Plus que Parfait ? Qu'est-ce qu'il y a au-dessus de Plus que Parfait ? Ça vous a des airs de vieilles noblesses en fin de parcours... La tête d'Anne Boleyn sur le billot, Louis XVI devant la guillotine Tu es né imparfé ou plus que parfé me dit la  Fée du Logis toujours sur la brèche ( refusé ! ). Faut que je téléphone à l'Akadémie, vont bien me rencarder les guignols ! JEU SET ET MATCH. Je pense aux Parfaits. Qui c'était... L'histoire nous joue des tours, elle s'installe dans la mémoire, fait des pirouettes, des mélanges...
Entre le vase de Soissons, l'assassinat du duc de Guise et le vainqueur du Tour 1961, on s'y perd... Ah ! Ca me revient ! C'était ces abrutis de Cathares ( déjà des intégristes ! ) qu'avaient quand même de chouettes pigeonniers tout en haut des montagnes et accessoirement des croyances qui résistaient pas à un bon bûcher sur la place publique... Comme quoi les prèchis-prèchas quand ça vous chauffe les arpions...  Plus jeune, je me suis tapé la grimpette de Montségur, la gamine sur les épaules... J'en ai chié des d'ssous de bière, j'ai vu une lumière blanche... C'est depuis ce temps-là que je chope le tournis sur le deuxième barreau de l'échelle et que les prunes tout en haut de l'arbre se foutent de ma gueule...
JEU SET ET MATCH. J'oubliais... A cet instant Thé ( au jasmin... Pardon ! ), où une pensée d'une seconde et demi me traverse l'esprit, et simultanément avec le méridien de Greenwich, je mate le tennis au pays des kangourous... Ça passe le temps et c'est moins pénible que de surveiller un soufflé au fromage, le lait sur le feu ou la Pt'ite Huguette toujours à l'affût d'un mauvais coup...
P. S. Demain, chers abonnés je vous détaillerai ( au futur ! ) le triathlon sur glace et en fauteuil roulant. Si vous êtes d'accord bien entendu...

vendredi 29 janvier 2016

DE QUOI J'ME MÊLE...

On ne parle plus des " Jours nouveaux "
" Des matins qui chantent "
" Du Grand soir " ou du " On n'est cerné par des cons ! "slogan braillé par le Grand Charles caricaturé en Mère Denis sur une vieille affiche jaunie, devenue aujourd'hui, pièce à conviction d'une époque révolue, objet d'exposition, ou carrément oeuvre d'art dans un musée akadémique.... Les " Ne me libère pas je m'en charge ! ". On ne vend plus la " Cause du Peuple " sur le bld St Germain... Finis les groupes anarchotroskystes, J.P. Kalfon et ses Crouilles-marteau, le Komintern-barricade et ces leaders frétillants sur les barricades qui finiront en sushis médiatiques ou politicards...
Restent quand même quelques belles tournures, quelques pépites susurrées par des Kamarades vieillissants, quelques chansons passéistes, des sillons poussièreux où piaulent la voix de Môrice Bénin ou celle d'un F. Béranger rigolarde et vacharde...  Des odes farfelues des appels dadaïstes qui posaient un sourire narquois sur les gaz lacrymos... Mes préférées demeurent :`
- JE SUIS MARXISTE TENDANCE GROUCHO -
- LAISSONS LA PEUR DU ROUGE AUX BÊTES À CORNES -
Salutations prolétariennes.

