mardi 31 mai 2016

PAS DRÔLE...

" Les mamans stressent plus que les papas... Roberto, il comprend pas... Y s'fait pas d'bile... A croire que sa fille y s'en fout. Faut dire qu'à part le jardin et les boules, depuis qu'il est en retraite, y'a plus grand chose qui l'intéresse... Va même plus au match...  Je suis sûre que le boulot lui manque... Enfin, je me plains pas, c'est un bon mari. Un bon père aussi sous ses airs bougons, pas dépensier, pas buveur comme certains... Vous avez vu Fernando le portos du bas... Quelle arsouille çui-là... Pas plus tard que hier, il savait plus où il habitait... R'heusement qu'il a pas de bouches à nourrir ! Bon j'le comprends un peu aussi, avec son grand qu'est en prison c'est pas drôle tous les jours...
Roberto.
Sirop d'la rue éditions.

lundi 30 mai 2016

BOM BOM

Le 22 octobre 1962 John Lee Hooker donne un concert à Manchester. Dans la salle se trouvent quatre gamins venus de Londres avec un minivan. Il s'appelent Jimmy Page, Brian Jones, Keith Richards et Mick Jagger...
Que voulez-vous,  faut un début à tout...
Mémoires Volées.
Editons du Vieux Hippie.

dimanche 29 mai 2016

MIRZA

Je sais pas vous... Mais moi je suis tombé du placard... J'avais enfilé mes pantoufles à clous, celles qui facilitent la circulation sanguine, préparé quelques bières et amphètes pour rester éveillé et me tenais prêt ( après moultes prières pour que l'orage ne fasse pas sauter tout le bazar ! ) pour mon rencart avec la motocyclette à Bobby...
Hélas ! trois fois hélas ! Arte nous repasse un plat de 2005. Un truc que toutes les familles honnêtes ont dans leur cuisine entre les contes de la Mère Grand' et la Cuisine du Terroir... Moi j'espérais un machin plus récent, qu'on m'explique pourquoi le fifrelin reprend depuis deux albums l'intégrale de Sinatra... Comment ça va la santé ? Et les enfants... Z'avez pas vu Mirza ?
Bien sûr que ça reste magique... Mais qui ça concerne ? Quelques barbons qui s'épouillent devant la chaîne Histoire ? Des vieux de la vieille comme moi qu'ont coupé les amarres depuis Like Rolling Stone ?
Tu vas voir que la prochaine fois, vont nous rembobinner le concert des cailloux... Celui où le beau Mick sert la louche à Bill !
A tout de suite. 

samedi 28 mai 2016

VENUS

C'est une peloche de bisounours... Tu sais, l'histoire du mec qui un jour, prend une autre route parce qu'il est fatigué de sa vie, de son boulot, de ses potes... Veut se refaire une santé le garçon,  sur le dos du monde qu'est pas joli, et s'en aller planter sa tente comme ce foutu pt'it Prince sur sa planète... Manque plus que le mouton... Y'a pas une once de malveillance dans cette bobine, juste cette poésie un peu loufoque, calme et volupté des paysages, clins d'oeil a Tati,  des personnages un peu décalés bien sûr, mais je le répète, sans méchanceté aucune, de gentils benêts qu'apprivoisent les mouches...  Un matin, notre" héros " se prend d'amour pour un kayak après avoir rêvé d'être Mermoz et le voilà qui part avec la bénédiction de sa bourgeoise ( déjà là... Si tu fais çà à la tienne, tu te prends une avoinée ! ) pour se ballader entre étangs et rivières, le tout verdoyant et pas pollué du tout. Il fait une halte dans une ginguette où l'hôtesse est accueillante (devine ce qui va se passer gros malin ? ). Par bonheur, c'est pas Betty, la pouffe de 37°2... Installe sa tente dans l'jardin et embrasse des enfants tout blonds. Fait la connaissance d'une jolie serveuse et s'emmerde avec son portable parce qu'on n'est pas chez Jack London non plus ! Jeremiah Johnson n'a pas de réseau... L'intrigue se corse... Pas sûr qu'il rencontre un grizzli sur sa route ! Il croise un vilain pècheur et se pochtrone à l'absinthe.. Toujours en gardant une banane d'enfer... Un gentil rêveur qu'on a envie de croquer dedans, de lui secouer le prunier,  mais là n'est pas le propos...
Franchement, c'est reposant par les temps qui courent... Si tu coupes le son, t'as l'impression de voir une pub pour " Parcs et loisirs de notre belle région "ou une rando dans le marais poitevin, quand tu regardes les piaf à longs becs... Tu peux te cogner ton bol de caouettes sans risque... Juste une gentille récréation sans garnements qui tirent les cheveux des  filles... Comme une chanson de Souchon quoi...
En parlant de chanson, une jolie idée... Un long plan séquence ( appelle-çà comme tu veux ! ) clotûre les débats, avec la rivière, les arbres, le ciel bleu ( évidemment ! ) l'autre qui pagaye heureux comm e Ulysse qu'a fait un beau voyage... Avant le générique de fin, la voix de Bashung. VENUS cette chanson d'avant qu'il calanche. Et ça c'est très beau.  
Comme un avion.
B. Podalydes.


vendredi 27 mai 2016

QU'EST-CE QUI SE PASSE ?

A lustrer mes vieilles momies, j'en ai d'la poussière plein les yeux, de la cire dans les oreilles et du mou de veau dans la cabèche... Passé complètement à côté des problèmes du pays ! Pensait pas que notre belle République avait la couenne sens dessus-dessous... Tu m'aurais dit qu'on manquait d'essence, de nucléaire, de trains , de métro et d'instituteurs, je t'aurais demandé des nouvelles des producteurs de cochon, de veaux de lait ou des viticulteurs de Provence. A côté de la plaque le baudet ! Tout occupé qu'il est dans sa tour d'ivoire ( ou de Pise comme tu veux ! ) à repérer un chanteur qui tienne la route ( une espèce de plus en plus rare... ) et quelques mots qui s'emboîtent l'un l'autre, il voit rien passer... C'est vrai que depuis l'Affaire Dreyfus, je loupe pas mal de flash infos, de news, de tweets et de blablas sur les réseaux. Je lis pas les journaux hormis Paris-Turf, parce que le canasson est la plus belle conquête de l'homme après Brigitte Bardot ( Ça va pas non ! ), que j'évite les débats, les ébats des spécialistes, des envoyés spéciaux et des montreurs de doigts... Ils me fatiguent pire que les dessous de la Baronne ou Roland-Garros qui, pour m'avoir passionné dans ma jeunesse, me laissent aujourd'hui aussi froid qu'un colin mayonnaise à la cantine... C'est que depuis que je suis sur le palier ( une nuit froide de décembre... ) j'ai vu défiler au moins six gugus qui on pris les rènes de la charrette. Z'ont tous retroussé leurs manches les marauds, chacun à sa façon, comme si le scrutin des urnes permettait de faire n'importe quoi ! Du pif de Charles Ier aux fredaines de François le Petit ( Merci Patrick ! Editions Grasset. ), j'ai fais quelques grèves, loupé quelques révolutions et avalé plus de couleuvres que celles qui campent sur la tête de la Gorgone... J'ai manifesté tantôt pour, tantôt contre, devant, derrière, comme tout le monde...  Je me plains pas remarque... J'ai tenu le coup et,  avant de balancer ma culotte par-dessus bord, je compte bien me taper encore moultes calembredaines...
N'empêche, je m'inquiète un peu pour les minots qu'ont l'avenir en chemin de croix et la démocratie en dentelle façon vieux rideaux... La TSF de ce matin, m'a fait sauter au plafond. Rh'eusement, je suis retombé depuis...
QU'EST-CE QUI SE PASSE  ? demande Ignace au fond de l'impasse...
Copinage : Si vous z'avez ( j'adore ! ) rien à faire samedi soir, allez sur Arte. Y'a Bobby qui cause dans le poste. Ça vous fera une sortie.
Salutations plébéiennes.







