jeudi 31 décembre 2020


Allez une dernière salve...
Comme un clap de fin.
Fêtes sauvages, mise en danger de la vie d'autrui...
On fait le ménage. On tire le rideau. La Coméd'ia
est finie, mais le show dure encore.
Paraît qu'à cause du couvre-feu, les feux tricolores
s'emmerdent sur nos avenues...
Ce soir,
Une soupe, et au lit.







mercredi 30 décembre 2020

Les choses de l'esprit

 " Rigodon " est un livre difficile. Le dernier de la trilogie allemande de Ferdinand, Lucette et compagnie... Terminé le jour même de la mort du Baudet de Meudon, le récit de cette danse macabre est plein de mots ( maux ? ), trop quelquefois...  Un verbiage qui gicle comme les shrapnels des grandes pouilleries, et vous donne le vertige...
Pourquoi je vous raconte tout cela, petits lecteurs ? Pour vous convaincre ? Pour faire le malin ? Que nenni mes bons... Simplement aujourd'hui, je me demande si " les choses de l'esprit " chères au vieux François ne nous joueraient pas une mandoline digne d'une tarentelle maligne.
Figurez-vous que l'autre matin, m'en allant chercher mes chopines pour la semaine, et fêter dignement le jour où maman me fit pousser ma première gueulante, ma petite boite à lettres me fait de grands signes, prouvant à la fois qu'un courrier important m'attend, et que les boite à lettres sont capables de se démener au fond d'un couloir même quand le temps ne s'y prête pas...
Un ami, dont je ne citerai le nom que sous la torture ( gardez-moi de mes amis, je me charge de mes ennemis... ). m'envoie une jolie carte postale où l'auteur de " Rigodon " justement, pose avec son clebard, devant une tapisserie pourave... Qu'il en soit remercié ! ( L'ami, pas la tapisserie ! Suivez bon dieu ! ). Le gredin me connaît bien... Même s'il ne partage pas mes langueurs...  Sur la photo, le chien a l'air plus éveillé que le maître ( ce qui est bien souvent le cas dans le monde animal ! ). L.F.Céline en exil 1949 dit la légende. Photographie Pierre Vals. Ainsi le vaurien se laissait tirer le portrait ! J'aurais aimé être présent à ce moment, comme à celui de la remise du prix Nobel à Bobby ( qui tire une gueule tout à fait Célinienne ! ). J'étais à la page 92 de " Rigodon ", histoire de terminer l'année sous de bons auspices... Vous la voyez la moutarde ! la coïncidence ultime qui vous ferait croire aux remèdes du docteur Raoult !
Bref, mes bons, relisez Céline. Si vous avez la chance d'avoir un ami, qui vous a à l'oeil, peut-être vous fera-t-il un cadeau. C'est tout le bien que je vous souhaite...
Journal Confus.

mardi 29 décembre 2020

 Un petit grattage de cornes te fera le plus grand bien, m'a dit l'homme serpent en ajustant ses écailles. il zézayait un peu ( sans doute sa langue fourchue ), et je n'ai émis aucune opinion sur la chair flasque, d'un rose fatigué qui plissait sur tout son corps ( la mue sans doute ? ).
Tu nous arrives barbichu, piaffant, et puant comme jadis dans ta peau d'homme, mais, ici, sache le, nous ne sommes que des personnages qui s'agitent derrière le grand rideau rouge du bestiaire. Ce n'est pas un hasard si tu échoues en bouc, ensaboté de crotte, le poil raide, et les yeux tristes. Le grand trieur connaît son métier, et la barque du père Charon a pris son temps... Je fus moi-même, dans un autre monde, un sérieux prédateur pour mes congénères, enroulant dans mes anneaux toute la misère du monde. Tu n'auras que le choix de la paille, et des amours caprins. Tu défendras le troupeau contre les lupus qui rôdent, et les rats qui grognent, parce pour l'éternité, ce sera ta place.
0n raconte encore aujourd'hui, que Monsieur Seguin en fût tout déconfit..
Autres contes.

lundi 28 décembre 2020


 Voici un machin, qui selon les légendes de nos campagnes aurait traversé la Sibérie, l'Ouzbékistan, le Kazakhstan, le Kelsaltan, et le Kukustan... Bref, tous ces bleds perdus où des minus en peaux de bêtes cavalent sur des canassons de poche, en braillant les codes de leurs CB fournis par le chaman du coin...
Il aurait aussi fricoté du côté de Che Monsieur Guevara, subit les quolibets des vigognes, qui sont de sacrées farceuses, participé à la prise de la Pastille dans une république bananière. On l'aurait même aperçu en Kalifornie, baladant une armée de hippies bariolés persuadés ( les hippies ) que le monde ressemblerait bientôt aux rengaines de Bob, un gourou bien connu des fumeurs de ouinjes...
Enfin, c'est ce que prétend le proprio de la carriole... Moi, je veux bien... En cette fin d'année, je suis prêt à gober toutes les fariboles... Vous me diriez que l'on a vu le virus se barrer son baluchon sous le bras, en route pour de nouvelles aventures;  je vous croirais dur comme fer...

dimanche 27 décembre 2020

 Ca me rappelle une bonne blague... Un type va voir son docteur :
- Docteur, je suis désespéré. Je me sens seul, et malheureux. Catastrophé par le monde en charpie, la vilainie des hommes... Aidez-moi...
Le Doc lui répond :
- J'ai le remède qu'il vous faut, pour mettre fin à vos angoisses... Le clown Paillasse est en ville. Allez le voir, il mettra fin à vos soucis... Le bougre vous amusera par quelques facéties, quelques pirouettes, et vous retrouverez le sourire...
- Mais, Docteur... JE SUIS PAILLASSE.
Une bonne blague...
The Watchmen.

samedi 26 décembre 2020

 C'est vers les containers à verres que l'on fait les plus belles rencontres... Il y a les habitués... Ceux qui tous les jours, viennent tirebouchonner des boutanches encore fraîches, comme on va à confesse. Les rubiconds à gros pif, et panse pleine, que l'on devine jamais bien loin du goulot. A chaque cadavre extirpé du cabas, ils poussent un soupir, remplis de gratitude pour ces Mercurey, ces Chablis, ces Rosés de Provence ou ces Grands Crus Alsaciens qui vous mettent la géographie au ras des papilles.. Consommateurs sans modération, ils papotent autour du moloch, trinquent au temps qu'il fait, et à la mère Tapedur qui s'approche comme une chaloupe dans la tempête. On va savoir très vite les derniers potins du patelin, les nouveaux virus qui s'amènent, et si vous insistez, le rapport qualité prix de la vignasse que nous refile en loucedé, le bougnat de la rue de la Soif. On regrette amèrement le temps des consignes... On aurait fait fortune autour du pot...
Ainsi vont, vont, vont les petites chopinettes... Ici, pas de distanciation sociale... Le Marquis qui ne jure que par le Chambertain, copine avec Roro, grand amateur de piquette, celle qui vous racle les tuyaux, et vous fait chanter a capella... Même le Commissaire, et son adjoint ( Turlupin, souvenez-vous ) sont de la partie. Profitent pour faire discrètement quelques contrôles d'ébriété... On ne se refait pas, mais les gredins participent gaiement au grand lancé de canettes dans le déversoir... J'en appelle à Bacchus ! A Bacchus j'en appelle ! fredonne une Epave qui passe par là, et le tour est joué...
Chacun rentre chez soi, biberonner pour une prochaine rencontre, en faisant quelques vers...
Vers le container à verres...
Kroniques à boire.

jeudi 24 décembre 2020

 Lu quelque part, qu'au IV Siècle, un papounet rital, décida que Sol Invictus, la fête qui célébrait la fin du solstice d'hiver, et l'allongement des jours, deviendrait le bulletin de naissance officiel du petit barbichu... Du coup, les rois mages, les tankers chinetoques, l'économie de marché, et Manu Jupi, guéri de la covid, débarquèrent dans la masure du Père Joseph, avec des cadeaux, et des crédits longue durée, pour rendre hommage au marmot, qui gueulait déjà que les marchands du Temple étaient des bons à rien, et que si Marie voulait bien lui tendre un nichon, ça l'arrangerait bien, vu qu'il avait la dalle...
C'est donc sans aigreur aucune, que je souhaite un Joyeux Noël à tous les petits hommes d'en bas, aux bestioles en rut, à celles enfermées dans des cages, aux petits n'enfants qu'ont des mouches au coin des yeux, aux faims de mois difficiles, aux amoureux, à ma boulangère... Je n'oublie pas mes amis, le Dodo, ce piaf disparu, la messe et ses burettes, les grands arbres, et les cailloux, les Rolling Stones toujours sur la brèche, et Tino, qui de l'au-delà nous emmerde toujours avec sa chanson à dormir debout.
Sur ce, je retourne me coucher...
Bien à vous.

mercredi 23 décembre 2020

 La mort de Claude Brasseur m'a fait souvenir de Pierre Brasseur, devenu Frédérick Lemaître, sur le Boulevard du Crime, dans les Enfants du Paradis. Le fils du père, parlant au téléphone sous une pluie battante, plein de respect pour le grand homme,  dans Les Acteurs de Bertrand Blier... Souvenirs, souvenirs...

