dimanche 31 mai 2020

Je n'ai guère apprécié la soupe de ragondin ni le ragoût de méduse qu'on nous a servi. Pas plus que les écailles de croco servies en cassonade, et les minuscules filets d'hippocampe qui se coinçaient dans les ratiches,  le tout accompagné d'un jus de poils de yack qui avait bizarrement un goût de pisse de gnou en rut... Le sorbet à la salive de bourdon ne m'a pas convaincu non plus... Faut dire que confiné sous ma cloche, la mouille bien protégée sous ma visière plexi, fallait que j'en fasse des manières pour que ma glace ne fonde pas plus vite que la banquise...
A l'inverse, je me suis follement amusé à imaginer un menu complètement foutraque, béni par des Dieux moléculaires qui dégustaient des bactéries en poudre noyées dans un sabayon de virus pangolinés peu soucieux de l'avenir, pendant que Gisèle glissait dans le four un saucisson à la brioche parfumée de pistaches...
Gastronomes de tous les pays, Unissez-vous !
Pesseran de la Pessière.

samedi 30 mai 2020

Actu...

Il fallait qu'on sorte... Que l'on tire les conséquences du nouveau projet de déconfinement que nous proposait le grand manitou... Le brigand Méphisto n'a pas fait dans la dentelle... Père Fouettard, mais gentil quand même, prenant soin de nos osselets et des prochaines municipales, il a jacté comme Machiavel ou ma concierge qui a toujours son mot à dire... Vous voilà libérés de CERTAINES obligations, mais il vous faudra respecter CERTAINS COMMANDEMENTS édictés par les hautes instances des trompe la mort... Vous z'êtes en liberté SURVEILLEE, alors n'imaginez pas revenir à l'état sauvage... Faire les zouaves sous l'Pont d'l'Alma... Faudra rester prudents, bons catholiques, et respectueux des décisions du patronnat... Ordre et méthode sont les deux mamelles d'une vache bien gardée...  Pas question d'aller guincher dans les bals pops, ou de manifester à cheval sur des pancartes... Le pays est en charpie ! Faut tenir compte de la conjoncture économique, des actionnaires, de la reprise des activités, et du mauvais esprit de Nostravirus, toujours sur la brèche au fond des pissotières, où les réunions de plus de dix clampins sont toujours interdites sous peine de sanctions, et de retour à la case départ... Pas question non plus faire des galipettes avec Zézette, de courir le guilledou avec Doudou... Chacun prendra soin de son pédigrée en lorgnant sur le téléphone de son voisin, et quant à faire le morse dans le sable, en matant les jolies baigneuses, n'y comptez pas trop... L'époque n'est plus à la galéjade ! Tous sur le pont, et chacun pour soi ! Si vous pensez que Dieu reconnaîtra les siens, comptez pas sur nous pour vous savonner la planche du presbytère !
On était bien heureux de laisser nos clapiers dans l'état où on les avait trouvé, fiers comme Baptiste d'aller voir si la petite mercière de la rue des Rubans tenait encore boutique, ou si le bougnat de la Foirfouille trafiquait toujours les bons d'alimentation...
Finalement après toutes ces années, rien n'avait changé... Le parc était toujours interdit aux chiens même tenus en laisse, les carrioles toujours aussi chiantes avec leurs feux de détresse, les abrutis ( ies ) étaient toujours là, avec ou sans masque, comme cette conne qui ronchonnait derrière sa visière plexi parce que j'en avais pas ( de masque ) pendant  qu'elle bousculait la queue pour choper le dernier croissant qui frissonnait de trouille en voyant arriver la mégère... Et Guy Bedos était mort...
On est vite rentré se calfeutrer avec le chat Bébert, les t'ites chopines, et le moustachu Sètois. Un garçon plein de bonnes intentions, de chansons qui donnent bonne mine, et que le Bon Dieu lui pardonne, de son balcon, regarde passer les cons...
Bonne rentrée.
Contes de l'A peu près.

vendredi 29 mai 2020

J'ai téléphoné à la police pour signaler ta disparition. M'a fallu bien du temps pour patienter entre deux bips, passer d''un estancot à l'autre, supporter une rengaine de J.J. Goldman, et les fritures de Police-secours en attendant que la standardiste - comme dans une pièce du vieux Sam - veuille bien prendre mon appel.... J'imaginais bien que la force publique n'allait pas me faire poireauter avec NTM en fond sonore, mais J. J....  Faut de la modération en toute chose non ? Y'a fallu que je décline mon identité à la donzelle, et j'en ai profité pour affirmer au passage, que n'ayant plus le niveau ( ha ! ha ! ), j'avais ces derniers temps, beaucoup décliné moi aussi... La standardeuse ( jamais de répétition, c'est la règle ! ) interlopée  par mon livret de famille, mon état de santé,  m'a renvoyé à un autre service, où un bougon ( sans doute un de ces fichus " sachants " dont on nous rebat les oreilles ) a pris mes mensurations, a calculé en deux coups de clic, et trois oups de stop covid, ma force de frappe et de dissuasion, dans l'hypothèse ( nuse ) où les bistrots rouvriraient leurs portes aux gais lurons que nous étions, quand, attablés devant une mousseuse trappiste, nous prenions des nouvelles du futur... Inconscients et farfelus ! me direz-vous... Mais je persiste et signe ( d'une croix ). Devant Dieu, et ce qui reste des honnêtes hommes, ces temps bénis ont bel et bien existé...
L'autre problème posé par cette administration foutraque, mâtinée de Kafka, fut de savoir qui prévenir en cas de retrouvailles, de retour au bercail... Avais-tu des proches, des re-proches, des animaux de compagnie, des Roses Amies, comme F. Hardy * ? Tu penses bien que je me suis bien gardé de divulguer les membres de ton réseau ( la liste est consultable par minitel ), les copains comme cochons, et les amis de luxe, les petits Castor et Pollux (?) qui faisaient la foire dans ton armoire, refaisaient le monde entre deux balades en forêt...
J'ai dû m'assoupir longtemps... Quand le bigophone au bout de son fil a décidé de se pendre, faute d'interlocuteur,  j'ai entendu du bruit dans la cuisine. Les croquettes du chat qui tombaient en cascade dans son pochon...
C'était une fausse alerte. Tu étais revenue...
* Minette des années yéyé.
Bad dream.

jeudi 28 mai 2020

Diagnos-tic...

     Professeur Nimbus
     Professeur Tournesol
     El Profesor de la Casa
     Professeur Ragoût ( d'Hydroxymachin ),
     Voilà encore toutes les têtes d'oeuf qui ce matin, tiennent la barre des gazettes...
     Manque plus que les docteurs Mabuse, Petiot, Megele, Folamour, le Cagliari et
     son cabinet, bref, tous les affreux qu nous foutent la trouille...

                                                               ... / ...
                                                         
     Doc Holliday, docteur House ou Jivago, méritent-ils notre attention ? C'est à voir...
     Restent le Docteur Maboul, Kid Strange et ses brigands ( Doctors of Madness )  qui  
     font du tapage dans nos souvenirs...
     C'est déjà pas si mal...
     Et tous les autres, les " hommes-médecines qui ramdament sur nos tam-tams, arracheurs
     de dents, piqueurs de fions, qui privent le pauvre Kroniqueur de potion magique, de
     vin de messe ou de bouillon de onze heures, rentreront-ils dans la postérité ?
     L'Histoire nous le dira... Comment s'y retrouver dans tous ces diagnostics ?
   