jeudi 26 mai 2016

RELECTURE

Quand Jim fait les gros yeux, pouvez être sûrs qu'il a encore ouvert un Grave qu'était bouchonné, qu'il manque de cigares, de scotch ( ce serait étonnant ! ) ou que ses Airedales coursent au cul d'un jeune coyote qui s'est approché un peu trop de la ferme... Ces bestioles ne supportent pas la moindre intrusion sur leur territoire, sauf, peut-être,  les chevaux qui paissent dans la prairie ou les " longues cornes " dont ils se méfient comme la peste... L'ancien va de nouveau nous tanner la couenne avec ses origines Lakotas et ses nuits à la belle étoile. Mais on lui pardonne... On l'aime bien par chez nous...
La Route du retour.
Photo J. H.
Christian Bourgeois Editeur.

mercredi 25 mai 2016

FACTICE

Moi qui n'ai de secrets pour personne, suis bien forcé d'admettre que je garde au fond de mon coffiot quelques mots usés, du papier Vélin jauni par le temps, quelques vérités pas bonnes à dire et des mensonges éhontés. J'ai des idées toutes faites et des fragilités d'oiseau de Paradis. Une bouche à nourrir et des colères de lardon affamé. J'ai des avis tranchés dans le vif du sujet, de la merde dans les yeux et la peur des enfants oubliés... Moi qui enfonce des portes ouvertes quand les rats quittent le navire, et crie au loup avec les brebis craintives, qui a l'oreille musicale et la langue dans sa poche, qui aime autant le rat des champs que le chat des villes, j'admets que mes dossiers personnels relèvent plutôt  des Mémoires Analphabètes ( parution prochaine aux éditions " Quatre Cent Coups " ) que d'une maîtrise en mathématiques appliquées...  Si vous rajoutez des amitiés blafardes et des nuits fauves, étonnez-vous que je sois un peu factice...

mardi 24 mai 2016

P. L. P. **

J'ai cru un instant que j'étais mort... Kaput ! Rayé du calendrier ! Comme la page du livre arrachée rageusement par Marinette un soir d'automne et jetée dans la cheminée... Voilà que je devenais cendre ( et Meuse ! Hi ! hi ! ).  Contrairement aux ceusses qui voient " la lumière blanche ", en moins de temps qu'il n'en faut pour ouvrir un oeil, comme disait un cyclope de mes amis,  tout s'est éteint autour de moi... Le noir et le silence se serrant la paluche en ricanant, que vraiment " on n'est peu de chose... Que la vie ne tient qu'à un fil... Et que si ma tante en avait... " vous connaissez la suite... Je me suis mis à transgoutter, à fondre plus vite qu'un esquimau oublié sur la cuisinière ( ? ). J'avais la breloque qui tam-tamait ( pourquoi pas ? ) et ma cervelle s'est mise à dervicher ( re pourquoi pas ? ) genre dix mille tours minute au compteur... M'a pris une furieuse envie de tripes et boyaux que je me suis dépéché de garder en bouche histoire de ne pas saloper le tapis qu'a pas besoin de ça pour faire paillasson... 
Luciano qui déclarait sa flamme à la jolie infante ferma son clapet, restant planté comme un con au bord d'un Sol diminué, à genoux devant la donzelle, et dans le brouillard qui m'envapais j'entendis distinctement le claquos dans le frigidaire dire " putain... Fais chaud d'un coup ! ". 
Franchement, je suis d'accord avec la croyance populaire : Vaut mieux être un ch'val borgne qu'un canasson aveugle... Le noir c'est joli quand tu te sapes pour aller au gueuleton, ( et ça aminçit me souffle Suzanne revenue à de bons sentiments ! ) que t'enfiles le smoke  de rigueur pour faire le gandin sur les marches du Festival,  mais autrement,  faut savoir que t'y vois goutte... J'ai bien essayé de me racrocher aux branches du ficus qui n'en menait pas large, de longer la table comme les poilus la ligne Maginot, mais j't'en fous... J'ai juste réussi à me ruiner contre une chaise vicieuse qui avait bougé pendant  mon absence... 
M'est venue alors l'idée d'alllumer ma petite loupiote ( celle qui m'aide bien quand j'ai trop picolé ) pour savoir où j'étais... Est-ce que j'avais changé de dimension, d'ile déserte ou de paradis artificiels... Aurais-je à me coltiner toutes les vicissitudes du zombie, du revenant irascible qui vient te chatouiller les arpions parce que tu as fouetté les chat ( hé ! hé ! ). J'étais en panique... En lévitation transcendentale, petit feu-follet perdu dans le gourbi devenu plus grand que Charles Ier  quand j'étais minot et qu'il prenait toute la place à la télé...
Quand deux heures plus tard, la lumière est revenue, que Luciano s'est remis à bramer, j'ai prié, pleuré, ronchonné, fait pipi par terre en retroussant mes manches... ( Essaye ! C'est pas simple ! ).  Ces salopards d'EDF m'avaient joué un vilain tour... Sûrement un histoire de transfo, une fausse manip une grève tournante... J'en sais rien... Ce que je sais c'est que j'avais moisi un peu plus pendant la panne... 
** Pendant la panne.
     

lundi 23 mai 2016

DUVET DE CANARD...