                                               L'ECRIT / URE

                                               L'ECRIT / VAIN

                                               L'ECRIT / VIN

                                               LES CRIS / DURENT...

                                           

mardi 22 décembre 2020

Le Pacha

 Je connais des proches qui me surnomment " le Vieux "...  Z'ont pas tort... Je suis pas né de la dernière tempête, et pas " sage " pour autant comme celui de la Montagne... Tant qu'ils ne me tapent pas sur l'épaule en m'appelant " Mon pauvre Vieux... " ça me convient...
Je tire même toute honte bue, une certaine satisfaction de cette appellation à la noix. Les jeunots ( qui ne sont plus tout neufs non plus ) Alain, et Jean-Paul, ne surnommaient-ils pas ainsi Monsieur Jean Moncorgé ? Même le rital Lino, et le Gégé de Châteauroux ne faisaient pas les fiers à bras devant lui... Que dire de plus...

dimanche 20 décembre 2020

Les moustiques.

 Bon Dieu ! Ca fait deux heures qu'on poiraute, Mézigue, et tous les chenapans de la contrée, à attendre que le jour se lève... Deux heures sous la lumière électrique des loupiotes du salon, qui se demandent quand tout cela va finir. C'est que les loupiotes ne sont pas les dernières à tailler la bavette, à réclamer des heures sup, quand le tôlier passe des nuits blanches... Et vous le savez, le soleil ça fait chier les gens qui se couchent tard, disait le gars de Monaco qui trimait derrière la The Nana, mais quand il vient à manquer, on s'emmerde grave... Godillot dans un accès de parano dont il est coutumier après la douzième tasse de caoua, a déclaré que plus jamais, on ne verrait le jour... Tout le monde est d'accord. Le bougre est un peu zinzin. D'avoir attendu si longtemps que quelque chose arrive, lui a plombé la calebasse, comme Vladimir et Estragon, les deux pégreleux de Samuel. 
A que c'est pas fini ! enchaîne un chanteur à succès de l'autre monde, en sifflotant " Retiens la nuit ", une rengaine qui vous scie le peu de neurones qui vous reste... Rejoint illico par une armée de chats gris, qui eux sont bien contents, puisque la nuit, tous... Vous connaissez la suite... Bonnet de nuit, propose de retourner se pager, en attendant des jours meilleurs, pendant que les gabelous rallongent le " couvre-feu " histoire de faire chier tout le monde...
J'ai émis l'hypothèse d'une tournée de frites, en guise de prothèse, mais la bande a regimbé que l'huile de friture, le matin, c'était pire que le comptage des macchabées du Covid énoncé par le Sinistre de la Santé...
On a pas fini de bailler aux corneilles avec ce foutu solstice... Vivement le retour des moustiques !
Journal Confus.

samedi 19 décembre 2020


 Verra-t-on le bout du tunnel ? Si

l'on met Grand-mère dans la cuisine à la corvée de peluches...

Si on enferme Grand-père dans le cagibi avec une chopine...

Si on attache les enfants aux radiateurs, et les cousins dans la niche du chien...

Mon amour, toi, et moi, avanceront masqués vers la dinde qui de dépit, nous mettra quelques marrons dans la margoulette...

Nous le ferons, ce sacré réveillon !

Petit patapon !

vendredi 18 décembre 2020

Arrêt-Zizique...

                                                            " Quand j'aurai soixante-dix huit ans,
                                                            j'aimerais être Paul Mc Cartney, avec
                                                            de la musique plein la tête "

Sir Paul Mc Cartney.

Hop ! Hop ! Hop ! Tout le monde sur le pont ! Fini de lambiner ! Finies les pignolades du matin pour savoir qui paie la bûche ! Petit Paul sort un nouvel album ! 
J'en connais qui vont être heureux comme le virus dans les trompes d'Eustache ( Pardon de Manu ! )...

jeudi 17 décembre 2020

 J'en parlais récemment avec un confrère bloggeur, un ami d'avant les meubles Ikéa, et les portables caca-boudin (?)... L'âge des cavernes, quoi... C'est vrai que les morveux qui balancent leurs fioles, les cabrioles de leur matou, ou les restants de bouffe à la cantine sur les zéros zozos, ne fréquentent guère la prose des vieux fourneaux qui racontent leur life, et font des galipettes sur la toile. S'attarder sur un blog n'est jamais qu'une parenthèse, un pantin qu'on agite doucement au milieu des marionnettes du net. C'est la pilule du lendemain qui remet les neurones en place, qui vous fait penser à Fernande, à Félicie, à Lulu ( à Léonore aussi, Sale petit bonhomme ! ) A toutes les pirouettes loupées qui font de vous bossu, et jambe de bois, carton-pâte, et Sancho Panza sous les moulins du temps qui passe.
Ne voyez aucune amertume dans ces propos. Chacun son clapier. Chacun sa petite mare... Y'a d'la place pour tout le monde, et puis, qu'est-ce qu'on a pu rire, et chanter, quand Tonton Nestor, un peu saoul, entamait la Danse des canards aux Noces de Jeannette... Combien de fois avons-nous vibré à l'intro de Get off of my cloud et de bien d'autres bagatelles qui nous mettaient en joie... Les rimes de Bob Nobel, à tout jamais, donnent de la corne dans notre Guernica. Nous pourrions dire,  fiers comme des coqs, " Nous étions là ! " mais ça ne serait que prétention, et calembredaines... Nos aînés avant nous, avaient tracé la route...
Allez, un petit dernier pour la route...


mercredi 16 décembre 2020


 Tambouille 1 à la base.

 Il apparaît certain, qu'Oméga 3 est entrée en éruption, et provoque la fonte de Planta pire celle de la banquise où les nounours vont cul-nus...

Prévenir d'urgence Madame Bobinneau, qu'un coup de spatule énergique faciliterait l'émulsion des lipides,et autre glucides. Un rajout d'Elle§Vire ne serait pas de trop pour lier la sauce.

Avons aperçu M. Cholestérol et sa bande qui rôdaient dans le coin. Les malfrats ont déguerpi à l'arrivée du régime sans gras de M. Desgraisses ( et des pas mûres ) charlatan, et pourfendeur bien connu du grand Monsieur Paul, et de sa cuisine au beurre.
Retour à la base après cuisson.
A vous.


mardi 15 décembre 2020

Arrêt-minute...

 Une question pertinente va se poser à notre flamboyante jeunesse. A nos vingtenaires (?), trentenaires, quarantenaires célibataires, qui manquent d'air... < Qu'est-ce que tu fais après le couvre-feu ? > Les jeunots vont s'organiser des société secrètes, des sabbats à faire danser les petites sorcières en tutu...  Dans les ephads, des centenaires débonnaires vont filer en loucedé  des rencarts à des nonagénaires en jachère... Va y avoir des embouteillages de fauteuils, des perfs en goguette, et des couches-culottes en balade... Ca va être un sacré fourbi... Verra-t-on des armées de calotins, cierges à la main, se glisser incognitos dans les allées du presbytères, voir si l'Abbesse de Pourras, qui fut, qui reste, et restera, a un laissé-passé en règle...
Moi qui suis couche tôt, et bonnet de nuit, je me dis devant ma tisane, qu'heureusement que nos super-markets sont encore bien achalandés... Imaginez qu'à pareille époque, on vienne à manquer de sucre, et de pâtes... Sûr, qu'on croiserait des Martin/Grandgil en cavale, poursuivis par les sbires du Préfet Lallemand...
Ce qui ne manque pas de sel, avouez-le..
Le Merle blagueur.