   


       

   

mardi 26 mai 2020

Vous pensez bien... Si l'on m'avait dit que je devais partir si tôt, j'aurais ramassé mes brebis, les aurait mises à l'abri des prédateurs, des rapaces et des nuisibles qui lorgnaient sur l'angora qu'elles avaient sur le dos... J'aurais testamenté mes héritiers. Qui pour quoi... Quoi pour qui ? Mon fusil, ma casquette de chasse, et mes galoches en bois... Y'avait belle lurette qu'elles attendaient un proprio tout neuf... Un burné qui empoignerait le bâton généalogique, chasserait les roitelets et les pécores de l'arbre, pour s'en aller la trique au vent se refaire une nouvelle descendance...
J'aurais convoqué les ancêtres... Savoir s'ils m'avaient gardé une place dans la garde-robe. Je suis pas chien. Une boite à chaussures au fond de l'armoire aurait suffit à me loger, entre la gapette de mon père, et la jarretière que Tonton Nestor avait ramené des noces de Jeannette (?).
J'aurais filé mes vieilles pelures aux chiffonniers d'Emmaüs, mon solde de tout compte aux usuriers qui m'ont fait bien des misères, et mes bouquins de Charles B. aux punaises de la sacristie pour qu'une fois, au moins, elles rougissent de honte, et mouillent leurs chemises...
J'aurais attendu l'échéance en père peinard (??), bafouillé quelques gros mots, rien que pour le plaisir, et peut-être me serais-je offert un petit vin de soif pour le trajet...
Mais tout a été trop vite. J'ai chopé un vilain rhume de cigarettes, une fatigue des organes qui ont mis fin à mes joyeuses bagatelles...
Juste avant de refermer la boite, les croque-morts m'ont dit en rigolant que c'était ballot...
L'épidémie qui avait mis le monde au pas, était en passe d'être vaincue...
J'ai jamais eu de chance dans ma vie..
Contes de l'A peu près.

lundi 25 mai 2020

Je buvais du vin à la fenêtre, regardant une boite de bière qui dévalait la pente poussée par le vent. J'attendais que la pluie cesse pour ravitailler mes tonneaux, mes placards, mais la tempête se foutait pas mal de mes préoccupations alimentaires, de mes petits soucis de bipède apeuré par l'étendue du désastre. La boite, elle, continuait à  bringuebaler le long du trottoir, direction le caniveau où, pensait-elle, elle pourrait retrouver un peu d'aplomb, se détordre juste avant de cracher sa dernière mousse.
Une vacharde rouquemoute, parapluie en bandoulière remontait la rue en reniant les saintes écritures, la météo des plages où elle n'irait jamais, et ce merdeux ticket de loto pas foutu de lui donner le tiercé dans l'ordre. Rendue foldingue par l'averse, la pauvresse ( ouais... A ce stade, tu joues pas chez les princesses à deux balles ) renaudait contre les carrioles impassibles qui, les loupiotes allumées comme des yeux de chat,  filaient vers ces pays imbéciles où jamais il ne pleut (?).  Braillait pire l'Adolphe à Nuremberg, quand il haranguait les pantins qui finiraient en charpie... J'étais prêt à parier que comme l'horrible, elle avait la morve au pif, et des envies de génocidaires contre les météorologistes qui avaient prévu une journée ensoleillée, et des jours meilleurs pour la populace...  Un instant, la comparaison avec l'abruti du Berghof me parut osée, mais l'histoire aussi, se fait dans la tempête... Elle avait dû péter un talon de godasses, parce qu'elle marchait en biseau secouée dans le tourbillon... J'ai bien vu qu'elle allait croiser le cerbère qui montrait les crocs, tirait sur sa chaîne à chaque nouveau jour... Le temps de la mettre en garde, de lui faire savoir par courrier que la vie ne fait pas de cadeau (!), une vraie bagarre de clochards avait lieu, à qui mettrait l'autre sur le dos, comme ces sumos imbéciles qu'appréçiait un ancien roi de la carambouille...
Moi, ça fait un moment que j'ai quitté les embrouilles qui font mal au dos. Du haut de mon perchoir, le monde vacille, mais toujours se remet en route...Sans doute la " résilience " à Boris, j'en sais rien... Avant de refermer le fenestrou qui mettrait mes provisions d'hiver à l'abri,  j'ai pensé, que la mégère et ma pomme, on se ressemblait. Tordus, cabossés, siphonnés jusqu'à la dernière goutte par une bande de soiffards, on passerait dans la bourrasque sans laisser de traces. C'était aussi bien...
Bad dream.

dimanche 24 mai 2020

Centenaires...

Le coromusic est un virus qui s'attrape par trop d'addictions, de lèchouilles, de bisouilles, de Dirty Dancing ou de tagada tsouin tsouin joués au fond des bals populaires. Il fait tousser, moucher, donne de la fièvre ( j'ose à peine écrire, du Samedi soir... ), ou des maux de tête, qui clouent au pieu le fièvreux pantin qui se croyait malin, 
Mozartien, Wagnerien,
lilliputien devant le grand Chopin.
Ce clampin n'est plus rien qu'un zinzin,
amateur de crin crin...
Ca vous la coupe hein !!!!
Rien de bien grave pourtant... Il suffit de garder la chambre, d'éviter les Célindionnites, les Bruellites et autres Pagnynites qui deviennent vite des symptômes aggravants. Ne levez pas les yeux au ciel ! Notre Père qui êtes aux cieux, la vie est dure ! (fallait que je la place celle-là ! ), ces petites affections ont le droit d'exister, tant qu'elles ne donnent pas la fièvre à mon cheval... Quelques gouttes de Boogie Woogie mâtinées d'un peu de Ragtime, voire d'une pincée de ce vieux Rock'n'Roll qui sévissaient dans les chaumières, quand on faisait tourner les serviettes, dansant comme les canards de la noce,  suffiront à calmer le mal, et tout rentrera dans l'ordre...
En cas de rechute ( de deuxième vague disent ceux qui nous veulent cloîtrés dans nos clapiers ), réécoutez nos grands Z'Oteurs...  Vous savez bien, ceux qui roupillent au fond de votre discothèque, en attendant le Printemps des Poètes, le Grand soir, ou le Paysan de Paris.  Savourez quelques rimes, quelques pirouettes en sirotant l'apéro de votre choix...
Vous finirez centenaires...
LE SINGE EN SORTANT
DE SA CAGE DIT....

samedi 23 mai 2020


Je sais. C'est vert...
Je n'ose pas dire
vert bouteille, on me
taxerait de Père-vers
à la trogne ver-meille.
Mais trop de vert
tue le verre.
Sauf...
Que les verres
font des vers
A l'endroit,
à l'envers,
Comme qui va
de travers...

