mardi 31 décembre 2019

- Voyez cette année qui se fait la belle comme Carlos G. fait la nique aux bridés.
- Voyez les Internets qui vous souhaitent un " bon réveillon "..
- Voyez la froidure qui vous fouette la charpente devant la boulange...
- Voyez cette Décade Prodigieuse qui s'annonce sans  Orson le Vieux...
- Voyez ce Président, seul devant sa glace qui récite sa leçon...
- Voyez ces enfants qui naissent et qui nous survivrons...
- Voyez, s'il vous plaît, à l'aube de cette nouvelle année... Un peu plus loin,
  Que le bout de votre nez...
 


lundi 30 décembre 2019

Epilogue

Si la prochaine décennie s'annonce ombrageuse, pleine d'aléa jacta, de con-promis et de petits arrangements entre ennemis, finissons cette année comme un funambule sur son fil qui brave le vide, se rit des courants ascendants et des " je t'aime, moi non plus "...
Cordialement.

dimanche 29 décembre 2019


Voilà les derniers résultats de votre scanner... Faut bien reconnaître que depuis la dernière fois, vous avez encore perdu un peu de lumières... On voit bien que l'hémisphère nord se barre en nouille, que petit à petit, le brouillard s'installe pour le meilleur ou pour le pire.. La partie gauche du cliché, celle qui émet encore quelques signaux, doit certainement contenir quelques souvenirs de jeunesse, quelques illusions d'optique, ou simplement brille-t-elle seulement par habitude, par souci de longévité, comme une exoplanète qui tourne à vide dans le sidéral... 
Pour le reste... Clignez des yeux pour voir...

vendredi 27 décembre 2019

< Tout ce qui a précédé ce moment cesse d'exister. La guerre arrive, je vais m'enrôler >
J'ai écrit ces mots il y a soixante-huit années et des poussières... Je savais la guerre inévitable, et je croyais pouvoir enrayer l'attaque par mes actes personnels et mes déclarations d'intention.
Jeune présomptueux. Regarde-toi dans la glace, et affirme de façon convaincante que tu le crois encore aujourd'hui.
D'après une histoire vraie... 
James Ellroy..
Perfidia.

jeudi 26 décembre 2019

Moi je pense que le gars qui fait la pluie et le beau temps a un joli métier...
Par contre, celui qui veut nous faire prendre des vessies pour des lanternes, ne mérite pas de figurer au registre des petits commerçants et artisans.

mercredi 25 décembre 2019

Comme tous les ans à pareille époque, le Barbichu a ouvert son grand livre. Depuis deux mille ans, ses connexions étaient cramées, et l'invention de zéros-zozos n'avait rien fait pour arranger son image. Même ses plus fervents fidèles, ceux qui faisaient pénitence, repentance, et pardonne-nous nos offenses, postaient leurs péchés sur Instamachin, Wattstruc et autres fariboles qui faisaient tourner bourrique le monde qui n'avait pas besoin de ça... Depuis la première pierre jetée, les z'hommes n'avaient pas attendu ses miracles pour se foutre sur la margoulette, se bouffer la rate et se partager les bénèfs... Pour être tout à fait honnête, notre Barbichu n'a pas besoin de faire le zouave sur le Net, sa fiole est peinturlurée aux quatre coins du monde, et ses aventures sont encore plus lues que celles  d'Harry Potter... Mais quand même, depuis la crèche, il sentait bien ( le barbu ) qu'on avançait plus guère dans les Evangiles... Y'avait bien encore quelques apparitions qu'on traitait manuellement depuis le haut, quelques guérisons miraculeuses qui faisaient se pâmer les foules, mais à côté de la finale du super bowl ou du dernier concert de Céline Dion, c'était du pipi de chat... Les Cathédrales s'enflammaient, les curetons pédophilaient, et les charpentiers manifestaient sur les boulevards pour la reconnaissance de leurs droits à la retraite... Tu parles d'un binze ! 
Il essayait bien de convaincre son daron d'inventer une nouvelle plaie, une apo à faire dérailler tous les  satellites, quelques catastrophes qui feraient plier le bonnet à tous ces mécréants, mais j't'en fous ! l'autre passait son temps sur Youporn à mater les diablesses, achetait des actions à la FDJ en espérant tirer le gros lot que son compère Maho  lui avait chipé à grands coups de sarbacanes ( ? ). En voilà un qui savait tenir ses ouailles ! Pas le genre à bénir les foules ou à marcher sur l'eau le mec...
Désemparé pire l'âne et le boeuf devant les nouveaux rois mages du web, le Barbichu a refermé son livre...
Avec un peu de chance, si le Diable et les Suprématistes s'en mêlaient,  l'année prochaine serait plus prometteuse... 

lundi 23 décembre 2019

Oui... Bon... Mais alors... Avec les fêtes qui approchent, les grèves, les réformes, le réchauffement Klimatique,  et le bazar dans le dur qui laisse sur le quai les voyageurs qui ne savent plus où ils vont. Avec cette " hard rain " qui tombe sans cesse, et nous trempe les osselets, la grippe qui couve,et la nouvelle Miss France... La breloque de Ibou* qui explose en plein vol... On sait plus comment se tourner... C'est la course à l'échalote pour faire mijoter la tambouille... Ça frétille dans les drives des super-markets... Champagne ! gueulait un chanteur mort, en allumant son foutu mégot... Tu parles Charles...
J'ai rencontré un écureuil tout cabossé au milieu de la route. Surpris dans ses rêves de noisettes, et de caisse d'épargne,  par une carriole ignorante - moteur à explosion, airbags et crédit sur cinq ans - qui a poursuivi sa route, en se foutant pas mal de la vie ou de la mort... On ne va pas l'accabler non plus ( la carriole ) qu'est-ce que ce con d'écureuil foutait là ? On ne saura jamais... Sans doute qu'il était tourniboulé par la douceur du temps, l'absence de neige, et le gouvernement qui sait plus où il en est... " Le destin " dit Madame Irma, qui n'est jamais avare d'une connerie...
Le bestiau était tout raide, même pas abîmé, comme si l'empailleur du coin lui avait tiré le portrait. Je voulais pas qu'il finisse dépenaillé, écrabouillé comme une merde de chien, alors je l'ai ramassé, l'ai mis sur le bas-côté, rapport à sa dépouille. J'ai récité une petite prière en espérant que le goupil qui fait souvent ses courses dans la contrée en ferait son quatre-heures. L'ordre naturel des choses quoi...
Je sais... C'est un fait d'hiver, ça va pas déranger la marche du monde... Mais quand, sur le retour, j'ai croisé la dépanneuse qui s'affairait parce qu'une bagnole s'était plantée dans les virolos du haut, j'ai presque cru à la justice divine.
*Ibrahim Diarra.

dimanche 22 décembre 2019

Menu du jour.