mardi 26 janvier 2016

NORMA

Non de Dieu ! Faut que je m'y remette. Je peux décemment pas laisser cette chose au fond du tiroir à malice... Faut que je rallume la lanterne, éclaire les masses laborieuses en quête d'émotions fortes, que sont mes trois lecteurs habituels, rameute les troupes dans la culotte du zouave qui, du balcon de la Scala eut, pendant une soirée chaude à Rome, la tête dans les étoiles,  la chéchia de traviole,  et, pour une fois, les pieds au sec... Et franchement, ce mardi matin,  jour de lessive et de travail forcené ( j'attaque la gamme de Fa ! ), j'ai guère envie de vous tartiner les bagatelles du siècle dernier... Je tremperais bien mes patounes dans une bassine d'eau tiède en relisant " Fleur de Nave Vinaigrette " un des nombreux chef-d'oeuvres du Commissaire, mais, comme le remarque Raymond, ( qu'était vieux coach dans une salle de boxe, rappelez-vous ! ), lui qui tient au respect des conventions,  ça me fera toujours une kronike... Quelques mots qui s'envoleront dans le cosmos et rempliront d'allégresse les lecteurs toujours avides de connaissance et de raviolis en boite.. 
Je vous narre donc la scène. 
" On était Dimanche soir Inspecteur ! " Nous sommes affalés sur le canapé, mes chaussettes à trous et moi-même, attentifs comme Chirac devant un match de sumo, à écouter l'histoire de cette dinguotte de Maria... Perso, je suis fan depuis longtemps et son parcours m'est aussi familier que celui qui m'emmène à la boulange près de chez moi, mais j'aime à partager aves les z'ôtres mes connaissances universelles ( en toute humilité ! ). Dinguotte, je pèse mes mots ! Punkette avant l'heure moi je dirais ! ( mes chaussettes opinent du bonnet ! ). Bien avant la pt'ite Amy W ( décédée dans un accident de seringue  vous le savez ! ), elle porte haut la choucroute, est maquillée comme une voiture volée, boit comme un Philippe Léotard en fin de parcours et se paye le luxe de chanter soixante-cinq fois "Norma " et pratiquement tout le répertoire bel canto pendant trente années bien remplies,  ce qui, vous l'avouerez est plus difficile dans une carrière que d'entonner vingt mille fois " Satisfaction" comme le fait le beau Mick à l'heure du thé ( Pas de fâcheries entre nous, je suis fan aussi ! ). Bien avant Yoko et John elle fait skandale, annule des concerts, se prend pour Cléopâtre, fait des bringues à tout casser, fricote avec Lesbos, j'en passe et des meilleures...  Maquée longtemps avec un vieux barbot, moitié agent, moitié proxo, friande de beaux gosses et d'amours platoniques - sa relation avec Visconti reste un monument ( sa mine de chatte ennamourée ! ) - boulimique, capricieuse comme une Diva ( fallait bien que je la place celle-là ! ) ! ) cette nana vit dans le péché, le stupre et la fornication ( Ha ! ha ! ) et finit encartée avec un binoclard blindé comme un coffiot suisse ( On raconte même au Consulat qu'il l'avait carrément acheté la Suisse, ses banques, ses vaches Milka et ses gardes qui stationnent devant le pot de chambre du St Siège, vous dire le malotru... ) Bref, une femme comme on les aime me susurre le Vieux Raymond ( qu'était vieux coach etc.. etc... ).
A part ça, ( oserait-on dire ! ) c'est la plus grande cantatrice d'el mondo, plus célèbre que The Beatles, The Rolling Stones et Jésus Christ réunis... Plus addictive que l'aspirine et les discours de Fidel Castro !  Et la voix mes amis... La voix... Montez le son un soir où la neige menace... Que votre matou se met en boule et ouvrez vos esgourdes... C'est mieux que les Stooges au sommet de leur forme, plus soyeux que  Billie et plus déglingué que Maxime Leforestier qu'on se demande bien ce qu'il vient faire là... C'est pas peu dire...
Bonne Traviata à vous.
P.S. Mes amitiées à Maxime.

lundi 25 janvier 2016

OUVREZ

VOS CAHIERS.
Vous étiez prévenus. Ces quatre loustics feraient un jour, l'autre, l'objet d'une étude circonstanciée, approfondie et couillosive ( accepté ! )... Genre qu'est-ce qu'y va encore nous pondre le vieux gredin, déjà qu'y nous tanne avec Jojo le balai-brosse et ses trucs d'avant l'aie-faune ( Voir après-midi ). Mais c'est mon sacerdoce à moi d'ouvrir vos yeux embrumés, vos oreilles ensablées par tant de makines élektronikes... Et pour ce que je reçois en retour, je vous jure qu'y faut pas avoir du jus de navet dans les tuyaux pour supporter tant d'avanies... Non ! Je ne pleurniche pas Suzanne ! J'explique...
Bref, nous sommes, si j'en crois la galette posée sur mon bureau - United Artists Records UAS 29880 - ( prenez des notes svp ! ) en 1975. Non ! Clémentine, l'homme ne vit plus dans des cavernes ! . Année funeste et radieuse à la fois, puisque Mike Brant va prendre l'air par-dessus son balcon et que la parution des " Basement Tapes " réjouit les coeurs endurcis...
The Beatles sont depuis belle lurette entrés dans l'histoire. " Exile On Main St " traîne au fond des bacs au milieu des soldes. Seuls quelques grands malades considérent cet album comme le meilleur des Stones. L'histoire leur donnera raison beaucoup plus tard et la Bowie-mania bat son plein, Oui Bénito, celui qui vient de calancher ! entraînant derrière elle une horde de paillettes, de godasses compensées et d'albums à deux balles...
Au vu de la photo ci-dessus ( l'Evêché vous fournira une copie ),  on remarque très vite que nos lascars préparent un mauvais coup. Ca complote et ça frime comme à la buvette de l'Assemblée.. Le pt'it gars en habit de croque-mort vous mate méchamment comme un dealer anorexique à qui l'on propose une cure de vitamines tandis que son pote en blazer prie St Muddy... Je vous parle même pas des deux autres loustics... Celui tout en white qui se gratte les glaouis et l'autre qui se prend pour John Wayne avec son gilet, son ceinturon et ses patte'd'heph... On sent d'office que ce gang va foutre le feu à la boutique ( Un premier opus avait déjà allumé la mèche en 1974 ) et renvoyer à leurs chères études tous les Yes, Génésis et cons-sorts  qui transformaient le rock en sirop pour la toux... On subodore ( accepté aussi ! ) l'étincelle près des bidons d'essence, la main dans la braguette du vieux Keith qui s'emmerde comme un canasson aux courtines du Dimanche et voudrait bien tailler la route...  Du binaire non de dieu ! voilà ce qu'il nous dit Wilko ( c'est le gars tout en noir ) en secouant sa strato comme un sécateur pendant que les trois autres transpirent et tapent du pied sur le plancher qu'avait pas besoin de çà pour partir en quenouille...  C'est plutôt une bonne nouvelle pour l'humanité que des mecs recommencent à s'user les gencives sur un harmonica, C'est un instrument de musique Séraphine ! Tu peux te rendormir, mais gaffe à l'oral !  en balançant des trucs salaces dans les coulisses... Vont mouiller la chemise les pèquenots... Tchac tchac poum poum... Et Rick Wakeman en bouffe son orphéon... C'est les gardiens du Temple, les cerbères qui te croquent la couenne jusqu'au trognon... Non Clotilde Wakeman c'est pas un baladeur ! M'bécile va !.
Y'a tellement de laborieux qui s'échinent dans la mare à muzak que nos gugus vont mettre un peu de fraîcheur dans les esgourdes des jeunots de l'époque, rallumer les clops à l'entrée des pubs et ouvrir la porte aux grognards bardés d'épingles à nourrice... Mais c'est ça, c'est une autre histoire. Vous pouvez fermer vos cahiers...
Demain, interro écrite.  Joe Strummer et ses Clash.