Vers Cingé...  Vert Orix ou
Vers millon, c'est comme vous voulez...
Le vermifuge.

vendredi 22 mai 2020

La vie d'avant... ( 1 )

C'est bizarre... Ce matin les cloches sonnent à toute volée, réduisant le chant du merle moqueur au rang de gazouillis qu'un piaf moitié aphone aurait lancé pour notifier que Monseigneur * prenait son caoua à 6H01 avant de turbiner pour réchauffer la planète. Les curetons auraient-ils repris du service ? Le bossu  serait-il sorti de son confinement ? Peut-être qu'un maccab tout neuf, s'est présenté sous le porche du ratichon pour demander l'extrême-onction pendant que les héritiers faisaient les zouaves avec le goupillon...Va savoir... Les ouailles sont farceuses, qui pleurnichent un t'it coup, avant d'aller faire la nouba au Panier Fleuri, regrettant les Funérailles d'Antan (?)...
C'est quoi ce bordel ? demande le chat Bébert roulé en boule dans la litière de Ferdinand. Le matou dresse les oreilles, défrise ses moustaches, et s'en va voir sur le bord de la fenêtre, si par hasard, Casimodo ferait pas des singeries à Esmé à grands coups de bourdon... In petto, le boucan le renvoie dans sa panière, le repousse dans sa gouttière ( c'est un chat, que voulez-vous, pas un Aristo... ) lui pète les tympans, et voilà que  notre greffier se prend pour Ludwig, qui  continue de pianoter à tout va des lettres que cette garce d'Elise ne lira jamais, vu que le Génie est sourdingue ( dong ) et amoureux, ce qui n'est pas incompatible... J'ai connu un sourd marié à une muette, et ben, croyez-le ou non, il s'entendaient comme deux larrons en foire...
Du coup, le voisin du dessous ( ou du dessus, on s'en fout ) monte le son de sa TSF pou mieux suivre le débat entre deux zoulous qui discutent de l'opportunité de réouvrir la chasse au dahu, les sorcières étant occupées ailleurs... Il en profite pour passer des messages cryptés au Maquis de la Verne, qui lutte encore et toujours dans son hôpital de campagne contre qui vous savez... Il envoie des recommandations, des lettres d'injures et de dénonciations aux autorités sanitaires qui voudraient bien qu'on sonne l'armistice. Le voisin est un gaillard braillard, malabar, tubard, grognard de l'époque où les téléphones fixes, et la téloche de J. Nohain s'installaient dans les foyers, quand Luis M. faisait rêver les ménagères, et Tino R. Monsieur Georges, un gars dont nous parlerons ultérieurement...
* L'Astre solaire...

                                                                                ... / ...

... / ...

Inutile de chercher à comprendre pourquoi dés potron-minet ( J'adore... ) les carrioles pétaradent, proches de l'explosion, les pots s'échappent, et se carapatent dans toute la contrée... Ca embouteille dans les travées des arrêts de bus, sous les casques des pompiers qui pimponnent comme des pom-poms girls qui cherchent la grande échelle en levant la patte en cadence (?). La chemise grande ouverte sur leurs poitrails de ténor, des maçons entonnent " Marinella " tandis que les égoutiers remontent des bas-fonds à grand bruit de bottes... Des femmes aux poitrines d'ivoire haranguent le ciel, chérissent leurs bâtards, et braillent pour obtenir la fin du droit de cuissage, pendant que la fanfare répète une Marseillaise cabossée pour l'anniversaire de Manu Jupi qui n'en mène pas large derrière son masque... Une cacophonie qui dérange jusqu'aux taupes du père Latrogne, là-bas dans le champs du Non-retour, qui fait grogner les cochons du Palais Brongniart qui boivent du petit lait devant la reprise des activités...
Notre Merle reste abasourdi ( J'adore aussi... ) devant tout ce tintamarre, et de dépit lâche un petit vent, et une fiente qui ne doivent rien à personne. Ainsi va la vie des piafs... Demandez aux mouettes océanes qui balancent leur guano sur les tonsures des touristes, pour venger leurs congénères emmazoutées par les tankers philippins... C'est comme les dauphins, me dit ma copine Dauphine ( 30CV sous le capot ), quand ils nous rirons au nez au lieu de faire des galipettes dans la baille, on sera bien avancé...  La vie ne fait pas de cadeau (!) et quand le tonnerre de Brest se met de la partie, la petite danseuse en tutu qui tournait sur la boite à musique de Grand-Maman, s'enfuit à toutes jambes en gueulant à l'assassin...
C'est la vie d'avant qui recommence... Les marchés de Provence, les poissonnières à la criée sur le port, les klaxons dans  le tunnel, les trains qui déraillent, les zingues qui se font des lignes, et le tic-tac de l'horloge qui n'annonce rien de bon... Là-bas, perdu au milieu du choeur des virologues Nimbus, entre le marteau qui pique les tuyaux pour mauvaise conduite, et ces foutues cloches qui tocsinent à tout va l'enterrement des bonnes résolutions d'après le machin, le fantôme bedonnant de Luciano, grimpe dans les aigus, pendant qu'un réalisateur fou hurle dans son mégaphone une formule oubliée de tous :                                        SILENCE CA TOURNE.

                                                                             FIN.
                                                           


jeudi 21 mai 2020

8.33...

Quand je pense à l'ascenseur social, au Barbichu qui fait le groom pour qu'on fasse des manières au saint-esprit et à tout le fourbi...  Illico, je me dis que je préfère la Marie...
Pas l'Immaculée bien sûr... Non... La Marie qui tient un " blog culinaire ", qu'a une bouille pareille à celle de P. Smith vieille ( mais a-t-on déjà vu Patti jeune ? je vous le demande ). Affublée d'une coupe de douilles à faire chavirer le capilliculteur de la rue Moumouth, et notre poétesse beat qui fait du rock dans son garage,  la gentille nous apprend comment faire les tartes, les chouquettes, la pâte à choux, le pâté en croûte, et la pâte à modeler dont les mioches raffolent...
Attention ! Ascencion garantie pour la brioche qui est au four...
Celle qu'on donnera au peuple, quand il n'aura plus de pain...
M. Antoinette.
PAPAOUTAI
Ciry.
Connection  Particulière.
Il ne faut plus dire < Distanciation sociale > mais < Distanciation physique >...
Roro me dit en rigolant que lui, il ne craint rien... Avec sa bourgeoise, ça fait plus de vingt ans qu'il la pratique la fameuse < Distanciation >. Et puis " scions du bois " qu'il rajoute le gredin...
Roro a l'humour au ras du caleçon, pas toujours de très bon goût...
Mais c'est Roro, et c'est pour ça, qu'on l'aime...

mercredi 20 mai 2020

Actu...

