vendredi 30 juin 2017

MARS...

La nouvelle kronique inscrite sur les tables de la loi de mon Café du Commerce ! Les dernières sorties sur vos écrans scrutées à la loupe de Sherlock, les nouvelles musiques pompées par les feuilles éclairées de Ludwig... Sculpture, peinture, panure et chapelure, artistes morts ou pas encore... Chefs d'oeuvres, nanards, panouilles ou merdouilles, vous z'en aurez pour vos sous petits chanceux ! Qu'est-ce que vous êtes gâtés ( gâteux ? ), soignés aux petits oignons par votre petit poucet qui place les cailloux là où il faut... Un peu de modestie m'oblige à éviter les titres  de " Guide Suprême " ou de " Folle du Régiment "... Je suis votre obligé, je le sais. Mais je garde ma liberté de penser et des avis qui soyez-en sûrs, seront rapides et tranchés comme les ordonnances de l'Assemblée du nouveau mignon du Chäteau... Rassurez-vous, on ne va pas se tracasser les méninges non plus... Décrypter le dernier opus de Kerkiou Zerkanyenappourdeux , ce cinéaste Tchétchène poursuivi - jusqu'au fond des chiottes - par notre Poutinou chéri ou baver devant le tryptique " Jambon-Mozarella " de la plasticienne italienne Gina Bellaciao. Pas certain non plus qu'on aille jusqu'au dernier chapitre du livre de Martin Tamare intitulé fort justement " La vie cachée du sous-marin ". Tout celà n'est que balivernes ! Soyons pas trop exigeants. La kulture c'est comme la confiture, moins en en a, plus on l'étale dit l'adage populaire... Contentons-nous aujourd'hui d'un petit machin un peu bringuezingue : Des nouvelles de la planète Mars. Vincent Macaigne est excellent comme d'hab...
P.S : Préparez vos seringues, vos boites à pipi et vos cuissards... Vouuuuiiiiii ! Vous ne rêvez pas ! C'est le grand départ, le tannage de fion sur selle de vélo...  Les maillots et les casquettes sont en suce (Oh ! ), le bisou au vainqueur et le marcel trempé toujours de vigueur ! Le Tour est reviendu ! Kroniques échevelées garanties. Les étapes de montagne et les bitures d'Antoine ( 1922 - 1991 ).
Quand on meurt de faim, on trouve toujours un ami pour vous offrir à boire. Elle est pas belle la vie !!!

jeudi 29 juin 2017

CYBER...

On n'est jamais tranquille nulle part ! Tenez par exemple, hier, pendant que j'épouillais quelques idées bizarres, en essayant de compter ( vainement ! ) les gouttes de pluie qui pétaradaient sur mon Vélux, voilà que je reçois un message dans ma boite à malice. Message que je vous livre in petto :
- Nous Marcel Demer, agissant pour le compte de la BNP ( Banque Nationale des Pochtrons ) vous sommons de règler immédiatement votre ardoise au Panier Fleuri. Votre paiement sera effectué par virement sur le compte de l'ABC ( Association des Buveurs Compulsifs ) dans les plus brefs  délais sous peine de poursuites ( et fin ! ). Si vous acceptez cette mission,  ce message s'auto-détruira dans les cinq prochaines secondes -  Impossible ! que je réponds illico !
Ah les gredins ! Comme si ke je ne réglais pas rubis sur l'ongle mes consommations ! Comme si ke je ne laissais pas de pourboire à la petite Juliette des Esprits quand elle promène son Joufflu entre les tables. Ne vous méprenez pas ! Joufflu n'a rien à voir avec l'anatomie de la donzelle, c'est son caniche nain. Un cabot qui se diabète des morceaux de sucre qu'on lui balance à longueur de journée... Bref, pris de convulsions, je contacte mon poteau Roro, un type qui blanchit son pognon dans un trafic éhonté de vervaine-menthe,  pour le mettre en garde  contre ces malversations gredines... 
Le baudet m'annonce avoir reçu la même bafouille émanant d'un certain Marcel Detable. Ne me dites pas que ça sent pas l'arnaque. Sans se démonter ( je vous rappelle que Roro est manchot. S'il se démonte l'en restera rien de la bestiole ! ) il m'apprend qu'on est victimes d'une Cyber-poivrote-attaque fomentée ( refusé ! ) par des Ruskoffs buveurs de vodka...
Je connais bien cette histoire de virus. L'autre fois, des lecteurs pointilleux m'ont cherché des poux dans le navigateur passe que j'écrivais Ke au lieu de Que... Le monde est plein de gredins...


mercredi 28 juin 2017

LAVACHE

Je me trouvai en pleine confusion, quand lassé de me voir faire mille tours et mille pirouettes avec mon nouveau chapeau, le Funeste m'attabla à la terrasse d'un bistrot en face d'une demoiselle qui m'était inconnue. Une " part de tendresse " prompte à me faire chavirer, à recoudre les boutons de ma redingote, à rafistoler les morceaux d'un épouvantail en déshérence.  La vivifiante embellie que m'avait procuré mon nouveau patronyme, disparut très vite. Jules Lavache revînt au galop,  triturant son entrejambe et baissant des yeux qui, un moment charmeurs, se transformèrent vite en agates ternes perdues au fond d'orbites apeurées. Ma patte folle et mes tifs en épis ne tirèrent aucun sourire - fût-il narquois - de ma jolie voisine... Pas plus que le mégot que j'écrasai dans ma tasse de café, faisant rigoler le cendrier tout propre.. Soudain tout était de guingois. La terrasse du Panier Fleuri et ses chaises cabossées, la devanture du fleuriste où s'effeuillaient des marguerites venues tout exprès de Chine, et les mots qui sortirent de ma bouche bafouillèrent une espèce de bouillie en apesanteur qui raconta à la Belle " la vie cachée d'une girafe en panty " une histoire que l'Autre avait écrite un soir de déprime.
" J'appris par la suite et j'en fus bien content que cet état de chose durait depuis longtemps ".Décidément, le salopard d'un trait de plume, remettait les pendules à l'heure.. Devant un tel charabia, je sentais bien que la mignonne hésitait à prendre ses couettes à son cou, qu'elle paierait même les consommations pour échapper au désastre à venir. Mais les choses ne sont pas aussi simples... Victime elle aussi d'un suborneur maléfique qui la promenait sur les pages d'un livre jamais fini, d'un proxo qui selons ses envies, se jouait d'elle, la faisait petite fée ou sorcière, madone ou pétroleuse, la donzelle m'avoua qu'elle ne trouvait aucun intérêt à cette rencontre. Qu'elle avait d'autres matous à fouetter... Que jamais, oh ! grand jamais ! un Jules Lavache - fut-il Bos Taurus à ces moments perdus - ne tournerait les pages du livre d'une Eugénie Leprose, car c'est ainsi qu'elle se nommait, enfermée depuis sa naissance dans un nom qui valait bien le mien en exécration...
Je ne pus qu'opiner du chef ( refusé ! ) et lui déclarer que si nos destins se rencontraient un jour, ce ne serait que fortuitement dans des circonstances atténuantes, ou par la seule volonté de mon Sinistre qui me rejouerait un vilain tour...