dimanche 24 janvier 2016

MEMORANDUM ** ( 3 )

** Note de service adresée à une ou plusieurs personnes pour leur rappeler, leur notifier quelque chose. Parution tous les Dimanches avant le chant du coq ou après l'apéro.
JE CHOPE DES VERTIGES
RIEN QU'EN REGARDANT LE SAUT A SKI
A LA TELE.

samedi 23 janvier 2016

C'EST DIT...

" DIEU A DIT : IL Y AURA DES BEAUX, DES MOCHES,
   DES GRANDS, DES PETITS, DES BLANCS DES NOIRS.
   POUR CEUX QUI SERONT PETITS, MOCHES ET NOIRS,
  CE SERA PLUS DUR... "
Coluche.
" JE SUIS JUIF, NEGRE ET BORGNE.
  QUE VOULEZ-VOUS QU'IL M'ARRIVE DE PLUS... "
Sammy Davis Jr.
Je vous cite ces fredaines de mémoire,  passeque ce matin, le garçon est plutôt fainéant... Anorexique du bulbe, voix éteinte et spaghettis ramollis... Y'à guère que ce bon Dr Felgood ( On en reparlera plus tard, vous perdez rien pour attendre ! ) qu'arrive à me faire ouvrir les quinquets....



vendredi 22 janvier 2016

PATRONYME

Moi, si j'avais pu choisir, j'aurais pris un blaze à consonnance ruskoff. Je me serais appelé Eveguenie Sokolov comme le héros du beau Serge, Anton Pavlovitch Tchekhov, Piotr Ilit Tchaïkovski ou encore Fiodor Mikhaïlovitch Dostoïevski si j'avais été féru ( ? ) de musique ou de littérature... Bon, j'aurais évité Iossif Vissarionovitch Djougachvili pour des raisons que les plus vieux comprendront aisément... Mais je n'aurais pas craché sur Gorzöw Wielkopolski avec tous ses w, k,s,z, qui réjouissent l'âme et déboitent le dentier quand on l'épelle trop vite...
Hélas, le Bon Dieu regardait ailleurs, quand mes parents ( Dupont et Dupont ) ont commis l'acte de chair et conçu ( en toute légalité devant Dieu, la Sainte Trinité et les hommes ),  un petit Dupont qu'ils prénommeraient Marcel pour faire bonne mesure et simplifier l'inscription à l'état civil ( ou servile, c'est selon ).
Et aujourd'hui, me voilà devant vous, triste comme un basset artésien. MARCEL DUPONT.  J'habite au 15 de la rue Robert Durand (Chantre de la banalité, inscrit au patrimoine mondial de l'ennui ). Tous les Dimanches midi, je déjeune au " Panier Fleuri " où Antoinette Leblanc, épouse Lenoir, me sert  la traditionnelle paella saucisses-comté, préparée par Fernando Alvarez ( un descendant de conquistador ! ) le taulier de l'établissement.
Je rêve d'un boeuf Strogonoff servi par le grand Curnonski, mais que voulez-vous, ce siècle manque cruellement de joliesse et d'originalité...
Tous les lundis, je me rends à la mairie du bled, prends des nouvelles de ma demande de changement de patronyme.

