mardi 31 octobre 2017

GEORGE...

- J'ai dépensé tout mon argent en filles, en verres et en voitures. Le reste je l'ai gaspillé...
Bien sûr que tous les amateurs de foot connaissent cette boutade ( parmi tant d'autres... ) de George, le lardon de Belfast, devenu aussi célèbre que The Beatles, un petit groupe de Liverpool, dont nous parlerons plus tard, si la Corée du Nord et Trump nous fichent la paix... Un gonze auprès duquel le beau Mick fait pâle figure question nanas, un as de l'insalubrité publique, un concurrent sérieux de Keith le vilain - sans la came tout de même - en matière d'absortion massive de substance nocives...
Imaginez un peu l'époque... Il pleut sur Londres, la Queen est encore à peu près jeune, John Lennon est vivant... Si vous avez un peu de chance vous pouvez croiser Brian en dentelles sur Piccadilly et Marie Quant rallonge les jambes des midinettes en pamoison devant l'idole... On attend l'arrivée de Bob le flambeur, et l'on peut penser que les Pistols affûtent les lames qui trancheront la panse de brebis farcie quelques années plus tard...
- Le Twisted Wheel Club avait ouvert en 1963, on y trouvait Alexis Corner, le parrain du blues britannique, et l'ami de George, Waggy, avait été à l'école avec Graham Gouldman, l'auteur de " No Milk Today " et de " Bus Stop " pour les Herman's Hermits et de " For You Love " pour les Yardbirds de Clapton. Manchester avait sa propre bande originale et l'exportait, avec les Herman's Hermits ou alors les Hollies. La musique s'habillait différemment, tout cuir ou fine cravatte, et à Margate, pendant un week-end férié, une bagarre avait éclaté entre mods et rockers qui se lançaient à la figure les chaises du bord de mer. Ray Davies et les Kinks composeraient pour lui, beaucoup plus tard, " Dédicated Follower of Fashion " **. Une belle époque je vous dis...
Perso, si minot, j'ai tapé dans un ballon ( j'ai bien dû comme les copains, collectionner les " images " de Raymond Kopa, Just Fontaine etc... ), j'ai jamais été vraiment fan du ballon rond, préférant l'ovalie et ses gros... Mais je peux vous assurer que pour le reste, je reste aux aguets ! En avant la Zizique ! disait le vieux Boris...
** Les textes en italique sont extraits d'un petit livre de Vincent Duluc intitulé " Le cinquième Beatles ", un joli cadeau à offrir à papa qui aime tant le football et qui râle quand maman lui demande de tondre la pelouse, ce carré de gazon merdique, où un attaquant digne de ce nom ne pourrait même pas mettre un vent aux défenseurs et faire la nique au gardien... Que le gars soit remercié pour sa collaboration involontaire...

lundi 30 octobre 2017

HIBERNATION...

- Nous sommes les dromadaires d'une caravane perdue dans le désert...
  Des touaregs fatigués, engoncés dans des burnous de souvenirs qui marchent depuis trop longtemps...
  Nous n'avons plus le courage d'attendre le réveil du dragon et quand, les premières gelées nous font 
  mal aux oreilles, nous roulons en boule tel des ours mal léchés et nous préparons aux faits divers du 
  prochain hiver...

dimanche 29 octobre 2017

AGE DE PIERRE

Il fallait faire jouer
la musique très fort
pour oublier le
silence de la rue...
Mettre en route les marteaux-piqueurs,
Symphonie pour guitares et rouleaux compresseurs...
Des vrais petits garnements ! minaudait Madame Suzanne en sifflotant the Last Time...

samedi 28 octobre 2017

GRAND PÈRE...

Juste trois petits mots... Trois petites notes de musique disait une rengaine à la mode de nos grands-parents... La voix de Rezvani que j'avais enterré corps et biens ( sorry mec ! ), et la silhouette toujours un peu bancale d'un pingouin qui se trémousse sous l'abri-bus, parce que peut-être que les pingouins ont froid quelquefois quand le bus tarde à venir... Jadis, on disait " autocar " et c'était moi qui le conduisais juste assis à la droite du chauffeur qui tirait sur sa gauloise bleue, avant qu'un chanteur baba ne la coupe en deux... Il se passerait bien du temps avant que je ne devienne Grand Père, avant que Monsieur Gougueule ne fasse les poches de notre âge de pierre et que les exoplanètes ne deviennent nos voisines de palier...

vendredi 27 octobre 2017

SIOUX ( 3 )

Allez les amis ! Les jeunots, les vieux, les vieilles, les cocos, les bobos, les z'hommos, les lesbos  ! Les damnés de la terre et les envoyés du ciel... Les mous du bulbe et les fiers à bras ! Mon facteur et votre serviteur... Pas une seconde à perdre ! On saute dans son slip, on trempe la biscotte vite fait dans le couaoua, on torche les mômes en leur disant que " Non,  Saint Eloi n'est pas mort ! ", on se chafouine les crocs et on astique les moustaches du beau militaire... On ne pense pas à la carriole qui tousse dangereusement en démarrant, et on ignore le temps frisquet qui s'enroule en écharpe autour du col de chemise ( ? ).
Pas de temps pour Manu Jupi et les trublions de l'actu-alitée ! Même si le chômage est en baisse, les retraités en charpie et la deux voies entre Où et Quand - deux patelins aux nom bizarre - en travaux, que les feux alternés c'est la chiotte quand t'es déjà en retard, on s'active dans les chaumières ! On va pas s'attendrir sur l'entrecôte ou s'étiafer ( ? ) sur une peau de banane qu'un malandrin aurait glissé sous nos godasses, histoire de renverser notre boite à Domino...
On branche la TSF, on se secoue les transistors plus vite que çà et on rend un petit hommage au grand chef indien qui se pavanait en cadillac rose dans les rues de la Nouvelle Orléans... On fait la danse du tapis pour l'aider à grimper auprès du Grand Manitou... Quelques incantations rigolardes autour du totem... Que le grand cric nous croque et nous envoie vers le Grand Sachem qui se fend la poire pire que le Satchmo tant aimé....
Sûr que le bougre aura droit à un piano droit au fond du bastringue... D'ici qu'il entame les prémices du Roque and Raull, y'a pas loin...
Que l'Homme-Médecine prenne soin de tes wop wop... Salut Fats !!!!