Que les ceusses qui ont des observations à faire, des critiques à formuler, ou ceux qui, petits cons de la dernière averse *, ignorent le nom des plats inscrits au menu, demandent au maître d'hôtel. Le vieux baba leur indiquera la meilleure façon de déguster la soupe sans tâcher la nappe.
Quand aux autres, les jamais contents, les coupeurs de guitares en quatre, les amateurs de loups chanteurs, qui trouvent le brunch quelque peu fadasse, et envoient aux orties le Restaurant d'Alice, qu'ils filent tout droit au Hard'Rock Café. Le vieux Jim saura les goinfrer de bidoche bien saignante.
* ?
Bien à vous.

samedi 21 décembre 2019

- Je m'éparpille trop... C'est d'un pénible... Voyez. Un  matin, bien décidé à me cogner une sympho de Chostakovitch, ou quelques envolées de ma Diva préférée, je me retrouve avec Gaston Ouvrard, qui secoue sa gapette de troupier, qui a la rate qui se dilate, et le foie qu'est pas droit... Si grognon comme un bichon, j'implore le grand Keith et ses riffs rageurs, aussi sec, voilà Annie Cordy qui se pointe passe qu'elle a vu monter Carlo...
- Je m'éparpille trop, je vous dis... Quand j'attaque Marcel < Longtemps, je me suis couché de bonne heure > je me fais pas d'illusions... Sûr qu'Alexandre-Benoît va m'embrouiller et m'en raconter une bien bonne.. Faut toujours qu'un guignol fasse tourner les serviettes quand on me pose des questions sur l'avenir des philodendrons en pot, des nouveaux philosophes et des lamantins véganes ( ? ). Sûr que les lamantins, ils me plaisent bien... C'est des gros balourds comme moi qui nagent en eaux troubles, ont des tronches de Balladur, et sourient des branchies, sans imaginer qu'ils sont en voie de disparition... Alors pourquoi faut-il qu'installés devant une partie de curling - un sport tout à fait " lamantiniesque " - fin prêts à faire glisser la dernière pierre dans le chaudron à fondue,  un vilain crabe tout crochu des pinces, vienne nous susurrer dans l'oreille droite ( la gauche est complètement naze, pire notre confiance à Manu Jupi ) qu'un baston de foot ricain serait pas mal non plus...
- Je suis prêt à parier qui si j'étais un timbre-poste, je saurais jamais de quel côté se trouve la colle...C'est d'un chiant... Alors, pensez... Imaginer des trucs sur mon avenir, c'est comme hésiter entre la peste et le koléra...
Journal Confus.

jeudi 19 décembre 2019

mercredi 18 décembre 2019

Actu ( 2 )...

     Faut pas se la raconter... Quand tu prends de l'âge, Vieux con des neiges d'antan *, t'aimes bien que tout soit à sa place. Les chopines bien rangées, les carrioles bien garées, et tes dernières volontés sciemment ( refusé ! ) énoncées, au cas où tes héritiers seraient des ruffians qui lorgnent sur le magot... Je sais, j'ai mauvais esprit, mais vous savez ce que c'est, les héritiers, c'est comme le béton armé ou le confit de canard, on ne sait jamais comment ça vieillit...
     Un qui se retrouve les doigts pris dans le pâté, c'est notre Jean-Paul 1er, le pape de la réforme des retraites... Une bonne tête de balladurien, bon père de famille, bon chrétien, choyé par le Château, et patati et patata... Un gredin qui convole avec l'esprit saint, mais qui, ça ne s'invente pas,  aurait oublié quelques peccadilles en route avant d'enfourcher son vélo en or massif ! Etonnez-vous après que le bon peuple empoigne ses fourches, et se tourne vers Lapine Lapeine toute réjouie dans sa culotte de peau...
     Une autre chose me taraude l'esprit, et m'empêche de digérer mes nouilles. Ce Boris Brexit ne va-t-il pas mettre le bazar dans la couvée ? A négocier comme un marchand de tapis et à jouer au proctologue de l'Europe, va bien finir pas nous mettre un doigt... Verrons nous encore le Quinze de la Rose venir jouer le crunch sur nos pelouses, et nous mettre la fessée comme chaque fois ? Pourrons nous encore écouter sereinement nos Garçons préférés, et nos sympathiques Cailloux, sans opiner tristement du bonnet ? La belle Marianne chantera-t-elle encore " It's all over now baby blues " ? rien n'est moins sûr...  Remarquez, je m'en fous un peu de tout cela, je fais rarement mes courses à Piccadilly ou sur les Champs, et puis, j'ai des réserves de zizique pour une décennie... Les z'héritiers vont devoir attendre...
* ?

mardi 17 décembre 2019

Actu ( 1 )

     Vous me connaissez... Ou pas ? Quelle importance... Je suis pas vraiment un gars inquiet..  Pas que je vive comme l'oiseau sur la branche, que je lévite entre deux météorites psychédéliques ( ? ), ou que Jean Reno me fasse encore rêver... Non, comme vous, il m'arrive de me prendre les pinceaux dans les tresses de Greta quand on me parle d'écologie, de me tâtonner partout à la première petite douleur, de me bichonner le caillou en comptant les tifs qui se barrent, et de râler après cette phrase qui n'en finit pas... Globalement, je prends la première bière venue, je regarde et m'interlope, et j'en prends une seconde bien moussue.
     Mais, Cassandre comme ils sont, les écrans me font souvent la nique. Voyez cette fin d'année... Méphisto et Jupi, c'est grillé... Papa Noël est en carafe entre deux stations de métro... C'est pas sûr qu'il retrouve ses rennes et son traîneau... Ça sent des pieds un peu partout, et vous connaissez l'adage - Quand tu pues des pieds, c'est que les bottes ne sont pas loin - Les barbus Iraniens massacrent leur peuple pire le Shah d'une autre époque, et nous tenons commerce avec des pays arabes au-dessus de tout soupçons, après on voudrait que je garde le moral *.  Même mes plans de poireaux font la gueule, tous rabougris qu'ils sont par Monsanto et Amazone. Y'a guère que les " sardines " qui défilent en Ritalie qui donnent un peu d'espoir dans ce foutoir... Et encore, quand tu vois la tronche des pizzas hut, ça fait pas rêver...
* Le Grand Belge.
     
                                                                            ... / ...

      

lundi 16 décembre 2019

                                                            On s'empapaoute le trombinoscope
                                                             Et l'on se filoute en cinémascope
                                                             On se burn out, on se fait biscotte,
                                                             On se knokke le zoute, et on s'asticote,
                                                             Quand on est out, reste plus qu'un flop.
                                                             Quand on est out, faut trouver un clop.
                                                             Chapi-chapo.

dimanche 15 décembre 2019

A 'POS ! TRO ' PHE ( ! )

Les barbichus tiennent la corde..... Ce n'est pas Frankie et ses Zappateries qui dira le contraire...
La liste est longue des sous-pifs enturbannés, des bacchantes belliqueuses, des tabliers d'sapeur qui donnent la fessée * ou des balai-brosses qui ont déchiré l'histoire ( nous ne parlons pas ici, de Charlot ou d'Oliver Hardy, qui nous font encore bien rigoler ). De Vercingé au Très Vénéré, en passant par Jean Constantin, le Colonel Moutarde, Jean-Pierre Chabrol ( je sais, le Cèvenol est barbu, mais je l'aime bien ! ), David Crosby, Joseph Staline ( un autre attribut innommable ), Zorro, Clark Gable, Salvador Dali et Marguerite Duras, le choix est vaste... Vous avez le choix...
Autrement, il reste les barbus de Z.Z.Top, mais c'est une autre histoire...
* Je vous ai prévenu.

samedi 14 décembre 2019

Ils sont tous là. On se croirait dans une chanson du grand Charles...
Sumo l'aristo, devenu chien de Président, Nuggs ce bouffon prétentieux, Scarlett, l'égérie du toilettage, et des défilés canins, les balèzes qu'il fait pas bon chercher... Les minus qu'ont peur de leur ombre... Même le vieux César a fait l'effort sur ses trois pattes, comme jadis, Misère la chienne à Léo. Il a quitté ses brebis, tant pis pour le loup... C'est un chapelet de souvenirs, il revoit les petites reines, les vieilles pelures, les princesses du pedigree, les virolos tatouées qui vous chopent le mollet en braillant une chanson des Pistols... Z'ont abandonné leur punk devant le super-market avec son collier de chien et ses percings à la con... C'était le dernier rejeton d'une couvée infernale, oublié par une mère peu soucieuse de sa progéniture. Bandit de grand chemin, ou caniche à mémère, il a grandi, échappé à la fourrière, à l'injection létale  d'un véto indifférent et près de ses sous... Même les lointains cousins qu'il ne voulait plus voir - ces pouilleux chassent le cerf ou la pintade au coup de sifflet, et remuent la queue devant une charogne - ont fait le déplacement... Robert, qui n'a pas le fond méchant * a déjà creusé le trou sous le grand chêne où, les soirs d'été, les piafs font la noubba... Il reposera dans la musique, et profitera des glands de l'automne... Une sonate pour l'éternité en quelque sorte...
" Un vrai temps de chien " a soupiré la mort en le prenant dans ses bras...
Parce que dehors, le ciel versait des seaux de chagrin...
*Le Moustachu pour les nuls. 
 Je vous le répéterai pas.
Perso, je trouve que les selfies,
ça nous fait une drôle de trombine, tu trouves pas Bourricot ?