mardi 27 juin 2017

NOISES

C'est mon état-civil en chinetoque ! Un truc autorisé par le Parti et ses sbires en Mao...
Vous dire que je suis connu dans tous les services... Reçu au dîners de l'Ambassadeur, dans le boudoir de Madame Hortense...  Adulé de Shangaï à Montparnasse...
Un dazibao qui fleurit dans les chiottes du bar-tabac de la rue des Martyrs jusqu'au fin fond de l'Oural...
Une griffe plus connue que John Lennon, qu'était lui-même plus connu que Jésus-Christ avec ses poteaux qui faisaient de la musique... J. L. et ses apôtres toujours en tête du Hit-Parade ! Pas comme ces morveux de R. S. qu'ont disparu des radars après Gimme Shelter...
Mon effigie trône sur les boques ( bocks ) à bibine de l'Oktoberfest, fleurit sur les chapeaux de la Queen et aux corsages des rombières du Grand Prix de Chantilly... Paraîtrait même que Basquiat s'y serait frotté quand il faisait ses grabouillis... Je suis connu comme le loup blanc et la souris verte...
Alors me cherchez pas des noises...
C'est Mardi les amis !

lundi 26 juin 2017

LA LA LERE...

1 ) Tralala... Vous avez remarqué... C'est Lundi...  Je sais,  ça vous a pas échappé. Après les guignolades du wik-end, voilà qu'on renfile la pelure pour la semaine à venir. On se frotte les pognes jurant que celle-là ( la semaine ! ), on va pas la louper comme l'autre, quand il a fallu qu'on prenne rendez-vous chez le proctologue et le dentiste, se farcir les deux vilains  dans la même journée... Vous avouerez que se faire triturer la bouche le matin et pulvériser le fion l'aprèm après le caoua du midi, ça donne pas envie de fréquenter les carabins de trop près ! Bref, c'est Lundi... Les feux sont au vert, le réveil à l'heure et les mômes chez belle-maman déjà en train de faire des misères à Loulou le caniche et à gueuler que le neskiki est trop chaud ! Salauds de morpions jamais contents !
2 ) Moi le Lundi, je me lance quelques défis qui cavalent dans toute la cambuse... Des décisions péremptoires ( refusé ! ) qui vont améliorer l'ordinaire et entretenir la makine. Chasser les mauvaises odeurs à la bombe Pimpin ( chose qui n'est guère facile, les odeurs sont un gibier pas commode ! ) couper les ongles de pied en quatre, faire du sport, manger bio et prier l'autre bredin de St Antoine parce que j'ai encore perdu mes clefs, mon portefeuille et mes illusions de jeune homme...  Ecrire enfin une kronique qui sera applaudie de tous, une frivolité légère,  mais bien torchée, qui ravira le lecteur en train de cirer ses godasses, et de se faire la raie pour son entretien d'embauche... Je sais que c'est pas marrant d'aller " piétiner d'vant les guichets dl'a main d'oeuvre, solliciter les punaises des bonnes oeuvres ** " et que mes inepties n'arrangent rien, que vous vous en torchez le fion qui va d'ailleurs beaucoup mieux depuis que le procto etc...etc... Je vous contredirai pas, moi qui rêve déjà d'un mardi plein de promesses où je graisserai ma chaîne de vélo, ferai quelques pompes ( à vélo ! ) et m'en irai vers d'autres aventures...
3 ) Vivement demain !
** François Beranger dans le texte.

dimanche 25 juin 2017

POMPIERS

Bon, c'est ce que j'ai de plus récent dans ma niche de vieux chien... Je sors tout ébouriffé d'une semaine enfermé dans la chambre froide à sucer des Miquos ( Mikos ) à soigner mes micauses ( mycoses ).  Alors, vous pensez ce matin, j'ai guère envie de " rallumer le feu " et pis ce soir, y'a le bal des pompiers, ça risque de flamber dans la salle des fêtes... On va se secouer le popotin sur le dernier Daft Punk et siffler des verres d'orangeade comme quand on était jeuuuuunnnes...

samedi 24 juin 2017

LA VIE DES MORTS ( Fin )

- Toujours le même foutu vieil emmerdeur !
- Vous avez raison. Je suis toujours un vieil emmerdeur. Et ça empire sans arrêt. Du reste, c'est la vieille partie qui mouille ma jambe de pantalon. La fascination que j'éprouvais jadis à contempler ma propre perfection physique est aujourd'hui à l'égal de l'horreur que je ressens au spectacle de mon avancée dans l'âge mûr. Ma bedaine, mes jambes arquées, mes cheveux clairsemés, ma myopie et mes dents qui se déchaussent. D'aucun diraient que je suis sur la pente descendante. Il me reste cependant une consolation : je ne suis pas aussi vieux que vous. Hôtel Adlon. Philippe Kerr.
Si les vivants épient, au bord du gouffre,  leur déchéance prochaine et celle de leurs congénères, si sans cesse, ils inscrivent au marqueur, leur dos plié et leurs jambes raides, c'est que la mort n'est pas une chose facile à apprivoiser. Elle vous rogne petit à petit...Le feu-follet devient charbon de bois. La lumière s'obscurcit... Alors comme pour se fuir, les vivants l'inscrivent dans leurs pensées, leurs ritournelles et leurs livres...
La vie n'est-elle pas un roman ? dit la rumeur...

vendredi 23 juin 2017

SANS TITRE

ET SANS MAILLOT.
L'encre est devenue rouge sous le blanc du soleil
Qui tacle nos idées noires...
Palmiers et cactus remplacent  gentianes et fougères...
C'est une saison bizarre... En enfer, aurait dit une idole
du temps passé.
Les ouvriers ont les cheveux qui brûlent dessous la
Canicule.
On raconte que même les poissons transpirent...

jeudi 22 juin 2017

RINGO

Chers frères et soeurs !
Je vous demande de vous calmer, et d'avoir un peu de compassion pour le pauvre Rouletabille qui, vous le savez, donne de sa personne pour régaler vos papilles ( pupilles ? ) de lecteurs effrénés... Je sais que la foto ci-jointe fait pèter vos rétines... Que l'aspect bucol-hic du paysage inonde vos neurones et vous donne des envies de farniente et d'ombre bienfaisante,  vous qui trimer pour nourrir une famille plus ingrate qu'un député nouvellement élu.  Comme le plan Kubrikien,  le flou Hamilton et les pins pas parasols du tout, font grimper la résine dans vos troncs fatigués. Mais fouin de salamalecs entre nous... Là n'est pas le propos. Si vous sortez vos doigts de votre nez et approchez vos trognes de l'écran, vous apercevez quelques silhouettes perdues dans les frondaisons ( refusé ! ) qui replient les tables et ramassent les litrons... Des < fins de picnic troisième âge > ( l'expression est de l'Oteur.  Ndlr ) rendus hargneux par la chaleur et le voyage en autobus, qu'il ne fait pas bon approcher de trop près... C'est bien connu des services de la voierie, le vieux tout seul s'effarouche comme une biche et traverse dans les clous, mais en troupeau, c'est tarot, belote, rebelote et dix de der... Une meute de joyeux drilles, que l'on a vu défiler à la queue leu leu le long du lac, taper dans leurs mains pour marquer la cadence de chansons plutôt bizarres dans ce siècle et lever les bras comme des trompes-la-mort. Quand les bougres ont entamé une Danse des Canards endiablée, les jeunots à paillettes qui bronzaient leurs biscottos ont chopé la courante, et le ciel,  pourtant de bonne humeur,  s'est couvert de nuages qui promettaient le gros temps... Vous dire le chantier ! Votre Oteur chéri a bien failli se joindre à cette maffia de branquignols pour entamer une paillarde bien sentie, mais étant plus discret qu'une tortue des Galapagos, il n'a pas osé... Au milieu du ban de sardines, le goujon n'est pas à l'aise, et aujourd'hui, entonner la pt'ite Huguette vous fait passer pour un Cromagnon,( et non pour un Cromacron ! ) comme me souffle Madame Suzanne toujours aux aguets...
A part çà, tremper ses patounes dans un lac de montagne réputé plus froid que l'intérieur de mon frigo et trouver que la flotte est proche de bouillir pire l'eau de mes nouilles, c'est du grand n'importe quoi ( comme cette kronique ) et ça rend malade Monsieur Hulot au fond de ses toilettes sèches comme Monsieur Richard Starkey qui,  me souffe-t-on dans le thermo, se fout comme de ses premières baguettes du changement climatique... Coquin de Beatle !
Carnets de Voyage.
Editions Ulysse.