Encore un patient qui a perdu ses souvenirs. C'est incroyable le nombre de pékins qui défilent dans nos cabinets depuis la fin de l'épidémie... Quand ils viennent consulter, se plaindre d'un méchant rhume qui les fait moucher, ou d'une fièvre dont un cheval ne voudrait pas, ils semblent encore être de notre monde...  Fragiles des brindilles pour les uns ou plus lourdingues qu'une enclume pour les autres, on peut encore leur faire conversation et salamalecs... Mais voilà qu'au premier examen un peu poussé du pariétal dans la boite à malices, ils partent en vrille. Se mélange le cortex, et dévissent sur la paroi du passé. A peine s'ils se souviennent de leurs femmes, de leurs mômes, du boulot qui leur usait la couenne, et du sourire narquois du patronat qui façonnait leur avenir en peau de chagrin... Comme si leur vie avait disparue sous un coup d'éponge saumâtre, un éclat de soleil qui les aurait aveuglé, rendu sourds... Certains regardent leurs mains, comme si elles venaient de pousser soudainement au bout de leurs bras, d'autres, et c'est plus grave, ont la tête à l'envers, des idées farfelues sous des chapeaux pointus qui sortent de leurs oreilles... Des idées qui filent sur des terrains que nous, hommes de science, n'empruntons que lotis de neuroleptiques solides, de pilules camisoles avalées au fond de cellules capitonnées...
Regardez celui-ci... Il a oublié la chorale de l'abbé Souris. Un ensemble où il mettait en apesanteur les bigotes de la paroisse, et le curaillon, qui se rêvait sous-pape dans la cocotte Vaticane... Sa voix d'enfant de choeur secouant les burettes du clergé... Oubliée...
Et celui-là... Son frère de lait, son cousin dans l'arbre, qui défilait entre Bastille et Nation, en braillant " Mort aux vaches, vive l'Anarchie !* " il a remisé aux oubliettes les calicots, et la faucille qui le rendaient marteau... Le baudet ne jure plus que par des vengeurs masqués de la droite dure, qui mettraient de l'ordre dans le gourbi... Vous comprendrez que tout cela interpelle nos posologies...
Et tous les autres... Les coureuses de grand magasins qui exhibent leurs faux seins Vuitton...  Les barbus des ronds-points, les Présidents en cavale, les marcheurs fous, les joogeurs flous... Pas un pour se souvenir du nom de cet acteur mort récemment, passé à la postérité avec ses potes, Vincent, Paul, et les Autres...
* Morbleu !!!!!!

mardi 19 mai 2020

Sunny afternoon

Il est bon de prendre un peu de temps pour soi... Et je ne vous parle pas ici des recommandations faîtes par les psychophates Lacanien, les gourous sans goût, les sages à message ou les grenouilles de la sacristie, qui pendant le con-finement, nous ont tanné la couenne avec le retour sur soi-même, l'introspection bidon, les questionnements divers et variés, pendant qu'on avait l'angoisse au bord des orteils et la crotte aux fesses d'attendre le méphitique Salomon, et ses soustractions à la con...  " Le temps de finir ma bouteille... " chante le poête... On pouvait le voir comme ça, histoire de chasser le mal par le mal, prier tous les saints, invoquer le Cornu, ou mettre une raclée à sa bourgeoise pour faire passer la trouille ( paraît que ça s'est fait dans les chaumières... ).
Non, je vous parle ici, d'une journée qui s'annonce sans beurre, et sans souci. Du canapé qui s'étire en transatlantique sur une mer d'huile, quand le capitaine crie "  Je suis le maître à bord " (?)... De l'aiguille de l'horloge qui bloque sur la mopette de Kevin et ses potes...  Ces petit saligauds, qui chassent le virus en bande, braillent comme des Booba enragés..  Ces morpions ne respectent rien ! Ils démasquent la bestiole à grands coups de oinje fumé derrière l'église... Des vrais punks, je vous dis....Des Pistols en culotte courte....
Bref, nous voilà, bien installés,  bien à l'abri d'un paquet de chips et d'une chopine,  à regarder le temps qui défile comme un bataillon de zouaves devant le monument... On chipote à droite, à gauche... Au gré de nos envies... Le Kommissaire rigolo trousse quelques majorettes en tutu, le Père Latrique sort de la voix rocailleuse d'Allain L. pour faire une peu de piano à bretelles avec le Vieux Léon, toujours sur la brèche, et quand les grognards de l'ennui pointent leurs baïonnettes sur une probable débâcle,  on mate sur Arte ( la chaîne tsé tsé ) un gentil doc sur ces bons vieux KINKS qui, faut-il le rappeler aux loupiots du smartphone,  ne sont pas du pipi de chat dans l'historique des années de braise...
Demandez à vos grands-parents, jeunes gens... Faîtes leur raconter les déboires des frères Davis, vous les verrez se dresser sur leurs prothèses en Lola ou Waterloo Sunset...
Après, reste plus qu'à se pager avec les anges, en attendant des lendemains qui chantent...
Le Gourbi de vingt heures.
Journal Confus. 17 / 05/ 2020.


lundi 18 mai 2020

FAHSION DONZELLE ( 2 )

Interlude..

                                                   FAUT JAMAIS TOUILLER LA MEMOIRE
                                                   D'UN VIOQUE, SINON CA SE TROUBLE
                                                   A L'INTERIEUR,  ET SON VASE
                                                   D'EXPANSION SE MET A DEBORDER...

Ou encore

                                                   SANS RAVAILLAC
                                                   HENRI IV SERAIT DEMEURE
                                                   TOTALEMENT INCONNU;..

Quand j'entends la speakeuse bigloteuse, bafouilleuse dire dans ma TSF que
BARAK OBAMA SORT DE SA RESERVE...
N'est-ce pas un propos un tantinet raciste ?
Le Merle Hi Hi !!!!!!!!!!

dimanche 17 mai 2020

Musicopré.


Le rat des champs s'est mis à l'abri pour éviter l'averse. Aime pas trop avoir le poil mouillé, et les moustaches humides...

Ce sans-coeur se paye la poire du rat des villes qui, les pieds dans un potage d'hydrocarbures, trempé comme une soupe, attend son tour sur le trottoir, pour faire couper cette mèche folle, cet épi d'indiscipline qui fait marrer les brushings impeccables, et les merlans soucieux de retourner aux affaires...

Le rat des champs s'en fout. Il farfouille dans sa tignasse, caresse le pom-pom du marin (?), lorgne sur les t'ites salades qui pointent la feuille, les taupinières, petits monts de vénus au milieu des herbes folles.  Le gredin sifflote des airs  du temps d'avant... Quand Loulou faisait du rock'n'roll animal,  et que John chantait" Working class hero ". A cette époque, les barbus, chevelus avaient pignon sur rue, et les figaros ne portaient pas de masques... The Times they are a - changin avait prédit le prophète quelques décennies auparavant...
Profitez.