jeudi 26 octobre 2017

SIOUX ( 2 )

Par ici, nous n'avons pas de grandes plaines à bestiaux, de canyons ou de " Rivière sans retour "... Rien que des plateaux secoués par le vent où vous ne croiserez jamais de mustangs poursuivis par les loups, où le feulement ( refusé ! ) du puma ne fera jamais frissonner votre monture... Vous ne verrez pas non plus ces vautours de Lucky Luke qui lorgnent sur l'étoile de shérif qu'est mort de soif parce que le saloon était fermé ( ? ).  Les seuls indigènes qui empruntent le sentier de la guerre sont des tordus qui croient que la marche et manger cinq fruits et légumes par jour donne bonne mine et jolie couleur... Ces gonzes là - par ailleurs toujours très polis, soucieux du temps et de votre forme du moment - ne risquent pas de choper votre scalp pour le brandir tel Crazy Horse, au nez et à la barbe du Président Lincoln qui, vous le savez, a calanché depuis un bail mais était un chic type quand même qui a rendu la liberté aux nègros, avant que l'infâme Trump ne la leur reprenne...
Et Sitting ? me direz-vous ? C'est vrai, je suis un peu perdu... Je m'égare pire qu'Edgar sur le Poe, et croyez-le ou non,  je ne sais plus où j'en suis dans ce récit épique... Ah si ! Les indiens...
J'en ai visité quelques uns, dernièrement... Engoncés dans des couvertures de laines mitées, sous des bonnets que même votre serviteur n'oserait pas porter ( pourtant le gredin est le roi des couvre-chefs bizarres ! ), à quatre pattes devant leurs tippies ou à croupeton sur leurs toilettes sèches, ils vendaient pour quelques dollars de plus ( je sais... ) des patates, carottes et salsifis sans pesticides et sans saveur... Vous refilaient pour quatre sous ( sioux ? ) des tisanes contre les humeurs, des décoctions d'herbes sèches et des fleurs pour mettre dans vos cheveux, sensées chasser les mauvais esprits et la gueule de bois....
- Z'auriez qu'eque chose pour les ratiches pourries et le vague à l'âme que j'ai demandé à une donzelle qui, un lardon à chaque nichon, tirait les cartes en jouant de la flute à bec ( essayez, c'est pas facile ! ) un peu de Mandragore peut-être... La belle a retroussé sa jupe en laine, secoué son poncho sur mes pompes toutes neuves et m'a envoyé me faire voir chez les ploucs tel le Fantasia bien connu... Quand son coquin - un barbu hirsute percingué du sol au menton - m'a demandé quelques penny ( lane ? ) pour sauver son assoc de protection des Corneilles ( Racine n'est jamais bien loin ! ) je l'ai eu mauvaise... J'ai pensé qu'il valait mieux tourner l' Apache... Les conneries ça suffisait...

mercredi 25 octobre 2017

SIOUX ( 1 )

- Quand il aura fracassé les montagnes, détruit les vallées, pollué les rivières et tué tous les animaux, le visage pâle s'apercevra que l'argent ne se mange pas.. Sitting Bull.
Je vous cite ( de mémoire, ce qui n'est pas une mince affaire ! ) ces paroles attribuées au grand chef sioux, le type de Little Big qui mit la fessée à Custer et finit par faire le clown complètement imbibé dans les parades de Coody... A croire que le Grand Manitou l'avait laissé tombé, n'en n'avait rien à faire des bisons, des totems et des grands espaces, préférant taper le carton avec les squaws dans les verts pâturages... Comme quoi, les Dieux, c'est comme le pinard... Faut consommer avec modération. Eviter les excès, les danses de la pluie, les pélerinages et les messes basses, sinon tu finis en croix, et les marauds s'en battent le crucifix... Y'a guère que le Grand Cornu pour nous faire marrer un peu, mais là encore, tu trouveras toujours des tordus pour faire des saloperies en son nom... Si Dieu a fait l'homme à son image et bla bla bla... Vous connaissez la suite...
Si je vous raconte tout celà, c'est pas pour faire mon malin, ou vous raconter l'histoire des Amerlokes qui sont pas au mieux ces temps-ci, ni pour vous faire tartir avec les croyants, les incroyants, le ciel et l'enfer... Faîtes comme vous voulez... Je suis moi-même perclus ( refusé ! ) de pensées impures, de poule au pot du Vert Galant et de chansons d'un moustachu mécréant...  J'aurais bonne mine de faire le guet et de laisser le marin se noyer ( ? ). Et pour être plus franc que le gars Clovis, les indiens je suis comme vous, je m'en fous un peu...
                                                                            .../...

mardi 24 octobre 2017

RAPAPLUIE...

C'était juste avant la grêle. Juste avant que la lumière ne replie ses gaules, que le gros temps secoue ses cheveux gris et  balance des salves de balles traçantes sur les vieux arbres et les bestioles du sous-bois qui gueulaient " A l'assassin ! ". D'un coup, les hérissons se hérissaient, les polissons se polissaient et, vous vous en doutez, les tourbillons tourbillonnaient... Il y aurait un moment d'incertitude - comme le train qui entre en gare et qu'on se demande s'il va s'arrêter - qui permettrait aux peintureux de ranger leurs outils et aux poêteux leurs rimes à quatre sous... 
Sonja l'homme des bois lèverait les yeux vers le ciel, toujours étonné et inquiet de la force des éléments, du raz-de-marée qui pointait son pif entre deux montagnes qui disparaîtraient vite derrière les vitres de la cambuse et la fumée de la cheminée qui vous faisait lard ou cochon selon votre degré de maturation... Il rafistolerait les tôles posées sur le tas de bûches, roulerait ses doigts crochus autour d'une cibiche toute cabossée, et soupirerait cette maxime bien connue du vieux Noé " Après le déluge, il ne restera plus que moi, un zèbre mal rayé et un trombone mal embouché ( ? ) ".
Pas de quoi fouetter un nimbus de la météo, me direz-vous... N'empêche sous le rapapluie, on n'en menait pas large... Et un coin de rapadis ne changeait rien à l'affaire...
Dimanche 22/10/2017
17 heures et des poussières, avant que le ciel ne nous tombe sur la tête.
Vercingétorix.

lundi 23 octobre 2017

VIDE GRENIER ( 3 )

25/06/2008.
@neuf.fr
- Le chargement a échoué...