Tiens... Par exemple, si ce matin, il me mettait à pleuvoir pis que pendre sur le pays et si je m'étais ruiné les genoux contre la commode de  mes soucis, et bien... Pour commencer, j'écouterais un petit blues tout droit venu du Delta... Attention... Pas le truc qui te fout le bourdon... non.. Un t'it air guilleret avec banjo qui tricote à toute blinde, guitares gentilles,  washboard et piano bastringue... Une rengaine matinée de cajun-country qui fait clap clap et badaboum sur le plancher des vaches... Que les vieux cul-terreux, fermiers, même pas gentlemens, se préparent au rigodon, à la gambille, à la polka du bon dieu...
Au troisième café, je mettrais la grosse voix de Satchmo qui fondrait comme un morceau de sucre pendant que je boirais la tasse jusqu'à la lie et j'étalerais peut-être le Gigolo de Luis Prima ( ou de David Lee Roth, c'est selon )  sur ma tartine si une éclaircie pointait le museau dans la lucarne... Mais c'est pas si simple... Les ding dong fatiguent vite le squelette et la pluie en rajoute une couche. Faire l'acrobate quand le jour se lève, c'est bon pour les moins de cent ans...  Faut se poser près de la lampe qui clignote... Faire gaffe à la mélancolie et oublier " The Lost River ", le palmarès du Festival, les toasts au pâté et la journée qui commence... Pourquoi pas " The thrill is gone " un truc de Chet chanté par C. Jordana... C'est limite... Genre j't'embrouille les neurones du ti'it dèj, mais ça calme le baudet,  ça fait retomber le soufflé... Evitons surtout  ces guitares électriques qui font mal aux oreilles ! Pas de rock and raull, de pop music... Encore moins de hard saignant ou de rap cinglant... Autant aller chopiner avec Frédéric... Pas de guimauve non plus... Pas de ballades cul-cul  qui font pleurnicher la rate...
Rien que du léger... Du stratus...  Comme le duvet de canard, la plume d'oreiller  avant l'invention de la couette synthétique et de la couverture qui gratte...
P.S Au pire n'importe quelle bossa fera l'affaire pour aimanter le soleil vers la cambuse !
Journal Confus
23/05/2016.

dimanche 22 mai 2016

PAX EST OPTIMA RERUM

CHARB.
Le Comité de lecture, les Pt'ites Soeurs des pauvres, Son Altesse Sérénissime Berrurier Ier, la Chorale de Saint-Frusquin et les Défenseurs du droit à porter bretelles et porte-jarretelles devant l'école primaire, constatant l'étendue des dégâts occasionnés par le conflit entre Madame Suzanne et l'Oteur, décident d'unir une fois pour toutes les deux zèbres mal rayés pour le meilleur et pour le pire... Le pire étant sans doute à venir...
Une zone démilitarisée sera établie entre les deux partis en présence. Des envoyés plénipotentiaires se sont rendus dans le gourbi pour établir un plan de paix avec les deux suce-dits  ( pardon ! ) qui prendra fin au décès de l'un des deux zinzins... Gageons que notre bonne Suzanne survivra au vilain moineau...
N'oublions pas non plus la Cavalerie Yankee qui n'hésitera pas à jouer trompette à Little Bighorn quitte à se prendre une fessée monumentale qui restera dans les annales et fera taire le vilain Custer.
Le Sieur Siffredi qui désormais tournera sous X, Jacques Brel et les mauvais garçons de la chanson française... Tous unis pour rétablir l'ordre et la bonne entente...
Le gouailleur moustachu revenu aux affaires se fera une joie de réconcilier les deux tourtereaux dans l'eau de la Claire Fontaine...

MEMORANDUM ( 20 ) **

** Note de service adressée à une ou plusieurs personnes pour leur rappeler, leur notifier quelque chose. Parution tous les Dimanches avant le chant du coq ou après l'apéro.
VINGT MEMORANDUMS
SUFFISENT A FAIRE LE TOUR
DU PROPRIETAIRE...
A PARAITRE VINGT
COUPS DE COEUR...

samedi 21 mai 2016

SIMPLE MESSIEURS

Coucou me revoilou !!! Et paf ! Trois d'un coup ! A l'instar de monsieur Paul Nareff, je réintègre le bidule ! Remets le couvert et, Guronsan et Amphétamines aidant, je saute dans le puits, reprends le tour de chant abandonné sur un coup de blues que mes nègros préférés n'auraient pas démenti... Croyiez tout de même pas que j'allais laisser la sorcière frétiller sur son balai, et transformer mes joyeuses agapes en punaises de sacristie (ah! ah! le revoilà! ). Les grands fauves ne dorment jamais vraiment...L'absence est leur qualité première et,  sous leurs paupières mi-closes se cache l'instinct du chasseur.. Le coup de griffes ravageur est toujours présent sous leur indolence, et si, vous ouvrez la cage sans précautions...  paf ! vous voilà bouillie de chat, manchot, cul de jatte et caetera, en moins de temps qu'il n'en faut à Suzanne pour refaire le lit au carré... Vous voyez, j'ai remis la coquine à sa juste place ! ( Macho un jour, macho toujours... ).
Vous me connaissez, prédateur je suis, prédateur je reste... Comment cette créature a pu s'imaginer un instant que je lâcherais le morceau... Qu'elle anéantirait en deux coups de plume une oeuvre longuement réfléchie et bien installée au panthéon du gribouillage national... Ratures et forfaitures ! Voilà le mot d'ordre ! Et que les nouveaux z'abonnés promis par la donzelle ne craignent pas de se ranger sous mon panache gris... Ils trouveront toujours quelque miettes au fond de ma gamelle, quelques sucreries dans la bonbonnière pour rassasier leur besoin d'aventure et leur goût de l'excellence... Je suis un moteur à explosion moi Madame ! Une amibe couillue qui va te secouer les tripes chère Baronne ! Bonne chiasse l'entremetteuse ! Ignace et ses troupes de spadassins ne vont pas en rester là... Boutons la Vilaine hors frontières, réinstallons Monsieur Georges sur le trône qu'il n'aurait jamais dû quitter et chantons à l'unisson qu'une " Jolie fleur dans une peau d'vache " vaut bien " une jolie vache déguisée en fleur ".
C'est tout pour le moment.

vendredi 20 mai 2016

... / ... ( 4 )

Notez bien qu'enfiler le paletot du vaurien n'est pas chose facile. Ce n'est pas tant que sa prose  soit inaccessible comme les rimes de cet Auteur dont, chers clients, il vous bassina les oreilles et le reste... Non... Les aventures d'Ignace le mal nommé et de ses compères ( je pense ici à ce Roro de sinistre mémoire ! ) vous laissèrent de marbre pire que les statues de la fontaine Trevi ou les gugus de la Chapelle Sixtine, tout comme ses états d'âme et son emploi du temps chargé de mauvaises intentions... Le gredin ne sut jamais trouver le mot juste, la formule cinglante, la martingale talentueuse qui auraient  transformé son univers besogneux en cour de récré, vous auraient permis de paître dans des pâturages verdoyants et de conserver votre place de parking... Ce n'est pas vous qui, j'en suis certaine, me contredirez...
Car contrairement, au fifrelin qui savait se tourner les pouces dans les deux sens entre deux fariboles à la noix, moi, je n'ai guère de temps devant moi.. Levée dés l'aube, il me faut nourrir la basse-cour, ramasser les feuilles mortes qui s'entassent dans le caniveau, faire mes ablutions et prières du matin, chercher la petite bête et, quand le temps le permet, retrouver des poux dans la paille... Quand vient le moment d'aligner les quelques strophes qui réchaufferont votre âme et vous combleront de plaisir, j'ai déjà fait trois fois le tour du pâté de maisons, courut un semi-marathon et récolté les cancans de toute la contrée... Si vous rajoutez à celà la mise en plis quotidienne, la discute avec le gars des Postes, et l'écoute de Radio Tagueule - la Radio de ceux qui en veulent - vous admettrez que quelquefois, je sois en manque d'inspiration. Je ne me défile pas pour autant. Toujours sur le pont, prête à cracher la fameuse Valda...  Demain, si la météo est bonne, je vous parlerai des casseroles et gamelles du Creusot, et vous expliquerai comment réaliser un ourlet à la culotte du Zouave, dont, on n'avait pas parlé depuis un moment, avouez-le... ( Je reprends ici les vieilles lunes du Zinzin et m'en excuse par avance auprès du public et des services vétérinaires ! ). N'empêche... Quand je pense que pendant que je m'échine sur le métier, le baudet se trémousse dans la mousse du bain *, j'ai bien envie de rendre mon tablier... De le renvoyer à ses chères études, ses amours de vinyl et son pornographe à deux sous... Mais j'ai tellement peur que ma défection fasse retomber l'audience et déçoive les petits grognards de l'Empreinte, que je me force à trouver le chemin qui laissera une trace...
Suzanne Bobinneau.
Double Mixte.
* La Bobinneau dans le ruisseau !
  Et moi, qui fait des bulles dans 
  le bidule...
  Dépêche anonyme.