samedi 16 mai 2020

Madeleine P. a vu le loup. Un vieux mâle des Carpates sans doute. Elle ne sait pas trop... Elle n'est pas connaisseuse en matière de canidés, et ses déclarations sont confuses... Peut-être un Sibérien laineux ou un maigre chacal mexicain,  la peau sur les os... Un mauvais sur la fin, le der des der que la horde a chassé, pour cause de vieillesse, de patte folle, et de dents usées. Un lupus cabossé qui ralentissait la meute, vite remplacé par un alpha gaillard,  et bien membré. 
Il l'a suivi au sortir du salon de coiffure, où elle venait de faire sa couleur d'hiver, puis dans les allées du super-market de la rue du Commerce, qui venait de rouvrir après la pandémie. Madeleine P. ne craint pas les loups. C'est une tigresse Bengalie au regard brillant, aux griffes acérées devant lesquelles le promeneur se gare... D'instinct, le bipède respecte les distanciations comme on dit aujourd'hui...  Pourchassé ( le loup ) par des mégères aux caddies hargneux, des vigiles en taser, et des vendeuses à mi-temps, parce qu'il rôdait sans masque et sans papiers dans les rayons de croquettes pour clebards, et matous, ces animaux de compagnies vaccinés, tatoués, bichonnés,mais lèche-bottes comme pas un, le pauvre féroce s'est réfugié dans le local poubelle, au milieu des invendus qui pourrissaient, victimes du désamour des chalands qui réclament sans cesse de la nouveauté, de la modernité, des étincelles dans les emplettes compulsives que proposent les brigands du shopping... Un chef de rayon, morveux et délateur, l'a balancé à une bande de gaspards teigneux qui, en trois coups de crocs a soldé le compte du bestiau. On distingue encore sur les écrans de contrôle , quelques poils,  quelques rognures de l'ancien maître des steppes, et c'est pas l'agneau benêt du Jeannot qui dira le contraire, tout le monde est bien content... Je vous parle même pas des trois petits cochons à la con qui ricanent comme des hyènes devant la dépouille...
" Il en va des animaux comme des hommes " pense Madeleine. Usés par l'âge, ils ne servent plus à rien, et le troupeau, qui jadis les craignait, les ignore, trop occupé à brouter l'herbe tendre pendant la saison des soldes... Elle a un peu de peine pour le vieux quadrupède démembré, un peu de colère aussi contre ces rats... Elle se promet de leur faire passer l'égout du sang (?)  pendant qu'elle choisit pour son repas du soir, quelques poupons roses, et bien dodus, qui tendent leurs bras ébahis derrière les grilles de l'animalerie...
Contes de l'A peu près.

vendredi 15 mai 2020

L'Ogre.

Voilà, qu'encore une fois, je me retrouve seul à bord. Enfin pas tout à fait... Il y a la pluie, le vent, quelques pékins qui défroissent leur ennui, mais ça va pas chercher loin... Y'a bien la petite pisseuse d'en face (?), mais avec tous ces événements, ( vous avez su ? Un virus, qui aurait mis le bazar dans nos ordonnances... ), on ne se voit plus beaucoup... Et puis, la rhabiller sans cesse, c'est pas une sinécure... Cette nuit, j'ai oublié de fermer portes et fenêtres. Je rêvais de liberté, de petits matins en bord de mer, du sourire un peu niais du soleil qui se lève, et mes bestioles en ont profité. Se sont fait la belle sans mots d'excuses, oubliant derrière elles ces petits mots d'amour, ces candy, sucrés qu'elles fredonnaient en jouant des élytres à longueur de journée...  Petites cigales aguicheuses, danseuses de cancan qui traversaient la piaule en deux coups d'ailes malicieuses. Elles me manquent. Comme Eustache et sa trompe, comme Rostro devant le mur... Comme Rhino qui jouait de la corne... Ce gros balourd qui bary-tonnait dans l'escalier pour prévenir de son arrivée... Le pauvre se rêvait ténor quand il croisait Aïda et ses trompettes, Carmen et ses Bizeteries... Nous voilà tous dans le silence.
- Et le silence rend sourd... ajoute l'Ogre, philosophe à ses heures.
Me reste plus que cette satanée fourmi travailleuse, empêcheuse de chanter en ronds de jambes, qui compte ses sous, instaure l'état d'urgence, dérange mes opéras avec sa morale à deux balles, son goût de l'ordre et ses odeurs de sainteté à faire fuir le dernier des Mohicans, mécréant et bafouilleur de mots, qui aimait tant se curer le pif en comptant les mouches...
- Des mouches de bar... Grommelle l'Ogre qui a des lettres, et que la vilaine a mis au régime sec.

jeudi 14 mai 2020

                                                          Cher Toto

                                              Juste un petit mot griffonné
                                              sur le coin de l'armoire...
                                              Pas de quoi en faire une
                                              histoire. Je vous l'accorde...
FASHION WEEK ( 1 )

mercredi 13 mai 2020

Incroyable ce qu'il se trame au bord de la rivière... Dans ce coin perdu, connu seulement des aficionados de la truite fario, des promeneurs de chiens, des amoureux transis ou des mioches qui s'éclaboussent l'été entre deux coups de soleil, sous l'eau claire, on voit bien que c'est un sacré bazar... Le clic clac ribouldingue de la vie, de la mort, qui s'empoignent l'une, l'autre... Le blabla des canards, le chant des piafs qui se prennent pour Edith, et bien sûr, les korbachs qui font le tri, chassent les intrus, se bastonnent avec le t'it épervier qui monte la garde pareil aux Welsh Gards devant le gourbi de la Queen... D'après Paulo, un spécialiste des fausses rumeurs, paraît qu'il y aurait des ragondins dans les fourrés, et que, la vilaine serpente de la Vouivre, chère au vieux Marcel, viendrait d'ici... J'y crois pas trop... Pourquoi pas des dents de la mer ou des hipopo tam-tam.  J'imagine une troupe de gibbons emmêlée dans les grands arbres, quelques ermites planqués derrière les rochers des premiers barbouilleurs de grottes, des chasseurs de mammouth, qui ont fait tout ce trajet pour finir poinçonneurs de ticket de Rapido ou supporteurs de Neymar...  Nous en a fallu des millénaires pour arriver à ce triste constat... Fallait pas quitter les peaux de bête que je me dis, les orteils repliés dans l'eau de la Claire Fontaine où plus jamais une donzelle ne viendra se baigner toute nue (?)...
N'allez pas croire que depuis ce confinement, je fasse dans le bucolique, que je lorgne les hanches de Dame Nature, rêvant de coïts improbables avec la lune... " Un con sur terre, sera toujours un con sur la lune " a écrit un ricain de L.A., vieux pochtron oublié de tous... Non... Disons seulement que ce petit moment d'absence, permet de froisser discrètement cette foutue trouille que tous les Nimbus de la science, nous assènent ( refusé ! ) à longueur de kroniques...
Bourg des Abeilles. 9/05/2020.
Journal Confus.



mardi 12 mai 2020

Incroyable le nombre de bestioles qui sévissent dans les hautes herbes... Faut voir... On dirait les grands départs d'avant, quand cul à cul, nous transpirions vers les parasols d'une mer qu'un zigoto talentueux n'aurait pas renié. Parce que " passer sa mort en vacance " vous connaissez hein... Pas la peine de vous faire un croquis, sinon, circulez y'a rien à voir...
Y'a surtout un paquet de mastards, moitié crickets, moitié chars d'assaut, des ailes volantes façon drones excités (?) qui te grimpent sur les guibolles, vrombissent pire les hélicos d'Apo quand ils napalment les niakoués... Tu sais bien ce film avec " The End " à la fin... Z'ont des antennes qui s'escamotent, des pattes qui se télescopent et par là-dessus, le bide de l'ami Gégé à la fin d'un gueuleton... Ca fait un peu peur... Manque plus que trois zombies qui sortent du sable pour te sucer la moelle, un gabelou pointilleux qui lorgne sur ton autorisation de sortie, et la main de ma soeur qui n'est jamais bien loin, pour te faire sauter dans ton culbutant vite fait... Et gloutons avec ça ! Toujours sur la brèche question boustifaille !  Te gobent les moucherons d'un coup de mandibules, s'empiffrent de trucs qu'on ne voit même pas l'oeil nu... Sûrement qu'eux aussi, sortent de ce confinement qui nous a fait lécher les vitrines, pleurnicher louchebem devant les devantures des étripailleurs  qui restreignaient la bidoche, ou piaffer devant les terrasses à jamais absentes...
Voyez maintenant la t'tite couleuvre qui file comme une dératée vers l'autre bord, et, juste retour des choses, nos poteaux les canards qui se bâfrent des insectes turbulents qui nous ont mis la trouille...
Bourg des Abeilles. 9/05/2020.
Journal Confus.