jeudi 21 janvier 2016

BIPOLAIRE

Vous le savez chers lecteurs, je souffre de diverses maladies dues essentiellement à l'absorption massives d'informations tronquées, de sentiments truqués, de cadavres exquis de passions anthropométriques et de substances nocives qui énervent la Marysole Doré ( refusé ! ). Ce qui ne m'empêche pas d'avoir " bon pied bon oeil ", d'enfoncer la paille dans le fion de mon voisin et accessoirement, d'écouter en boucle l'intégrale de Serge Lama. Un type qui a repris une chanson des Kinks, pour en faire une panouille à succès, avouez, c'est pas courant dans le landerneau français...
Je soigne mes diverses phobies, d'une façon toute simple. J'en invente d'autres... Comme un type qui arrête le pinard pour se mettre à la bière. C'est d'une simplicité enfantine... Si tu t'emmerdes dans le bac à sable, essaye le toboggan ou le mini-golf dit la sorcière de la crèche au petit Robert ( Zimmerman** le gars sur la photo ) qui rêve de devenir " guitariste"... Pourra-t-il un jour réaliser son rêve, l'avenir nous le dira...
Foin de tergiversations ! dirait Suzanne Bobinneau qui s'y connaît en mots compliqués. Ce matin, je croîs être victime ( en plus de mes bons sentiments ! ) d'une bipolarité compulsive et anachronique ( redit la bonne Suzanne mettant le feu à son dico en préparant des crêpes Suzette ! ). Une preuve ?
J'aime les aphorismes de Cioran les jours de grand vent et les chansons de Philippe Laville, les jours de grand soleil... Si c'est pas des symptômes inquiètants  ça...
Bien à vous.



mardi 19 janvier 2016

NEKRO

1 ) Qu'est-ce que tu veux... J'ai pas une âme de fossoyeur, mais tôt le matin, quand tu entends que le Roy des Aulnes a capoté au fond de son presbytère, que le guitareux du solo magistral d'Hôtel California ( pas le côté râpeux bluesy, plutôt mélodique et frotti-frotta dans la lumière tamisée - ce qui fout en rogne les aficionados de Buddy Guy et consorts - ) a rangé sa gratte,  tu te demandes le sourire aux lèvres ( sourire du matin, carmin ), qui des deux zigues a eu le plus de retentissement dans cette époque épique. Quelques romans contre plusieurs millions d'écoutes, y'a pas photo disait Capra...
2 ) Tournier est un des écrivains ( avec Moravia ) qui m'a donné envie de lire quand j'ai su mon alfabet ( accepté ! ) par coeur. L'autre ne m'a pas forcément donné envie d'apprendre la guitare, mais quand même, il trône quelque part sur la table de ma petite cuisine.
3 ) Comme d'hab, tu as le croco qui bouffe le gnou et l'entraîne au fond de la rivière. Ca fait des remous, des bouts de sabots et de cornes qui dépassent dans le remous. Sur la rive droite, juste à côté de la boutique Chanel où un flic en kevlar s'emmerde ferme, les autres bestioles savourent d'être arrivées à bon porc ( refusé ! ) comme les grognards du pt'it corse se réchauffaient les arpions après la Bérézina (  Dit la môme Nina... ). " T'as vu Bébert c'est fait choper ! Merde alors ! Déjà que sa bourgeoise s'était fait croquer par un tigre - Je sais y'a pas de tigre dans la savane, mais je fais ce que je veux - Si tu mets le son, t'entendras sûrement un commentaire disons.. Animalier... te raconter que finalement le croco, il est pas si méchant, qu'il faut bien qu'il bouffe et que les gnous y'en a plus que des bestioles dans la tonsure à Mimile... Qu'avant de finir en sac à main ou en bottines ( hors de prix à la boutique Chanel où y'a un flic en kevlar qui se ronge les ongles ) il a bien le droit de se taper la cloche...
4 ) Saucisse-lentilles. Pas de quoi se présenter à Flop-Chef. Rajoutes un peu de tabasco dans la casserole, ça remet les papilles en place... A te donner l'envie de bouffer un gnou.
Journal Confus.

lundi 18 janvier 2016

MILLE

NEUF CENT ET QUELQUE CHOSE..
Cher Journal.
Le train lancé à toute vapeur - Expression désuète aujourd'hui - mais j'ai connu comme d'autres les locos à charbon, les wagons qui brinquebalaient, les amortisseurs en ferraille et les types qui sautaient sur les rails pour " décrocher" la machine fumante au risque de laisser quelques arpions entre les  traverses...   Les cheminots " haut le pied " qui tuaient le temps au buffet de la gare en sirotant du vin chaud...
Qu'est-ce que j'ai eu froid. Qu'est-ce que j'étais fatigué. Mais j'étais bienheureux comme un qui monterait au ciel sans papiers et sans bénédiction. J'avais vu les Rolling Stones ( avec Droopy et ses jumelles ! ) et j'aurais des choses à raconter...

dimanche 17 janvier 2016

MEMORANDUM ** ( 2 )

** Note de service adressée à une ou plusieurs personnes pour leur rappeler, leur notifier quelque chose. Parution tous les Dimanches avant le chant du coq ou après l'Apéro.
" Un jour mon père me dit fiston, j'te vois sortir le soir,
   A ton âge, y'a des choses qu'un garçon doit savoir "
MOI MON PERE NE M'A JAMAIS RIEN DIT...
C'EST CON... CA M'AURAIT ÉVITÉ BIEN DES DÉBOIRES...