lundi 14 décembre 2020

 J'ai perdu mes données personnelles... Je ne sais plus où. En traversant la rue ? Dans la queue du super-market, ou dans ma soupe de lentilles ? J'en sais plus rien... En tout cas, c'est pas au sortir du bistrot, parce que vous le savez, en ces temps de " revoyure ", on n'est pas prêts de faire les blaireaux sur les terrasses... Pour être franc, je ne savais pas que j'en avais ( des données )... Depuis le temps que je barbotte dans la mare, avec les canards, je croyais qu'on avait tous les mêmes... Chacun avait bien des montées de fièvre, des chutes de tension, des rêves ou des envies à ne pas mettre dans toutes les mains ( les rêves... Demandez au Pasteur King... ), ça c'est personnel. Tous les tics, les manies, les machins que tu gardes au fond de toi, ça c'est personnel ! Comme quand tu te planques pour pisser, à l'abri des regards, ou que tu te cures le pif pendant la messe... Mais des données ? Qui-y-at-il donc de " personnel " dans des données...
Tu perds tout ! me sermonne Madame Bonbinneau. Mais comme c'est une brave femme, elle rajoute très vite, N'en prend pas ombrage, vu ton âge... Y'a rien de personnel...

dimanche 13 décembre 2020

Song Box

 Signalons à tous les faiseurs de rimes, à tous les ceusses qui ont des hémistiches sous la moustache, qui font couin couin dans la mare des alexandrins, et qui posent leurs pieds en vers dessus la table, que dans l'écrin que nous a laissé Madame A. Sylvestre, il y a quelques pépites...
Le Merle Rimeur.


vendredi 11 décembre 2020

Catherine

 Oui... Bon, et alors... Bien sûr, qu'on est sorti de la bulle. Du cercle magique, où tout à chacun peut meugler, et ronger son frein, avec la bénédiction des saintes huiles de la Kommandantur... C'est incroyable comme ces petits chemins qu'on prenait jadis sans souci, deviennent jeux de piste... L'aventure est au coin du bois...  Va-t-on jouer aux gendarmes et aux voleurs avec les gabelous du Roy ? On a vu les hommes du guet faire des tournantes dans la vallée, et nos " Ausweiss  "tout pourris pleureraient leur misère en cas de contrôle... Mais de contrôle, il n'y en aura guère... Fait trop froid, dans ce trou à rats... Même les clebards restent au chaud dans les cheminées, alors vous pensez, les pandores... Au fond du canyon, tu ne fais pas le malin, petit insecte misérable laminé par un microbe qui fait tousser... Les cailloux millénaires te courbent l'échine, tu as les oreilles qui frisent, et tes arpions rêvent de charentaises... Sommes allé voir l'Homme des Arcs, un barbu blanc comme neige, taillé comme un menhir, qui vous transperce une biche sans états d'âme, et ne rapporte jamais le coeur ( de la biche ) à la vilaine mégère de la fable... Un bel après-midi Sibérien... On a loupé les ours, et les marmottes... Ces bienheureux se foutent pas mal de nos petits soucis d'ici-bas...
Ils pioncent.
Vous pensez que j'exagère... Bien sûr. Ici, pas plus d'ours que de marmottes... Nous ne croisons que quelques écureuils, quelques mulots, ou sur un coup de pot, une harde de sangliers qui ravage le champ du père Latrique... Je vous fais grâce des troupeaux d'éléphants, des libellules, des bestiaux à grosses mandibules... Menteries, et compagnie tout cela ! Comme si je vous disais que je n'ai pas apprécié Catherine Ringer et sa bande de loups, qui sautaient  partout dans le chaudron des Ritas, ou chopé un bouton de fièvre en voyant David Chapman dans un doc à la téloche...
C'était un concert de 2019 ( Catherine, pas John ! ). Un temps qu'on ne s'Imagine même plus...
Portez-vous bien.
Journal Confus.


jeudi 10 décembre 2020

 - Au four et au moulin, on s'est tourné les pouces / Tous les fainéants du coin se la sont coulé douce / Les mangeurs de bitume, les cloches, les croque notes, Ont posé sur l'enclume un marteau sans fausses notes /
 - Les chats de la voisine grimpés sur la gouttière / Ont maté la cuisine, et puis la cuisinière / Qui s'activait dare  dare les mains dans la farine / A rouler des bâtards, des choux, des tartes fines /
 - Tant va la cruche à l'eau qu'à la fin elle se casse / Aux comptoirs des bistrots, y'avait quelques apaches / Qui parlaient en loucedé de faire des mauvais coups / De s'en aller braquer des coffiots de bijoux / Y'avait quelques chinois, des copains du père Brel / Des voyous, des malfrats qui s'étaient fait la belle / Jeux de mains,  de vilains, y'avaient des petites fées / Celles qui rendent bredins les bourgeois enfumés /
 - Par l'odeur des cigares, qui regardent trimer / Des milliers de trimards par l'odeur alléchés / Des Havanes à grosses panses qui gardent bonne mine / Regardent à la dépense jusqu'au fond des usines /
Dans ce triste bestiaire, il y avait encore / De très beaux militaires, très fiers dans le décor / Au fond des cimetières, on avait mis les morts / Qui du fond de la terre chantaient " encore ! encore ! encore !" 
 - Au four et au moulin, tous ces morts de misère / Faisaient pas les malins sous les croix des calvaires /
De proverbes, pas besoin, on n'en avait que faire / On savait que demain, il y aurait la guerre /
3 Septembre 1939.

mercredi 9 décembre 2020


 


Les " Particules Elémentaires " ne sont
pas loin de la " Soumission "...

Reste,
" La Possibilité d'une Ile "...

ou, comme diraient nos amis Gustave,
et Benoît :

" Effacer l'historique "...

Avec l'aimable autorisation de Soulaé.
Marianne.

mardi 8 décembre 2020

                                                         IL A OSE LE DIRE...

                                                         La lecture est un plaisir masturbatoire
                                                         qui ne nécessite aucun phantasme, ni
                                                         aucune manipulation.
                                                         Pas même un partenaire ( ou une )
                                                         consentant ( tante ).
                                                            

J.H.

R. A. S.

 

lundi 7 décembre 2020

... / ...

 J'avoue. J'aurais aimé être une chanson de Ray Davies. Lola, par exemple, ou mieux encore, A Well Respected Man, deux petites balades à vous faire dresser les poils... D'autres aussi... Trop nombreuses pour être citées ici. Les mammouths se bousculent au portillon du magasin de porcelaine... Faut pas mettre la barre trop haute... Comment tu veux, petit Serguei, sauter plus haut que Bob, John, Bruce, et les autres... Les autres... Jaloux comme des poux à faire des soubresauts sur les étagères... C'est que l'on parle ici, d'une époque bénie des Dieux... Pendant que Petit Paul posait les fondations, le vilain Mick, et ses acolytes faisaient les zouaves dans le mouchti, salopaient les murs, et troussaient les mini-z'upes de Piccadilly... Les frères Davies étaient de la partie... Jabots en bandoulière, et brushings impecs, n'avaient rien à envier aux autres... Les Ricains entamaient des campagnes qui nous laisseraient sur le flan... Bobby le joueur de flute de Duluth entrainait toute la troupe, Lou le Roseau ( en français dans le texte ) chérissait son Héro, pendant que l'Iguane grimpait partout, à poil dans les travées... Faudrait rien de moins qu'un Angliche pur jus, pour calmer les deux zigotos, de l'autre côté du Mur.... Et ça continue... Le  chef de chantier ne savait plus où donner de la tête. Si Elvis revenait, il pourrait vous raconter...
En ce temps-là, nous courrions sur des boulevards remplis de zinzins décolorés. Aujourd'hui, Y'A PLUS GRAND MONDE...
Si je peux me permettre... Quand les héritiers en tutu poseront la tente devant ces galettes d'un autre temps, qu'ils fassent ce qu'ils veulent... Le premier chiffonnier venu, fera l'affaire... It's All Over now, Baby Blues...
                                                                           FIN.



dimanche 6 décembre 2020

... / ...

 Il n'y a guère qu'avec les " écritures " que je me secoue un peu les plumes. J' m'épouille vite fait... J'enfile les mots comme d'autres les perles, et histoire d'aller plus vite, je rogne la syntaxe, la grammaire, et tout le charabia du dictionnaire ( j'aime aussi les dictionnaires joufflus ).  Je défie les bandes d'arrêt d''urgence, saute entre les clous, comme un impala foldingue qui voit venir les grands fauves. Plusieurs fois, je me suis surpris à ne pas savoir comment m'arrêter... Dérapage incontrôlé, et galipettes pour retomber sur mes pattes... Les plumitifs qui logent chez moi se tapent sur le ventre devant de tels excès... Ils sont quelques uns à avoir pris un viager sur ma pomme... Ma tête mise à prix au plus offrant... Eux stationnent en pères peinards sur des étagères poussiéreuses, bouddhas poussifs qui racontent des histoires, gazettes fragiles, pamphlets incantatoires, feuilles mortes, fiers comme des poux, qui s'étrillent sur mon dos. Je me demande souvent ce qu'il adviendra d'eux quand je serai parti... Finiront sans doute chez un Emmaüs quelconque, entre deux " 45 tours " de Sheila ou Cloclo... Nous n'avons pas de bouquinistes par chez nous... Pas de quais où coule une Seine de chalands... Ces zèbres ne sont ni rares, ni précieux... Risquent pas de finir dans une bibliothèque en chêne massif chez un académicien pompeux, alors pourquoi font-ils les malins ?
Si je peux me permettre... 
J'aimerais bien, qu'après mon départ, on les dépose sur le boulevard. Les pékins choisiraient à leur guise, comme je le fais parfois, quand je ramène un ( une ) inconnu à la maison... Même, si SUR LE BOULEVARD Y'A PAS GRAND MONDE...