mercredi 21 juin 2017

LAVACHE

Un matin,  alors qu'énervé comme un chat, je déchirais les pages d'un livre de " Sciences Naturelles " remplaçant les dessins naturalistes des grands singes par des photos de pin-ups découpées dans " Stars Magazine " je découvris le nom scientifique des bovins. Veaux, vaches, aurochs et autres zébus étaient classés dans la catégorie " Bos Taurus " par les nimbus de l'Académie... Ce fut comme une illumination de Juillet... La fin de tous mes soucis patronymiques... Jules Lavache venait de disparaître d'un seul coup dans les profondeurs de l'état-civil, remplacé par un blaze de consul romain ou de barbare Wisigoth, prêts à fondre sur l'impossible paysage... Ongles rongés, panards mal lavés et trouilles ancestrales passaient à la trappe. Le temps que je demande une autorisation de sortie et une dispense pour la gym, l'affaire était faîte. Le nabot prenait d'un coup vingt centimètres, des poils sous le pif, et des feux de forêt qui embrasèrent toute la contrée... " Bos Taurus " un nom pareil vous transformait illico un bourricot en cheval de course et personne ne m'empêcherait plus de construire un radeau pour traverser l'océan ou de grimper tout en haut de la montagne, là où paissent les indiens-bisons et les yacks (ou yaks ) tibétains. Les tâches d'encre au bout de mes doigts devenaient d'un coup des empreintes de brigands de grand chemin,  qui se posaient sur les créatures choucroute-bikinis planquées sous la paillasse où s'affairaient mes rêveries de bouffon. Le monde me démangeait... Secoué de prurits, je grattais jusqu'à l'os ma nouvelle identité, envoyais Madame Lavache - ma mère biologique - aux pâquerettes, regardais l'avenir de la famille - et le mien par la même occasion - avec les yeux de Raspoutine à la cour des Romanov... C'était mon tour... Je brandissais le poing vers les cieux, en appelant à la colère divine qui mettrait bas tous ces raze-mottes, ces vers de terre qui grouillaient sous ma pelure... Que viennent à moi les petites fées aux couettes aguichantes, les petites pépées, comme les appelait Monsieur Lavache, - mon père de substitution - quand il était d'humeur badine... Je m'éveillais trempé de sueur, mon esprit égaré dans des coinstos bizarres, penché sur les parapets qui surplombaient le pont, tout prêt de voler...
- Tinquiète Icare ! bougonnait l'Autre en rangeant ses archives...
- J'ai tout mon temps...
Mémoires d'Emile Lavache.
Edtions Leboeuf.

mardi 20 juin 2017

LA LA LERE...

1 ) On va pas remettre une couche sur la tartine, mais y'a des bruits qui courent chez les furets, que des millions de petits francs macrons auraient engrossé la Répu et cavaleraient, tel des spermatos excités,  vers l'ovule tant désirée et l'orgasme apaisant... 
- Nous vl'a beaux Mirabeau ! disait mon père quand on manquait de pinard à la maison. Expression ho combien surréaliste ! qui ne voulait pas dire grand-chose... Déjà quand vous voyez Mirabeau, z'avez pas envie de lui ressembler, et la rime est facile !  Essayez avec Montesquieu ou Montaigne, vous verrez c'est pas le même tabac ! Bref, que les mauvais coucheurs se terrent sous leurs draps d'avanies, nous voilà En Marche, vers on ne sait où, je vous l'accorde, mais avec la banane de Freddy Mercury quand il braille " We are the... ". 
2 ) On a quand même conservé notre Jean Lassalle au sein de l'Assemblée. Voilà un braillard qui ne souffre pas du réchauffement climatique, un as de la chanson à boire, un qui s'abreuve à la source des  " vins de soif ", et que les jeunots de la nouvelle chambre n'effraieront pas.  Le maraud n'est pas prêt de fondre, même s'il fait partie des espèces en voie de disparition... D'ailleurs quand le beau Freddy a cassé sa pipe, paraît que Phil May l'aurait contacté pour qu'il remplace l'idole, rapport à son organe bien aiguisé... ( On rigole... On rigole... ).
3 ) J'ai omis chers Paroissiens de vous dire que la semaine dernière, la fête patronale s'est installée dans notre bonne ville... Comme tous les amateurs d'émotions fortes,  j'ai grimpé sur la grande roue et vomit ma gauffre-chantilly sur un candidat macroniste qui distribuait des tracts ( On rigole... On rigole... ).
4 ) Franchement vous trouvez ça marrant vous ?

lundi 19 juin 2017

LA VIE DES MORTS...

Il y a des morts sans passé, sans avenir... Des brindilles emportées par le vent, après une gestation difficile  auprès d'une mère défaillante... Des morts sans histoire, sans naissance. Ceux qu'on aperçoit  un bref instant sur l'écographie trouble d'un médecin alcoolique.  Ils sont les oiseaux de passage du Poète, les grains de sable qui embrouillent la machine, ceux qui ne prendront jamais l'apéritif avec la Sous-Préfete au sortir du fameux monument qu'on dresse à la mémoire de défunts plus glorieux. Ils n'encombreront pas les caveaux de famille - un petit cercueil ou une simple pensée suffisent  - Des morts qui ne connaîtront jamais les tracas de la vie, les boursouflures du bonheur... Des anoymes en quelque sorte, qui n'auront jamais leur place sur le calendrier,  dans la file d'attente des bons ou mauvais jours... Des qui seront sans Dieu ni Maître, ne connaîtront jamais l'air vivifiant de la montagne ou le goût des mers salées... Ces laissés pour compte de la maternité, des gouzis-gouzis, grigotent pourtant le dos des vivants, deviennent des illusions perdues ou de grossiers mensonges.
Même si les tricotins de l'Académie connaissent les mystères de la vie, s'ils  tripotent l' humanité endémique comme une longue litanie,  ces morts-là resteront des exceptions.
On les appelle des morts-nés...

dimanche 18 juin 2017

NANCY

These Boots Are
Made for Walkin...
Alors qu'est-ce que vous attendez ?
On saute dans les cuissardes, on prépare le moulinet...
Et on chope la danse de St Guy, un vieux SLC sous
les aisselles...
Sinon, y'a Adriano Celentano... C'est bien aussi...
Un bon Dimanche à vous...