- Matrices en colère.
  Pas de disgrâce ! Ni trop occupé !
  Je regarde l'abîme et sonde le vide.
  Quelquefois j'ouvre la boite à maux et reçoit des messages venus d'ailleurs.
  COMME DES MATRICES EN COLERE...
Déjà plus de neuf années à gribouiller, à bafouiller et crapouiller ( ? )  avec la Makine....
Est-ce que les Matrices sont toujours en colère ? 
C'est une bonne question...


dimanche 22 octobre 2017

CARLA BOX

Monsieur Nobel,
Son harmonica, son air ronchon,
Sa Fender Bass...
Et pis c'est tout !!!!
- Le baudet n'est jamais rassasié de ses vieilles idoles ! s'écrie la foule indignée...
- Il nous ressort chaque fois le même scénar, le sempiternel blabla dans son musée de cire... Des références à la noix qui nous ramènent illico au milieu de microssillons qui craquent et embrouillent notre numérique en streaming... A croire qu'il ignore les bienfaits du sport en plein air, de la vie saine, de la pensée Jupiterienne et du dernier album de Madame Carla Bruni... 
Kaka la revoilà ! psalmodient ( ? ) la kritique éclairée, les réseaux zozos, jamais avares de petites saletés... A croire que la belle porte sur elle toutes les avanies de notre musak d'ascenceur... Fait rien de pire ni de meilleur que tous les z'ôtres... Que je sache, depuis Big Mama, Billy ou Ella, la cantatrice chauve et cette sorcière de Maria, il reste toujours une place à prendre... Faut bien reconnaître qu'à l'écoute de "Highway to Hell " les métalleux ont dû bouffer leurs blousons, leurs tatoos et leurs bécanes et s'en retourner sur le zeppelin où la vie est toujours belle... Mais cette chanson était déjà  toute pourrie au départ... Ca équilibre le débat...
Devant cet opus guère euphorisant avouons-le, tout le monde tire la tronche de Monsieur Nobel avec son harmonica et sa Fender Bass... Y'a plus guère que le beau Mick pour s'extasier devant Miss You et pour être tout à fait honnête, on peut supposer que le vieux singe s'y connaît un peu en fredaines...
Une autre chose aussi... Cherchez,  jeunes gens dans la play-liste de vos géniteurs, vous apprendrez qu'avant Monsieur Nobel, il y eut Monsieur Dylan... Et ça c'est une autre chanson...
Bon Dimanche
Le Bouffon du Paf.


samedi 21 octobre 2017

QUAI DES PRUNES...

- Quand je serai installé à la droite de Dieu depuis quatre ou cinq siècles, je demanderai la permission de me retirer cinq minutes...
- Dans mes films, je n'ai tenu qu'une seule fois le rôle d'un tueur... Dans la vraie vie, faudrait pas trop me pousser...
Michel Simon.
1895 - 1975.
Je pense jeunes gens, qu'il serait bon de sortir de vos tablettes et de vos acteurs sans saveur ni odeur... Vous z'en aller du côté de l'Atalante où se joue un Drôle de drame...
Quand à vous jeunes parents, si vos mioches renâclent et vous pourrissent la vie avec la Petite Sirène ou la Reine des neiges, dites-leur simplement :
Moufte pas où j'appelle Boudu !
Vous verrez ça marche...

vendredi 20 octobre 2017

COLOC...

Cher Monsieur Manu Jupi,
Je vis depuis quelque temps avec une paire de mulots qui gambillent sous mon toit, un inspecteur du fisc qui me harcèle ( pas sexuellement heureusement ! ),  un bonnet à pompon et des chansons d'artistes morts... Je pourrais rajouter à mon quriqulum ( pourquoi pas ? ) une araignée du soir, un Sacré-coeur qui croule sous la neige quand on le secoue dans sa boule et une photo dédicacée de Madame Edith Piaf, une pétroleuse que vous n'avez pas connu, trop minot que vous êtes pour avoir folâtré avec son Milord et sa Caissière du Grand Café... Vous en êtes tout excusé... Chacun mérite son époque... Les rouleaux de zan qui vous donnaient une haleine de phoque et les couettes de Sheila qui faisaient transpirer les obsédés zigounophiles ( ? ),  je comprends bien que ça ne vous concerne pas...
Mais ce matin, je viens par la présente, vous implorer d'intervenir au plus vite, usant de votre pouvoir décisionnaire - qui n'est pas feint dit-on dans les gazettes - pour sauver la petite entreprise qui fabrique ces boites en plastoc avec qui nous vécûmes en parfaite harmonie au cours de la dernière décennie... Combien de souvenirs restent encore enfermés dans ces récipients, ces saladiers gigognes, ces moules qui faisaient la pluie et le beau temps dans les buffets en formica et la fierté de nos mamans quand elles revenaient de réunions, les bras chargés de leurs emplettes, le ventre plein du petite cake de Madame Simone et la tête qui tournait un peu à cause du porto offert gracieusement à partir de dix anciens francs d'achat... Illico, on faisait les crêpes qui n'attachent pas... On  rangeait le petit pot de beurre, le Chaperon rouge et les Choses de Grand-père qui se conserveraient Ad Vitam  Aeternam... C'était la joie dans le foyer, et même papa qui ronchonne tout le temps,  se prenait à rêver d'un avenir plein de soucoupes volantes, de téléfons portables et de télévises sans ce râteau qui fait chier tout le monde, embrouille les dessous de B.B et zappe Raymond Kopa  par grand vent...
Je sais que l'époque où l'on apprenait à lire dans le catalogue Manufrance n'existe plus, que le Vélosolex casse-geule et le Banania indigeste sont passés de mode, mais moi, mes coloc et les vieux Rolling-stones qui poussent encore la chansonnette pour Quelques dollars de plus, comptons sur votre Grandeur pour remédier à tout cela et redonner le sourire à nos ménagères qui en ont tant besoin...
James-Harley votre dévoué.

jeudi 19 octobre 2017

COMPERES...