                                                     

samedi 16 janvier 2016

LA FIN DU MATCH

L'exploitation du disque dur du Vieil Ignace Perfide par la Commanderie chargée de la destinée des centenaires ( admission dans  le clan des bi-centenaires, voir des tri ) fit apparaître des incursions innombrables dans un imaginaire de pacotille rempli de musiciens chevelus, de belles filles joufflues à tutus et de gorilles poilus ( ? ). Au vu de la décadence du bazar - comment pouvait-on dans ce siècle de lumières prétendre vivre en tortue paranoïaque, accroché sur le clavier d'un piano, obsédé textuel, oublieux des grandes prières au Temple et admirateur compulsif de la branlette américaine ( refusé ! )  - les Sages de l'Assemblée attribuèrent un moins-passable à la copie de la vieille baderne, assorti   d'une obligation de visites médicales journalières à l'Institut des chenus ventrus.
Du fond de sa fiole, l'ancêtre réalisa vite qu'il était tout près de passer à la trappe. Ce n'est pas tant que l'animal tenait à croupir plus longtemps dans le marigot ( il avait perdu le sens du devoir à la célébration de la mort de Daniel Balavoine ! ) mais il était têtu, obstiné comme une mule et voulait voir la fin du match de bombinettes entre la Confrérie Occidentale et les Tapis Volants d'Orient... Comble d'ironie, si l'on en croit l'interface du 16/01/2051, Suzanne Bobinneau, devenue trieuse de cartes magnétiques au Ministère de la Surveillance ( y'a pas de sot métier ! ) avait acquit dernièrement une nouvelle gaine en latex-spontex râpeux qui promettait au moins cinquante nuances de grès, s'il trouvait la force de s'escaguasser ( accepté par les Amis de Marcel Pagnol ! ) à de nouveaux travaux manuels... 
L'heure était néanmoins au constat foireux, au bilan frileux, et le temps d'écrire cette fabouille, le baudet risquait fort de disparaître des livres d'histoire et des conte à dormir debout. 
Comme d'habitude, retroussant ses moignons, l'argousin envoya au Grand Jury une friandise de sa composition accompagnée d'un bulletin de naissance falsifié.
- J'ai mis un do
  Dans ta nuisette
  Sur ton manteau
  Plein de paillettes
- J'ai mis un do
  Avec une bête
  A deux dos
  Sur ta jolie couette.
Éberluée par tant d'à-propos, émue aux larmes par tant de finesse d'esprit,  l'Akadémie attribua illico au vilain le titre de Tri-Centenaire Honoraire, Grand Commandeur du Cercle des Rengaines Disparues. Cela valut à Perfide une poussée de melon et d'acné juvénile, mais au moins, il était heureux. Il verrait peut-être la fin du match.



jeudi 14 janvier 2016

14/01/1976.

Photo : Monsieur Droopy.
Ce protrait pris dans le courant de l'année 1976 ( printemps ? été ? ) nous a été gentiment prêté par l' Association - Le Temps qui Passe est une Impasse - et nous l'en remerçions chaudement...
Les droits de reproduction sont évidemment réservés à un cercle restreint d'amis et de connaissances.
Elle fut prise un après-midi dans un pré en face de barres HLM aujourd'hui disparues...
On peut supposer que ça gazouillait sous le bob, comme aujourd'hui je bredouille sous la casquette...
" Joyeux Anniversaire " donc, avec le souhait que cette formule ne soit pas un oxymore de première...
P.S. : Nous souhaitons également un B.A. à la maman dont la présence dans cette affaire fut primordiale, voir décicive..
Bien à vous.

mercredi 13 janvier 2016

BRIC ET BROC...

Je me suis pris un courant d'air, genre mini tornade en passant près de la Cathédrale. Juste avant les arcades qui abritent le chaland en goguette,  et gardent une odeur de pisse tenace d'avant les sanisettes automatiques où le moindre pipi te coûte un bras, où l'angoisse que le portillon ne se rouvre jamais ralentit la miction de l'honnête homme et coince la fermeture de la braguette, ce qui, vous l'avouerez, contrarie sérieusement les rendez-vous galants et les cinq à sept chez la sous-préfète.  Une bourrasque de pluie - y'a t-il un mot plus fort pour qualifier le vortex dans lequel valdinguèrent les rares passants pris par surprise. Certains disparus à tout jamais dans les limbes de l'encrier du ciel en colère - qui, comme dans un film muet d'avant-guerre,  fit s'envoler les parapluies, retourna les crinolines de grosses femme ménopausées et affola les quelques ivrognes saisonniers qui campent sur le trottoir qui longe le presbytère.  Mon premier réflexe fut de protéger ma moumouthe tout en priant Monseigneur de ne pas prendre une gouttière ou un échafaudage sur ma pauvre tête déjà bien secouée par mille tourments... < Ou vas-tu petit homme ? > me chuchotèrent les dieux rigolards, se poussant du coude en balançant quelques grêlons, histoire de faire tomber plus vite les quilles... Incapable de répondre, trop occupé à éviter un enfant maigre emporté par les conditions climatiques, une hirondelle qui ne faisait pas le printemps, et plus grave, un enjoliveur de voiture lancé par un discobole en furie, je pliai l'échine, courbai le dos, les genoux et le reste, attentif à ne pas quitter des yeux l'horizon comme le vieux Acchab cherche sa baleine.
Je souffre depuis quelques siècles, d'une cartonécrose à tendance névrotique, qui d'après l'homme-médecine est une maladie rare qui survient quand l'homme se trompe de rue, se perd et dévisse plus vite que les bourses chinetoques, parce que s'ennuyant en marchant, il se raconte des histoires de bric et de broc... Rien de grave me dit le Doc... Vos analyses sont nikelles ( refusé ! ), votre circulation fluide comme le périph un jour férié... Prenez garde surtout à ce que la breloque ne s'emballe pas au moindre coup de vent, au premier jupon qui passe et au tirage du loto...
Vous comprenez ce que je veux dire ?

lundi 11 janvier 2016

C'EST VILAIN...