jeudi 19 mai 2016

.../... ( 3 )

Mais une question se pose et s'impose... Que se passerait-il si je prenais vraiment le manche du coucou... S'il me venait l'envie d'un gribouillage intempestif et journalier qui mettrait à mal les certitudes du balourd... Mon plan de vol, j'en suis sûre, serait aussi méritoire ( pas difficile ! ) que celui du grigou et, ce qui ne gâche rien, la Direction n'aurait plus à craindre les écarts de langage et la syntaxe malodorante du malotru... Le Perfide Ignace et ses acolytes seraient rayés définitivement de la liste des malfaisants qui encombraient l'esprit du baudet... Plus une note de rock and raull ne viendrait troubler les oreilles fragiles des lecteurs, et les Clapton et compagnie retourneraient à la place qui leur est due : Dans les méninges con-gelées des vieux mammouths... De ceux qui s'empioncent ( s'endorment ) à côté de leur mini-cassette, un bandana dans les tifs et la photo de Dylan sur la cheminée... Avouez que dés le décollage, ce blog prendrait de l'ampleur... Finis les descentes aux enfers, les voyages au bout de la nuit qui parasitaient un avenir radieux... Terminées les allusions grivoises, les odeurs de culottes,  les jouvencelles aguicheuses qui sommeillaient sous la casquette de l'Oteur... Persistant dans une démarche claire et sans démagogie, je n'hésiterais pas à supprimer le Diseur de gros mots, l'Orpailleur de rimes... Celui qui apparaissait, pire le nichon de Sophie Marceau sur les marches, toutes les trois pages... A nous seriner avec sa guitare et ses moustaches du Temps Jadis... On s'apercevrait vite dans la galaxie des Bloggers et Blogginettes que la prose de Suzanne ralliait tous les suffrages et que les nouveaux abonnés se bousculaient au portillon pour faire partie de l'aventure... < J'y étais ! > pourraient-ils dire... < Quand le rustre lâcha l'affaire et que la Bobinneau ( comme on dit la Deneuve... ) prit le pouvoir, je ne fus pas le dernier à renier le Sinistre ! ! > Toutes ces " kroniques " qui te rasaient ras le poil, cher bouquineur ( ? ), cet humour à deux sous sorti tout droit de l'Almanach dont il se réclamait, ces dérapages passéistes,  tout ce fatras serait retiré de la vitrine de l'épicerie au profit de gondoles toutes fraîches, joliment étiquetées, toutes colorées de promotions... De bonnes affaires à réaliser le sourire aux lèvres et la plume légère...
Suzanne Bobinneau
Double Mixte.
- Fait gaffe Suzanne ! Tu prends le melon !
NDLO.

mercredi 18 mai 2016

... / ... ( 2 )

Bon. Moi si j'accepte, c'est pour rendre service... Parce que je suis une bonne nature... Quand j'étais une fillette au rire cristallin et aux cheveux d'ange qui faisait frétiller tous les pédophiles du quartier, ma mère ( la Sainte Femme ! ) me répétait souvent cette phrase " Ma pauvre Suzanne, t'es une bonne pâte... Un brioche du Dimanche... " façon de dire gentiment que j'étais un peu conne, mais qu'on m'aimait bien quand même... Ou vont se nicher les traumatismes de l'enfance, je vous le demande.... Si j'étais la  gentille brebis promise à tous les carnivores du coin, je vous jure... J'ai vite pigé l'histoire...  Avant de devenir une vieille chèvre barbichue, ruant des sabots,  j'ai laissé quelques pingouins tout seuls sur la banquise... Que maman me pardonne, mais j'ai fait tourner plus de têtes qu'y'a de pages dans le Saint Livre... Le loup, je l'ai croisé plus souvent qu'il n'en faut... Tout de suite croisé le fer dans des pagailles d'amourettes et compris très vite que les hommes ( disons les garçons en général... ) ne sont que des t'its piafs qui cherchent un nid. C'est bien connu dans tous les pensionnats de jeunes filles et les clandés de la rue St Denis... Si tu sais les manier, leurs grands poils et leurs braguettes entr'ouvertes rentrent vite dans le rang... T'en fais de la confiote juste bonne à étaler sur tes tartines du matin... Mais je suis pas là pour remuer la boue... J'suis une bonne nature, je vous dis... Et puis je me dois d'avouer que j'ai succombé quelquefois aux charmes du beau militaire, sans rechigner à faire un tour gratuit sur le grand-huit de mes amours...
J'ai donc fait un pacte avec le lourdaud. Veut bien le remplacer quelquefois, entre deux remue-ménages et trois bouillottes ( le maraud a toujours froid aux pieds ! ), mais pas question qu'il m'embrouille, qu'il me boursoufle avec des tirades de son cru. Chacun son pré et le bétail est bien gardé. Pas question qu'il s'immisce dans mes états de service, qu'il mate par-dessus ma lorgnette... Qu'il me drive des pensées louches comme l'autre soir où il m'a dit entre deux paquets de chips que,  je cite " Ce film est plus chiant qu'une coloscopie ". Le zouave ne s'est pas encore rendu compte que c'est moi qui, désormais tient la barre... Un bonhomme, je vous dis...
Suzanne Bobinneau
Double Mixte.