1 - Dans le corsage d'une rombière
     Offrez-vous donc quelques bières,
2 - N'aimez pas le vent de la guerre
     Les monuments les cimetières,
3 - Dansez, jactez l'argot pépère
    Aimez les langues de bellle-mère,
4 - Et vous serez de bons compères...
Jeannot du Robinet.

mercredi 18 octobre 2017

VIDE GRENIER ( 2 )

Vous le voyez machin... Planqué derrière sa makine, lunettes noires, cagoule de nationaliste  et bonnet à pompon petit patapon, adepte du Sous-Commandant Marcos et de Jean Bon, l'espion qui sent bon... Vous sentez comme ses mains crochues s'accrochent au bastinguage, au canot du Titanic quand la Céline braille sa chanson à deux balles... C'est que depuis qu'il a laissé tomber le Vélin pour l'embrouillamis ( ? ) de la toile,  le gredin marche sur l'eau... Se prend pour l' Père Hugo en exil ou pire éructe comme Danton devant la Veuve... A peine remis de sa cuite journalière, l'affreux se frotte les paluches, imaginant déjà les balourdises qu'il va pondre en trois minutes chrono... Qui va-t-il épingler sur son tableau de mal-voyant ( ? ). Avec tous les vilains cocos qui traînent dans le monde, le choix qui s'offre à la Souris Déglinguée ( punkie ? ) est plus large que la mer de ce cucul de Moïse qui déjà dans l'Ancien Test, noya quelques arabes... Le temps ne fait rien à l'affaire...
Imaginez un instant ( je sais vous avez pas trop le temps ! ) le vieux débris tapi comme un matou devant la ratière où moisit doucement le frometon du passé, cherchant en vain la mèche de cheveux de cette gigolette de quinze balais, qui avait les yeux plus grands que la faim dans le monde, retroussant ses manches devant une valse musette ou ces petits " communards " qu'on sifflait entre deux " filles de joie " ( attention machin ! tu vas te faire allumer ! ) et vous comprendrez que renifler les vieilles godasses, ça vaut guère mieux que se taper un vide-grenier ( ? ) même planqué derrière une makine, lunettes noires, etc... etc...

mardi 17 octobre 2017

VIDE GRENIER ( Spécial Bigleux ! )

                                           CHER JOURNAL
                               ???
Incroyable ! Nos fins limiers, nos équipes de recherche du Temps perdu, nos clebards fouineurs ont retrouvé au fond de la culotte du zouave ( expression employée couramment au début du XXe, avant l'arrivée de Twiiiter et autres blablas zozos, doit-on le rappeler à tous les réseaux ! ) des cahiers d'écoliers à petits carreaux, des lettres d'amour enrubannées de baisers mouillés... Des listes de courses chez l'épicier et des rendez-vous griffonnés chez l'arracheur de dents...
Poussant plus loin leurs investigations ( refusé ! ) nos détectives adutérins ( ? ) ont mis à jour des petits mots glissés sous le manteau, des chuchotements et des rancoeurs inscrits sur des bouts de parchemins jaunis et tachés par ce qu'il semblerait être des marques de confiote d'un petit déjeuner au fond de la grotte... L'ADN de peaux de sauciflards et de croûtes de fromage au lait cru, ont été également découverts par nos Nimbus de labo...
Plus ennuyeux, quelques missives de dénonciation de son voisin, un type blanc comme neige qui travaillait au noir, quand le travail existait encore,  ont été mises à jour... Anonymes et non signées, ces bafouilles témoigneraient déjà d'un mauvais esprit qui occupait nos ancêtres à deux jambes, avant la naissance de nos clones insipides... 
Des expressions comme " Je pars au taf, bisous "... Des " pense à ramener du pain " ont fleuri de tiroirs à double-fond, la plus croustillante d'entre toutes étant un " Je t'ème quand même " gribouillée sur une morceau de papier hygiénique, ce qui prouve que l'amour et aveugle et ne semble pas être incompatible avec l'orthogrraphe de Madame Girafffe...
La plus intéressante des trouvailles de nos Rouletabilles reste tout de même une inscription en italique sur une feuille blanche qui commençait par 
" Cher Journal
        ???? "
La preuve est faite que déjà à cette époque,  l'Oteur n'avait rien à dire...



                           



lundi 16 octobre 2017

MEME PAS VRAI...

J'avoue... Je suis sceptique , interlopé, tout chamboulé comme un carré d'as entre les mains d'un tricheur professionnel... Moi le grand singe, le cousin d'Australo et du Yéti,  le papa la bonne et moi, le gus qu'a marché sur la lune et sur son voisin, le proctologue océanique ( ? ), celui qui lit dans le marc de café et qui a inventé la brosse à reluire, la machine à vapeur, les bombes à neutrons et le commissaire San Antonio, vous me trouvez ci-joint ( en post-scriptum ), à tripoter des idées endormies au saut du lit, des fadaises balèzes, des rimes qui se débinent et à essuyer une morve tenace sous le pif qui signifie que,  soit j'ai le rhume, soit faut que j'arrête la coke... Déjà que j'ai le foie en charpie, les guibolles en guimauve et une obsession malsaine pour les chansons de Bob Dylan, ce nez de Cyrano ( ou celui de Gégé qu'a un sacré tarin ! Comme vous voulez ! ) n'arrange pas mes affaires... Comment je vais faire pour renifler les truffes, les mauvaises odeurs dans la poubelle... Et regarder les heures qui défilent - dois-je vous rappeler que l'on dit couramment " A vue de nez, il est cinq heures - Faudrait que je me secoue, torche le machin avec un des grands mouchoirs en lin de nos grand-mères, le tire-jus toujours au fond des poches à Néness, mais j'ai que de l'essuie-tout, cette merde qu'essuie-rien que des larmes de crocodile quand les oignons vous font chialer ou que Lady Diana s'explose la tronche dans sa Benz Benz Benz...
Moi je dis que cette journée commencerait plus mal qu'un élan démocratique au Vénézuela, si je ne m'étais réveillé en pleine forme, dur comme le caramel qui vous nique les dents, heureux comme un chien fou ou le poisson dans l'eau du bocal qu'est posé sur la commode entre la photo de mamie Zézette et les choses de grand-père qui laisse toujours tout traîner... J'ai des envies de pain d'épice, d'escalope milanaise et de razzia sur les placements boursiers qui feront de moi le winner de l'année...
- Même pas vrai... Ronchonne l'assistance en reniflant comme une vieille loco...
- Dis donc l'assistance ! On a bien le droit de rêver...