1 ) - SANS TALENT ET SANS TRAVAIL,
  ON DEVIENT BATTEUR DANS UN GROUPE DE ROCK...
  Buddy Rich.
  Vilain !!!!!!
2 ) C'est vilain aussi, de se réveiller avec cette foutue chanson de Jeff Buckley, cette tartine dégoulinante ( hallélouia ! ) qui ne va pas me quitter de la journée,  et d'apprendre que Belles- Mèches- Ziggy Stardust, Aladdin Sane ( ou comme vous voulez, on sait jamais vraiment son blaze au garçon ! ) a prit la navette pour Space Oddity où le pt'it Lou se tourne les pouces depuis un moment...
3 ) Je réitère ( accepté ! ) ma demande : Vous avez des nouvelles de Bobby ?


dimanche 10 janvier 2016

MEMORANDUM **( 1 )

** Note de service adressée à une ou plusieurs personnes pour leur rappeler, leur notifier quelque chose. Parution tous les Dimanches avant le chant du coq ou après l'Apéro.
- Je promène mon jogging posé sur mon ventre. Le tout suspendu à une paire de bretelles qui me permettent de mettre les mains dans mes poches sans toucher mes genoux. Les gens me saluent courtoisement.  Il m'appellent Buffalo Bill à cause de mes crins en choucroute et de ma barbichette.


samedi 9 janvier 2016

MOIGNON

Il nous arrive à tous d'avoir un truc important à faire. Prendre le dur pour Vladivostock, un zingue pour Tataouine,  recommencer à fumer, se couper les ongles de pieds, répondre au questionnaire de Prout ( Votre couleur préférée : Blanc spermatique. Brian Jones. ) ou simplement sortir les poubelles...
Et puis, on bloque... On coince au niveau des omoplates, dirait mon docteur qui s'y connaît en anatomie... Ou au niveau du deuxième coude, dirait Robert mon plombier qui s'y connaît en tuyaux...
Pas moyen de se mettre en route. On sait bien qu'il nous faut choper la pintade avant qu'elle ne s'envole mais bernique pour aligner le fusil... On reste en arrêt comme le chien de ma copine quand il reluque un mulot... On se désintègre gentiment, rempli de mauvaise foi, tout remué de l'intérieur parce que l'occase se représentera plus, parce que rien ne sert à rien et que à quoi bon...  Sur le bord de la route, qui du platane ou de la borne kilométrique bouge le plus ? Je vous laisse juge...
On tend le pouce désespérément pour attraper un taxi ( cervelle grise métallisée ) et l'on s'aperçoit très vite que si aucun de ces tacots en maraude ne s'arrête, c'est qu'on n'a plus de bras, plus de tentacules... Juste un moignon lancé au pt'it bonheur dans l'immensité du temps...