mardi 17 mai 2016

DOUBLE MIXTE

Fallait que ça arrive...  A force de bougonner entre ses deux ratiches,  de faire des lessives jamais bien nettes et d'essuyer les plâtres, je savais bien qu'un jour, l'autre, il allait me jouer un vilain tour... Me refiler le bébé, les couches, la serpillière et sa bronchite chronique. J'aurais dû me méfier de l'olibrius, ne jamais lui tourner le dos... L'animal sait trop bien raviver les braises pour mieux étouffer le feu... J'avoue... C'est un peu de ma faute. A vouloir être toujours dans l'histoire, faire partie de la chanson, arbitre de ses déconnances et de ses dérives,  j'étais faite comme une rate quand il quitterait la chaloupe... Pour ma défense, Monsieur le Président, je n'ai jamais recherché contrairement à lui, la postérité sur la toile ou ailleurs... Souvent le bougre, profitant de ma célérité à battre les tapis, lustrer le plancher et mijoter les petits plats qu'il affectionne, me glissait sournoisement dans son blabla, me traitait pis que pendre dans des carabistouilles où jamais je n'aurais mis les pieds en temps ordinaire... Suzanne par ci, Bobinneau par là... Sans avoir le temps de donner mon avis, je me retrouvais gardienne du Temple, diseuse de bonne aventure ou napperon en dentelle sur la commode de ses déviances. Quand il ne faisait pas de moi le paillaisson grincheux de ses frustations... Des gratouillis qu'il cultive comme la mauvaise herbe et l'ortie dans son pré carré...
< Essaye ! C'est pas compliqué... Tu te poses, t'alignes quelque phrases et voilà ! Le tour est joué ! Et pis on est une équipe merde ! Moi j'suis trop crevé ! >
Voilà ce qu'il me dit ce matin, l'infâme suborneur... Une équipe... Tu parles... Deux vieux poireaux au fond de la cagette voui... Comme si j'avais que ça à faire...
Suzanne Bobinneau
Double Mixte.

lundi 16 mai 2016

HIER... DIMANCHE...

1 ) Comme je m'emmerdais du matin et que je relevais d'une nuit passée dans un ascenseur ( claustrophobie, vertiges et grosse trouille ! ), je me suis rencardé sur la " Pentecôte " dite " de Chavouot "( fête des moissons ), chez les youpins à papillotes ( je sais on dit pas ça... Mais ça me fait rigoler... ). Le Saint-Esprit des culs-bénis venu taper le carton avec tous ces fainéants de französ qu'en profitent pour partir en week-end prolongé et faire des galipettes dans la grande bleue... Ça ne m'a pas plus passionné que ma dernière tarte aux pommes, et quand j'ai entendu que des culs-terreurs montaient la garde autour de leurs champs pour protéger les garennes en vadrouille et empêcher les hordes d'Evangélistes de déferler sur le pays,  je me suis demandé qui des deux clans était le plus con... J'ai penché pour les hystéos de la bible parce que j'ai jamais tout capté avec le troisième larron. Qu'est-ce qu'il venait foutre entre le Père et le fils ? Z'avaient trouvé personne pour faire une triplette ? Et puis ça f'sait deux jours de suite à s'taper la messe au clandé quand arrivait ce foutu Lundi. Déjà qu'on se faisait tartir à Pâques... L'odeur de la myrte et de l'encens me sortaient vite par les naseaux... Qu'ils fassent chier les brebis et les veaux avec leur prosélitisme à deux balles, j'suis d'accord, mais c'est pas une raison non plus pour sortir les pètoires... 
2 ) " J's'rai content quand tu s'ras mort vieille canaille ! ". J'ai revu " Gainsbourg Vie Héroique " de Joann Sfar, alors bien sûr, ce lundi matin j'avais cette chanson dans la tronche... Ca loupait pas... J'allais penser à Christelle Cholet, la blondasse qui chante comme Feu Janis et qui porte la bottine comme personne...
3 ) MAD MAX FURY ROAD. Primo. Ces gars-là ne connaissent rien au code de la route. Y roulent à toute blinde sur des engins non homologués et doublent à droite... Secondo. Question toilette, ça laisse à désirer. Sont fringués comme l'as de pique, maquillés comme ma grand-mère... Tertio. Z'ignorent la courtoisie si chère à Nadine de Rotechille ( pas Moranot, elle y connaît rien non plus aux bonnes moeurs, la vilaine ! ). Le moindre truc qui les contrarie, plutôt que de deviser entre gens de bonne composition, te balancent des coupes de machettes et de lance-flammes... " Tiens ! Celle-là c'est pour ta gueule ! " qu'ils braillent ces vauriens quand ils envoient la purée...  Un heure et demi de baston pareil, tu sors plus mou qu'un pt'it Lu qu'émerge de sa tasse de caouia. Une question se pose néanmoins. Comment tu réalises, sur le terrain, un truc aussi foutraque.  Ça doit être bien poilant d'assister à quelques prises, mieux qu'une recherche sur l'origine du Lundi de Pentecôte..
4 ) J'avais pensé un moment à me taper la brocante sur la grand'place, voire si par hasard je trouverais un ascenseur qui me guérisse de mes angoisses ou la carriole de MAX,  mais comme j'avais le dos en tire-bouchon, j'ai préféré rester avec cette Vieille Canaille de Christelle...
5 ) Je vous embrasse pas. Le lundi, j'embrasse jamais personne.

dimanche 15 mai 2016

MEMORANDUM ** ( 19 )

** Note de service adressée à une ou plusieurs personnes pour leur rappeler, leur notifier quelque chose. Parutions tous les Dimanches avant le chant du coq ou après l'apéro.
JE PREFERE
WOODY WOODPECKER
A
WOODY ALLEN.

samedi 14 mai 2016

CRUMB

ON VOUS AVAIT
PREVENU...
L'association Bloggers et Jambes de bois,  votre serviteur et toute sa famille,  la Direction ( du bois ) et ses jeux de mots faciles,  le comité de soutien aux techniciennes de grandes surfaces et aux animaux de laboratoires,  remercient le journal Libération ( N° 10465 ) qui fit paraître ce dessin de Robert Crumb au lendemain des attentats contre Charlie Hebdo ( Y'a bien longtemps déjà ! Qui s'en souvient ! ).  Ces divers groupements regrettent et condamnent l'usage quelque peu graveleux qu'a fait l'Oteur de ces croquis délivrés dans  un moment de compassion nationale par un dessinateur des plus talentueux. Le trublion sera mis à l'amende et interdit de publication. Suspension sans traitement accompagnée d'un suivi médical, embargo sur les Gitanes Maïs et mise au pilori en place publique sont envisagés en représailles au mauvais comportement sur le terrain du sinistre sire.  A bon entendeur salut ! 

vendredi 13 mai 2016

ROBERT

Est-ce que vous pensez que 
Robert Grivois, le sournois,
s'excite devant l'article du 49-3
tant décrié ces temps-ci ? La violence dans
les manifs ou le prochain Euro de foot ?
Certainement pas... Le connaissant, je suis 
prêt à parier un dessin contre une kalach,
qu'il mate encore une ces cochonneries 
qui font frisonner dans les chaumières...

jeudi 12 mai 2016

T.S.F.