                                                               


samedi 5 décembre 2020

                                                                 Y 'A PAS GRAND MONDE 

                                                                  SUR LE BOULEVARD...

Il faut attendre. Parfois longtemps. Ca ne me gène pas, j'adore attendre.. Le temps que je mets pour faire les choses impressionne les fugitifs, les sprinters, et les coureurs de jupons. Je ne peux pas ouvrir un livre " machinalement " ou lire dans les trains, les avions, écroulé au fond d'une limousine conduite par un croque-mort qui avale ( la  limousine ) des kilomètres, en attendant le coup de sifflet final. Je ne feuillette jamais de magazines. Tout va trop vite... Seules les encyclopédies m'intéressent. Les gros pavés qui macèrent devant les cathédrales, et posent pour la postérité... Il faut que je pense les opéras pour apprécier Caruso ou Callas. On me fait des reproches... Ma musique, beaucoup trop lente, mes idées trop longuement mûries... J'ai des souvenirs d'escargots. La bave glougloute doucement, laisse des traces à l'entrée de ma coquille.
Quelquefois, je prends des drogues qui mettent des bolides dans ma tête. Je tourne en boucle sur le circuit d'Indiana, je vrille dans les lacets de Monaco, pour finir dans le silence d'Ayrton Senna... Les pilules Ramones m'agacent les gencives, et, quand lassé de sauter au plafond, rangé des voitures, j' m'attarde un peu sur Yesterday, c'est le vieux Rock and Roll qui m'accuse de traîner en route, ( je laisse le Jazz et la Java au fougueux Nougaro ).  Si vous croisez Petit Paul, saluez-le de ma part...
Il faut attendre. Parfois longtemps. Ca ne me gène pas, j'ai tout mon temps.
Je déambule sur le boulevard. Y'a pas grand monde... 
                                                                                 ... / ...
Journal Confus.


vendredi 4 décembre 2020


 Le Monsieur qui cause dans le poste l'a dit :

Gentle Giant est au rock progressif, ce que Bach est à la musique classique... Hum... Je doute que les amateurs de grandes orgues, de fugues, et autres Variations Goldberg, goûtent les pirouettes musicales de Kerry Minnear, et ses compères.. Mais pourquoi pas après tout ? Les garçons n'étaient pas manchots sur leurs instruments,

et les musicologues ont l'oreille fine, et connaissent la zique sur le bout des touches...

D'ailleurs, perso, je leur fais plus confiance qu'aux épidémiologistes, et faiseurs de vaccins.... C'est vous dire...

Journal Confus.



jeudi 3 décembre 2020

Arrêt-minute...

 Ne riez pas jeunes macronistes ! 1974 fut en France la dernière année où le  budget était à l'équilibre...

Pour le reste, consultez vos livres d'histoire... Si notre Manu national joue du pipeau, celui-ci jouait de l'accordéon, et nous dansions sous les flonflons...



 

mercredi 2 décembre 2020

 La Bobinneau ! Toujours à m'critiquer ! La vieille ronchonne, bougonne, et tirebouchonne (?) comme un chapon qui voit venir le mauvais temps ! Voudrait que je lise les journaux, les gazettes à succès... Que je me colle les feuilles aux infos en boucle... Que j'interpelle le pauvre monde ! Hé ducon, tu vois rien venir ! Tu les sens les désastres prochains ! Savoir ce qu'il advient de la prothèse mammaire, et des orchidées de Miss Blandish... Comment le nouveau Castex va régler son compte au Gégé de l'Intérieur ? Et le fameux vaccin ? Une affaire de pognon, sans doute... Les musulmans qui braillent après quelques dessins, mais pas un mot sur leurs frères Ouïghours, bien aussi croyants qu'eux ( les muslims du vieux Malcom ), tranquillement rayés de la carte par les Chinetoques sous les regards tranquilles des tankers qui transportent les prochaines merdes de Noël... 
La vilaine me montre du doigt quand je tousse un peu fort,  par manque de poésie... L'imaginaire en berne, dans les tours de la Défense... Les mendiants de partout, les bêtes au fond des bois...
J'suis mieux à faire le gandin sur mon lac. Demain, j'y retourne... Je tente un triple axel à réveiller les morts...

mardi 1 décembre 2020

 Je me demande souvent ce que ressent un poisson d'eau douce quand il prend un bain de mer... Et les gouttes de pluie sont-elles bien parallèles, choisissent-elles leur terrain pour s'épancher ? Peut-on voir le fond de la bouteille avant de l'avoir vidée ? Est-ce que l'âme des arbres se consume dans les braises de nos cheminées ? Deviendrais-je un jour, téléphone fixe qui attend patiemment au bout de son fil, plutôt qu'un phone aphone, et rempli de tweets à la gomme ?
Quel simplet celui-là !  bougonne Madame Suzanne, en traversant le salon sur ses chaussons à roulettes... Toujours à voir le monde autrement ! Comme si que on avait pas assez de problèmes comme cà... J'ai des envies de le tremper dans l'huile, de le passer à la casserole... De le faire frire comme une truite... Fera moins le malin le grand fada... Hier, ce benêt prétendait qu'il marchait sur l'eau, comme le Jésus des Evangiles... Tu parles, gros malin, le lac était gelé ! D'ici à ce qu'il se mette à multiplier les pains...

lundi 30 novembre 2020

Jolis croquis.

 Un vieux mégot au coin d'la bouche, sous le chapeau des idées louches. le vieux traverse, tout de travers. Panse en avant, et pattes en l'air, on dirait un dessin de Reiser...

Il pense à celle qui l' réjouit. Quand il la voit après la nuit, on dirait un joli croquis du bon maître Georges Wolinski...

Elle lui serine, ne t'en fais pas. Ta bobine, je la changerais pas, même contre celle de Cavanna... Mon grand Duduche, tignasse Tignousse, avec tes petits biscotos, tu r'ssembles à un dessin de Coco...

Y'a sûrement que'que chose qui cloche. L'a pas les yeux au fond des poches, et il sait qu'elle aurait voulu qu'il soit un dessin de Cabu...

dimanche 29 novembre 2020

Musique box.


 C'est le grand calme au Gourbistan ( prononcer Stan, comme Laurel ). Gourbi 1er, le chef de la meute taille ses griffes qui poussent trop vite les nuits de pleine lune. Madame Suzanne fait des réussites avec Bébert le chat, qui lui aussi rêve de devenir loup-garou, lycanthrope qui saute sur tout ce qui bouge... Le matou ne se calme qu'avec des jeux de manille, et quelques lignes de Ferdinand... Des Bagatelles qui tournent en Rigodon. Il fait un froid de gueux qui ramasse les derniers rebelles de la place. Ceux qui, d'habitude, font bamboche dans les rues du Royaume, renversent les poubelles, et font la course avec les gabelous enragés du commissaire Ripolin...
Bien à l'abri derrière ses moustaches, notre Ami à tous, récite quelques vers de Maître François, histoire d'ajouter quelques perles à son répertoire. Les connaisseurs apprécieront, même si notre Grand Homme n'a nul besoin de ces rimailleurs pour enrichir sa petite boutique... Mais un peu de poésie ne nuit pas en ces temps difficiles... Le bougre s'applique donc sur son petit cheval dans le mauvais temps. Prends en de la graine Kevin ! Quand y'a plus d'vin dans mon tonneau murmure le Manchot devant la der des der... La dernière chopine qui dormait encore dans le cagibi, et qui se sentant pousser des ailes, balance son bouchon à la mer, pendant que le beau Mick attaque l'intro de Midnight Rambler le randonneur bien connu des bouffeurs de vinyls.
Dans son coin, Marcel Demer pense que cet opus mérite de figurer au panthéon des Vieux Cailloux, et que même usée par tant d'écoutes, cette galette vaut son pesant d'or... Nous fûmes cette année-là (1970) des gens heureux...