vendredi 8 janvier 2016

HUIT UN

MILLE NEUF CENT ET QUELQUE CHOSE...
Cher Journal,
Ca y est. Je suis arrivé. J'ai du poil au menton et au collège ça va pas fort... La pt'ite Juliette n'a pas voulu de moi, mais je m'en fous... Je m'enferme dans le cagibi, allume l'électrophone ( offert à Noël avec un quarante-cinq tours d'Enrico Macias ! ) et entame un trip qui va durer près de vingt ans... Je n'écouterai plus de musique après les années quatre-vingt... Enfin, plus la même..
C'est des années de fièvre. Le monde est cul par-dessus tête et ma liste de musicos s'allonge. Les nouvelles tables de la Loi sont posées... Pendant dix ans, ça bouillonnera dans les carlingues. Presse, musique, cinéma, bd et fumette... Sacré coup de bol quand même ! 
Les plus grands ont quitté leurs " petites amies ", ont pris femme, fait des lardons, sont retournés à l'usine, rentrés dans le rang... Quand on pense qu'ils roulaient des mécaniques dans leurs cabriolets, leur brillantine et leur banane...  Quelle bande de ploucs ! Nous les jeunots, on " écoute pousser nos cheveux ", on chourre dans les monoprix ( l'argent de poche n'étant pas un dû à cette époque ), on échange, on traficote... On palabre sous le poteau électrique... Les amitiés se font ou se défont au gré des nouvelles tendances... Qui de Clapton, de Page ou de Beck est le meilleur... - Tu rigoles ou quoi ! Moi je dis qu'y'a que les Stones et puis c'est marre ! Pourquoi pas Johnny et ses Chaussettes Noires ou Cloclo et ses Chats Sauvages pendant qu't'y est ! - N'empêche Cream, Mayall c'est pas de larte quand même... Tu vas peut-être me dire que Dylan c'est de la bouse... - Vous avez écouté " Light my Fire", c'est pas d'la daube quand même... - Moi, je dis qu'il faut revenir aux sources...  - Oh ! Toi, t'y connais rien !  Faut dire qu'il y avait de quoi se prendre le chou. Toutes les semaines surgissait un groupe catalogué illico comme " nouveaux Beatles ", arrivait un guitareu ( refusé ! ) qui tirait plus vite que son ombre... Fallait-il jeter aux orties le dernier opus des Garçons ou taper tambour avec le MC5... On était des grains de poussière qui à chaque coups de balai montaient droit vers les étoiles...  Moi, je rackette ma vieille pour de nouvelles acquisitions, m'arsouille avec les gangs de L. A. et me demande pourquoi la pochette de Blonde on Blonde est si floue... Je bandouille devant les nanas de Crumb, je me réveille la nuit parce que Joplin braille Summertime,  et d'ici peu j'apprendrai à lire...  Le temps filait comme l'Electric Ladyland et bientôt, on f'rait un groupe qui rentrerait dans l'histoire...
On n'a pas su faire... Ben est rentré en fac et Ian avait pas assez de thunes pour se payer une batterie correcte.... J'aurai au moins appris  trois accords de guitare...
Après, vous connaissez la chanson... Les " évènements ", Dany le rouge, Bizot, Actuel, le féministe, Baden Baden, et j'en oublie sûrement... ( Déjà ces putains de guerres... ).  On a fait le plein de sensations fortes, de festivals, de déglingues par procuration au fond des limousines... La Valse des Pantins allait bon train, et je suis resté scotché longtemps sur l'intro de " Baba O'Riley ". J'y suis encore d'ailleurs...
08/01/2016.

jeudi 7 janvier 2016

AU PIQUET

Perso, j'mens bat les coussinets qu'ils reçoivent " du monde "...
Moi qui suis un peu patraque, ils me saoulent à tourner bourriques autour des marmites, à aligner les serviettes, les écuelles, compter les pt'ites cuillères, à se pomponner... Pour un peu, ils cireraient leurs godasses... Tu croirais des culs-bénis qu'attendent l'assemblée des apôtres avec leur chef... Les cuistots de l'Elysée quand ils prévoient la visite du Président Zoubizouba, de son perroquet et de ses chameaux, venu acheter quelques bombinettes pour fracasser les klebards de son bled... Surtout que depuis que la patronne a tourné bouffeuse de carottes-navets et rutabagas, on peut pas dire qu'on se lèchent les babines d'avance... Fini les nonos à moelle et les couennes de lard... Bernique pour le restant de soupe, les côtelettes d'agneau et le pilon de poulet qui craquait sous les crocs... C'est pas du malheur çà...
Et puis, y'aura sûrement des mômes ( peuvent pas s'empêcher de traîner leur marmaille partout ) qui vont faire un bazar d'enfer, sauter comme les puces de mon coloc, vouloir me caresser le d'ssus du dos et les poils du nez... Vont me pourrir mes rêves de cabot ces lardons !
Rassure-toi Louloute, on sera calmes... On va pas s'éterniser autour des gamelles, les temps des grosses ribouldingueries ( accepté ! ) est terminé. Et pis, c'est qu'une fois dans l'année ! Alors fais un effort ! Je te promets... Si les mioches sont pas sages on les mettra " au piquet "...

mercredi 6 janvier 2016

CHARLIE

1 ) J'ai compté les chiures de mouches sur le linoléum en attendant mon tour. Ça m'évitait de plonger mon regard dans celui des culs culs qui, comme moi venaient se faire photographier, ceux qu'avaient les osselets de traviole, les boyaux en charpie et le gps en roue libre... Le cheptel avait dépassé la limite de consommation et ça m'a rendu tout tristounet... 
      Chaque carré contenait une grosse tâche ( Pollock ) entourée de gris-gris ( Tanguy ) et celà à l'infini. Si tant est que l'infini se résume à trois mètres carrés, cinq chaises et deux vieux Express qui dataient des attentats à Charlie... Le hasard sûrement...
2 ) Après y'a fallu refaire les clichés. J'avais respiré quand il fallait pas... Faut pas vous gratter le dos quand je vous zoom ! qu'il a dit le manipulateur... J'ai répondu in petto ( ha ! ha ! ) que respirer c'était un droit donné par la constitution et que d'ailleurs, j'étais toujours à bout de souffle... Quand à mon dos, j'avais des gratouilles qu'on ne pouvait pas repousser... Pourquoi je supporte pas les carabins, c'est un mystère...
3 ) Dans ma petite discographie de Jaaaaazz, le nom de Paul Bley apparaît souvent. Entendu à la tsf, qu'il avait refermé son clavier. Salut Paulo...
4 ) J'avais ce matin l'oreille distraite. Une vaisselle à finir et cette boule au ventre qui me tient  quand je vais voir l'homme-médecine... J'écoutais distraitement ( ben oui quand t'as l'oreille distraite ! ) les hommages rendus à Charlie... Une idée m'a traversé l'esprit ( es-tu là ? )... Je vous jure... Une absence... J'ai pensé que quand même, ils auraient pu inviter Cabu et Wolinski... Pas de commentaires svp... Si vous avez une cervelle de rechange, je suis preneur...
Bien à vous. 

mardi 5 janvier 2016

... / ...