vendredi 13 décembre 2019

< Tu veux que je te remette en charge quelques heures ? > demande madame Bobinneau... Ca te ferait le plus grand bien...
C'est vrai que ma batterie est plutôt à plat. Du coup les communications s'avèrent difficiles... J'ai perdu mon Google Maps, et mes données disparaissent peu à peu. J'ai le vibreur qui vibrouille, le prompteur qui promptouille. Me faudrait un défibrillateur qui défibribouille... Impossible de rétablir mes contacts... Ces drôles de numéros avec qui je fabouille quelquefois, qui prennent des nouvelles de ma tonsure ou de ma prostate, en me parlant du temps qu'il fait ou de Méphisto Philippe qui s'embrouille avec les syndicats... Me voilà bloqué sur l'écran d'accueil - celui où Bobby fait la tronche devant sa cheminée - pire un clampin sur le périph, qui n'a pas pris son vélo un jour de grève.. J'espère seulement ne pas avoir dépassé mon forfait, passe que là, on rigole plus...
< Allez, je te branche ! Tu vas choper les icônes, nous revenir en pleine forme, et pis tiens... Si tu es sage, on fera un selfie.
                                                                           FIN.

jeudi 12 décembre 2019

Où l'on voit John Higgins plier l'échine dans la quatrième frame, et empocher les trois suivantes, avec deux century en prime ( 112/128 ). Le vieux loup ne s'en laisse pas compter...
Dehors, le pays à l'ouest de l'Europe tourne en boucle dans ses conflits sociaux, ses manifestations, son incapacité chronique à créer le consensus qui rendrait la caverne un peu plus vivable..
Il faut écrire vite. Avant que la lumière ne s'éteigne. Avant que la musique ne s'efface des tablettes...
Sans musique,
On n'est plus rien...

mercredi 11 décembre 2019

< Il pleut, il pleut Bergère > que j'ai chanté à la donzelle sous son pébroque...
La belle m'a ri au nez...
- Vieux balourd, y'a belle lurette qu'il n'y a plus de blancs moutons !
C'est dommage...


Glandeur nature ( 1 )

James Harley.

mardi 10 décembre 2019

Coucouroucoucou...

Vous avez droit à un coup de bignou, un coup de blues ou un coup de jarnac. Les coups du sort, et les coups de foudre seront exclus du coût de votre communication, ainsi que les coups de parapluie donnés aux jolies pervenches *A tous les coups on gagne ! Le coup du Père François, et le coup de Trafalgar sont également proscrits de votre abonnement. Vous aurez beau-coup à perdre si vous tentez le coup ou si vous le jouez  sur un coup de dé.
Vous avez droit à un coup de bignou, pour faire un coucou à votre Marylou.
Après, on vous tranche le cou.
Le Moustachu pour les nuls.

lundi 9 décembre 2019

     Comment dire... C'est un peu comme un anaconda monstrueux qui serpente d'une rue, l'autre. Le foutu Smaug qui fout tant la trouille au Hobbit... Une manif sans slogan, ni revendication, seulement occupée à remplir les sacs que l'on donne gratis à l'entrée de la caverne. Un Lochness qui se gave de sucreries, et de fondue savoyarde ( nous sommes au pied des Alpes ! ), d'huîtres arrosées de muscadet, pendant que les mômes plus énervés qu'une colonie de tiques, patinent sur dix mètres carrés de glace pilée ( ? ). 
      C'est la foire d'empoigne autour des marrons chauds, des bagels au sirop d'érable, des cinquante pour cent de réduc sur les strings, les culottes de zouave, les bonnets à pompons, les tabliers de sapeurs - que même si tu en achètes deux, on t'en file trois, en cas de besoin urgent - faut simplement que tu prennes un ticket qui t'engage sur vingt-quatre mois, et que tu signes en bas de la page...
       L'Armée du Salut tourne autour du chaudron, psalmodie des chants grégoriens pour les pauvres, les indigents, les culs-de-jattes, et la sauvegarde de la planète, bousculée par des hispers en trottinette, des midinettes en slim, et des voyous qui lorgnent sur la caisse... 
        Au milieu de cette foule bonne enfant, mais proche de l'hystérie, fragile sur le fil de la conso et des cerbères armés jusqu'aux dents, on devine qu'un vent mauvais pourrait se mettre à souffler dans les têtes. Qu'il suffirait d'un rien pour que le colosse se casse la margoulette...
       Installé peinard au fond de mon bock ( une bière joliment ambrée, qu'on trousse et qui fait de la mousse ),  je pense aux gentilles vaches qui paissent tranquilles à plus de cent bornes de la fournaise. Les pauvres ne savent pas qu'elles finiront tôt ou tard en hamburgers ( en vente près de la guérite du Père Noël ) ou en carpaccio ( prendre à droite sous les arcades, jusqu'à la guinguette à Mimile )...
            Faut que je les prévienne... Qu'elles prennent l'autoroute à contre-sens, qu'elles enfoncent les péages et filent vivre dans un monde meilleur...
Journal Confus.

samedi 7 décembre 2019

- L'avantage avec l'hiver, c'est que les blancs de poireaux qui sortent bouillants de la gamelle, tu les poses sur la fenêtre, et le temps de préparer la vinaigrette ( une t'ite gribiche c'est pas mal non plus ), les voilà prêts pour la dégustation.
- Comme les chopines. Plus besoin de les tenir au frais.
A part ça, l'hiver, on peut plus se balader à loilpé dans la chambrée, ouvrir les fenêtres pour faire profiter les voisins de notre voix de ténor, les éduquer à l'opéra ou au répertoire d'Annie Cordy. On ne peut plus mater les piafs qui s'activent sous le parasol du toit, compter les mouches qui font la foire sur le claquos, et se parfumer aux côtelettes du soir, en écoutant le crincrin des joueurs de djembé, des guitareux en herbe, qui s'enfument copieusement, pendant que leurs gitanes de femmes tournent autour du feu de bois.
R'heusement, l'hiver, y'a les huîtres, et le muscadet.

vendredi 6 décembre 2019

     Tous les matins, nous ouvrons les cages des animaux. Encore engoncés dans leurs nuits, ils font une toilette légère, avalent leur pâtée sur le pouce, et partent vaquer à leurs occupations journalières.
     Contrairement à d'autres pays qui vivent sans foi, ni loi, nous ne craignons pas que nos bestiaux ne s'échappent, s'en aillent rejoindre les bêtes au fond des bois, ou lorgnent sur des lunes à Pierrots. Dressés sur leurs pattes de derrière, ils ont vite compris que la loi et l'ordre, sont les mamelles d'une existence tranquille, et dénuée de sens. Cheptel indolent, convaincu de ne jamais sortir de la trace sous peine d'ardentes représailles, ils paissent ( les animaux ) dans des prairies techno, s'ébrouent dans les zéro-zozos, se régalant d'avance du champs de navets * promis par nos jardiniers en chef. L'éternité à la droite du Père ou au milieu de vierges énamourées, ça les rebutent pas les baudets...
     Nous avons éliminé sans état d'âme les doux rêveurs, les chercheurs d'or et les vilaines charognes. Les plus réfractaires d'entre eux ont été soigneusement lobotomisé, remis aux instances gouvernementales toujours sur la brèche. Ils servent aujourd'hui de lampadaires pour l'éclairage de nos camps de travail ou de manèges pour nos chères têtes blondes...
* Qui vous savez pour les nuls.

jeudi 5 décembre 2019

Restructuration - Délocalisation - Liquidation - Comité d'Entreprise - Repreneur.
Prime à l'Emploi - Retraites anticipées - Aide à la Reconversion - Reclassement - Formations.
Assemblée Générale - Syndicats - Négociations - Mains levées - Occupation des locaux.
Revendications - Manifestations - Bastille Nation.
Pôle Emploi.