lundi 11 mai 2020

COUCOU !
C'est ma pomme que vous devinez dans le coin gauche... Un t'it morceau du gonze ( pas le meilleur, je vous l'accorde ) qui sortirait de sa tanière, cherchant la meilleur façon d'écrire des bètises...  Comme vous, pendant plus de cinquante jours, j'ai fait marmotte, zélote,  pelote, et téloche  planqué, tapis, rabougri des osselets, plié en quatre façon les draps de Mathilde (!) qu'il va falloir changer au plus vite... Si j'avais eu un pyjama, je l'aurais pas quitté, mais je vis, je pense et  pionce les baloches à l'air ( ce qui réjouit mes femmes, et mes docteurs, * et ne vous regarde pas ! ).
Bref, nous voilà libérés. Pas de quoi sortir se galocher comme les Parigots en 1944, ou courir le cotillon sur les pas de F. Villon ( Je croyais que t'en avais fini avec ça ! ), mais on va retrouver les grands espaces, les ruines, les sentiers paumés qui avaient disparu des cartes vu les restrictions, et l'entrain que mettaient les gabelous à te tomber sur la couenne quand tu sortais des clous... On va retrouver les z'avions, les carrioles, les crottes de chiens, les va te faire foutre connard ! qui embellissaient le quotidien de Rintintin (?)...
Pas de quoi pavoiser non plus... Les Otorités ( pourquoi pas ? ) nous mettent en garde... Pas la peine de choper Mimile par le col pour l'emmener faire la bamboula chez Maurice... On recommencera plus comme avant... Les ceusses qui avaient astiqué les boules, les cannes à pèche, et les pompes à bascule peuvent aller se faire voir... Sans compter les chafouins, les trouillards, les délateurs qui vont s'activer sur les zéros... On va pas faire la noce tout de suite !
De toute façon, ce matin, il tombe des hallebardes... Alors on reprend le puzzle et on rêve à des jours meilleurs, ça coûte rien...
Bien à vous.
* ????










































dimanche 10 mai 2020

Coromusic.

A------------------------------------------------------------------------------- Animals.
B------------------------------------------------------------------------------- Beatles.
C------------------------------------------------------------------------------- Cream.
D------------------------------------------------------------------------------- Dylan.
A------------------------------------------------------------------------------- Amon Düül II.
I-------------------------------------------------------------------------------- Its'Beautiful Day ( Live ).
R------------------------------------------------------------------------------- Rolling Stones.
E------------------------------------------------------------------------------- Earth Wind & Fire.

Bien sûr.. Il y en a bien d'autres... A votre convenance.
Ouvrez grand vos oreilles, et protégez-vous...
J / C'est bientôt la fin...

Moi, je vous le dis...
Quand on va rouvrir les portes, ça va couiner dans les chambranles... Les gonds qui avaient perdu le goût de l'huile et du travail bien fait vont renâcler... Ouvertes ou fermées, elles claqueront ( les portes ) au vent nouveau...   Comme les gons ( comme la lune ) qui pousseront la lourde chez Figaro, qui, pour, se faire enlever ce vilain toupet, Kippour ( Yom ! J'ai pas pu résister... ) se refaire les racines, qui pour se coiffer les poils du pif, et dire du mal de sa voisine...
- Ma pauvre Solange, quel caramel, ces derniers temps !
< M'en parlez pas ! J'en ai le C.A. tout chamboulé ! Vous dire... Avec Jean-Paul, on a vendu les gosses à un chiffonnier... Sauf le plus jeune, qu'on a bouffé avec un fond de Chambertain qui datait des trente glorieuses... Vous dire le cauchemar... Enfin, c'est pas bien grave, on mettra un autre en route... Et pis, le pôvre J. P. lui aussi a passé une drôle de république... Pensez, sans PMU et sans jeu de boules, il a perdu ses points de repère, ses points de permis ( déjà qu'il en a plus bézef ) et ses points à la ligne... J'ai même cru un moment, qu'il allait me mettre son poing dans la mouille...
- Vous plaignez pas... Le mien, il a relu  tout les " Pieds Nickelés " a fait pousser de l'herbe sur le balcon, et apprit par coeur l'intégrale de G. B.
< Qui c'est ?
- Oh un vieux chanteur... Vous connaissez pas...
< In fine, on est bien cons...
   J'vous fais un masque ?
- Franchement, est-ce bien raisonnable, par les temps qui courent... Passez-moi donc les bigoudis Gisèle...
Contes à rebours.
Tutti Frutti.

samedi 9 mai 2020


                                                             Il faisait beau et chaud.
                                                             Nous jouions de la musique
                                                             à quatre mains.
                                                             Nos cheveux poussaient comme
                                                             ces poètes aux nez de nasique
                                                             qui bousculaient nos psychés.
                                                             Montesquiou Fezensac *
                                                             Et Bibi la Purée, *
                                                             Où sont-ils donc
                                                             Passés...

* Paul Fort.
  L'Enterrement de Verlaine.

                                                           
                                                           
                                                           
                                                           



Orange sur bois
Connection Particulière

vendredi 8 mai 2020

                                                            Cher Pablo

Si je me prénommais Guillaume, et que je tâte un peu la Poésie, nul doute que vous seriez heureux de recevoir cette lettre. Nous pourrions devenir amis avec tous les autres, avec toute la bande de cette Marie Laurencin qui m'en fait voir de toutes les couleurs. Nous pourrions échanger une correspondance épistolaire ( refusé ! ) qui deviendrait l'égale de celle des frangins Van Gogh, et peut-être trouverais-je un joli  mot pour qualifier vos oeuvres, et celles de vos congénères... Pourquoi pas " Surréalisme " ?
Je pourrais vous parler longuement de cette pouillerie qui nous occupe, cette guerre que l'on appelle ironiquement sans doute " grande ". De la boue, du typhus, de la malignité des hommes des tranchées, et de ce vilain éclat d'obus, qui occasionnera de votre part des jolis portraits restés célèbres dans l'histoire.
Je pourrais... Cher Pablo... Mais voilà qu' on me dit mort d'il y a longtemps... Victime d'un virus qui ne fait pas dans la dentelle... Les poètes, vous le savez, ne vivent jamais très vieux... Il est bien rare qu'ils finissent centenaires ou académiciens à plumet. A fumer la cibiche de Prévert au bord des comptoirs, à boire l'absinthe, à sniffer l'opium ou la coco d'Antonin, les fifrelins s'ils rentrent dans la postérité, filent par la petite porte de l'existence... Nommée " grippe espagnole " cette saleté,  laisserait sur le flan plus de monde que les Teutons et leurs gaz moutarde, que les Poilus et leurs Baïonnettes...
Quelle malchance pour le pauvre monde !
Couvrez-vous Cher Ami. Votre Bateau Lavoir n'en sera que plus heureux.
Espérons que dans le futur, aucune pandémie de cette sorte ne viendra visiter cette terre qui a déjà bien des soucis...
Je vous souhaite le meilleur pour l'avenir.
Votre dévoué Guillaume. 4/04/1915.
Contes à rebours.
J /  ?.






