vendredi 27 novembre 2020

 Allez, encore une vieillardise... Ce ne sera pas la dernière. Que voulez-vous, ce monde va trop vite. A peine couché, faut se lever, s'activer comme le virus qui nous chatouille les bronches... Le temps d'enfiler les chaussettes, plié comme la Carabosse, et patatras ! Encore une journée d'foutue... Le coquin d'Albert avait raison avec ses équations à la noix. Tous les poètes, les faiseurs de rimes, le savent bien... " Le temps n'est rien, qui nous pousse dans le dos ( Manset )... R'heusement, nous restent encore quelques oasis, quelques instants, où bien calés dans le canapé, on profite...
Je vous la fais courte ( le temps passe trop vite ! ). Prenez Signoret, Ventura, Cassel, Meurisse, Paul Crauchet, et le Bison... Rajoutez un luron pas très gai. Un maniaque, dépressif, mais plutôt pas manchot derrière une caméra... Auteur de quelques chefs-d'oeuvres ( tous ), le garçon influencera des gaillards comme Tarentino, ou Jarmusch ( dixit le fantôme de Riton Chapier )... Vous trouverez pas mieux dans le film noir... Si vous trouvez mieux, on vous rembourse illico... Jeff Costello ou Léon Morin ne sont-ils pas parmi les meilleurs rôles des monuments préférés de nos cinéphiles ? On peut en débattre... N'empêche...
Ici, c'est la résistance qui nous occupe... Je vous raconte pas... Vous connaissez... Mais si vous reprenez une petite louchette de Meurisse, et compagnie, vous passerez un bon moment, c'est sûr... Rien que le plan fixe du générique, quand les teutons défilent sous l'Arc de Triomphe, vous laisse sur le cul...
Bonne séance.
J.P. Melville
L'armée des ombres.

jeudi 26 novembre 2020

Arrêt bientôt...

 Vous avez lu le tweet de notre Vénéré Président ? Vingt dieux ! Le gars touche des sommets ! En un sonnet bien torché, digne du regretté Thierry Roland, qu'était pourtant pas un discret, dithyrambique en diable, à propos de Qui vous ne pouvez pas ignorer qu'il a calanché hier, le Calife des Califes, invoque lui aussi la fameuse " Main de Dieu "... Souhaitons qu'elle ( la main ) se pose ailleurs que sur la tronche du grand footeux ( franchement, aujourd'hui, elle ne sert plus à grand chose, la mimine à Bébert ), par exemple sur l'avenir des bistrots, dans la tronche du Nouveau Castex, ou dans celle de Gégé de l'Intérieur...   Manu est dans l'emphase totale; on se demande s'il n'a pas trouvé le sac de poudre de Diego... Souhaitons aussi que les évènements ne s'enchaînent pas trop vite, la petite kronique " Arrêt-minute " dont raffolent les lecteurs sans distinction de race, de religion ( St Diego priez pour nous ) ou de statut social, ne s'en remettrait  pas...
Bien à vous.


 

Dédicace spéciale ( et amicale )

à Monsieur Droopy pour ses bons

articles sur le Floyd...



mercredi 25 novembre 2020

Arrêt-minute.

 Hier soir, j'ai loupé le discours de Manu... Je regardais le spectacle des " Coquettes " à Bobino. Les trois gaillardes allaient bon train, et mettaient la pêche à une salle remplie de vrais gens... Moi, mon claquos et ma chopine, on a bien profité... Pensez, un peu de jouvence dans l'élixir saumâtre où nous vivons...
Ce matin, ma petite radio tousse un peu devant les nouvelles infos... Inutile de vous raconter... Vous connaissez la sauce...
Ce qui me laisse songeur comme un bernard l'hermite qui déménage, et m'énerve un peu devant ma tartine, c'est de voir que le confinement dure encore, même si on réouvre les t'its commerces, qu'on va pouvoir sortir les sapins dans la rue, et astiquer les boules, que le torche-cul a toujours droit de cité, et que l'on n'est pas prêts de revoir les fameuses " Coquettes ", et leurs bouilles rigolotes...
J'aurais aussi de bonnes idées à souffler au grand vizir : On pourrait confiner ( dans des conditions décentes ) tous ces pauvres migrants qui traînent dans les rues, plutôt que de les faire bastonner par les gabelous de la République...
Pour une fois, le confinement servirait à quelque chose...
Bonne journée.

 L'ours blanc dit : Quand la cage s'ouvrira, je file tout droit au Groéland, là où il fait bon...

L'otarie dit : Moi, je file tout droit vers la mer du Nord, là où il y a du poiscaille...

L'alligator dit : Moi, je file en France. Avec ma grande gueule, j'y aurai ma place... ( Rires dans la salle )
Les frères Taloche.
Coquins de belges!

lundi 23 novembre 2020

 Dites donc, cher ami... Vous nous voyez ici, lecteurs assidus que nous sommes, fidèles des aventures de Manu Virologue, du Castex proctologue ( celui qui nous met un doigt où vous savez ), abonnés depuis longtemps à votre charabia, curieux de savoir où nous mèneront votre flemmardise, votre inconstance, et les divers bobos dont vous nous rebattez sans cesse les oreilles... Vous nous voyez dit-on, quelque peu surpris, ébahis, et babas ( comme dit Babette la fumeuse de pètes ) des lacunes qui jettent un froid sur l'ineptie de votre banquise... N'auriez vous pas oublié quelque chose ? 
C'est Roro, qui lors de notre dernière assemblée générale a levé le lièvre : " Ce baudet qui nous tanne avec ses parlotes à la noix, ses chopines sans cesse en mouvement (?)... Il est amnézique ( pourquoi pas ? ), fielleux comme un ministre de la santé où quoi ? En ce beau mois de Novembre, voilà qu'il zappe dans sa prose, la seule bonne nouvelle capable de nous réjouir dans ce confinement merdique ! La seule qui réjouisse nos caboches, et nos papilles... L'arrivée du Beaujolais Nouveau...
Y'a pas que les enfants de choeur qui en font une binette... Vous nous voyez tristounets devant une telle avanie, un tel manquement aux bonnes moeurs, obligés de filer vers d'autres lectures plus sérieuses, et documentées... 
Vous qui dans le passé, avez écrit ces vers inoubliables : Le p'tit beaujol'pif qu'on soudoie, qui rougit le le pif et les doigts vous osez nous priver de fillettes, de tabliers de sapeur, de fromage fort, et de danseuses en tutu, chapeaux pointus dans les bouchons lyonnais ! Allez au diable ! Abstinent !
Le Monde d'avant.

dimanche 22 novembre 2020

- Allez venez ! Faut pas vous gêner tout de même ! Entre voisins ! C'est pas quelques saucisses, et côtelettes qui vont empêcherons de vivre ! Amenez vos couennes, on va prendre du bon temps... On fera bronzette autour de la piscine, Bernard vient tout juste de la remplir, et un petit tarot avant l'apéro du soir, histoire de digérer peinards... Les boissons ? N'y pensez même pas ! C'est Jojo le caviste qui s'y colle... Y'aura Grand-Père. Quand il sera saoul, il nous chantera des chansons ! Le vieux est un peu casse-pieds, mais faut faire avec... Un dessert ? Si vous voulez... Mais léger, déjà qu'on va se taper le gâteau au chocolat de la tata, et, pour la blague, je vous dirai que c'est pas de la tarte ! Le machin vous colle au palais, pire un virus aux fauteuils des kroumirs de l'ehpad... Allez vous faîtes pas prier ! Amenez les gosses ! Ils joueront avec Fred... Mais si, vous le connaissez... Le chevelu qu'a toujours des boulettes plein les poches ! Qui décharge les palettes au super-market.. Vont bien se marrer les mômes ! Des cigares ? Si vous voulez, bien qu'nous on soit plus cibiches que barreaux de chaises,  mais on refuse pas une bonne taf, on dansera la salsa du démon !
- Bon... D'accord, mais on restera pas... Demain, on est invité chez les parents, et Jean-Charles commence un nouveau boulot... Faudrait pas qu'il arrive avec la gueule de bois...
Le monde d'avant.