dimanche 15 octobre 2017

MUSIC BOX...

Vous faites quoi ce matin vous ?
Perso, je fainéante... Je me décante la semaine dans le marc de café, un oeil sur la météo des plages où je n'irai jamais, l'autre sur les divagations du gros lard de Trump qui touille dans les mollahs comme un sorcier vaudou... Ce corniaud va finir par nous sauter à la gueule ! Le troisième - ouais j'ai trois yeux, quatre tentacules et une bistouquette de rechange - le troisième donc sur le tensiomètre et la seringue d'insuline... On n'est jamais trop prudent...
Le gars de la TSF annonce des " températures au-dessus de la moyenne ", des mémères en maillot et des pingouins qui dansent la samba sur la banquise... Je sais pas vous... Mais moi qui suis toujours en-dessous de la moyenne, ça me réjouit... J'ai ressorti mon moule-bite, mes palmes ( académiques ? ), mes ray-bans de tombeur, et ma bouée de sauvetage ( on n'est jamais trop prévoyant ! )...
La makine est heureuse comme un gagnant de la loterie... Contente d'échapper aux brumes du sinistre Velvet qui donne froid dans le dos. Elle s'offrirait bien une beuglante du Boss, lancé à toute vapeur vers la canonisation, mais la coquine préfère faire la belle avec les vieux surfeurs californiens revenus de l'autre monde... GOOD VIBRATIONS lui susurrent les Boys en renfilant leurs bermudas...
A peine sortie de la flotte, la voilà qui s'envoie une lampée du WHILE MY GUITAR GENTLY WEEPS des Qui vous savez... Mais çà, c'est tous les jours... Comme une potion de jouvence pour oublier les méchants Doors, dont on ne parle plus beaucoup sous les parasols... C'est un peu dommage...
Dimanche 15/10/2017.
Que Dieu, Ringo
et sa cymbale charleston
vous gardent.

samedi 14 octobre 2017

TRALAL'AIR ( Pollué )

1) Me dites pas que les culs-terreux du coin pourraient pas faire un peu de ménage... Ranger le fourbi... Les tonneaux pleins de glyphosate et de machins qu'on ose plus tremper sa cuillère dans la soupe de peur de choper la scarlatine, la trombose du ménisque ou une macronite doublée d'une mélanchonite aiguë, ce qui, vous en conviendrez, n'arrange pas un avenir rempli de pesticides, d'obsédés de la zigounette et d'espingoins tout énervés...
2) Le monde va tout de traviole. Les pingouins prennent le soleil sur la plage de Palavas-les-Méduses les ours blancs deviennent gris,  et le prix du tabac augmente encore... Y'a plus assez de toubibs dans nos campagnes et de seringues dans nos hôpitaux... Les junks vont l'avoir mauvaise... Le temps où le bon docteur Destouches soignait pour des queues de cerise les scrofuleux ( refusé ! ) au dispensaire de Bezons est révolu... L'époque s'étire à la va comme j'te pousse et si je ne relisais Monsieur Desproges, j'aurais le moral au ras des bactéries...
3) Je vous embrasse pas... J'ai la pessimistrose ( qu'est moins grave que la sinistrose, mais quand même ! ) et pour couronner le tout, la retraite des vieux qui a la taille plus fine que... Vous connaissez la suite...

vendredi 13 octobre 2017

JUSTE APRES...

Un matin, les codes avaient changé... A voir la tronche du matou, qui lassé de ses belles de nuit, pionçait entre les clebs qui mouftaient pas, on savait que le temps avait rebattu les cartes... Les piafs secouaient leurs plumes de givre, posés sur les branches du pommier à loilpé ( une nuit avait suffi pour qu'il ressemble à Arielle Dombasle au Casino de Paris ! ).. Même les z'orties autour du puits qui d'habitude sont des bestioles sataniques et hargneuses, courbaient l'échine... Mais y'avait pas de souci à se faire... Le bois était sec, la cheminée en ordre de bataille et les vieux pulls dans l'armoire retroussaient leurs manches, se montaient du col pour savoir qui le premier d'entre eux, sortirait de la naphtaline pour échouer sur la couenne des baudets embrumés...
Adieu le t'it blanc frais... Bonjour la canelle et le vin chaud... Les pommes cuites et le thermo qu'en finissait pas de descendre... 
On ressortait les bottes, les gants et le bonnet, un peu inquiets tout de même de se rappeler où on avait rangé les pelles à neige et la chicorée Leroux **, passqu'il y a pas d'hiver sans chicorée, c'est bien connu...
Me demandez pas où ? Ni quand ? J'ai tout oublié... Je sais seulement que c'était Juste après l'Eté en pente douce... Vous savez, cette pelloche où le Bacri encore jeune et la belle Pauline,  faisaient la paire avec le regretté Villeret...
** Y' a aussi la Boldoflorine... La Boldoflorine... la bonne tisane pour le foie...  mais c'est juste pour rigoler... 

jeudi 12 octobre 2017

NORD...