1 ) " Vaut mieux être pochtron que junkie " voilà ce que je me dis quand je vois le grand type en blanc qui prépare sa seringue... C'est un crâne d'oeuf tout sec avec un grand pif et des mains de fille... Des doigts de pianiste ou de cambrioleur comme on dit...  Peut-être qu'il tripote un Pleyel dans son salon les soirs de pluie que je me dis... ( Je me dis souvent ! ) Une nocturne du Fredo par-ci, un peu de Satie par-là, pas le genre à se taper un vieux boogie... Je mate discrètement ( vous me connaissez ! ) ses tentacules... Pas d'alliance ! Damned ! Un célibataire... Donc, ses appendices sont seulement fait pour tourner les pages vélin d'une Bible les nuits de pleine lune... J'en suis sûr... Nosfératu dans la tempête , voilà ce que je me redis...   En tout cas l'a pas l'air de bon poil le garçon... J'ai voulu lui serrer la louche en entrant dans le cagibi, civilités et compagnie vous me connaissez...  Vingt dieux ! C'est comme si je lui avais mis un coup de taser... Faut admettre aussi, qu'il est pas là pour papoter avec le client...  Lui demander des nouvelles de la famille, du temps et de Cruchon,  que c'est bien du malheur d'avoir perdu un rigolo comme lui... On n'est pas au bistrot... Il fait son taf et puis basta !
2 ) Moi le matin, j'hérissonne ( refusé ! ). Vous me verrez rarement arpenter le trottoir avant le café-goutte et le fromage de tête... J'avais oublié qu'il y a une foule de pékins qui s'activent avant que le jour se lève... Que ça fourmille ( accepté ! ), que ça fait déjà la queue pour les croissants, les taxis en maraude, les escarpins qui claquent, en route vers le portillon du chagrin, le merlan qui ouvre boutique et le bahut garé en double file qui livre ses caisses de bibine... 
Incroyable ! le monde tourne sans moi ! 
3 ) Nosfé m'a tout de même fait un rictus après m'avoir piqué et constaté que j'étais tout prêt de tomber dans les pommes... Quelle journée mes amis ! Pourvu que ça dure !

lundi 4 janvier 2016

... / ...

4/01/2016.
Cher journal,
Je ne connais pas l'olibrius qui a pondu la kronike du 3/01/2016, mais je suis sûr d'une chose, le gugus n'a plus toute sa tête... Quelle idée saugrenue que de vouloir tripatouiller les choses obsolètes du siècle dernier... Je te le demande... Perso, je m'en fous un peu de ses dentelles et de ses slows mouillés sous la boule à facettes... Le monde a continué à rouler comme une pierre ( hé! hé! ), et tout à l'heure, j'irai consulter l'Homme de Science qui me prescrira des pilules roses et bleues qui effacent le passé ou rajeunissent la mémoire..

dimanche 3 janvier 2016

TROIS UN

MILLE NEUF CENT ET QUELQUE CHOSE...
Cher journal. 
Comment dire... Quand j'étais plus jeune, que des poils indociles me poussaient dans le pif, les oreilles et autour du riquiqui, je rêvais à chaque nouvelle année de rencontrer la fille de mes rêves... J'étais pas le seul remarque...  Tous mes poteaux dessous leurs couvertures de jeunes puceaux s'inscrivaient sur la la longue liste d'attente des pin-ups et des bombasses que Hubert Bonnisseur de la Bath alias OSS 117 ramassait à la pelle entre les pages cornées des romans à quat'sous du père Bruce... Le salaud savait y faire avec les gonzesses ( toutes les souris à genoux attendaient ses torgnoles comme on attend le printemps... chantait petit Pierrot ) et ma foi...On se disait en fumant des P4 derrière la dauphine des plus grands ( ceux qui savaient déjà comment on roule une pelle ! ) que cette année serait la bonne sinon on rentrait dans les ordres... On se pignolerait in éternam devant les saintes huiles en susurrant discrètement des paillardes en guise de cantiques... On ne connaissait rien - tant notre enthousiasme débordait de nos maillots - de l'égalité des sexes, de l'importance de la femme dans la société, et notre " machisme " était simplement glandulaire... On allait tout de même pas faire un procès à la sève qui monte ( réac ! )...
On se rendait vite compte, l'année écoulée, que si certains avait tiré la timbale et gardaient précieusement des petits mots parfumés, des serments et baisers dessous leurs oreillers, la plupart d'entre nous avaient loupé le coche... Mais on gardait le moral en écoutant les premiers singles des Beatles et Raymond Kopa restait une légende... On avait encore quelques décennies devant nous et quand, Like Rolling Stone deviendrait number one dans le monde on serait prêts...

samedi 2 janvier 2016

 H                                                                                                           U                              ...