-

samedi 21 novembre 2020

Clap de fin ( 3 )

 " J'ai perdu la tête, et je sais plus où je l'ai mise ! " grogne Roro, qui à peine sorti de l'asile où on l'avait fourré pour scandale sur la voie publique, embastillé pour quelques saillies pornographiques ( qui saliraient à jamais la réputation du Panier Fleuri, l'estaminet bien connu des biberonneurs de tous poils ), nous revient,  déflytoxé à grands coups de pilules magiques, désherbé comme morne plaine, en sifflotant une vieille chanson des Garçons, Help ! qui convient parfaitement à ses états d'âme... Le bougre a récupéré en route Ferdinand, et le chat, honteux et malingres d'avoir couru les routes, bien décidés à faire repentance, et à entrer en littérature comme le coquin Bob, désormais assis à la droite d'Alfred...
" Ca pique les yeux tous ces médocs ! " s'extasie Madame Bobinneau, toujours soupçonneuse, en épluchant l'ordonnance du vilain. Elle aussi est rentrée au bercail, ayant compris à temps que l'herbage qui réjouit les veaux, est le même partout, et que rien ne sert de courir, comme disait un fabuliste dont nous reparlerons après le prochain discours de Manu Jupi, si Dieu nous prête vie. Dieu n'est qu'un prêteur sur gage, un usurier... ronchonne Marcel Demer, bien content tout de même d'avoir retrouvé sa couvée.
Bref, vous l'aurez compris. L'aventure continue... Le commissaire Ripolin, à la tête d'une horde de gabelous pas ripoux, a mis la patte sur son adjoint Turlupin, qui se remettait d'un mal qui ne pardonne pas. Le trublion a promis que l'on ne l'y reprendrait plus... Comme le joyeux Moustachu qui s'est dit bien fatigué qu'on lui emprunte ses rimes à tout bout de chant (?), et a promis de nouvelles gaillardises de son cru. On parle d'une certaine Mélanie qui serait déjà sur les rangs, d'un gorille puceau, et de quelques mégères emmerderesses... De quoi réjouir le Père Latrique...
La petite boutique reprend donc du service... L'iceberg a frôlé le Titanic, et Madame Dion est partie brailler ailleurs, ce qui réjouit les voyageurs qui se voyaient mal embarqués dans cette chanson qui vous vrille les tympans, et vous secoue les lobes...
Dans sa grande mansuétude, notre Président a autorisé la réouverture de la boite à Pandore, conscient que les milliers de lecteurs, confits comme des magrets, avaient besoin de distractions, de fariboles pour retrouver le sourire sous leurs masques dégeus...
Souhaitons qu'il en aille de même pour tous les autres petits commerces... Nos chers bistrots, et la mercerie de Madame Angèle, parce que sans pelotes ( de laine ), on ne fera plus de tricot, et les petites donzelles n'auront plus de rubans à mettre dans leurs cheveux. Le monde serait bien triste...


vendredi 20 novembre 2020

Arrêt-minute.

DECONFINES dans cent mètres
C'est pas sorcier...
Suffit de passer les broussailles, sauter la barrière, longer le vilain trou qui vous attire pire les promos du Black Machin, et vous retrouvez le chemin, la t'ite rivière qui glougloute... J'admets, ça caille un peu dans ce terrier à Hobbits, et vous avez perdu deux genoux dans la descente qui mène à la cascade, où, l'histoire nous le raconte, rôde une créature qu'il vaut mieux éviter dans les allées du super-market; même soldée (la créature)  à 50 %...
Au BLACK FRIDAY, préférez, je vous prie, le FRIDAY ON MY MIND que le beau David avait soufflé à un groupe de belliqueux Australiens... Vous danserez jusqu'à la fin des travaux...
 

jeudi 19 novembre 2020

Je tousse...

 Voilà que ce matin, le mainate joue au con-table ( de multi ! ). Comme mon ami que j'ai depuis qu'on sait pisser tout seuls, et qui adore  les chiffres, les racines carrées, le carré de l'hypo, les doubles-décimètres, et les Beatles.
Moi, je suis amateur de mots à ne pas mettre dans toutes les mains, de pleins, de déliés, et de ronds de jambes... J'aime aussi les Beatles, mais là n'est pas le propos. D'ailleurs, cela fait un moment que le Walrus n'a pas pointé son museau, remplacé au réveil par les migraines de Michèle Torr, ce qui augure une fin de vie difficile...
Bref, le piaf, me voyant claquer du bec dans la boite à chaussures, et souffler comme la Lison dans l'escalier sort sa calculette, et m'annonce tout de go ( c'est un joueur )
- Admettons, croasse-t-il que tu aies commencé à fumer en 1970 ( avant ça compte pas, tu fumais la pipe ), voilà une équation sanitaire que ne renierais pas Monsieur Droopy, cité plus haut : Deux points à la ligne..

                                                            2020 - 1970 = 50.
                                                            50 > 365 = 18 250
                                                            ( à la louche. On ne
                                                             compte pas les années bi ).
                                                            18 250 > 20 = 365 000.

Je suis pas sûr d'avoir bon... 
Mais je sais pourquoi je tousse, pire le nouveau Castex qui prépare le déconfinement...
Journal Confus.
                                                               

mercredi 18 novembre 2020

La lumière.



 Avec l'aimable
autorisation de Coco.

Je vous le confesse. Il fut un temps où nous pouvions apprendre à dessiner, écrire, peindre, couler des coquines dans le bronze, ou jouer du tam-tam...
Nous pouvions être comiques, histrions, dompteurs de puces du petit cirque de Fred.. Les taglis al dente, le lièvre à la royale, et le pâté-croûte de Gisèle, qui défie toutes les lois de la gastro, réjouissaient nos sens pire une chanson de Monsieur B.
Nous étions l'as du poker, la martingale de la roulette, le Doulos de Bébel, la strato de Jimi, ou la peau d'âne de Catherine Deneuve...
Nous voici devenus, écouvillon dans le pif, regard triste, et petits sauts dans l'abîme, les t'ites bébêtes du vingt-et-unième siécle...
Qui donc a éteint la lumière ?







mardi 17 novembre 2020

Arrêt-confesse...

 Vous avez vu... Voilà que nos cathos nous refont l'An Mille, à croupeton sur le parvis des églises. Tous frileux d'un coup de voir que le Dabe regarde ailleurs, qu'il mate les angelots masqués pire le vicaire les enfants de choeur, la faute aussi à sa Sainteté Castex, qui a fermé leurs bicoques...  Z'allez voir que d'ici la prochaine apocalypse, vont nous refaire des processions, en promenant une vierge noire, et en se flagellant comme de fichus pêcheurs qu'ils sont... Peuchère ! que je me dis, moi qui suis bas de plafond, qui à l'exégèse des Evangiles préfère la philosophie dans le boudoir, vont encore essayer d'éteindre les Lumières... Je m'inquiète, et m'interlope... D'un autre côté, j'honore tous les matins Saint Rigodon, alors, je vais pas jeter la pierre, mais quand on pense à tous les mécréants que notre Sainte Mère l'Eglise a écrabouillé, mit en morceaux, décervelé, et brûlé vif, y'à de quoi se secouer les burettes ! L'époque a changé, je vous l'accorde... Les curetons d'aujourd'hui ressemblent à des guides touristique, et peut-être que le Papounet fait du vélo d'appart pour garder la forme en écoutant des chanteurs impies... "T'y vas quand au Vatican ?" est quand même la pitrerie la plus connue de toutes les grenouilles de la Chrétienté..
Perso, j'aime pas les voyages, y'a peu de chance que vous me voyiez traîner la galoche sur la place St Machin en bouffant une pizza Sainte Marguerite. Et puis, quand j'entends " liberté de pratiquer le culte " je pense illico partouzes, et parties fines...
C'est pas très malin, mais que voulez-vous, j'ai la foi du charbonnier. Pour terminer en beauté ce laïus, veuillez s'il vous plaît ouvrir votre bible à la page trente-quatre avant J.C et relire ces quelques vers qui rassurent l'amoureux des belles lettres, et de la liberté de pensée...
Ces p'tit's soeurs, trouvant qu'à leur goût
Quatre Evangil's c'est pas beaucoup
Sacrifiaient à un de plus
L'Evangile selon Vénus.
L'apostat.

lundi 16 novembre 2020

LE TEMPS DES  LOCOS...