LALALERE...

1 ) Ah les amis ! ( Je répète pour tous les morveux qui râlent déjà, que je mets des poings d'exclam et mes amis où je veux ! ). Je vois monter comme vous la grand vague de la députaille novice... Les z'apprentis-sorciers tout neufs... La mèche folle, les Timberland et le slip Calvin Klein en bandoulière, les t'its grognards et grognardes ( la parité ! ) font monter le rouge aux joues de Brigitte et Manu, et mettent un coup de saton dans le fion des vieux machins usés jusqu'à la couture du porte-monnaie, fripés comme un marché truqué, tout tristes de quitter l'arène sous les quolibets d'une foule de hipsters barbus ( mais polis et bien peignés celà va de soi... ). Des t'its gars et des filles propres sur eux qui qui n'en veulent... Qui veulent laver plus blanc et moraliser l'espace publique ( les pôvres... ).  Moi, je suis plutôt d'accord - je sais que vous n'en n'avez rien à battre - n'ayant pas grand-chose à gagner ( à part quelques nouvelles retenues sur ma pension de minable, hein Jacquot ! ),  mais je voudrais pas qu'on nous prive trop tôt des grandes figures du pot de chambre. Les Jean Lassalle, les André Chassaigne, les Gustave Blambonnet, tous ces histrions qui nous z'ont fait bien marrer pendant la décennie... Pareil pour les " époux Balkany " les daltons de Levallois ( qui sont quand même très fiers de la mise en examen du fiston, l'honneur est sauf ! Champagne ! ).  Xavière et Jeannot les rapetous de la Capitale... Qu'est-ce qu'on va faire sans Sergio Dassault et ses valises de biffetons, sans Nanard et sa grande bouche ? Ne me dîtes pas que Jupiter, la main sur la couture du pantalon et le Cac 40 sous le casque sera plus marrant qu'un Chichi, qu'un Sarko ou qu'un François binoclard... C'est pas lui qu'ira soulever une belle en scoot, tâter le cul des vaches ou accrocher un Villepin à un croc de boucher... On va moins rigoler, je vous le dis... Y'a juste à espérer que les nouvelles abeilles, une fois installées dans la confiote y prennent goût et se gavent un peu... Qu'on garde sous la main le gredin Bêlou, André Vingt-trois ( et des poussières... ), que Boutin fasse une fausse-couche en regardant les " Vieilles Canailles " se taper un racis ( pourvu que Jojo n'explose pas en plein vol ! )  et tout redeviendra comme avant... Aléa jacta est disait déjà Jules en consultant les sondages...
2 ) Nous revoilà les pieds trempés dans l'eau putride de la Vologne. Grégory nous salit tous un peu... Nous montre notre vilaine trogne, l'absurdité et la haine de celui qui croit ( quel qu'il fût ) que l'innnocence est une chose gratuite dont on use et abuse à volonté... Balancer un môme pieds et poings liés dans la flotte... Que ces affreux aillent en enfer, finissent au bout d'une corde et boivent la tasse une bonne fois !
3 ) Helmut Bobinneau, le cousin teuton de Madame Suzanne a mangé son paletot... Est parti rejoindre la Mite au Panthéon des macchabs de luxe... Sans doute auront-ils des choses à se raconter.... Eux qui se rêvaient sur le manège enchanté d'une Europe bisounours..
4 ) " Orgasmes à répétition " mythe ou réalité ! Notre grande enquête de l'été... Comme si on n'avait que ça à foutre, me dit Roro le Manchot en mettant son bulletin dans l'urne...

samedi 17 juin 2017

LAVACHE

Bien sûr, je suis comme vous. J'ai lu dans les tous les bons manuels, qu'un jour, le savant fou finit dévoré par sa créature... Que le sérial-doctor dévale au fond du puits, poursuivi par les villageois,  brûlé vif sur le bûcher ou charcuté par sa momie... Toutes les mauvaises actions se payent cash et les têtes des vilains se baladent un jour l'autre,  au bout d'une pique. Mais renverser la statue du Commandeur prend du temps, et naïf comme je l'étais, je pensais, faisant gonfler mes voiles d'un vent nouveau, qu'un peu de repos me serait accordé si je décrochais mon manteau de la patère sous le préau et mettait un bourre-pif au premier venu qui me traitait de bovin... Si j'osais traverser la rue, pousser les grilles du pensionnat, et faire un doigt aux malfaisants, j'aurais droit aux choux à la crème et autres religieuses qui se pavanaient à la devanture de la pâtisserie d'en face.  J''avais des envies de sucre au fond de ma gorge enrhumée. Des frissons dans l'échine quand j'imaginais le " dehors ", des îles désertes sans procureurs, sans censeurs, qui zigzaguaient entre les sinistres locutions latines. Je voyais des palmiers-coco, des cactus-mexico, et les traînées blanches que les avions laissaient dans le ciel m'emmenaient invariablement vers un ailleurs bleu comme l'enfer...  Mais je faisais encore de trop petits pas, j'avais de la pluie et des matins froids au fond des yeux, quand l 'Autre me prenait par la main, me ramenait sur sa feuille blanche, me rappelant sans cesse ma triste destinée de personnage ancillaire.
- N'oublie jamais... Tu n'es que mie de pain que je tourne entre mes doigts... Croûton qui mijote dans mon pot-au-feu.. Marionnette, pantin,  dont sans cesse je tirerai les ficelles... Tu lorgnes la croûte d'un fromage libertaire, n'imaginant même pas que le piège se referme sur tes rêves de souriceau...
Mais je m'obstinais,  m'impatientais, ruais des sabots comme un petit chevreau. J'avais l'inconséquence des bravaches petits tambours qui partent à la guerre, et, ironie du sort, était conscient que j'en reviendrais gueule cassée et jambes de bois...
- Jules tu seras privé de sortie ! me disait Madame Lavache, ma mère biologique parce que j'avais encore déchiré mes nippes et volé quelques sous pour la demoiselle de mon coeur. Je n'aimais pas que l'on m'enferme. Dans ces moments-là, ces instants funestes de gros temps, de colères incendiaires,  où Monsieur Lavache, un père de substitution, préparait sa ceinture pour agrémenter la punition de quelques coups bien sentis, l'Autre prenait ma défense et m'ouvrait des soupiraux qui m'aidaient à marcher plus loin... J'apercevais, par le bout de la lorgnette, que le gredin me prêtait quelques instants - quelques instants seulement... - le monde en majesté sans mauvais coups et sans mandales...

vendredi 16 juin 2017

LE ZAG...