Si tu Mélusine en faillite, tu récoltes :  La Grève.


                                              MARCHE       OU          CREVE

                                              MARCHE        OU          GREVE

                                               MARCHE       OU          REVE...

mercredi 4 décembre 2019

Avec Roro on est allé remplir le réservoir de sa mobylette. Le bougre avait peur de manquer de benzine à cause de cette grève qui s'annonce... Ne pas pouvoir descendre de son patelin pour se piquer la ruche au Panier Fleuri, c'est son Armaggedon à lui... On ne transige pas avec les habitudes, faudrait pas que les étoiles s'éteignent quand la soif vous prend... Du coup, j'ai profité de l'aubaine pour faire le plein de chopines, de pâté en croûte et de bonnes intentions pour l'année prochaine...
On a rencontré des traîne-savates, des lève-coudes, des chôme-durs à lever le matin, qui faisaient aussi leurs provisions de bouches... Vous dire la parano qui s'empare de la contrée... Des violettes remplissaient leurs caddies de farine, d'huile, de sucre et de cahiers de brouillon, pour dénoncer à la Kommandantur le complot judéo-bolchévique des médias, de Mark Zuquelberg, d'Ali-baba et ses milliards de chinois qui ne sont pas pour rien dans ce bazar , et leur con de voisin qui rape tout le temps et leur casse les oreilles. J'ai refusé le tract d'une illuminée qui prédisait l'Apocalypse, et lisait l'avenir dans du jus de radis noir, croisé la sous-préfete qui voulait changer de métier, et serré la louche à un type louche qui avait des airs de manouche.
Ça m'a foutu en rogne toutes ces conneries... Promis, demain, je descends dans la rue manifester pour la sauvegarde des grigous en voie de disparition...

mardi 3 décembre 2019

Mort subite...

     Je vous le dis. Je n'ai aucune envie d'écouter vos palabres ! Choisissez un autre arbre ! Vous m'importunez... Toujours à ronchonner parce que le pays crève de soif, ou a les pieds dans l'eau, bat de l'aile, s'habille en canaris, et tire la langue devant la crise qui n'est jamais que le miroir de votre fatuité.  Je suis trop vieux pour ces conneries ! 
     Partez... Vous m'encombrez les chrysanthèmes ! Depuis plus vingt ans que je bouffe les pissenlits, que je supporte le bazar que vous faîtes à l'étage du dessus, j'en ai les pavillons tous fripés, et les osselets en morceaux... Vous pourriez faire un effort, cesser de braillez comme les damnés de la terre... 
     C'est vrai que j'ai lâché la corde un peu tôt. Oublié mes amours, mes emmerdes... Mais c'était pour la bonne cause... Le douze juillet mille neuf cent quatre-vingt dix huit, pour être précis. Notre équipe nationale venait d'être sacrée Championne du monde... Un, deux, trois... Black, blancs et jambon-beurre... Allons z'enfants... Je sais, ça a bien changé depuis, n'empêche, c'était une bien belle soirée, qui s'annonçait festive et tout le tralalère...
     Sans ce foutu taxi qui roulait à contre-sens en remontant les Champs...

lundi 2 décembre 2019

Dino.

J F K                                L'un fut Président,

D S K                               L'autre faillit le devenir...

Cherchez la concordance entre les deux gugus. Bien sûr, c'est pas duraille : Hommes politiques affairés dans les tiroirs du pouvoir... Chercheurs d'or dans la mine à Picsou... C'est ce que l'on dira dans les dicos... Mais tous les deux furent aussi des " amateurs de chair fraîche " écrirait ce bonard d'Ellroy, des pervers pépères de " parties carrées " entonneraient notre Marcel et notre Kommissaire...  Et ne venez pas me souffler dans les naseaux, c'est un fait. Un morceau d'Histoire du XXe... Petit,  je vous l'accorde... Dominique laissera moins de traces que Jack dans la vilaine roue de la Fortune...
L'association d'idées, ressemble à une association de malfaiteurs... De l'inertie jaillissent les inepties... Si je pense aux deux baudets, c'est sans doute à cause du K, une nouvelle de Buzatti qui me revient en mémoire...
C'est pas un rigolo le Dino...
Bien à vous.





dimanche 1 décembre 2019

Une jolie fleur, toute nue sous son pull, cueillait la marguerite, dans le port d'Amsterdam... Entre le jazz et la java, elle chantait :
- Est-ce ainsi que les hommes vivent ?
Gare au gorille ! dit Fernand, qui de Nantes à Vesoul ( qu'il aurait aimé voir ), braillait :
- Mort aux vaches, vive l'Anarchie...
Cadavre Exquis.

Grandeur nature ( 2 )

L. B.

samedi 30 novembre 2019

- Qu'est-ce que t'as foutu toute la sainte journée ?

                                                                             J'ai posé des questions...

Mais, je sais plus où... J'ai même trouvé quelques vérités pas bonnes à dire,

                                     Mais, je les ai perdu aussitôt dans une partie de

poker-menteur.

Où l'on s'aperçoit que l'Oteur a déjà écrit ces phrases quelque part... Qu'il se répète, comme la misère sur le pauvre monde. D'ailleurs ne rabâche-t-il pas les sempiternelles litanies, qui lassent le lecteur pire les discours de Manu ou les courses de biathlon ? Le bougre a la mémoire qui flanche, la pétoire pas franche, et comble de malheur, le voilà qui au réveil, sifflote une chanson de M. Polnareff. Si encore la Poupée disait oui...

vendredi 29 novembre 2019

Je voulais vous raconter l'histoire de Marie Ruana une ex danseuse de mambo, échappée du cartel Los Machucambos... Des mexicanos plutôt féroces... Découpée en morceaux à grands coups de machette, la drôlesse se refaisait une santé, quelques années plus tard ( mystère du karma ), sur la plage de Malibu dans ces années où les cheveux de garçons poussaient comme des champignons hallucinogènes, pendant que les filles dévoilaient des attributs que la décence m'empêche de vous narrer ici. De cabrioles en caramboles, la belle fricoterait avec toutes les gloires du patelin, toujours enfumées dans les vapeurs d'encens et de patchouli... Elle aurait moulte aventures avec des musiciens célèbres, poserait pour Andy et Annie Leibovitz, entre le beau Mick et le classieux David en tutu, marcherait aux côtés du Pasteur et de Bobby - un jeunot qui avait un bel avenir devant lui - quand les boys inventaient l'apocalypse sous les pales des hélicos... Si vous rajoutez Nixon le menteur, H.G. Hoover, la grenouille maléfique, le KKK, les blues de Billie, et le bignou de Charlie... Un inventaire qui ne finit jamais...  Et, soyons dingos, Dany le Rouge, avec qui elle balancerait quelques pavés qui foutraient une trouille bleue au Général, après une traversée mouvementée de l'Atlantique avec Pierrot le fou... Balayant le temps d'un coup de plumeau, elle hanterait, durant les années-pognon, les allées du Palace,devenue l'égérie d'une célèbre marque de toilettage pour hommes ( parce qu'ils le valent bien ! ) et de la gauche la plus bête du monde... On la verrait converser sur les marches du Chateau avec le Sphinx des choses de l'esprit, avant qu'elle ne disparaisse des écrans, emportée par un vaste scandale de petites culottes. Y'avait de quoi boulotter quelques temps. Pondre une saga pendant quelques siècles, faire défiler les décennies comme à la parade... Bien sûr qu'on aurait glisser quelques vers de Maître François *, qu'est-ce que vous croyez ! Et nos Grands Aînés se seraient penché avec nous sur la fontaine aux alouettes...
Hélas, le temps passe trop vite... Les souvenances se font la malle, tout s'emmêle dans la pelote de grand-mère... Il faut bien l'admettre, nous avons des circonstances éternuantes ( exténuantes ? ) d'avoir vécu si longtemps  - l'éternité c'est long, surtout vers la fin - disait le rigolo Woody...
* Le Moustachu pour les nuls.