- Un jour nous irons vers le Sud...
+ Quel Sud gros malin ! Celui de la mer qui pue, du soleil qui te tape sur la caboche, du vent qui te souffle si fort dans les feuilles que t'en chopes la dance de St Guy... Danser la carmagnole autour des cigales, des supporters de l'OM et des électeurs du FN... Très peu pour moi... Les "peuchères " d'Escartefigue et les vocalises de Luis Mariano, je m'en tape... Pourquoi pas les harengs de la Baltique... Je pose la question...
Moi, tu me connais... Je suis pas l'ardent défenseur du lopin de terre et de la sainte-vierge qui trône au-dessus de la montagne et qui fait des miracles... Je réclame pas l'indépendance du patelin ni la vente libre des produits du terroir... La danse folklo et les sabots qui claquent sur le plancher des vaches, ça me gonfle comme les santons, la bouillabaisse, Fernandel et les tirades de Pagnol... 
Pense à fermer la porte en sortant... Fait pas chaud...

mercredi 11 octobre 2017

TANDEM...

- Dis donc, t'as pas vu ma moustache ?
+ J'lai mise à laver dans la machine, l'était pleine de nicotine...
Une pensée pour le " vieux beau " qui a rangé une dernière fois son canasson adoré.
" Il m'est arrivé pour certains rôles de raser ma moustache... C'était comme si je ne 
portais pas de slip... "
Farceur va !

mardi 10 octobre 2017

JUSTE AVANT...

On s'asseyait sur le banc, derrière la maison pour choper les derniers instants - Juste avant la fin du monde - quand le soleil clignait des yeux et nous chauffait la couenne avant d'aller se pieuter... Bien calés au bord du gouffre - un godet dans chaque main pour monter dans les tours - nous respections une minute de silence en hommage à personne, ce qui arrangeait bien les choses...
L'image se figeait, impressionniste. Le temps suspendait son vol comme dans cette panouille d'Alphonse qui, nous indique le catalogue de l'Office de Tourisme,  médita auprès de la rivière qui passe près de chez nous... Avant de finir la bouteille de Monsieur Leprest, on avait perdu la conscience du monde qui tournait autour de nous comme une bourrique...
Même les clebards qui d'habitude mettaient le bazar dans les galeries à mulots, creusaient des cratères à rendre jaloux le Vésuve ou grognaient au cul du crapaud ( n'oubliez jamais jeunes damoiselles : un prince trop charmant, c'est juste un crapaud qui a réussi ! Ndlo ), qui avait élu domicile dans la tourbière, ces cabots toujours énervés par les mouches, les moustiques et les infos du soir, posaient leurs popotins, se léchaient les papattes et souriaient en attendant la gamelle... Faut préciser, que Monseigneur à peine disparu derrière les sapins, ces foutus bestiaux revenaient à leurs premières amours : croquettes et nonos... Des vrais coucous suisses qui gueulaient après la bectance qu'était toujours en retard... Les premières étoiles amenaient la rosée frisquette sur nos paletots et on tirait au sort pour savoir qui préparerait le frichti...
Ne me demandez pas où ? quand ? J'ai oublié... Je sais que c'était " Juste avant la fin du monde "..

dimanche 8 octobre 2017

HIPPIES...

Mes chers amis,
En ce premier Dimanche après le concert d'Arno en pays pesseran, nous dirons que :
Primo, il pleut. Secondo, nos souvenirs sont flasques. Tertio, nos oreilles bourdonnent encore...
Je sais que certains d'entre vous préféreraient fêter le premier Dimanche après la sortie du dernier opus de la tristounette Barbara - soyons juste, cette Dame nous donne plus envie de pleurnicher que de d'entamer la danse des canards - mais le vieux Belge déglingué étant à l'ordre du jour, et notre boulot étant d'informer les masses laborieuses dés leur réveil, nous ne rechignons pas à quelques considérations sur ce concert devrions-nous en souffrir jusqu'au fond des naseaux ( ? ).
D'abord, prévenons l'assemblée... Les " anciens " qui connaissent le répertoire du bonhomme, les vieilles  charrues qui reprennent en choeur " les filles du bord de mer " et autres reprises dont nous gratifia le gugus ( avec un certain talent il est vrai ! ) peuvent aller se faire voir chez plumeau... La prestation bastonne... Emmitouflées dans une guêpière bien hard qui promet des pogos endiablés, les " chansons " prennent des airs rutilants de vieilles guimbardes lancées à vive allure qui ravivent la jeunesse et font trembler les vieux hippies usés jusqu'au bonnet... La voix, petite cousine de celle d'un Tom Waits enrhumé,  est bien là et vous gueule dans les bronches des beuglements que Marguerite ma voisine du dessus ne renierait pas... Le garçon, que l'on sent quand même quelque peu fatigué, fait l'épouvantail, se dandine comme un canard, mais assure sacrément ce pourquoi il est venu dans nos contrées reculées...
Assure... Jusqu'au moment fatal où le compteur électrique, les câbles où je ne sais quel machin électronique explosent comme une bulle, plongeant la salle, le public et votre serviteur qui piétinait un baba enfumé,  dans le noir complet... Je vous raconte pas le binz... On craint l'attentat, une malversation bolchévique, l'arrivée intempestive de Manu Jupi qu'est toujours sur les bons coups... On conspue un peu les organisateurs qu'ont pas dû payer la facture Edf... Les vieux hippies qui roupillaient ( je vous jure ça existe encore ! ) ramassent leurs oinjs et sacs de couchage en ronchonnant que décidément le Grateful c'était mieux...
Rajoutez à celà que le baudet du Plat Pays, tout en colère après ces bouseux pas foutus de rallumer la salle a mis les bouts sans même nous souhaiter un bon Dimanche, et vous comprendrez que nos souvenirs restent flasques et nos regrets éternels...

samedi 7 octobre 2017

COUSINS...