Rentré sain et chauve ( souvenez-vous le ciseau ravageur sur mes crins de baudet ! ) de notre escapade en pays perdu, j'ai contacté illico le Père Noël, ce glandu barbu, ventru, pansu et rouge de honte d'avoir cédé aux sirènes d'une boisson bien connue des morpions,  contre l'assurance d'un CDI bien rémunéré, pour qu'il m'autorise à publier sur ma serviette ( j'aurais pu écrire torchon, mais j'ai la classe infuse que voulez-vous ! La prestance du Manu de l'Elysée et la fourberie de son Premier Ministre ! ) la foto de la ti'te cheminée que je trouve bien gironde avec ses hanches larges et son air de " pas fini " torché à la va-vite... Son foyer fait pour les côtelettes, les saucisses et les copines à Landru m'enchante... C'est pas chez Brisach ou Leroy Merlin que tu trouveras un machin pareil ! Je rappelle pour les absents, ceux qu'étaient aux wouaters ou les distraits de Pierre Richard, que j'ai narré pas plus tard que hier, une histoire où elle figurait en bonne place ! Reportez-vous au manuel !  Et comme je prends vite le melon, m'excite facile pour un rien ( ou moins que rien ), fallait que je vous fasse partager ce cliché qui, soyons-en sûr, figurera dans les annales des machins cuculs qu'on projette sur l'écran quand les cousins de la ville viennent respirer l'air pur de nos contrées, et que la soirée s'annonce longuette...
Faut savoir que non content d'avoir des heures supp non fiscalisées le soir du vingt-cinq décembre, le gredin à traîneau possède le droit à l'image de toutes les cheminées de France, de Navarre et de Papouasie occidentale... C'est comme les miches de la princesse britisch... Si tu publies sans son accord, tu passes à la casserole, tu raques un max... Alors vu mes finances, j'ai pris mes précautions... J'allais tout de même pas prendre le risque de finir dans le ruisseau cher à Rousseau pour un photomaton à deux balles !  Le vilain m'a quand même extorqué mes singles des Compagnons de la Chanson, les collants des Frères Jacques - qui contrairement aux autres couillons de la fable, ne dorment jamais - et l'obligation de nourrir le bourricot du t'it Jésus, lequel était parti pour d'autres aventures cette fameuse nuit de Noël... Ce type-là est un escrot, un vaurien pire qu'un député en fin de mandat, je vous le dis... Alors ne me dites pas que je ne me plie pas en quatre pour votre pomme, lecteurs chéris, que je m'embringue pas dans des histoires à la gomme pour votre fiole, vous seriez bien méprisants avec l 'Oteur qui malgré l'état de ses genoux n'hésite pas à faire des cabrioles... Des zig, des zag, en rentrant éteindre le gaz qui menaçait d'exploser le gourbi comme les frapadingues les statues de Palmyre.
S'en est fallu d'un cheveu que je retourne pioncer dans la cabane du bout du monde, près de la t'ite cheminée...
Carnets de voyage.
Editions Ulysse.

jeudi 15 juin 2017

LE GAZ...

Encore faut-il la trouver la cabane !
Prendre l'ancien chemin vicinal transformé en antichambre de l'enfer - vous le louperez forcément si vous n'êtes pas un pelot du coin, un croquant du cru, un croqu du quant - tellement l'embranchement est tout en broussaille et en nids de bestioles pas convenables. Un capharnaüm où vous éviterez d'emmener votre carrosse de citadin. Vous finiriez au cul du tacteur ( en patois dan le texte ) du père Lapine venu vous sortir de l'ornière en vous réclamant quelques écus et en lorgnant votre femme, parce que Jules Lapine est connu dans toute la contrée comme étant un foutu obcd ( en sms dans le texte ).
- Ça mériterait une bonne coupe ! me dit Madame Suzanne...
- Banco ! que je rétorque, parce que je suis un as des casinos.
Deux minutes et quelques coups de ciseau plus tard, je me retrouve tondu comme un actionnaire d' Euro-tunnel, et je constate avec un peu de condescendance que j'ai encore de jolies oreilles et de coquets pavillons ( de banlieue ! ) qui frétillent à la moindre note de Gimme Shelter.  Me voilà fier comme un bar-tabac pendant quelques décennies !
- Tu vaux deux sous de plus chantonnent les elfes de la forêt pendant que je consulte la carte et avale en douce quelques gouttes d'élixir de jouvence de l'Abbé Souris, on sait jamais...
Bref, vous voilà pédibus-jambus ( ? ) à éviter les trous à rats, les entorses et les bouses de vaches ( qu'on se demande bien comment les bestiaux sont arrivés là ) le nez en l'air pour ne pas perdre de vue le ciel et ses drônes qui vous matent le dessus du caillou, vous tracent l'occiput, parce que c'est pas chrétien de s'engager sur pareil chemin... Evitez les saletés de pins qui vous balancent leurs pommes ( de pins ben oui ! ) sur le haut du dos, les corbeaux-bazooka, et la famille Sanglier qui sont de mauvais coucheurs... Courbe l'échine petit homme ! La nature est toujours plus la plus forte ! 
- T'as pas oublié les petits cailloux ? que je demande à Madame Suzanne qu'est heureuse comme une griotte dans le kirsch au milieu de ce  paysage foutraque...  Faudrait pas qu'on se perde... Qu'on s'évapore entre deux fougères et une crotte de chamois...
Au bout d'un siècle, on trouve enfin la cambuse. C'est tellement petit que tu t'attends à voir sortir des nains qui vont au boulot. Frodon en partance pour le Mordore... Une table, quatre chaises, une jolie cheminée et des murs en bois tous tatoués par les rastaquouères du coin qui viennent l'été, s'embrumer les neurones en jouant du tam-tam, quand que le loup n'y est pas... On dit aussi dans le guide du Syndicat, que l'hiver, quand les fourmis ont replié les gaules, que les piafs font pas les fiers devant le renard, il n'est pas rare de trouver quelques traces du Yéti... Ça ne m'étonne guère. Ce coin est plus triste qu'une salle d'attente de dentiste...
- On devrait rentrer avant que la nuit tombe, que l'orage nous surprenne et que la mer monte, que je murmure peureusement... Parce que je suis un type peureux, et que je suis pas sûr d'avoir éteint le gaz en partant...
Carnets de voyage.
Editons Ulysse.