jeudi 28 novembre 2019

Très étonné. Je rentre de balade et trouve un grand corps tout raplapla, froissé comme un habit de Pierrot qu'on aurait oublié après le Carnaval, avachi façon méduse en lévitation ( ? ) sur mon canapé d'avant-guerre. Les panards en éventail sur la petite table qui me sert de bureau, de garde-manger et de comptoir, quand les lions, lassés d'avoir trop picolé rentrent chez eux, dans leur trois pièces-savane, acheté à prix d'or aux noirauds Massaî et leurs zébus retors, le machin un doigt dans le pif, les autres on ne sait où, semble ailleurs... Paumé dans un grand n'importe quoi...
Un seul écran est allumé. Il déroule gentiment une play-liste de vieux blues british, curieux mélange d'Animals, de chansons pop ( ? ), et de guitares qui sonnent la fin des " Sixties ".
Té ki toi ? Je demande en mode binaire, en code tweet, parce qu'aujourd'hui, la langue de bois chérie par nos aïeux et leurs politicards a disparu, comme le vocabulaire et la petite vérole. Que reste-t-il de nos petits mensonges, de nos pieuses contrevérités ? De nos petits arrangements entre amis ? De nos combines ? Du nez de Pinocchio ? De tous ces points d'interrogation pas jolis, jolis ? Je ne saurais le dire... Parce que j'ai soudain un coup de mou, une soif de chameau et que, toute honte bue *, je continuerai à dire des menteries, des balivernes et autres billevesées, pire le curé de ma paroisse qui croit mordicus à l'existence dont ne sait quoi, dont ne sait qui, comme l'iman, le rabbin, le pasteur et ses brebis galeuses, et tous les ratichons * de la contrée... De fieffés coquins ceux-là qui n'ont pas la langue dans leurs bréviaires, et vous affabulent pareil les animaux du Jeannot de La Fontaine...
Le temps d'une douche, d'un pissou, et d'un jambon-beurre bibine, je réalise que l'ecto est pile poil à ma taille, complet sur mesure, tenue de premier communiant tout fier dressé dans sa culotte. Je m'approche, frisant mes moustaches à l'avance, content de la bonne farce, et hop ! je me glisse dans la peau de l'impétrant ( refusé ! ).
Il n'est pas né, celui qui prendra ma place dans le gourbi, je vous l'assure...
*Le Moustachu pour les nuls.
                                                                         

mardi 26 novembre 2019

Le Belge...

Il fallait bien que ça arrive. La disparition des ours en peluche made in france, des nasiques de Bornéo, de la vignette auto, des pinces à vélo, et des poêtes scrofuleux ( ? )  nous mettait dans l'embarras... De l'autre côté du pont ( qu'il suffit de passer * ) la Reine des Neiges remplissait des multiplex où nos vieux cailloux ne joueraient plus jamais - paix à leurs âmes - et faisait le boeuf avec des rapeurs mordorés ( refusé ! ) qui faisaient tourner bourriques nos chères têtes blondes...
Ma libraire m'avait dit qu'il " fallait tourner la page " et j'en suis encore aujourd'hui, à me demander si elle faisait de l'humour, elle qui d'habitude, tire une tronche à ne pas mettre un doux rêveur sur la voie publique pendant une manif  de blackblocs...  Elle parlait de canoniser ses z'oteurs préférés, et moi, je plaidais la cause du Vieux Moustachu, son accession à l'Olympe, à la droite du Père et de Tonton Nestor, histoire de mettre quelques gaillardes sur le dos pour effeuiller la marguerite... Histoire aussi de défendre mon bout de gras et d'envoyer chez plumeau les amateurs de rimes à deux balles, les zazous qui faisaient pom pom sur leurs guitares enrhumées... Je faisais hélas, partie de cette funeste confrèrie,, qui mettait du vague à l'âne du triste aliboron...
Venise prenait les eaux, mouillait les mules du Pape, ce qui arrangeait les affaires du Diable qui se gondolait place St Marc... Mes voisins n'avaient plus beaucoup de dents. Juste assez pour se gaver de tofu et de graines de piaf depuis que les véganes du Marais avaient battu les bouchers de La Villette dans la dernière course à l'échalotte. Les rougeauds avaient chuté dans la dernière ligne droite, quand L 214 avait mis en ligne les horreurs des abattoirs. On parlait d'instaurer un ordre nouveau, le sabre et le goupillon renaissaient de leurs cendres, le Peuple n'avait plus de Cause à défendre, et les vieilles casseroles de l'Académie enfilaient leurs habits vert de gris...
Comme souvent dans ces journées où même le sphinx s'emmerde avec ses énigmes à la noix, c'est Maria qui m'a réveillé, m'a secoué les plumes... Parce que, Maria, c'est comme le Moustachu...
C'est mon Amérique à moi... N'en déplaise au grand Belge...
*Le Moustachu pour les nuls.

lundi 25 novembre 2019

ce jour là...

Comme y'a la grève à la radio,
C'est chiant et c'est pas rigolo. On va louper la météo,
Léa, le jeux des mille Euros, et tous les bulletins de l'info...
Reste plus qu'a danser le tango,
Avec Lucien, avec Roro, tous les zinzins, les vieux fourneaux,
Avec Augustin, les bobos, les républicains, les cocos...
L'ami des chiens et des crocos... Fontaine, *
                                                    Je boirai pas de ton eau...
* Brigitte F. : Comme à la radio.

dimanche 24 novembre 2019

Good Morning

La donzelle de la radio annonce " Couvre-feu à Bogotta ".
Illico, je pense aux vieux polars des années de braises. Nous étions jeunes et larges d'épaules...
Son Altesse Sérinissime Malko Linge, le beau gosse de Gérard de Villiers...
Hubert Bonisseur de la Bath, de notre Jean Bruce national...
Bond, James Bond... Et puis, tous les autres... Pourquoi pas le grand Jules Maigret...  Des gars qui savaient y faire, qui déjouaient des intrigues à deux balles... Qu'on lisait en loucedé entre deux pages de multi, entre deux chansons de Bobby ou des Stones, en attendant de grandir un peu...  A J. H. Chase aussi, qui nous avait scotché avec un titre magnifique " Pas d'Orchidées pour Miss Blandish " la classe !!!!!!!!!

Laisse la Musique.......                                                    Laisse-la qu'elle respire....... *
La Musique était vierge,
Ne va pas la salir....                                                         La t'ite musique des souvenirs...