 < Lever le bras du poste. Tourner la manivelle >
Passé le tunnel de " Madagascar ", la vieille loco entame la dernière pente avant d'entrer en gare. Elle souffle un peu, balance des escarbilles dans les yeux impatients des voyageurs... 
Au bout du quai, le chef de gare ( qu'est mon ami ) empoigne fanion,  sifflet, ajuste sa casquette, et secoue les bras, tout fier d'avoir reçu hier, les palmes, et la médaille du travail des mains de la sous-préfète. Toute une vie de labeur, enfin récompensée... Ce fut une belle journée, Ginette, et les enfants étaient fiers de lui, et la soupe du soir n'en fût que meilleure.
Si l'on s'approche un peu, on apercevra une mignonne qui ajuste sa voilette, une grand-mère encombrée par une cage à oiseaux, quelques poules inconscientes qui traversent la voie.
Robert Soutife, représentant en lingerie fine, et produits d'hygiène, va rejoindre sa maitresse à l'Hôtel du Nord, pendant que Félicien, profitant d'une " perm " aidera son père à finir les foins...
Un peu plus tard, Lantier, et la Lison, farinés de suie, referont " haut le pied " le trajet. Mais, c'est une autre histoire... Une histoire de cinéma...

dimanche 15 novembre 2020

Clap de fin ( 2 )

 On ne sait pas trop ce qui se passe... Depuis le départ de la patronne, c'est le chambard, le chamboule tout dans le gourbi. L'effondrement souvent annoncé par les Cassandres des gazettes, la trouille masquée par les zozos des zéros, tourniboulent le gouvernail ! Panique à bord ( les femmes et le pastis d'abord ? ) comme si le monde avait donné rendez-vous à tous ses petits soucis dans la cambuse. Le mainate habillé en pingouin du Palais, dénonce les malfaisants, les récalcitrants de tous poils, promet la fessée, et le pilori aux ceusses qui oseraient une grimace, sortiraient le pif derrière le torche-cul désormais en usage... 
The times they are a changin' ? demande le commissaire Ripolin à Bob Nobel qui bat sa coulpe, honteux d'une si belle carrière... Le pauvre pandore recherche en vain, son adjoint, ce pendard de Turlupin parti turlupiner des soubrettes ( c'est pas tous les jours qu'elles rigolent ) loin de l'ordre, et de la méthode préconisés par le nouveaux Castex, et ses sbires... Les maladies textuellement transmissibles, sont légion.. Un simple click suffit pour défourailler son voisin, jeter l'opprobre ( refusé ) sur la moitié du monde, pendant que l'autre ( moitié ) se paluche dans les files d'attente... Honni soit qui mal y panse, soupire une brebis farcie du fond de la bergerie, nous aussi, profitons du troupeau...
On est sans nouvelles du chat Bébert, et de Ferdinand, partis à Sigma, un charmant port de pêche qui les fera entrer dans le côté sombre de l'Histoire... Ces deux ballots n'en font qu'à leur tête. Tant pis pour eux. Et Roro me direz-vous ? On l'a surpris essayant de mettre le feu au Panier Fleuri, moitié loilepé sur la terrasse lançant des anathèmes, et dessinant des bites sur les parasols. Le pauvre n'a plus toute sa tête, déjà qu'il lui manquait un bras... Et que penser de Notre Ami à Tous ? Celui qui tenait les fondations de la maison, qui mettait du sourire dans notre pâtée... Parti sans laisser d'adresse, lui aussi... ( sûrement Au trou de la pomme de pin ? ). La débandade n'est pas un mot trop dur pour qualifier ce bilan...
Marcel Demer, le taulier, a écrit au Président pour réclamer une rallonge de mots, de phrases.. Un chapitre de plus, pour éviter que les lecteurs avides d'émotions fortes, ne grimpent en Amazon sur Bezos 1er, le canasson préféré des ménagères...
A quoi me sert sans toi, de me passer de clops nous serine Allain. Nous pourrions rajouter :
Suzanne, reviens ! 
Mais ça ne rime à rien...

samedi 14 novembre 2020

Arrrêt-minute...

                                                  Je ne participe plus aux
                                                  Conseils de Défenses.
                                                  Y'a trop de salopards
                                                  qui braconnent....

Néné l'Eléphant.

Confiné sous l'arbre ( les )
12/11/2020.

 

vendredi 13 novembre 2020

Clap de fin.

Madame Suzanne a prit son baluchon, son petit bâton de pélerin... Elle a replié les gaules, roulé les tapis, et a claqué si fort la porte que le vieil escalier -  même le rebouteux du coin ne peut plus le soulager - a hurlé de douleur. Le pauvre a les marches pleines d'arthrite, et la rampe qui défaille. Depuis toutes ces années que des godasses de bonhomme, des chaussures à clous de gabelous lui tannent le cuir, il est usé le colimaçon... On ne parle même pas du va et vient incessant des huissiers, des bottes de pompiers appelés en urgence, des bougnats livrant les caisses de jaja, des pantoufles de concierges, et des escarpins des belles de nuit qui tapinent sur le trottoir de la poisse, pendant que les bignoles de mauvaise vie ouvrent les lettres d'amour des poilus de quatorze...  Il pourrait raconter des histoires que même nos grand plumitifs, pourtant pas avares de logorrhée, en resteraient comme deux ronds de flan, qui comme le  savez, sont plus agréables qu'un carré d'Epoisse au pt'it déj...( Je ne sais pas vous, mais moi j'écris des phrases tellement longues, que je m'ennuie avant la fin ). Bref, " la Bobinneau " comme on la surnomme dans les commissariats de quartier a mit les pouces, toutes voiles dehors pire les frapadingues du Vendée Globe. Les petits hommes d'en bas, sont bien niais de vouloir " vaincre l'océan " ou gravir le sommet d'une montagne. L'un s'en bat les sardines, et l'autre les tire-fesses...
Voilà qui augure bien mal ce vendredi 13 censé apporter chance, et félicité à tous les confinés du monde... D'un autre côté, ne soyons pas superstitieux, paraît que ça porte malheur... On ne sait plus où se tourner Dédé... Moi qui connaît la Suze sur le bout du stylo, je sais qu'elle est partie sur un coup de tête que ne renierait pas Zizou, et qu'elle va me reviendre, et tout çà, et qu'on s'aime, mais arrose les fleurs une fois par semaine*.
* Allain Leprest.
  Chanteur-poète.


jeudi 12 novembre 2020

( 21 )

 - Les locomotives n'ont jamais rien fait
   pour sauver nos rêves.

- J'ai rêvé que je n'arrivais plus à dormir.
  Du coup, je suis tout raplapla.

- L'amer... Tume
  L'amer... Tue...

- Jeux de vilains
  à quatre mains
  Bête à deux dos
  sur le piano.

- Je suis tellement intéressant
  que je ne m'ennuie jamais
  en présence de moi-même..

  



  
 



mercredi 11 novembre 2020

                                              Qu'est-ce que vous avez volé au juste ?
                                              - Pas grand chose en fait... Quelques idées,
                                              quelques serments (sarments ) d'amour,
                                              des visions de rien...
                                              Mais vous connaissez l'adage végane :
                                             " Qui vole un radis, vole un pissenlit "
                                             - ?????????????????????????????????

- Au fond, tout cela n'est pas bien grave. Les serments ( errements ) d'amour,
je n'avais pas assez d'éloquence. Les visions : Myope comme une taupe, et les idées...
Quand elles me viennent, font la rumba dans ma citrouille, Je sais pas quoi en faire... 
Je n'ai pas envie de mourir non plus (sic).
Quant aux radis, je vous laisse juge...

mardi 10 novembre 2020


 Voyez, il suffisait de demander... Voilà ce qui rend si joyeuse la t'ite donzelle aperçue hier... Lisa fait un gros poutou au beau Mick...
Reprenons le fil, s'il vous plaît... Tournons une page, la dernière... Promis, après j'arrête de me prendre pour Philippe M. et vous promets des détails croustillants sur l'installation du Tonton, Impasse Florimont... Une autre histoire pas piquée des hannetons...
5 juillet 1969, Les vieux cailloux, encore jeunes, fringants petits monstres du rock, présentent  à Hyde Park, le remplaçant guitariste du regretté Brian, qui est resté au fond de la piscine, comme le t'it pull marine de qui vous savez.. Voilà deux Mick dans la bande, et ça ne fait pas les affaires de Keith qui trouve que le jeunot est un peu tendre, et sans sympathie aucune pour le diable, ce qui n'empêche pas le gamin de faire la nique au Prince des ténèbres, et de la seringue, avec une science de la zizique bien rôdée chez le vieux sorcier Mayall. Il fera une belle carrière avec les voyous, tout en mâchant quelques chapeaux en cours de route.
8/07/2013. Hyde Park. Les revoilà, les revoilou... Notre coquine a les yeux qui brillent devant les vilains cocos devenus, plus de quarante années plus tard, des monuments de l'Histoire. On peut supposer que la petite mignonne était encore dans le calendrier de papa, quand les voyous laissaient pousser leurs tifs, et nous faisaient rêver, nous les vieux fourneaux...  Sont tous là. Comme au premier jour, salauds pétris de talent, plus en forme que mézigue après trois amphètes. Ils font le job, font tourner bourrique la foule qui n'en demandait pas tant... Le souffre-douleur de Keith ( Mick Taylor, soyons précis ) est là, en guest star... Il a pris quelques années, et surtout quelques kilos, mais il gratte toujours comme un démon. Bobby souffle ses derniers instants dans son bignou, et affole les compteurs... Chuck Leavell, le requin des studios ( ancien Allman Brothers, et Cie... ) assure les claviers, et si les aficionados regrettent un peu le vieux Bill, parti ailleurs faire des gaufres, rien n'enraye la machine... Les autres restent des zombies immortels à l'image de Charlie quand il envoie la sauce.. On raconte que là-haut, le blondinet, parti trop tôt, a les oreilles qui frisent de plaisir... Un peu de rancoeur aussi... C'était son groupe après tout...
Etonnez-vous qu'après tout cela, notre donzelle ait de la joie au coeur, et que votre serviteur chaloupe sur le canapé...
P.S On me souffle dans l'oreillette, que la minette ébahie devant son plus beau souvenir, est devenue une dondon, a fait trois lardons - des vrais punks qui ne respectent rien - et a dit oui à un autre blondinet et à son  Brexit... C'est pas très rock and roll, tout çà... Brian en mange son chapeau...
* Lisa Fischer. Gimme Shelter.
Sweet Summer Sun.