On l'appelle le " pt'tit Claude ". Cherchez pas d'embrouilles... Il se prénomme tout simplement Claude, et se tient tout près du plancher des gnomes... Des lutins et autres farfadets... Sauf qu'il ne possède pas la grâce des elfes diaphanes qui font rêver les princesses, ni celle de votre serviteur qui - bon pied, bon oeil - émoustille les rombières... On dirait une réplique ratée de Quasigrossomodo dans son clocheton... Un personnage du vilain Reiser qui nous régala tant dans nos jeunes années... Imaginez une boule de suif ( je sais c'est pas facile ! ) d'un mètre de circonférence et d'une hauteur improbable recouverte d'une peau d'iguane, qui cause comme une grenouille enrouée et roule des yeux de psychopathe amerloke... Si le Barbu le présente au concours Lépine, sûr, il a le premier prix.. Une invention pareille, ça se loupe pas !
Comptez aussi avec Double-mètre qui fait l'homme sandwich dans la rue des petits champs, la Bancroche et sa patte folle, Roro et son moignon qui prédit le temps, l'Arsouille et ses coups fourrés... Petit Lu et Ginette la belette... A côté d'eux, les Ténardiers, c'est de la bouillie pour les chats... On pourrait croire à vue de pif, que ces gonzes sont les cousins du malheur, les oubliés de l'humanité Jupiterienne, qui est si jolie quand on la regarde avec les yeux d'une Chimène de magazine... On leur refilerait volontiers la pièce et l'absolution pour tant d'avanies... Mais j't'en fous... Faut les voir les gredins quand ils déblatèrent au Panier Fleuri... Ils se tapent les bosses dans le dos... S'en battent les oursins du regard des autres... Leurs sourires écaillés en disent long, et si tu t'amuses à les chopiner dans le mauvais sens, ils te conchient... Ils boivent de l'extrait de chien-dent et bouffent des trucs pas écolos du tout... A la moindre averse, ils sortent mouiller   leurs tifs en balais-brosses... Font des paris à la noix sur la prochaine qui rentrera dans le trocson, sur la fraîcheur des paninis et lancent leurs dés à la face du beau monde... Des martingales terribles qui vous envoient tout droit à Macao, l'enfer du jeu...
C'est pas des cousins faciles, il faut le dire... Ils t'encombrent la caboche, te réveillent au milieu de la noche, te tirent par les pattes... Ils sont facétieux ( refusé ! ) quand ils te font croire que demain est un autre jour, chicaneurs quand ils te promettent des lendemains qui chantent... Et toi, bonne poire, tu les regardes en pensant qu'une pareille  famille de patachons ,  ça existe bien quelque part non ?

vendredi 6 octobre 2017

AMEN !

Ouais, ouais... Vous ne rêvez pas...
C'est machin qui discute avec le Suprême... J'étais rentré dans la cambuse faire une ti'te prière pour que le Patron intercède auprès de mes cors aux pieds qui me font tant souffrir, quand soudain, devant mes yeux ébahis, mes sourcils broussailleux, la lumière fut... Divine, brillante et torchée comme la Soubirou à un défilé Chanel ( ? ). La luminosité aussi soudaine qu'improbable, me laissa sans voix ( qui sont comme celles du Grand Chef, impénétrables, combien de fois faudra-t-il vous le dire ! ). Moi qui me rêvait en " suppôt de satan ", en malfaisant suborneur du pape et de ses ouailles, voilà que j'étais touché par la grâce ( Grace de Monac qui était une bien jolie personne aussi ! )... 
Confus d'être habillé comme un sac et pas lavé depuis trois jours en une pareille occase, je bafouillai quelques parlottes... Demandai des nouvelles du t'it Jésus et de sa maman, des z'apôtres... Quand est-ce que toute la bande revenait faire un gueuleton de terriens, une overdos de boudin, que c'est la saison qui commence... Est-ce qu'on avait retrouvé le Saint Calice... Le Graal à Mimile... Est-ce que la météo qui vraiment ces temps-ci faisait chier tout le monde avec ses tornades et ses typhons, que même St-Martin en avait ras la favella, allait se mettre au beau... Pourquoi le satanique Trump et le Jupiterien Manu... Pourquoi on avait mis Judas au Ministère de l'Economie, et surtout ce qu'il advenait de ces durillons récalcitrants qui me donnaient une démarche de poivrot guettant la prochaine chopine... Bref, on tailla le bout de gras un moment, comme deux piliers de bar autour d'une piste de 4/21 et si mes orteils ne bougèrent pas d'un pouce ( humour ! ), mes acouphènes de l'oreille droite disparurent, ce qui vous en conviendrez bande de païens, de mécréants, doit être un miracle de la médecine du Bon Dieu...
J'entends déjà les commentaires... Les apostats et autres adhérents de la République En Marche qui ronchonnent que le corniaud nous joue la sainte farce de l'apparition divine, de la conversion in petto... Le moinillon qui sommeille en lui deviendrait grenouille de bénitier et Sainte Bidule poserait sur son front un baiser d'amour et de compassion... Qu'un type qui montrait volontiers ses fesses à l'autel du Bon Dieu deviendrait en un instant un béni-oui-oui ( béniouioui ? ), une punaise de sacristie prête à récurer le parterre du presbytère et les d'ssous de bras de monsieur l'abbé... Je vous l'accorde... Restons sceptiques dans la fosse à Blandine... Comme si un rayon de soleil dans un fenestrou allait changer le monde, mettre les pénitents à genoux et absoudre ( refusé ! ) nos manies de pêcheurs à la ligne...
Chapelle St Romain.
29/09/2017.

jeudi 5 octobre 2017

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J'ai vécu à peur de peau. Entre le cri du chacal et les gazouillis des piafs... La musique chevillée aux osselets et des rêvasseries au fond des poches... J'ai souscris sans renacler un crédit longue durée, l'assurance d'être une bienheureuse sardine protégée au milieu du ban... Les prédateurs m'ont ignoré, sans doute avaient-ils de bonnes raisons. Ils sont restés de marbre devant mes envies d'aller plus loin, mes illlusions d'enfant perdu... Le temps a fait le reste... Bien sûr la chair qui mousse, les femmes infidèles... Entre moi et l'ennui, je n'avais guère le choix...
Je vais te dire... Si je n'ai pas été naïf, j'ai oublié d'être sournois...
Et si tu voulais bien m'écouter, petit,  j'en aurais des choses à te raconter...