* Rendons à Mélanie ce qui appartient à Melismel.

samedi 23 novembre 2019

La Marie des Quattes

     Je t'envoie quelques  photos, et des nouvelles de mon " far-west " comme tu le dis... Tu vois la première poudrée est tombée et nous attendons la prochaine pour tantôt. C'est une période d'incertitude qui durera tout le mois, entre le grand froid, les vraies grosses chutes ( de neige ),
les premiers fondeurs qui viendront user leurs mollets et les touristes que nous promènerons en traîneaux sur les pistes qui mènent à la Croix.  Les pauvres ! Sont persuadés d'être dans le grand nord... S'attendraient presque à voir des ours polaires et des pingouins. A ce propos, les chiens ne tiennent plus en place... Il faut toujours surveiller qu'ils ne quittent pas les enclos, les empêcher qu'ils se bastonnent. Ils me fatiguent... L'année prochaine, je vends le cheptel et file aux Canaries ( non, je rigole... ). On profite de cette morte saison pour ranger le matériel, nettoyer les étables, remettre du bois au sec. On se visite l'un, l'autre... On picole un peu en conspuant le Gouvernement et l'Europe Agricole qui nous usent le bonnet... Comme tu t'en doutes, ma patte folle m'a fait souffrir toute la semaine. C'est chaque fois la même histoire, à la première alerte, je sais qu'il faut mettre les bêtes à l'abri, préparer le  vin chaud, et se préparer à hiberner...  Pas besoin de météo, j'ai mon baromètre perso..
                                                                              ... / ...
     Je pense aménager la remise - pas en chambre d'enfant, rassures-toi - peut-être en bureau ou en salle de repos. Je n'ai plus de place pour ranger les bouquins et les vinyls que tu aimais tant quand nous vivions ensemble. J'aurai tout le temps de les réécouter maintenant... 
     Hier, je suis descendu au village faire quelques courses. La Maison des Skieurs entame sa saison hivernale. Paraît qu'ils ont embauché deux nouvelles serveuses. Des roumaines < importées à peu de frais > a ronchonné Roro qui n'aime pas que les " étrangers " viennent bouffer le pain des français,  comme disait F. Raynaud, un humoriste des temps anciens... Je crains que rien n'ait vraiment changé aujourd'hui... Le conseil a aussi décidé de prendre un couple de Maliens et leurs deux enfants qui ont fui Daesch et ses connards de barbus... Ils habiteront dans le logement au-dessus de la Mairie... Bonne chance à eux ! Ça jase déjà dur dans les chaumières... C'est qu'ici, tu le sais, on apprécie l'entre-soi... On craint pour nos poules et nos couvées, alors si en plus, le renard est black... Bernadette, notre chrétienne dévouée en appelle à la bonté du Bon Dieu, tandis que certains parlent de recours à la Préfecture, de  voix qui à la prochaine iront,  tout droit dans les poches du r.n. A mon avis, y'a pas que sur les pistes que ça va déraper...
Voilà, je ne vais pas t'embêter plus longtemps. Tu dois avoir des tas de choses à faire dans ta nouvelle vie, j'espère que tu t'entends bien avec Régis. C'est un bon garçon, qui a toujours été amoureux de toi... Tu vois, nous étions plusieurs...
P.S. Je te joins une autre photo... La Marie des Quattes a fait sa lessive de l'année. La bougresse va dormir dans des draps propres, c'est pas si courant...
Je t'embrasse, et attends que tu reviennes...

vendredi 22 novembre 2019


Y'a une route...                                                   Tu la prends,
Qu'est-ce que ça coûte...

jeudi 21 novembre 2019

Quand au réveil, vous avez dans la tête un air - dont vous cherchez vainement le pédigrée - un Number one du piano, qui depuis quelques siècles nous tanne les esgourdes, et que le type de la t.s.f. vous balance cette même rengaine entre le café et la goutte, forcément ça fout les chocottes. On voit des bizarreries partout, on s'imagine hanté pire un vieux manoir écossais.
Le temps d'enfiler un kilt, d'empoigner la cornemuse qui fera fuir les voisins, et mettra les pandores à votre porte, la t'ite radio vous assène " La Sonate au Clair de Lune "...
Bon Dieu ! Mais c'est bien sûr ! Je l'avais au bout de la langue... Sacré Ludwig !
M'en vais aller consulter une diseuse de bonne aventure... D'ici que je me transforme en Madame Irma, y'a pas loin...
Le Merle rêveur.

mercredi 20 novembre 2019

- C'est un Sancho Panza ( ni, pardon ! ) furieux qui nous a déclaré récemment " qu'il faudrait que l'Oteur arrête de se prendre pour Don Quijote de la Mancha... Qu'il cesse de prendre la fille du boucher pour une princesse, et les Géants de la chanson française ou de la bidouille littéraire,  pour des moulins à vent... "
- Tout cela finira mal ! ont rajouté de concert le bourricot et Rossinante, toujours à cheval sur les principes...
Dernier avertissement.

mardi 19 novembre 2019

     < J'avais commandé une Tropézienne pour huit personnes > La vache ! Mamie fêtait peut-être ses cinquante années de marida, l'anniversaire du petit dernier, ou sans doute était-elle une gourmande infernale, une boulimique de la crème anglaise et du sucre glace... On ne nous dit pas tout...  Le temps que les loufiates ( ? ) de la boulange s'activent, la queue s'allongeait jusque sur le trottoir qui avait connu des jours meilleurs. On s'impatientait... On se bousculait pire dans les années de disette, inquiets de savoir s'il resterait une baguette ou un éclair choco sur l'étal qui menaçait de partir à vo lo.  On s'asphyxiait gentiment dans des odeurs d'après-rasage et de relents plus malhonnêtes...  Des joyeux gredins s'installaient sur les places handicapés, occupaient des endroits réservés depuis longtemps. Les plus prévoyants dépliaient des sièges pliants ( hé oui... ), pendant que les autres, sous l'influence des " Poussins Jaunes " manifestaient pour une distribution de farine équitable, et des claques dans le museau de nos dirigeants, ce qui n'est pas gentil, mais concevable dans ce charivari... Des vieux comme Mérobes en appelaient à la République pour sauver l'hôpital ( on ne sait jamais... ), jouaient du déambu en cherchant leur monnaie, pendant que Robert Martel ( un lointain cousin de l'autre ) parlait de bouter les arabes à hors de nos frontières. Manquait plus que l'autre Roland soufflant dans son cor ( aux pieds ! ).  On a même vu Sylvain et Sylvette se faire des mamours et entamer une danse du scalp à ravir tous les amateurs du cinoche de Dorcel... Vous dire le chambard ! Ca poussait plus fort que sur le Titanic pendant le naufrage, que les premiers rangs d'un concert de Jooonny, alors j'ai joué des coudes, marché sur quelques panards, et j'ai filé dans l'estancot d'en face acheter un paquet de pain de mie... Evidemment, là aussi y'avait une queue à faire pâlir de jalousie le Diable, qui pensait, l'impudent, qu'on ne pouvait tirer que la sienne ( de queue ). Moi, je vous le dis mes amis, quand le commerce va, tout va...
Le pt'it commerce.
     

lundi 18 novembre 2019

     Je m'emmerdais grave... J'avais utilisé toutes les simagrées d'une nuit sans malice, pourchassé le chat à neuf queues d'une enfance difficile, pris des rues à l'endroit, à l'envers... Des rues pas rassurantes, pleines de mauvais garçons, sans plaque commémo pour vous guider - vous savez quand on lève le pif et qu'on lit < Jean-Baptiste Poquelin dit Molière. Comédien et Dramaturge 1622-1673  >des rues qui vous situent dans l'histoire quoi... Et comble de malheur, je me réveillais avec la tronche cabossée d'un buveur solitaire.. J'avais les cheveux en pagaille, les ratiches en vrac, et la souris capricieuse qui me sermonnait d'écrire quelques fariboles que le vénérable Moustachu - le gérant de la discothèque - mettrait au panier sans remord, se demandant pourquoi il s'était donné tant de mal pour tracer un sillon que ses héritiers ( ? ) labouraient sans vergogne. Un bon terreau ne donne pas forcement une bonne récolte, c'est bien connu... Et sans vouloir être pinailleur, si vous trouvez qu'une maxime comme " Et c'est triste de n'être plus triste sans vous " c'est du pipi de chat ( ou bien  d'autres encore, je vous laisse le choix ! ) allez vous faire voir au marché de Brive la Gaillarde !
     Le temps n'était pas à la fête, et les circonvolutions dans la caboche non plus. Fallait bouger les osselets au risque de les faire craquer, alors, j'ai pris mes jambes à mon cou ( ce qui n'est pas une mince affaire ! ),  et suis parti faire la queue à la boulangerie...
La boulange.
                                                                  ... / ...
     

dimanche 17 novembre 2019

music box...