lundi 9 novembre 2020


 On ne sait pas trop ce qui rend cette gigolette tellement heureuse au milieu de la foule. Un paquet de monde tourné vers une quelconque célébration... Un concert, un match de curling, quand le balai-brosse fait le ménage (?) La victoire de Manu en 2017 ( elle a l'air d'une jeune macroniste avec ses t'ites lunettes, sa bonne bouille, et ses ratiches impecs ), Une rednek trumpiste à un meeting de l'Affreux ( avant qu'on le noie au fond de la cuvette ) Une fan de Joe l'Antique ?
" La pt'ite enfant d'Marie que m'a soufflé l'évêque ?
Peut-être le retour sur scène de Patrick Cabrel ou Francis Bruel ?
En tout état de cause ( à effet !) vu la banane qu'elle affiche sur sa fiole, tout cela paraît être bien de la joie... Bien sûr, c'est une image du temps d'avant la saloperie. On se marrait bien à gueuler à tout bout de champs, sans masque, et sans " Ausweis ". Après enquête, nous en saurons plus demain, et seront en mesure de dévoiler ce mystère...

dimanche 8 novembre 2020

Ca s'arrose...

 Le gugus qui compte les voix au fond de la cour, manipule les statistiques, et les montées de fièvre, nous apprend aujourd'hui que le stade des cent mille lecteurs de notre petite boutique est dépassé. Pensez comme on est fiers dans la cambuse ! Le mainate propose de sabrer une roteuse pendant que le chat Bébert préparera les petits fours... Madame Bobinneau a quitté son paletot pour une jolie robe à marguerites, Roro décide de prendre un bain, Ferdinand fait repentance, et part en Voyage, pendant que Notre Ami de toujours, s'empiffre sous sa moustache de Tous les beaux parleurs de jargon...
Marcel Demer, le rédacteur en chef que tout le monde craint quand il pousse une goualante en fin de banquet, remercie donc tous les coquins qui, neuf années durant, ont poussé la porte de l'estancot, regrettant au passage que les appels au don restent sans réponses, comme la Folle owers du cinquième, une emmerderesse de première, ricane parce que " Jaquie et Michel " ont plus d'adhérents que notre petit boxon..
Ne nous emballons non plus...  Restons calmes... Des recours pourraient arriver très vite, des recomptages qui nous feraient passer vite fait pour de fichus prétentieux...
La Direction voudrait bien rajeunir la façade, changer la présentation,  la ligne éditoriale, et refiler la patate chaude à Coco Bel'oeil, et Minou la Coquette, deux jeunots aux dents longues, et aux idées courtes. Pousser gentiment la vieille bourrique qui torche ses balourdises, vers un endroit où son ticket ne serait plus valable, bref, que le baudet s'en aille Au bois d'mon coeur effeuiller la Marguerite... Mais l'Audimat se maintient, et par les temps qui courent, c'est déjà pas si mal...
Un Clap de Fin était également envisagé. Licenciement massif de tous les personnages sans indemnités aucunes ( Dites donc ! On n'est pas chez l'Abbé ! dixit Marcel ), mais l'avenir se révélant particulièrement intéressant, poussons, s'il vous plaît, le bouchon un peu plus loin...
James-Harley.

                                                     PLUS QU'UN  VOTE...

Lebron James.

Ce dimanche étaient programmées les aventures de Fabulette, et Morbiflette... Des histoires d'amour pleines de ruptures, et de retrouvailles, de chevaliers à la triste figure, et de clowns blancs, mais voilà que Joe l'Antique, et les gras du bide yankees, ont chassé Belzébuth à grands coups de pompes dans les Etats... Alors laissons place à l'Actu... Bruce est tout content, et Clint a bouffé sa croix, et sa cagoule... Tant pis pour l'Inspecteur Harry.

samedi 7 novembre 2020

Arrêt-minute...

Que l'on se comprenne bien... Si vous êtes dans la force de l'âge, aptes à user le chagrin pour grimper l'échelle sociale, si vous avez deux mioches qui triment sur les tables de multi, un doigt dans le pif, et l'autre sous le masque, si pour mettre fin à cette phrase à la noix, vous pouvez encore remplir votre caddie sans l'aide sociale, munis de votre " ausweis " dûment tamponné par la Kommandantur, vous pouvez vaquer à vos occupations ( le mot est dur ! ) presque normalement. Après, une soupe, et au lit !
Que l'on ne se méprenne pas... Le t'tite laisse qui entrave nos patounes toujours avides d'aller plus loin, ne concerne finalement que les jeunots en âge de défourailler, et les vieux barbons en âge d'on ne sait plus trop quoi... Les petits bleus, pensez, ils passent par la porte de service, sautent par-dessus la grille, et s'en vont bringuer plus loin... Nous ne leur en tiendrons pas rigueur, les chenilles font parfois de jolis papillons  (?). Quant aux vieux rhinos, ils usent leurs cornes, entre le parc, et les pissotières ( qui sont d'ailleurs fermées pour cause de covid ), vous avouerez qu'on n'est tombé bien bas, bien bas...
Heureusement, quelques réfractaires bancroches ( on se croise avec des airs de conspirateurs ) prennent encore le temps d'aller faire un coucou aux vieux cailloux qui toussent un peu, mais ne mouftent pas... Pensez depuis le temps qu'ils tiennent boutique...


Confiné sous roche ( 6/11/2020 )

 

vendredi 6 novembre 2020

 Vous me voyez très en retard... Cette nuit, j'ai pioncé comme un chacal repu, charognard qui digère une journée antilope, vieille charogne éteinte, ou bougie dans la nuit... Sans doute des rêves à ranger au fond du garage, une absence prolongée, une prise de bec au néant, un peu de rab d'éternité quoi... Du coup, la journée est toute chamboulée, l'emploi du temps fait des cabrioles, des petits bonds de traviole qui rendent dingotes les pendules, et la petite tsf qui ne sait plus si elle démarre ou se met en veilleuse... Des poètes malencontreux pourraient vous parler de la beauté du jour qui se lève, du coup de givre sur les toits, du chahut des enfants sur le chemin de l'école ( Franchement, les mômes on les entend plus beaucoup. Entre les masques, les minutes de silence, et la lettre aux blouses grises, les chiards font la tronche devant leur avenir qui sera pas de la brioche ), mais les poètes sont les orpailleurs du temps, toujours à pleurnicher, et à faire des bons mots... Tandis que nous, pauvres écrivaillons, c'est la mine de crayon, et le carillon de la chapelle St Benoît qui dictent les limites... Et je pose la question. Comment voulez-vous avaler une tasse de caoua, et une tranche de pâté après huit heures. Le t'it rhum ( je suis un Rom blanc ) est comme le comptage des voix des ricains, ou les yaourts nature ( je suis très nature ) de la Laitière. Y'a une date limite de consommation, sinon c'est des renvois immédiats, des rototos, et une haleine de hyène qui tu traines toute la sainte journée..
Retard de gribouillage aussi. Pas d'incipite... Pas le moindre mot qui défouraille, vous donne envie de tirer la langue, et de sortir la plume... On reste à quai, pendant que le dur démarre, que les voyageurs font des signes de voyageurs ( que voulez-vous qu'ils fassent d'autre ? ), et agitent des mouchoirs plein de saloperies en guise d'adieu...
On vit une drôle d'époque, vraiment !
Journal Confus.


jeudi 5 novembre 2020

                                                Il n'y a jamais de grandes personnes
                                                jamais d'adultes.
                                                Juste de perpétuels jeunes gens 
                                                qui regardent,
                                                impuissants, la vie les enfouir
                                                sous les rides.
Anonyme.

 H                                                                                                           U                              ...