mercredi 14 juin 2017

LAVACHE

Chaque matin dans la cour de l'école, ça meuglait dans mon dos. Meuh ! Meuh! faisaient les apprentis-sorciers, les petites frappes de la récré... Des futurs citoyens que je rencontrerais plus tard, gras comme des porcs, suant sang et eau pour trouver leur place dans la souille... Des bêtes de foire qui prendraient femelles et reproduiraient les errements de leurs ancêtres, prescripteurs de lois qui mettaient de l'ordre dans la basse-cour et tuaient les animaux de boucherie...  La piétaille n'était pas avare de bons mots, de pseudos, de méchancetés qui me laissaient suspendu au porte-manteaux, aux côtés des blouses grises et des godillots de l'hiver, attendant vainement qu'un peu de poils me poussent au menton, que mon nez s'allonge... Et un peu de compassion de l'autre abruti - mon suzerain - qui ricanait au fond du couloir en préparant quelques mauvaises actions.
- Lavache à lait, Lavache enragée, Lavache qui rit ( un fromage en vogue à cette époque dans les cantines scolaires ), Lavache qui pisse - quand il pleuvait des hallebardes -  Rien ne m'était épargné... Les plus grands me coinçaient dans les pissotières, promettaient de m'encorner, de me tanner le cuir - Venez on va traire Lavache ! un de leur jeu favori - et de " m'emmener au taureau "si je ne votais pas au conseil de classe, ne partageait pas mon picotin et leurs idées de maroufles... D'autres, moins ras le sol, moins va en guerre,  me surnommaient affectueusement Marguerite... Une histoire de prisonnier qu'ils avaient vu au Rex, le cinéma du quartier,  avec un acteur aux dents de cheval dont le nom n'échappe aujourd'hui. Les " maîtres " ne valaient guère mieux. Des garde-chiourmes de la morale et de l'instruction civique qui vous tapaient sur les doigts et vous envoyaient chez le " Directeur " ( le maître suprême ! ) à la moindre incartade, au moindre sourire qui pointait sur vos lèvres... La poésie n'était pas de mise, si elle n'était pas encadrée par les moustaches du Maréchal, un vaillant guerrier que nos parents avaient adulé avant la grande débâcle... Je m'imaginais dans ma tête de piaf, pendant que La Fontaine racontait sa fable au tableau, qu'un peu de justice ne nuirait pas à l'agneau... Qu'il pourrait foutre sur la margoulette du loup... J'étais un doux rêveur, un Petit Chose qui s'emmerdait sous les platanes et évitait les mastards qui lui cherchaient des noises...
- Je t'avais prévenu ! persiflait le bandit... J'ai de la corde de pendu toute prête... Des coups de pioche sur la tête et des baisers dans le cou... Tu vas voir, on va bien rigoler...
Mémoires d'Emile Lavache.
Editions Leboeuf.

mardi 13 juin 2017

CARNETS DE VOYAGE...

Un peu de fraîcheur ne nuit pas par ces temps de grosse chaleur... L'impression d'être une miche dans un four à pain, de fondre comme neige au soleil ( refusé ! )... Le t'it raisinné vous sort par tous les ports ( d'Amsterdam, d'Hambourg ou d'ailleurs ) de la peau, et la moindre escapade vous tord comme un torchon mouillé... Tu vas tout de même pas te plaindre ! me souffle Pedro-Jésus Alvarez du haut de son échaudage... ( Je voulais écrire échafaudage, mais c'est vachement long, ça fait transpirer inutilement ! ). Il a raison le portos, je peux me mettre à l'ombre des jeunes filles en fleur et en panty,  et m'abreuver à la fontaine aux oiseaux, me tremper le fion dans le bidet et penser que l'été s'ra chaud dans les maillots, une rengaine qui me trotte dans la tête... Association d'idée que voulez-vous... Quand je pense à Fernande, je bande, je bande... C'est la même histoire...
Fontaine aux oiseaux.

lundi 12 juin 2017

LAVACHE

Je m'appelle Emile Lavache. Ne voyez aucune malice dans ce patronyme... Mon patron - c'est lui qui ouvre ou ferme l'Usine à sa guise - pensait,  dans un enthousiasme puéril et non remboursé dans les cercles littéraires, m'appeler Lucien de Rubempré, Abel Tiffauges ou Ferdinand Bardamu, ce qui augurait pour moi, un avenir plein de promesses. Mais ces gugus étaient déjà sur le marché, encombrant depuis longtemps les étals, sans que personne ne trouve à redire sur leur notoriété, ou sur le mal qu'il y avait à suivre leurs aventures... Hubert Bonnisseur de la bath ou Son Altesse Sérénissime Malko Linge auraient eu également une certaine prestance, mais là encore, des écrivaillons de gare, des têtes de gondoles indétronables avaient chopé les meilleurs rôles, et des droits d'auteur qui leur permettaient de batifoler dans des bains moussants au milieu de mousmées parfumées comme des chamallows ou des " barbes à papa ".
- Avec un blaze pareil, tu vas te coltiner une vie pleine de bleus, de bosses et de moqueries, me souffla mon sinistre géniteur, raturant d'un geste rageur - s'il n'est pas rageur, à quoi sert un geste ? - Emma Bovary qui était aussi sur la liste de doléances qu'il se promettait d'envoyer au plus vite à l'Académie Française et aux jurés du Goncourt...
- Tu aimeras les courses de canassons, les parties de cartes, les marchés aux bestiaux et Chantal Goya... Tu t'embrouilleras avec tes voisins pour des histoires de météo, rencontrera Bécassine Lépine, une vraie bête de concours,  et s'il me vient l'idée de t'affubler d'un gros nez et d'une patte folle, de te faire porter des jupes, des robes, des frou-frous et des soutanes qui n'ont plus cours aujourd'hui,  ce ne sera que pure méchanceté de ma part, jaloux de n'avoir pas su te dessiner un destin fabuleux qui aurait fait pâlir le Père Ubu, sa grosse dondon,  et ce morveux de Président nouvellement élu...
Je me voyais déjà porter sur mes épaules les journées sombres des distributeurs de billets en panne, des pavés dans la mare, des jours sans vin. Je m'attendais au pire, qui est comme on le sait l'alter-ego du meilleur, et quand il referma la porte du cagibi, je sus que l'histoire ne serait pas facile, qu'une faillite était probable si l'autre zinzin ne revenait pas à de meilleurs sentiments...
Mémoires d'Emile Lavache.
Edition Leboeuf.

dimanche 11 juin 2017

KIND OF BLUE

Que voulez-vous, on a la discographie
que l'on mérite !
Je suis pas sûr de prendre un ascenceur pour l'échafaud...
Pas plus que je ne grimperai dans le sous-marin des bringzingues de Liverpool...
Fait trop chaud...
Bon Dimanche à vous aussi. ( N'oubliez pas le guide ! ).

samedi 10 juin 2017

AMOUR ( S )

Vous me voyez à cette minute, me débattre pour ne pas me couvrir de honte. Je tourne dans la carrée, gesticule, avance, recule, bidule, m'approche de la cafetière émaillée dont le bec en S fait Chut... Tais-toi... Attend un peu... Toujours l'image dans le miroir... Ce S niché dans le ventre mou d'un alphabet frelaté, cette con-sonne qu'il ne fait pas bon doubler, sous peine de voir revenir des souvenirs nauséeux, des horreurs du temps des braises, quand les manteaux noirs éteignaient des étoiles jaunes... Ce S de Singulier qui prend un malin plaisir à mettre tout au pluriel, qui amplifie et transforme le virage tranquille en " virages dangereux "... Si tu n'as qu'un seul emmerde, tu n'intéresse ( s ) personne... Faut bien avoir " des emmerdes "pour que l'assemblée te plaigne un peu... Le petit Charles ne s'y est pas trompé...
Vous me voyez à cet instant, m'arracher les seveux... La honte soit sur le baudet qui n'a pas su quoi faire de ses amour ( s )...

vendredi 9 juin 2017

CANARDS...

- Mais qu'est-ce que vous avez fait toutes ces années ?
+ J'ai attendu que la pluie cesse pour traverser la rue...
- Et Aujourd'hui ?
+ Rien de plus... J'apprends à patauger... Si le niveau monte, j'apprendrai à nager...
- Comme un canard ?
+ Non, les palmipèdes nagent à la naissance... Sont moins cons que moi...

EXCEPTIONS...

Chou, genou, pou, caillou etc...

jeudi 8 juin 2017

PRUDENTS...