Comme vous le constatez sur ce cliché, il semblerait que Petit Paul prenne la lumière sur l'ensemble du groupe... Le petit gars de Liverpool, le gendre idéal des lady's rosbifs, des midinettes hystériques ( nous parlons ici des concerts mémorables ) glisse une main ironique dans son costard frais repassé. Nos spécialistes s'accordent à penser que ce cliché date d'une session photo d'Août 1969, mais avec ces garçons venus d'une autre planète où nos pauvres oreilles n'ont pas droit de cécité ( ? ),rien n'est moins sûr...
" Maharishi " Georges, sous son galure Amish, semble perplexe, sur la façon de conduire l'attelage, ou bien jette-il simplement un oeil envieux sur les attributs pileux du Working Class, l'histoire ne le dit pas...
Quant à Ringo " l'Ami de la famille ", il fixe le photographe bien droit dans les yeux de l'objectif ( ? ), prêt à entré dans la postérité, sérieux comme un beat de Charlie Watts, ce qui n'est pas une mince affaire...
Droopy's Dreams.

samedi 16 novembre 2019

ritals...

                                                  Quand Sofia Lorraine entend des voix,
                                                   tu peux être sûr que Marcello
                                                   n'est pas loin...
Une journée particulière.
Ettore Scola 1977.

vendredi 15 novembre 2019


Voilà que notre petite rivière joue les Terminator... Ravage tout sur son passage, en son Dolby Stéréo... Elle gonfle comme la grenouille de la fable,  souffle des Maîtres Cube, charrie des arbres morts et des enfants mal-nés... La jolie demoiselle de l'été, se rêve en Mégère indomptable, en pétroleuse des boulevards... Regardez-la qui roule sur les berges, tourbillonne dans les marmites... La sauvageonne se fout pas mal de n'être pas un de ces gros fleuves poussifs qui portent les péniches charbonneuses d'une écluse,  l'autre... Elle s'ébroue, rigodone entre les vieux cailloux impassibles, les carcasses de bagnoles, et les noyés du désespoir, qui ont sauté du pont, pareils à la Marie-Jeanne du fils Dassin...
Nous, qui la connaissons bien, on devine qu'à la première accalmie, elle retournera dans son lit bien fait, et toutes les libellules pourront à nouveau s'en donner à coeur joie... ( ? )

jeudi 14 novembre 2019

Faust.

On me souffle dans l'oreillette, que Madame Lucette est morte récemment. La madone de Rigodon avait 107 ans...
Comme quoi, on peut fréquenter " le Diable " est vivre longtemps...
Je tenterais bien le coup, moi... Signer un pacte avec le Cornu... Un bail de quelques décennies, histoire de profiter d'un max de sabbats, de bacchanales organisés par le proprio...
Mais, hélas... Je ne peux profiter de la fable,
Ne croyant ni à Dieu, ni au Diable...
Le Merle de Meudon.

mercredi 13 novembre 2019

reprise

des hostilités. Nous revoilà, nous re-voyou... A pied, à cheval ou en voiture, il fallait bien réinitialiser la makine. Funeste invention tout juste bonne à faire piquer des " nervous breakdown " au laborieux baudet, la sinistre bécane était en carafe, têtue comme un cheminot en grève ou Manu Jupi devant ses réformes... Les nimbus du paf essayaient bien de la convaincre de reprendre son petit chemin de Blogger, mais j't'en fous... La bestiole poussait quelques borborygmes ( refusé ! ) et retournait bouder dans le salon sous les yeux effarés du piano, un gars qui s'accorde facile avec toutes les vilainies de la vie... Bref, c'était la zizanie dans le gourbi, le fouchtras dans le fatras, le tracsir pour l'avenir ( ? ).
Après les circonvolutions d'usage, les menaces, les réprimandes, les envies de meurtre et de déchetterie, la belle fit repentance, réclama un nouveau code confidentiel, et tranquille comme Baptiste, se remit en marche pour le meilleur et pour le pire. Y'avait plus qu'à retremper les patounes dans l'eau de la mare, rendue saumâtre par l'absence de bêtises, et reprendre le dur chemin de Damas ou d'ailleurs, avec quelques balivernes qui feraient peut-être sourire les lecteurs impatients...
Messieurs d'Internet, je vous le dis tout net *, ne refaites jamais un coup pareil !
* Le Moustachu pour les Nuls.

lundi 4 novembre 2019

J'ai longtemps joué en équipe première. Gagné plusieurs fois le championnat national des Comptoirs, des Grandes Gueules et des Lanceurs de Fléchettes.
Nous étions la meilleure équipe des troisièmes mi-temps, soudée comme un seul homme, levant le coude comme des chiffonniers ( ? ), à faire la nique aux fumeurs de havanes et aux amateurs de grands crus.
Voyez comme la vie est étrange...
Après une introspection douloureuse, doublée d'un accident vasculaire, et d'un retrait au monastère des Saints Innocents, je ne vis plus désormais que de pain sec et d'eau claire...    


dimanche 3 novembre 2019

Je vous parlerais bien du père de Manu. Un type qui a l'air d'un papillon affublé d'une tête de clebard triste... Une brindille qui parle avec des silences d'étang, qui frôle l'éther avec une gestuelle de séraphin. Mais vous le connaissez pas... Et moi, quand je le croise, j'évite son regard aquatique qui promet de me noyer comme une portée de chats...
Je raclerais bien le fond de ma gamelle pour venir vous serrer la paluche une bouteille à la main *, mais vous me connaissez pas...
Et pis y'a Jean-Sébastien qui chouine dans la tsf, la pluie qui tombe à gros bouillon, et mon mal de Do qui me reprend... Ça pourrait bien m'occuper toute la journée...
*Le Moustachu pour les Nuls.
Bien à vous.

samedi 2 novembre 2019

          Le bleu est insaisissable.
          Le bleu, c'est l'azur, l'outremer, l'oeil de Dieu, la queue du Diable, on l'associe à la naissance, à
          une mort par strangulation, à la robe de la Vierge ou au cul d'un singe. C'est un papillon, un ois
          eau, une trouille, le bleu du blues, la couleur de la gaieté.
          Le bleu profond, ne l'est même pas profond.
          Le bleu, c'est le pouvoir et la gloire. Une onde, une particule, une vibration, une résonnance, u
          n esprit. C'est une passion, un souvenirl, une vantardise, une métaphore, un rêve.
          Le bleu c'est une comparaison.
          Le bleu ressemble à une femme.
          Prélude en bleu.
          C. Moore.

vendredi 1 novembre 2019

     Après le gueuleton, les hommes sortaient la goutte pendant que les femmes papotaient autour des restes du gigot en fumant d'un air sournois, des Royales mentholées qui aident à la digestion. Les oncles et les tantes ne sortaient pas d'une chanson de J. Brel... Ici, pas de boudoirs ou de barreaux de chaises qui enfument l'enfance... C'était des prolos aux mains calleuses, aux haleines avinées, usés par l'usine, et le chagrin qui empestaient le palier d'odeurs de choux et de panards mal lavés... On profitait de ce jour consacré aux macchabs et aux crisentèmes ( pourquoi pas ? ), qui sont la " marguerite des morts " ne l'oublions  pas, pour se taper la cloche, chanter des rengaines de Jean Sablon ou de Mireille avant d'aller se geler les glaouis au cimetière et de choper un rhume qui par bonheur n'était jamais de cerveau...
     C'était une époque sans Hallowen, sans zéro zozos... Un temps où l'Auvergnat fricotait avec une Jolie Môme toute nue sous son pull... On sentait bien une odeur de souffre venue d'outre-atlantique, les prémices d'un nouveau monde ( Manu Jupi n'a rien inventé ! ) qui mettraient cul par-dessus tête le képi du grand Charles, et les burettes de l'archevêque ( ? ), mais on avait le temps. Les élucubrations  en liquettes à fleurs viendraient bien plus tard, fleuriraient comme des boutons d'acné sur nos tronches de jeunes piafs... 
     C'était une époque où mon grand-père était encore de ce monde... Lui, n'allait jamais à St Sulpice ou ailleurs. Il avait trempé ses patounes dans les tranchées de la Somme, alors les boites à dominos, il laissait cela aux vivants...
Le Merle blablateur.