jeudi 7 mai 2020

Voyez... Hommes de peu de foi, éphémères sur le calendrier, battements de cils dans l'éternité... Tellement prévisibles de la naissance à la mort... Mort  dont vous ne vous souciez guère, orgueilleuses petites choses perdues dans le vide cosmique que vos technologies de pointe ne rempliront jamais.. Si fragiles pourtant au moindre courant d'air, versant des larmichettes devant le plus malingre chagrin d'amour... Toussotant, frissonnant, comme les petits grognards de Verlaine... Voyez petits hommes comme nous avons grandi pendant votre absence...
Charmille du début, nous voilà devenus mangeurs de ciel, charnus, touffus, moussus, remplis de chants d'oiseaux, vibrant de mille chenilles, de croqueurs de noisettes, et du tac tac du Pic qui soudoie nos écorces... Nos racines vous tendent des pièges quand vous ramassez nos fruits, pour nourrir vos cochons, et soyez - en sûrs, nous vous lançons des sorts quand vous levez la patte pour pisser contre notre tronc...
Nous partageons humblement la même histoire que nos glorieux aînés, les séquoias millénaires ou les baobabs à palabres, vénérons nos cousins des mangroves ou de l'Amazone... Même ce " Grand Chêne " qu'un des vôtres mit en poésie, sans doute pour mieux dénoncer vos serviles appétits (?)...  Ne reste que cette manie que vous avez de nous envoyer finir tristement dans la solitude des scieries ou des cheminées qui nous contrarie quelquefois...
Derrière vos masques, votre avenir ne s'annonce guère brillant, alors s'il vous plaît, quand vous tronçonnez notre destin, ayez un peu de compassion, voyez plus loin que le bout de votre jambe de bois, et évitez de vous pendre à nos branches, ça nous gâche la journée...
Contes à rebours.
J / ?.

mercredi 6 mai 2020

Ils ont dépassé la vitesse autorisée, franchi le mur du con... Roulé sur les talus, et enfoncé les barrières de sécu. Fallait voir comme ils étaient contents de filer à cheval sur des suppos qui traversaient le monde, se posaient à Oulan Bator, faisaient le plein, puis repartaient dans l'autre sens, pour voir les singes culs-nus du Congo, les baleines ou les miséreux des hauts plateaux qui n'en pouvaient plus de gaver les multis...  Faut dire qu'ils avaient des engins qui vous niquaient une forêt en moins de deux, déplaçaient les montagnes, et rebouchaient un lac en moins de temps qu'il n'en fallait au vieux Georges pour pondre un chef-d'oeuvre ( T'en a pas marre ? Si quelquefois... ). On les avait pourtant prévenu... Un jour, le bazar allait leur sauter à la gueule... Les animaux et d'autres trucs moins recommandables, allaient sortir du zoo, montrer les crocs, le poil plus hérissé que le paillasson de Gisèle, prêts à en découdre avec les spoutniks, les bombinettes et toutes les saloperies qu'ils lançaient dans le feu, parce que, disaient-ils, c'était rigolo de faire des étincelles aux quatre coins de la planète... 
Après, on sait ce qu'il advînt...
Ils finirent tous confinés pire Edmond Dantes au château d'If, sans même un Faria pour leur sauver la mise... Après quelques évasions manquées, quand on poussa les portes vers de nouvelles libertés, très peu choisirent de devenir Monte - Cristo...
Alexandre D.
Auteur à succès.
J / ?.

mardi 5 mai 2020

 Voilà que Gougeul me la fait à l'envers... Vous y croyez ! L'ami Ricon-ré de tous les foyers... L'écran ( les crans ) de nos mises en plis quotidiennes, le faiseur de rois sur les zéros zozos, le petit pornographe (?) portatif de nos soirées de branlettes, eh bien, le vilain ne répond plus... Comme Appollo 13 jadis, comme le Koursk de Vladimir de sinistre mémoire... A croire que la makine a chopé un virus qui perturbe ses gigas, embrouille ses paramètres... Elle a l'écran qui fout le camp, les bobines qui se débinent, les mises à jour pas à jour ! Pas question que je mette sous assistance cette bourrique : J'm'en va la balancer au fond du puits, reprendre ma vieille plume de canard boiteux, mes cahiers d'écolier, mes dames du temps jadis, qui, paraît-il sont de sacrées polissonnes, et me récurer le pif en loucedé, histoire de faire un peu de ménage dans mes méninges de vieux singe ou de vieux sage pour que tout cela se mélange ou se mélinge, à moins que ça se mélage (?).  C'est pas quelques clics foireux qui vont m'arrêter... Tant pis pour les lecteurs avides, les confinés du covid, et tous les machins qui se terminent en vid...
Après, je me dis que vu la situation actuelle, faut peut-être une autorisation validée par la Présidence et l'Académie, dûment approuvée par une compagnie de gabelous, pour envoyer sur la toile mes idées lumineuses, appréciées de tous, qui réjouissent toute la planète et lui font oublier ses tracas... Faudrait pas que les lecteurs toujours assoiffés de bons mots et de galéjades, se retrouvent la bosse plate pire un droma dans le désert après quinze jours de marche... Peut-être aussi, qu'aujourd'hui, faut-il avancer masqué, n'être plus alcoolo, mais ydro, écolo plutôt que zozo...  J'en sais foutrement rien...
J / Je sais plus...
                                             



lundi 4 mai 2020

                                                            Cher Antoine

Je vous apporte avec la présente, une bien mauvaise nouvelle. Quand on  cherche votre blase sur Saint-Gogueule, vous apparaissez loin derrière un patelin situé au fin fond du pays des cowboys, des indiens, et des frangins Mac Do, ces trous duc, qui ont remplacé notre jambon-beurre, nos baguettes croustillantes par un ramassis de merdouilles qui empoisonne nos chères têtes blondes, ce qui me navre au plus profond de ma tête de veau vinaigrette. Sans compter que cette bourgade texane doit voter comme un seul mulet pour la mèche folle, réclamer le déconfinement à coups de colt 45... Tout juste si on ne pend pas encore  quelques nègros comme à la belle époque... Bon, là je m'avance... Flotte encore l'ombre de David Crockett, mais les bouseux à cornes (?) sont pas réputés pour être les frangins d'Hilary, plutôt les potes à " Fox News " non ? Que Grand-Père Bob, et Cousin Bruce me pardonnent, mais comme vous, je préfère la Tour d'Auvergne, la Planche des Belles Filles, ou les Bigoudènes de Paimpol, à ce pays foutraque qui joue de la batte à la moindre occase, et emmerde le monde avec ses super-héros...
Vous savez ( ou non ) que j'apprécie depuis longtemps votre jactance, vos contrepèteries, vos turlutes, et le côté terrifié qui se cache derrière chaque blague... Votre amour des mots n'a d'égal que votre sens du dérisoire. Le désespoir affleure sous les jupons des coquettes, des culbuteuses, des saute-au-paf, expressions qui aujourd'hui feraient bondir dans les salons de la bienséance, et vous vaudraient quelques procès en sorcellerie... Il ne fait pas bon par les temps qui courent à être trop paillard, vous devenez vite, une canaille à pendre pas les pieds sur les zéros zozos...   Mais que voulez-vous :
- Les choux-fleurs poussent à présent
  Sur le charnier des Innocents
  Le trou de la pomme du pin
  N'est plus qu'un bar américain...
Tous les beaux parleurs de jargon ont replié leur blabla, et j'en conviens, s'il ne faut pas trop regarder le passé, parce qu'il fout la gerbe,et vous fait passer pour un vieux con des Neiges d'Antan, ( Et pourquoi aurait-on peur de passer pour un vioque ? Je vous le demande... ) je peux vous assurer que dans le cénacle des écrivaillons qui ont pignon sur rue aujourd'hui, pas un, n'a osé proférer des " T'assieds pas sur le compte-gouttes " des " Les eunuques ne sont jamais chauves " ou encore " Le pétomane ne répond plus ". Voilà un joli " cadavre exquis " à refiler à nos plumitifs...
Portez-vous bien Antoine, et souvenez-vous... Ici,  " Ca baigne dans le béton ".
Bien à vous.
J / ?.