Si je vous dis que ce matin, il faisait 5° sous abri à Brive-la-Gaillarde, vous vous en battez la rate...  Et vous avez bien raison... Comme les 12° à Royan ou les moins 14° sous la yourte dans le pays de mon éleveur de chiens... Chacun dans son t'it coin, on mate plutôt nos cumulos à nous... On ne va tout de même  pas se faire rincer en allant au taf, au marché ou à ce rendez-vous bidon avec la Fille du Pont ! On ouvre la lucarne ( en faisant gaffe qu'un moineau ne vienne pas foutre le bordel dans la casbha ! ), l'oeil hagard et circonspect cherchant des traces du barnum qui a secoué notre sommeil nocturne. Des bouts de peneux ( refusé ! ), des bagnoles cramées, des impacts de balles... Peut-être la silhouette dessinée à la craie du cadavre sur le trottoir d'en face... Mais on ne voit rien du tout because le brouillard et notre cécité du matin qui comme l'araignée rime avec chagrin... 
Plus jeune, j'aimais bien Brive. Sa Collégiale, ses grottes St Antoine ( où je foutrais jamais les pieds! ) sa rue piétonne avec ses terrasses et ses bons restos... La douceur du temps et l'impression de flotter sous les jupes des filles... Que les mécréants du fond de la classe se ravisent. Pour l'avoir fréquenté le " Marché de Brive-la -Gaillarde " n'est qu'un marché avec des melons, tomates, poivrons et canards gras... On n'y croise pas forcément " quelques douzaines de gaillardes " n'en déplaise à ces freluquets et au Faiseur de Rimes dont je suis fervent admirateur... Comme tous les zozos qui se bousculent sur le tapis rouge de Cannes pour toucher le quart du petit doigt de leur acteur ou actrice préférés... Tous les ans, on repasse les mêmes plats... On entend les mêmes discours, et si le dernier opus Sino-Javanais n'a pas le prix,  moi je me les coupe ! Remarquez, ça nous change de la pouillerie quotidienne du monde... Et il fera " grand soleil " à Brive-la-Gaillarde dans la journée... Ils l'ont dit à la TSF...
P.S. Ne connaissant pas Royan, je ne peux vous entretenir de ses bienfaits. Mais j'imagine que çà doit être bien cosy avec sa mer et ses plages de sable fin...
Bon Festival.
La bise à Vanessa !

mercredi 11 mai 2016

... / ...

Non d'une pipe en bois ! m'écris-je du fond de mon canapé... C'est l'apocalypse... La grosse catastrophe promise par tous les Nimbus du Messager Boiteux... Le jour d'après ou la fonte des glaces... Paraphrasant le fabuliste, mais prudent tout de même, je lance un avertissement destiné à la Chose qui vibrionne dans la cuistance... < Qui te rend si hardi de troubler mon breuvage ? > jolie façon de questionner l'intrus qui, si j'en juge par le bordel ambiant, n'a que faire de mes prétentions littéraires comme de mes élucubrations post-coïtales ( ?  )... " Pourquoi donc, franchir mon système de sécurité et venir perturber mes protections immunitaires ? " redis-je en m'avançant d'un pas de cambrioleur ( bravo ! s'écrie le jury ! ) vers le chantier. Parvenu à mes fin, pire que le vieux qui veut s'taper une jeunette, j'aperçois, avec soulagement ( comme toi, lecteur inquiet de tant de suspense ! ) un t'it piaf de rien du tout, un moineau écarlate * venu s'écrabouiller sur ma porte de placard, battant des ailes comme l'autre à la proue du Titanic pendant que la Céline fait ses vocalises... Il est pas fier, l'étourneau... Regrette sûrement d'avoir acheté un GPS made in China qui l'a envoyé chez Plumeau quand il pensait retrouver son nid douillet... Faut jamais faire confiance aux Chinetoques et aux marchands du Temple ! c'est connu dans tous les poulaillers ! m'entends-je dire d'un ton sentencieux au volatile apeuré... Faut dire que ce cucul n'a rien trouvé de mieux que de se planquer entre le frigo et la cuisinière ( où mijote encore ma langue de veau, je vous le rappelle ! ) endroit nauséabond où même ma serpillière qui pourtant n'a peur de rien, ne s'aventure jamais...
Quel pastis ! Mes enfants ! Comment sortir d'une telle situation si tu n'as pas le profil de Sherlock...
Le piaf, la langue de veau et ma pomme... Trilogie innommable... Même le Sphinx ou Kamel le Magicien n'ont pas songé à une telle énigme...
" La suite serait délectable, malheureusement, je ne peux... La dire et c'est regrettable... ** " L'histoire se termine par un déménagement en règle avec jet de serviette pour choper le moricaud et le renvoyer dans ses pénates, après lui avoir fait écouter quelques strophes de notre trublion préféré...
* Charles Bukowski Pulpe.
** Singe en rut.


mardi 10 mai 2016

MOINEAU ECARLATE **

Imagine... Prenons une historiette à deux balles. Le genre qu'alignent tous les écrivaillons de la planète en attendant de tirer le gros lot, d'entrer au panthécon ou d'avoir le prix Papivore délivré par les crânes d'oeuf de Drouant tous les mois de Novembre de sinistre renommée.. Jusque là rien de bien neuf et je critique pas... Chacun porte sa croix... J'envisage moi-même de présenter ma candidature et d'obtenir haut la patte cette récompense bien méritée ( déjà qu'on m'a refusé à the Voice, à Questions pour un Lampion et à Qui veut s'taper un Vieux ! ) alors je m'y colle...
Je t'apprends rien, toi qu'a fait de hautes études... Le moindre caillou venu d'on ne sait où qui traverse la ceinture d'astéroïdes à la vitesse de la lumière ( ou du son, je sais jamais... ), la moindre clef de douze balancée par la lucarne de la station spatiale par des astronautes en goguette, quand ces machins arrivent sur notre bonne vieille terre, y foutent une polka du tonnerre... Font des trous plus gros que la dette publique... Pour un peu que tu flemmardes en lèchant la vitrine du super-market ou que tu tapes la converse avec une jeunette qui veut pas s'taper un vieux, t'es marron... Carpette et peau de chagrin... Pulvérisé jusque dans la lucarne... Si les autorités sanitaires ont du bol, on retrouvera peut-être ta sandale ( pointure 43 ) ou la gourmette de ta première comm... Mais c'est pas sûr...
Bref... Pas plus tard que hier ( expression commune chez les gars du peuple ! ) j'écoutais d'une oreille distraite un groupe de vieux barbus en matant la dernière couv de " Cresson et Pissenlits " la revue  adorée par ceux qu'ont du sang de navet dans les tuyaux,  quand un binz invraissemblable se produisit dans la cuisine où mijotait doucement ( pléonasme ! note le jury ! ) une langue de veau sauce madère dans ma cocotte en fonte préférée...        
                                                                   ( A suivre... * )
* Si ça vous chante...

                    

                                                                  

dimanche 8 mai 2016

MEMORANDUM ** ( 18 )

** Note de service adressée à une ou plusieurs personnes pour leur rappeler, leur notifier quelque chose. Parution tous les Dimanches avant le chant du coq ou après l'apéro.

TOUS DES VILAINS !