mercredi 4 octobre 2017

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Jamais malade... Jamais connu la lumière blafarde, le masque et le billard qui te réparent, rafistolent les globules et les ossselets... Peut-être quelques rhumes... Jamais la grippe espagnole, la malaria ou la peste... Jamais chopé la chtouille qui fait tant rigoler la chambrée des malabars en rut... Je n'ai connu que des maux très ordinaires... Des gueules de bois classiques et des crises de foi dans les églises ( encore lui !!! ). Un jour, j'ai glissé sur une plaque de glace, suis tombé sur la tête ( t'es tombé sur la tête ! me dit-on souvent ) et depuis je conserve précieusement une petite bosse - certains parlent de tumeur - que je caresse comme on ouvre un album de souvenirs... La première fille fut très étonnée de cette protubérance mal placée...
Je n'ai jamais volé personne, cherché noise à quiconque, mordu les passants, ni même " tué de chats " comme dans une chanson célèbre... Jamais senti se refermer sur moi les portes d'un cachot, ni goûté à la lame du bourreau... Prétendre comme tu le fais, que la vie est une prison en soi,  que nos ailes sont coupées dés le début de la traque, c'est une vue de l'esprit... Le nid possède toujours une porte, un balcon d'où l'on peut se jeter... Prendre son envol...  L'espace est bien trop grand pour que l'on se permette la moindre imprécation...
Si j'ai avalé tout cru Kundera, Rezvani et les autres... Cette Belle du Seigneur, qui fit des trous dans ma tête, je n'en garde aucun souvenirs.... Alors que pourrais-je te raconter d'autre...

mardi 3 octobre 2017

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Je suis - comme on le dit familièrement - passé entre les gouttes... Glissé entre deux feuilles de papier  à cigarette, j'ai regardé tourner le monde... Une valse à l'endroit, une valse à l'envers... J'ai bien essuyé quelques larmes qui se sont vite buvarisées ( pourquoi pas ? ) sur l'écran noir des nuits blanches du vieux Nougaro,  sauté par-dessus des épines qui n'en voulaient au fond qu'à mes mollets de maigrichon, courut me cacher comme une ratte sous des couvertures moutonneuses ou des capes de super-héros... Mais rien de plus... J'ai appris à écrire avec une plume sergent-major, les doigts dans l'encrier et la tête dans le picotin de Burridan, toujours à hésiter sur le temps qu'il fait, la marche à suivre ou ce couillon de La Fontaine auquel je ne comprenais rien... J'avais le goût des histoires, mais pas celui des fables...
Comme toi, je n'ai jamais défilé pour la paix, les droits civiques ou pour réclamer la semaine des quatre jeudis... Je n'ai connu l'histoire et sa hache de guerre que par les actualités Pathé, puis par la télé, les médias, les rézos zozos,  puisqu'encore une fois, le monde filait bien plus vite que moi... Que veux-tu, c'est mon côté gastéropode, lamantin dans les eaux troubles... Alors, te raconter mes petites misères, mes gentilles turpitudes... Je pourrais peut-être te parler du Boeuf Ecorché, cette toile de Rembrandt,  que j'ai aperçu un jour d'hiver dans une galerie du Louvre et qui m'a explosé la tête,  de la musique d'Eric Satie...  Et puis quoi...

lundi 2 octobre 2017

JUJUKA

Je ne vais tout de même pas te raconter les monstrueux souvenirs de l'enfance... Les yeux rouges des nuits sans sommeil ou cette conne de marguerite qu'on effeuille, je t'aime... Un peu...  beaucoup... Passionnément... Les départs en train, les voyages en famille et la mer qui est plus bleue que tes yeux sur la plage de Palavas les Oursins... Les déjeuners sur l'herbe, les cornichons de Nino, la visite au musée et la tronche de Tony Montana dans Scarface, tu connais tout cela mieux que moi...
Pour te dire franchement, si j'ai pris quelques taloches, quelques coups dans le derche ( peut-être mérités d'ailleurs ! ) je n'ai jamais manqué de rien... Je n'ai pas été un enfant martyr, personne ne m'a jamais violé dans une cave et mes amours ont été plutôt réussis... Je ne suis pas un oiseau migrateur et mon passé n'encombre que ceux qui veulent bien y croire... 
Reste plus que les musicos soufis de Jujuka,  la tignasse blonde de Brian et des beatniks... Et encore...

dimanche 1 octobre 2017

COMME

c'est Dimanche aujourd'hui, on pourrait offrir quelques roses blanches à notre jolie maman... Ou une chanson du vieux Tonton, une de celles qui mijotent dans la tambouille... Y'a que l'embarras du choix...
On pourrait s'en aller chercher des petits pains au chocolat dans la boutique du vieux Joe, filer un peu de monnaie à cet ivrogne de Jeff et demander à Lily si quelque chose a changé dans notre beau pays de cocagne... Même s'il pleut sur Nantes, on pourrait gambader sous les parapluies de Cherbourg ou s'offrir un peu de la solitude du vieux Léo... On prendrait les minots sur les genoux, on tournerait les pages du catalogue, riant des bons mots du vieux Pierrot. On se souviendrait d'Aline, de Capri et de Félicie aussi... Et notre oncle, un sacré bricoleur, ferait en amateur des bombes atomiques, pendant que le vieux Charles et son pote le vieux François gueuleraient " Tirez pas sur le pianiste ". Si on insistait, on pourrait voir un clair de lune à Maubeuge, la maison bleue à San Francisco du plus si jeune Maxime, devenir tricards dans les rues de Pigalle la Blanche du encore jeune Stéphanois... Mais c'est Dimanche... On fainéantise dans le lit de la marquise avec les quatre-vingt chasseurs... Et même si la montagne est belle, ça fait du populo sous la couette...
Bien à vous.

 H                                                                                                           U                              ...