dimanche 3 mai 2020

1969...

C'est un peu triste, mais aujourd'hui, mes oreilles vont plus vite que ma cervelle. Il m'a fallu une nuit blanche, quelques coups de saton à l'oreiller, et trois litres de caoua, pour retrouver le titre de cette chanson chantée ( ben oui... Une chanson ça se chante, qu'est-ce tu veux que je te dise ! ), par Elton dans le biopic "Rocketman " qui lui est consacré. Je l'avais sur le bout des orteils ( oui, j'ai les orteils plus sensibles que la langue ), mais impossible de mettre un nom sur cette rengaine... Elle était inscrite quelque part ( la rengaine ) entre Sympathie for.Machin... La danse des canards, l'intégrale de Qui vous savez, les chansons de John et tout le toutim des années de braises, mais, bon dieu de bon dieu, de nom de zeus ! j'avais le disque dur en panne, les guibolles en flanelle, et l'ombre de Monsieur Droopy ( un spécialiste ), qui ricanait doucement devant tant d'ignorance... Ca me vexait un peu le corona cette histoire, mais je m'inquiétais pas trop... J'avais mis huit jours à reconnaître Richard Anthony qui entendait siffler le train, c'est vous dire...
Je vous le donne en mille ( drôle d'expression ) ce matin, la mèche folle, les moustaches raplapla, et le dos en si bémol, la solution me traverse, tel Isaac dans sa baignoire qui regarde la pomme  lui tomber sur la fiole, ou Archi, un gars qu'a pas de principe, quand il joue de la savonnette en braillant " Euréka " ( c'est relatif, mais en physique, je mélange un peu... ). Bingo ! Me voilà fier comme un trois mai, pire un virus installé dans les bronches à Pépère... Faites trop pas les malins...
Je suis pas sûr que vous auriez trouvé cette cabriole en trois coups de cuillère à soupe... Faut avoir de la bouteille pour ça...
J / ?.


samedi 2 mai 2020

                                                            Cher  Jean,

Depuis que l'on nous a mis au cachot, prisonniers volontaires au fond des oubliettes satinées de cette absence prolongée, que l'on a resserré les écrous à grands renfort de recommandations anxiogènes, d'interdictions,  et de pan-pan cul cul promis aux mauvais élèves, aux inconscients,  mauvais citoyens, qui rêvent de courir le guilledou en effeuillant la marguerite (?), je me demande ce que Charlie Floche penserait de cette nouvelle vie ( Ripolin )...
Autiste que je suis, Brancouillu qui grimace sur le chemin de ronde du château de Montallier, craignant le coup de pied aux fesses du Baron, ses gueulantes et blasphèmes au ciel, autant que les discours des carabins de l'Académie ou les injonctions du Guet, je vous imagine, avec Tante Girafe, goguenards, matant du haut des remparts, cette " Symphonie Grabuge " qui dépasse l'imagination...
C'est vrai que nous vivons des temps difficiles, une " foirade " dirait le vieux Beckett, et que comme lui, nous grimpons sur des escabeaux pour voir le monde de nos fenêtres...
Il faut espérer que nos penchants ubuesques nous sauveront la mise, que nous atteindrons la dernière page du roman sans que nos plumes d'autruches ne se ternissent trop... En attendant la " Grande Zigouille ", je relis vos ouvrages en compagnie de Billy, de Victoire, de Farouche Ferraille, et de Billy Trompette, compagnons d'infortune et de confinement...
Manque plus que quelques vers de Maître François....
Je vous salue bien, vous souhaitant la meilleure éternité possible...
Nous, on va se débrouiller...
Contes à rebours.
J / ?.
L'ECLAIRCIE...

vendredi 1 mai 2020

Dites donc, vous m'aviez oublié ! Laissé sur le bas côté... Tous occupés que vous êtes par ce virus va t'en-guerre, mortifère... Vous toussiez dans vos mouchoirs, vos additions de macchabs, et l'ennui, jamais bien loin, qui rallongeait vos os à ronger... Et bien moi, je veillais...Tranquille comme Baptiste, je laisse tomber le participe, et m'installe dans votre présent, histoire de me rappeler à votre bon souvenir... Je sais bien que la concurrence est rude, que je n'ai pas l'air d'y toucher, et que je ne fais pas la Une des canards ou des médias hystéros... Si je ne tripouille ( premier groupe )  pas dans le pulmonaire, et les glaviots qui foutent le bourdon (?)  j'ai bien d'autres tours dans mon sac pour faire tousser le chaland... Je préfère de loin faire le guet, bien planquée sous une branche de buis, et d'un cht'it bond m'installer sans prévenir là où vous ne pourrez jamais aller me chercher, vu que vous êtes souples comme un verre de lampe... Voyez-vous braves gens, je suis toujours présente, fidèle au poste... Accrochée à vos basques, je m'active... Les saisons peuvent toujours saisonner... Je joue sur le long terme, lyme sans bruit des petites maladies qui valent bien votre machin...Surtout depuis qu'il pleut des lessiveuses, que vos sentiers sont bouchés pire les trompes à Eustache, que les pyrales pendent au bout de leur fil, s'embrouillent dans les tifs du promeneur ( encore une invention chinetoque... Pas les tifs ! Les pyrales... Suivez bon dieu ! ), que ce pays verdoyant devient merdoyant, vous pensez bien... J'allais pas louper l'occase...
Quand j'ai vu arriver ce grand benêt tout fier de se balader sans masque, sans autorisation, et sans chaussettes, comme je me suis précipitée... Caillou déplumé et moustache cégétiste, le bredin pensait sans doute trouver un brin de muguet ou un calicot brandi par des énergumènes entre Bastille et Nation, puisque les vendeurs à la sauvette, et les manifs avaient disparu. Il ne voyait pas l'ennemi plus loin que le bout de son pif le zozo... Le temps qu'il se rende compte que sa chatouille n'était pas du flan, qu'il cherche sa paire de forceps pour m'extirper de sa couenne, pensez si j'avais fait mon petit gueuleton...
Le baudet s'en gratte encore l'entre-jambe...
La Tique. 
Contes à rebours.
J / ?.

 H                                                                                                           U                              ...