Y'avait un monde sur les routes ! Incroyable... Pire que la transhumance du mois des côtelettes, la traversée de la Mer Morte, la Longue Marche ou l'exode des matelas devant les casques à pointes venus faire du tourisme à Paname... ( Tu exagères encore ! bafouille madame Suzanne la bouche pleine de dentifrice ). A croire que le soleil tout neuf faisait friser les branchies des poiscailles qui sortaient de leur bocal en liquette, manches courtes et zique dans les oreilles... Un tintouin du tonnerre ! T'installais une baraque à frites, un chamboule-tout et t'avais la kermesse devant ta porte... En me retournant,  je me dis que ça n'existe plus beaucoup les " fêtes paroissiales ", les agapes curetones organisées pour renflouer les caisses du t'it Jésus et de ses compères... Minot, j'en ai connu quelques unes jusqu'au jour où la rumeur publique cloua au pilori notre bon pasteur suspecté d'entretenir des relations coupables avec ses brebis à culottes courtes... Mais  là n'est pas le propos.. Bref entre les mioches qui se bousculaient pour s'apprendre, les troupeaux de marcheurs en partance pour la Vierge du Haut et Machin qui cherchait le cochonnet égaré lors d'une partie de boules acharnée, y'avait de quoi écrire quelques lignes... Les mopettes* pétaradaient, faisant le tour du pâté de maisons à toute blinde. A leurs fenêtres, les Muppets Show gueulaient à cause du bruit qui les empêchaient de choper correctement le quatrième mouvement du Boléro du Verla ** qui faisait n'importe quoi depuis qu'il était rentré dans le domaine public...
Finalement, c'était pas si mal cette ambiance de marché oriental... J'aurais bien vu une course de chameaux, un concours de tir à l'arc ou de teecheurts*** mouillés, l'élection de Miss Choucroute,  mais, comme vous le savez,  faut toujours que j'exagère dixit Madame Suzanne !. La gentille rombière n'a pas tout à fait tort, mais le gribouillage a des exigences que la raison ignore... Donc acte.
J'avais allumé mes écrans, et je matais la saison Quatre de < Banshee > en V.O. en attendant que l'orage prévu en fin d'après-midi ( les Cassandres de la météo sont précis ! ) ramasse tout ce beau monde sous les gouttières des tentes de la Croix Rouge prévues à cet effet ( Un en-cas serait servi aux plus démunis )...
J'étais pas fier au fond de mon canapé... C'était tous des vilains qui s'étripaillaient à la moindre occasion... J'aurais mieux fait d'aller gambader dans la luzerne...
* En français dans le texte.
** En verlan dans texte.
*** En " Je sais pas comment ça s'écrit " dans le texte.

samedi 7 mai 2016

GROSSE FATIGUE !

J'avais envie ce matin, de lancer une polémique, de foutre un peu le boxon dans la guérite du piou piou qui monte la garde devant ma porte... Ecrire par exemple que tous les morveux qui s'inspirent de Scarface ( 1984 ) dans le rap ou ailleurs en roulant des mécaniques sont des baltringues... Que tous les geeks à sandales, les hipsters à bretelles, les gays à rayures ( ? ) et les donzelles Chanel me les brisent menu... Tout autant que les vieux barbons qui me saoulent quand ils montrent du doigt la zique des z'années soixante dix... Quand des chevelus secouaient leur tignasse entre trois accords et deux pètards binaires... J'avais envie d'avis bien tranchés, de critiques acerbes et de luttes intestines qui feraient monter un peu la température...
Mais rien que de penser qu'il me faudrait m'asseoir devant l'écran, taper sur le clavier avec mes petits doigts enragés, le cul posé sur ma chaise bancale, j'en ai des frissons dans la moelle... Vraiment pas tenté... Merci.... Une grosse fatigue certainement...  Demain peut-être...
" Nous savons tous que l'art narratif est mort. Et nous portons le deuil. "
P.P. Pasolini.

vendredi 6 mai 2016

ANIMAUX DE LA FERME

Bien sûr ! Il fallait s'y attendre...
Votre esprit tordu n'allait pas nous raconter l'histoire des Trois Pt'its... ou le saumurage du jambon de   notre porc préféré ( élevé uniquement aux glands et chataîgnes ! ) qui réjouit les papilles avec un peu de piment d'Espelette... Plutôt que d'illustrer cette kronique avec la jolie photo d'un louchébème à la hure joviale, qui le tablier propre de ce matin, nous invite à goûter son boudin de la nuit ou son fameux fromage de tête adoubé par le Jeannot et ses compères. Croyant faire de l'esprit, vous trompez votre monde... Faîtes rire personne... Le cochon-tirelire est vieux comme Mes Robes ( Berrurier  avant Coluche ! ) tout comme le Vieux Cochon, les Cochons de payeurs, un temps de Cochon, une tête de..., Cochon qui s'en dédie, une petite Cochonne et le Cochon qui Rit, un jeu qui enflamma les jeunes années de nos bambins pendant que glougloutaient le jarret et la palette aux petits légumes...Tous ces poncifs ne valent rien qui vaille...  Ne tirent pas le moindre rictus au lecteur fatigué... Je profite néanmoins ( parce que je suis un tantinet gourmand et opportuniste ) du temps qui m'est donné ici-bas pour dire à notre belle jeunesse qui végétarise de plus en plus autour de nos assiettes qu'une côte de porc charcutière n'a jamais fait mourir personne... A-t-on déjà vu un morceau de tofu ou des graines de tournesol faire la nique à un filet mignon tendrement rôti au four ! " Ripailles et cochonailles, y'a qu'ça qui Maille " disait un pot de moutarde jamais pris en défaut par les services sanitaires...
Mais je m'égare... Si vous aviez consenti à illustrer votre blabla avec les PIGS des Black Panthers en pleine effervescence, si vous aviez commenté " le Pigs on the wing " du défunt Pink Floyd, ou pire... On peut rêver... Si vous aviez concocté une étude approndie sur BLODWING PIG ce groupe de petits blancs qui faisaient de la lèche aux vieux nègres aux alentours de 1968, pour leur soutirer un peu de magie, on aurait compris... Admis le bien-fondé de votre bavardage, mais nous imposer ce machin en faïence, on ne sait plus si c'est du lard ou du cochon... Justement...
Bien à vous. 

jeudi 5 mai 2016

BOLOSSE !