1 ) J'ai le matin tout de traviole. Les guitares en bandoulière ( guibolles dans le formol ? ), les idées qui s'embrouillent et la menteuse plus discrète qu'un sous-marin russe dans les fonds de l'Alaska ( ? )... Faudrait que je me secoue, que je m'ébroue... Secoue mes plumes pleines de goudron... Mais faire deux pas de plus, c'est prendre un risque sérieux... N'oubliez jamais QU'UN SEUL PAS peut vous faire casser la gueule vite fait, tomber dans le ruisseau, dans l'oubli... Soyons prudents...
2 ) Je vois que ma petite radio rosit de plaisir quand elle entend le Dupont la Teigne qui s'énerve, conspue, harangue et tutti quanti... le Manouche de la Présidence, lequel à ses dires, nous trancherait la gorge, accrocherait nos boyasses à l'entrée des villes qui se dépeuplent, des campagnes désertes et du taux de csg qui fait des bonds de cabri, ratisse nos larfeuilles et nos petites retraites,  avec sa réforme du taf...  Le polichinelle hausse le ton, bafouille, fabouille, crabouille... On l'imagine trempé de mauvaise sueur, boosté ( refusé ! ) de pensées revanchardes à l'idée qu'il a loupé la balle de match avec l'autre Pine Lapeine... Le malfaisant crie au loup dans l'enclos où les moutons ne sont plus !  Ma petite radio se bidonne chaque fois qu'un politicard vient faire un tour de piste, déguisé en monsieur Loyal, en chevalier blanc qui lave plus blanc... Mais elle devine aussi - la coquine - que le baudet qui " surfe sur la vague ", lévite dans les sondages, se prend pour le Beau Brumels de la fable,  pourrait bien lui user les piles, la mettre à plat, plus vite que votre serviteur qui s'échine à trouver de nouveaux lecteurs, des z'abonnés fidèles et une ti'te fleur qui chatouillerait ses vieilles pétales ( Cela ne vous regarde pas ! )...  Elle murmure " Soyons prudents " avant de changer de station... ( de métro : Charenton petit patapon ! ) renchérit Madame Suzanne jamais avare d'une connerie gratuite... Saleté de Bobinneau, le Peuple aura ta peau !
3 ) Si vous me donnez le Bon Dieu sans confession, je vous envoie illico en Enfer... Je retrousse vos dessous, secoue vos frous frous, et pif ! paf ! poum ! allume l'incendie... Soyez prudents....
4 ) Je remets mes tifs en place, m'éclate quelque points noirs et réintègre mon suspensoir, tout heureux de constater que j'ai traversé la rue sans me faire esbigner par un carrosse en folie... Faut dire que j'ai  emprunté les clous sans intérêt, évité les échafaudages toujours en vadrouille,  enfilé une liquette propre ( à peu près... ), et préparé la monnaie pour ma boulangère...  Je suis un mec prudent, que voulez-vous...

mercredi 7 juin 2017

LA VIE DES MORTS...

Les vivants sont des éphémères. Fragiles, cassants comme des éprouvettes de laboratoire... Des cornues d'alchimistes qui se brisent au moindre geste. Ils disparaissent une nuit au fond d'un lit douilet ou une paillasse d'hôpital... Deviennent une voix anonyme au téléphone qui dit " c'est fini ",  et l'on assure -  la voix comme en coton -  qu'ils se sont endormis dans la paix, sans cette douleur qui toute leur vie, augura de leur fin prochaine. Ils sont des morts ordinaires qui ne défraient pas la chronique. Des moribonds programmés en quelque sorte. D'autres moins chanceux, s'oublient dans un amas de tôles froissées, à la terrasse d'un café, dans la furie d'un ouragan ou dans cette vague qui emporte tout, surpris par la violence du tarot qui retourne la mauvaise carte. Si certains s'éclipsent sans bruit - pour ne déranger personne - froissent la page du grand livre, c'est qu'il n'avaient sans doute plus rien à écrire... Et l'on s'étonne de leur courage à déjouer le sort... Ces vivants-là, devenus suicidés, tombés dans le fleuve, jetés du haut de la falaise ou pendus à la poutre de la grange, on les craint... On les renie, on les dissimule dans des simulacres déraisonnables. Ils sont des morts qu'on jette dans l'oubli - cette ortie qui pique les vivants -  et les fait grincer des dents... Défunts qui se reconnaissent et se terrent au fond du cimetière près de la cabane aux outils. Sépultures anonymes, fosses communes vite recouvertes de mauvaise l'herbe...
Le fouin du Diable ! maugréent les vivants qui passent. Ils gesticulent et se signent, en appelant au pardon d'un Dieu goguenard...

mardi 6 juin 2017

STREET SINGER

- One Scotch, one Bourbon, one beer,
Please Mr. Bartender, listen here,
I don't want no trouble so have no fear.
One Scotch, one Bourbon, one beer...
Là mon pote, on est tout prêt de l'os... ( Ndlr ).
Et pis c'est tout !

lundi 5 juin 2017

MORAL...

A vous parler franchement, nous sommes fatigués de tous ces orages. Tous les soirs que le Bon Dieu fait, le barnum se met en place. Comme l'éléphant dans son magasin, le feu du ciel n'épargne rien... Hier, c'était le toit de la remise qui partait à vau l'eau... Les bottes de fouin qui s'enflammaient,  et des sapins vieux d'un demi-siècle qui devenaient allumettes... Le menuisier fait la gueule. L'avait plusieurs cercueils en route ( qui de nos jours peut encore se payer une boite  en chêne ? ) et Joseph notre charpentier - celui qu'a un fiston qui marche sur l'eau - pareil... Un vrai chemin de croix ! qu'il soupire, attendant un miracle...  Il voudrait se recycler dans la nouvelle économie du gars qui se prend pour Jupiter ( pis quoi encore ! ) mais c'est coton quand t'es pas dans les clous... ( clous, croix, chemin, miracle... Quel talent ! Mes amis ! Ndlr. ).  Les bêtes ont peur. Le lait et le vin tournent bourriques... La crème bat le beurre toute seule...  N'espérez pas les jolis fruits de l'été.  Le temps des cerises, c'est terminé !  Les fraises aguichantes ratatinées ! Les carottes sont cuites !  Le gros temps nous tond la laine sur le dos et nos moutons ont pris la foudre... Au moindre coup de tonnerre, tout le cheptel s'affole et file à la Préfecture demander des subventions, des aides... Mais vous savez ce que c'est... Nos élites ont déjà bien des problèmes avec leurs attachés parlementaires et leurs morpions qu'il faut bien leur trouver un taf qui craigne pas les intempéries... Les cocos nous promettent des jours meilleurs, des matins sans OGM et des écolos barbus qui vont à vélo pour sauver la planète, mais à la première averse, ils s'abritent sous leurs beaux discours... Quel temps de chien ! m'a soufflé Tobby en grattant nos puces...
Alors le matin, quand la TSF grésille, encore secouée des spasmes électriques de la nuit, et que nous apprenons qu'à Londres, Kaboul ou Mossoul, le temps là-bas, n'est pas non plus au beau fixe, franchement... On n'a pas le moral...
- Parlez-moi de la pluie et non pas du beau temps,
  Le beau temps me dégoûte et m'fait grincer les dents...
  Même le Grivois à Moustaches, là-haut, tout près des cieux, regrette ces quelques strophes... C'est vous dire...

dimanche 4 juin 2017

JOE...