Après ce panneau, votre ticket n'est plus valable.
Cher Machin...
N'ayant de vous qu'une image succincte, un pedigree que j'ai payé chèrement au " Panier Fleuri " en arrosant quelques zozos de mauvaise compagnie ( La grosse dame au comptoir se souvient encore du jour où vous défonçâtes la vitrine du magasin de chaussures ! ), compères qui, au demeurant ressemblent plus aux supporters d'une équipe de boulistes ventrus, qu'aux élites que je fréquente habituellement, je me permets d'ajouter ma petite pierre à votre moulin. J'en ai parfaitement le droit. A l'heure des polémiques participatives, des converses longue distance et des buzzes hystériques, votre prose journalière, quand elle n'entame pas ma joie de vivre,  me laisse quelque peu perplexe quand à votre avenir.  Vos jérémiades cauteleuses ( qui se soucie encore des fin de mois difficiles de la plèbe, des caleçons de Marinette ou du gratouilleur poilu, je vous le demande ! ), votre charabia étalé sans pudeur sur la toile qui souffre déjà suffisamment d'un manque criant de globules et d'imagination cognitive, m'incitent à penser que... comment dit-on, chez les gens de votre espèce ? Vous êtes " au bout du rouleau " pire que mon gendre quand il repeint son plafond. Lessivé, essoré comme les vieux cailloux que vous choyez, au bout de leur ènième tournée... ( Vous remarquerez que moi aussi, sans prétendre comme vous, vieux farceur ! à la postérité, je suis capable de pondre quelques approximations dignes de figurer dans votre blabla... ). Déjà qu'en page deux, la photo de moutons en cavale sans même un lupus pour les croquer < dans le courant d'une onde pure > faisait augurer de tristes journées, la crainte de voir la basse-cour et les cochons arriver en rang serrés sur nos écrans nous inquiète quelque peu...
Bref, il serait temps de mettre un frein...  de prendre un peu de repos... Essayez une retraite spirituelle dans le Haut-Vercors, adhérez aux Alcoll-hic Anonymes, faites campagne pour Donald le Canard qui nous promet bien des rigolades ou Juppé le Crâne d'Oeuf qui ne nous promet rien...  Inscrivez-vous au concours du fumeur de pipe de St-Frusquin ( une seule allumette pour incendier la bouffarde... Après on attend en suçotant doucement... Tu parles d'une compète ! ) mais par pitié arrètez de nous bassiner avec les Animaux de la Ferme et de faire l'apologie de Florent Pagny. On a déjà bien du souci avec Nolwenn Leroy, le dernier opus de Christophe et les Enfoirés...  " Un vrai bolosse ! " me souffle Valentin mon cadet, qui cause comme les ceusses d'aujourd'hui...
Bien à vous.

mercredi 4 mai 2016

MONTBELIARDES

Je vous avais bien promis
des vaches l'autre fois... Non ?
Et ben sacrebleu c'est fait !
Prochainement les cochons noirs
de Corse, les canards du Gers un
long exposé sur le Pagny de
Patagonie qui vient de sortir un
album de musique cubaine version
varioche qui donne de l'appétit
quand même...

mardi 3 mai 2016

INSPIRATION...

1 ) Entendu que le sud du pays est envahi par le moustique-tigre et que du côté de Royan y'a une invasion du bourdon d'Asie... Un saloperie de bestiole paraît-il... Moi qui suis insectophobe ( j'ai pas trouvé d'autre définition désolé... ), je me méfie et décide de rester cloîtré dans le gourbi jusqu'à ce que les nouvelles soient meilleures et les insecticides plus efficaces...
2 )  J'ai passé une nuit à la va comme j'te pousse. Tourné et retourné dans le plumard pire qu'une brochette du mois d'Août sur son grill. Z'allez me dire que c'est pas si grave... Ca nous arrive à tous de passer du coq à l'âne sous les couvrantes. D'accord, mais moi, si j'ai pas mes quinze heures de dodo par nuit, le matin me retrouve avec les yeux au fond des poches. Je me méfie des insomnies et décide de rester cloîtré dans le gourbi en attendant le sommeil...
3 ) Reçu hier, une " injonction de paiement ". Une vieille dette que j'aurais contracté dans les années où je fréquentais les moustiques-tigres, les bourdons d'Asie et les femmes que je côtoyais " A la va comme jt'épouse " ( Ces allégations n'engagent que l'Oteur DNLR ). C'est pas bien grave mais je me méfie des bleus qui viendraient frapper à ma porte, et décide de rester cloîtré dans le gourbi jusqu'à ce qu'on m'oublie..
4 ) Encore loupé le dernier tirage de la loterie. Je voudrais pas vous saturer le bulbe mais je me méfie des jeux de hasard et décide de rester cloîtré dans le gourbi en attendant que la chance tourne et que le pognon rentre...
5 ) Je pourrais vous tartiner encore quelques pages, mais je m'aperçois que mes jérémiades sonnent le creux comme le larfeuille d'un chômeur en fin de droit... Comme je me méfie du charabia, je décide de rester cloîtré dans le gourbi en attendant l'inspiration...
Bonne nuit à vous aussi.

dimanche 1 mai 2016

MEMORANDUM ** ( 17 )

** Note de service adressée à une ou plusieurs personnes pour leur rappeler, leur notifier quelque chose. Parution tous les Dimanches avant le chant du coq ou après l'apéro.
SI JE LACHE LA BRIDE
MON CHEVAL FAIT
N'IMPORTE QUOI...

LA FIN...

Je sais plus de quoi je voulais vous parler... J'étais penché sur mon outil, appliqué à bien tenir ma plume,  quand m'est apparue dans un coin de l'écran la belle tête d'homme de Belmondo dans " L'itinéraire d'un Enfant gâté ". Vous dire pourquoi et comment j'en sais rien... Je bugue parfois sur des acteurs qu'ont pris du bide ou qui sont calanchés... Le fantôme de Clémenti, la dégaine de Kalfon ( un joli rôle dans Mafiosa, à faire pâlir le vieux Ketel ! ) Simon, Brasseur, Delon, Léaud en ours mal léché... Les bajoues de Gabin, ce bon Gégé, le Grand Jacques dans son Far-Ouwest,  et tous les autres... J'en passe et des moins bons... Bizarrement, je craque pas trop sur les donzelles... Sans doute sont-elles trop "iconiques", objets du désir qui effacent le jeu...  Peut-être Yolande... Parce qu'au fil des années, elle ressemble de plus en plus à Michel Simon et qu'elle prend " une belle tête d'homme "  justement...  Vous devez comprendre qu'un Bébel qui surgit dans votre intérieur sans prévenir, ça perturbe la marche de votre PME. Quand il a demandé des nouvelles de Charles Gérard, si on avait revu ses potaux Marielle et Rochefort,  ma secrétaire nouvellement acquise ( à la bonne cause ) a fait pipi sous elle et la température est montée de quelques degrés...
Suzanne qui réparait les dégâts commis sur la commode, toujours pragmatique ( Pas le meuble, Suzanne bon dieu ! ) me fit remarquer que je devais impérativement honorer le contrat 19,081du 28 avril sous peine de sanctions administratives et autres fariboles qui mettraient à mal ma réputation déjà bien entamée par la gestion approximative de ce foutu blog...
Mads Mikkelsen. C'est lui, qui dans la peau d'Hannibal le Cannibale raconte à Will Graham en lui titillant les osselets au scalpel, que : Prendre une décision revient à malaxer une pâte avec des sentiments confus... Vous dire comment tout celà finit, c'est pas mes oignons... Le Mads, c'est pas un marrant ( enfin au cinoche, si ça s'trouve dans son salon y fait le trublion ! ), joue toujours dans des trucs un peu glauques ( la Chasse par ex. )... Regard en coup de serpe, sur tronche en vrac... Quand il l'ouvre c'est jamais plus que trois mots... Un bon client pour les dialoguistes... Sûr que c'est pas lui qui jouerait le Guignolo ou irait faire des Tribulations en Chine... Mais bon, il a une gueule, et l'époque n'est plus aux franches rigolades...  Les temps ont changé que voulez-vous...
A tout de suite.

 H                                                                                                           U                              ...