Voilà bien une sacrée équipe de foutriquets... Des premières gâchettes, spadassins aux lames affûtées, des Zatopeck de studio, des mercenaires du tchac tchac poum, qui s'acoquinèrent avec Joe pour faire le casse du siècle... Un opus qu'on écoute aujourd'hui comme on regarderait une peloche des années soixante... Ça gratte de partout, l'image est un peu floue, le cadrage aléatoire, mais le scénar tient la route... Succès à la clef... La nostalgie des vieux sangliers roule dans " Just like Woman " et voit défiler les années de frou-frou, quand Ringo se prend pour Billy Shears et pousse la chansonnette... ( Combien de fois avons-nous écouté " With a little help... " Je vous le demande...). Ces " jeunots " ont pris du bide et une retraite bien gagnée... Enfin ceux qui n'ont pas calanché,  brûlés par l'herbe du Diable... Les plus vieux grognards d'entre vous, reconnaîtront la tignasse de Jimmy, un t'tit gars qui fit des étincelles en Zeppelin, le sourire de Stevie, qui avec " une foi aveugle " ( en français dans le texte ) restera toujours dans le Traffic,  et lèveront les yeux au ciel en pensant que ce Cocker là n'était pas chien de ses efforts...
So long Joe...
P. S. " J'allais au concert en espérant que Mick Jagger tomberait malade. Si y'avait un gars qui pouvait le remplacer, c'était bien moi..."
Bruce Springsteen. Born to Run.
Arte.

samedi 3 juin 2017

LA VIE DES MORTS

Les vivants sont heureux. Ils se congratulent, se serrent les pognes, iraient même jusqu'à se frotter le dos et s'épouiller comme des babouins, faire des cabrioles et des baisers dans le cou,  si la haute idée qu'ils ont d'eux-même venait à disparaître... Les vivants sont des êtres qui marchent au pas, défient les lois de la pesanteur - de l'apesanteur - rongent les os de leurs voisins sans pudeur et se rendent au marché chaque semaine. Ils ont des manies, des tics, des habitudes,  qui dans le meilleur des cas, leur permettent de vivre ensemble sans s'arracher les oreilles. Les vivants se reproduisent, s'impriment sur le grand calendrier, qui est déjà bien chargé quand ils posent leurs valoches,  poinçonnent leur ticket et grimpent dans le dur de cinq heures... Les doux rêveurs prétendent qu'ils ont déjà plusieurs existences derrière eux, que leur premier cri ne serait qu'une même chanson écoutée maintes fois sur le microsillon... Laissons à l'indolent promeneur le choix du sentier... Que le petit noyé de l'océan revienne hanter ses congénères ou que le mari moribond chagrine les pensées de sa belle, restent des possibilités qu'il ne faut pas exclure. Les vivants ont un besoin compulsif d'irrationnel, de féerie,  qu'ils cultivent jusqu'au fond du " champ de navets " cher aux poètes disparus.
Les vivants s'embrassent l'un, l'autre, tous prêts à rendre les larmes, quand l'un d'entre eux quitte le ponton. Ils se condoléancent en cadence, se promettent des jours meilleurs et jurent devant Dieu ou Diable d'honorer leurs morts... Comme si les morts avaient besoin d'un hommage quelconque... Ils sont  le caillou dans nos chaussures,  la photo sépia sur la table de chevet, les grains de chapelet  qui permettent que s'épanche,  dans nos souvenirs ( notre futur conjugué ? ),  la crainte d'une mort prochaine. Ça suffit bien !

vendredi 2 juin 2017

CHALEURS...

- C'est un trou de verdure...
  Vous connaissez la suite. Le piou piou d'Arthur qui pionce les pieds dans les glaïeuls, avec deux trous de kalach dans la paillasse... Un fait divers d'aujourd'hui... La Une des canards, la sidération dans la mare... Les petites bougies et les bouquets posés comme un état d'urgence... Pauvre t'it Rimbaud, tu verrais le fourbi aujourd'hui, pas de quoi pondre quelques vers...
- C'est un trou de verdure
  Avec son banc de pierre
  Qui veille comme l'augure
  Et surveille l'éther...
C'est un coin de pays un peu oublié. En tout cas, peu fréquenté par les papiers chiottes, les mègots et les feux de bois qui noircissent les saucisses. Pas un seul blaireau qu'a perdu sa boussole ou son gps... Si tu vas par là, évite le short et les sandalettes. Les ronces et les épines du coin sont en guerre et les bestioles qui piquent sont sans pitié. Je le répète, la nature est hostile et nos peaux sont fragiles. N'est pas rhino qui veut...Y'a que les hérissons qui s'en sortent au milieu des barbelés, quelques biches ou chevreuils qui se repaissent ( refusé ! ) de ce parterre de clous sur lequel un fakir,  même sur les rotules, hésiterait à pousser le petit roupillon rédempteur... Les biquettes du coin ont la cuisse légère et la barbiche folle... Craignent pas le loup... Mais quand tu poses ton prose sur le fameux banc ( qu'est même pas en pierre ! poète à la noix ! ) tu prends le petit courant d'air qui va bien et t'as l'impression d'ouvrir le frigo quand tu cherches la chopine qui mouille la glotte...  Ce qui, vous en conviendrez,  par ces grosses chaleurs, n'est pas chose négligeable...

jeudi 1 juin 2017

A DAY IN THE...

- Tu f'sais quoi y' cinquante ans ?
+ J'en sais plus rien, j'ai dormi depuis...
- Mais encore ?
+ J'en sais rien je te dis... J'étais encore dans la poussière... Les arpions dans le sable, dans les tables de multiplications... Je lisais Jean Bruce... J'écoutais le hit-parade, Dutronc, les Play boys number one, je   voulais déjà être Bob Dylan...Cherchais l'aventure... Les amours épidermiques... Les d'ssous de Marinette.. J'avais pt'êt déjà les panards dans l'Eau de la Claire Fontaine, je sais plus... Je me préparais un avenir de papier-toilette sûrement... Je jouais le Pénitencier en braille avec mes doigts d'aveugle... C'est un paradoxe d'ailleurs... Aujourd'hui, mes doigts vont mieux, mais je vois plus clair... L'âge sans doute... Des conneries de morpions quoi... Pourquoi tu demandes ça ?
- Parce qu'à la TSF, voilà qu'ils nous bassinent avec l'anniv de " Sgt Peppers Lonely Hearts Club Band ", un monument qu'ils disent... Un truc qu'aurait tout changé dans la zique...  T'y crois toi ?
+ Oh ! Moi tu sais les Beatles... J'étais plutôt Rolling...Plus près du tchac tchac poum... De Messieurs Johnny Walker et Jack Daniel's.. Enfin, c'était avant que je rencontre Girl du côté de Rubber Soul... J'ai craqué,  et depuis je reste fissuré de partout... En fait, quand j'y pense ( honni soit qui... ) cela fait plus de cinquante ans que j'ai trempé les pattes dans la marmite...Ça nous rajeunit pas...

 H                                                                                                           U                              ...