jeudi 31 octobre 2019

Entrez ! Entrez ! Ici, pas de boniments, et la vérité est bonne à dire... Choisissez nos créatures en un seul clic sur le clac... Satisfaits ou remboursés , crédit longue durée, jusqu'à ce que mort s'ensuive...
Voyez  l'homme à trompes d'Eustache qui se dandine sur la musique de l'homme-orchestre. Il prendra délicatement les friandises que vous lui offrirez - en vente à notre guichet - et fera avec vous tous les selfies du monde.
Voyez la femme boubou, la négresse callipyge... Elle vous serrera si fort dans ses bras, que vous n'oublierez jamais son goût de tam-tam et ses doux yeux de girafe.. Admirez ces beaux enfants... Des spécimens rares, tout juste prêts à l'emploi... Clonage et A. I. intégrés. Donnez un sou, et vous emporterez quelques dents de lait fraîchement arrachées par nos soins, qui raviront vos vieux parents enclins aux souvenirs.
Vous aimerez aussi nos culs de jatte, nos manchots. Fredo, l'unijambiste aveugle qui dit la bonne aventure. Les va-en-guerre, et les femmes à barbe, toujours appréciés de notre clientèle...
 Et si vous insistez,  votre serviteur donnera sa tête à couper aux plus méritants d'entre vous...
Le Merle bonimenteur.

mercredi 30 octobre 2019

                                                          N'est pas A. Dumas qui veut.
                                                          A une consonne près, Marguerite
                                                          Duras, jalousait le grand
                                                          Homme, et sa Reine Margot...

lundi 28 octobre 2019

- Vous le voyez le petit blogger, blagueur, bidouilleur, bafouilleur, boni-menteur ?
- Vous l'imaginez l'homoncucul qui tient le crachoir devant les foules médusées, qui piaffent comme un collapsologue attent la fin du monde ?
- L'empêcheur de danser en rond qui rêve de valses à l'envers, de bourrées auvergnates,  de chou farci, et de vieux Cailloux qui roulent... Roulent.... Roulent toujours...
Dernièrement, un ami ( oui, il a des amis qui lui conviennent et qu'il laisserait boire dans son verre * ), un bandit donc, lui disait que ses Carambas, ses Patatras et Marquis de Carrabas, n'étaient jamais que les Unes d'un journal quelque peu confus.
Le bougre, tripotant lui aussi quelques maux sur la toile à matelas, pensait - parce qu'il a bonne tête - qu'il fallait jouer de la truelle et du mouchti pour faire " tenir " un texte. Jouer de la clef à molette pour soudoyer le carbu et démarrer le ventilo...
Et bien,  ce matin, le " mécano de la générale " est en panne. L'a perdu son niveau quelque part, et le mur est tout de traviole...
* Le Moustachu pour les Nuls.

dimanche 27 octobre 2019

music box

                                             < Jouer du bee bop, c'est comme jouer au scrabble
                                                sans les voyelles... >
                                                Duke Ellington.

samedi 26 octobre 2019

le coup du pont...

Je traverse le pont. Le ciel de la nuit, moucheté de quelques étoiles ( ? ) me fait penser - va savoir pourquoi - à 2001 du père Kubrick, aux valses de Riri et au vide sidéral qui me sidère... Ainsi parlait Zaramachin...
- Du coup, je pense à Frédéric Nichte, un gonze que je lirai jamais, A Salomé ( Lou ) sa donzelle qui lui en fit voir pis que pendre.
- Du coup, je pense à l'autre Salomé... La garce qui réclama la tête du Jean-Baptiste, le prophète braillard, au baudet Dm'esrobes ( dirait l'Enorme ) et pis à la reine de Sabbat...
- Du coup, je pense à toutes les reines. Aux trucidées d'Henri VIII le rosbif priapique ( refusé ! ), aux empoisonneuses, aux catins, aux t'ites reines à vélo, à Marie-Toinette qui gardait ses moutons et faisait chier personne... Même à l'antique Queen qui fait la nique à la camarde et au brexit...
Voilà que j'avise une vieille qui titube et mesure le trottoir d'en face. Sûr qu'elle va me taper de dix boules pour finir son mois, d'un clop pour soigner sa bronchite ou d'un endroit pour pioncer...
- Du coup, j'attrape une vilaine parano...
- Du coup, j'enjambe le parapet, et saute du pont...
C'est pas très malin, je vous l'accorde.

vendredi 25 octobre 2019

     Dans le bruit des valises à roulettes, jaillissent des histoires d'amour.
     On a surpris Bernard Souchon et Alain Lubat ( ? ) qui faisaient des mines
     en attendant le Paris Strasbourg de 14H32.
     Quai n° 5. Voie B.
     All...

jeudi 24 octobre 2019

                                                     Chers Clients,

             C'est avec un grand plaisir que nous vous informons - bien que vous vous en battiez les noix - que notre petite entreprise a quitté l'avenue Mac Ox pour s'installer au 1O Windows Street dans des locaux tous neufs, plus grands et plus aptes à satisfaire vos appétits de lecteurs quelque peu passifs ( si j'en juge les commentaires ), mais fidèles depuis une décennie ( ce qui n'est pas de la tarte diraient les soeurs Tatin ! * ).
Le Politbureau réuni en session extraordinaire salue donc le concierge, Monsieur Bill Gates, et les milliards de totos qui cavalent sur la toile à la Recherche du Temps perdu, chère au bon Marcel.
Rassurez-vous, ici, pas de Proust intempestif ! Vous retrouverez nos rubriques habituelles, nos langues de belle-mères et nos gueules de bois incomparables...
Madame Bobineau, la cuisinière en chef, celle qui transforme la tambouille en petits plats savoureux qui enchantent vos papilles, souhaitait apporter quelques modifications au Bazar. Un nouveau format, une nouvelle mise en plage ( pour les baigneuses qui nous lisent ), abandonner " l'Empreinte " au profit du " Coelacanthe " ce poisson fossile ( mais toujours vivant ! ) planqué sous ses épines d'algorithmes, et ses rêves de momie. Intitulé qui selon la daronne, convenait mieux aux tablettes des vieux scribouillards...
A deux voix contre une promesse de paradis fiscal ( la Bobinneau se Balkanyse ) le Comité de Salut Public a estimé qu'une seule révolution suffisait et que les têtes resteraient bien en place.
Vous pourrez donc, petits veinards, déguster tranquillement nos bons produits, sans haine et sans pesticides, profiter de nos offres alléchantes, et de notre charabia épistolaire jusqu'à la fin des haricots...
Cordialement.
* Peut pas s'en empêcher...

mardi 22 octobre 2019

c'est vu..

                           Moi, quand j'étais un enfant, je voulais devenir Cardinal...
                           Et vous Saint-Père ?

                           Moi,  quand j'étais enfant, je voulais être un enfant.
                           Young Pope.
                        

lundi 21 octobre 2019

remember...

- Voilà que la petite TSF bafouille, et que la boite à malice se met en marche... Ne cherchez pas jeunes gens, cela fait partie du TRES vieux monde... Pas celui de l'australo non plus... Mais quand même... Disons que les chats sur le calendrier des Postes ont fait des petits depuis...
Victor Jara, le poête-chanteur aux mains coupées par la junte d'Augusto devenu l'égal du Che sur l'échelle des martyrs, comme S. Allende ou, plus tôt, L.Trotsky et son pic à glace... Tous figures hiératiques des révolutions, des peuples qui se lèvent - aujourd'hui les rues de Santiago s'embrasent pour un ticket de métro, jadis c'était pour une bouchée de pain ou de liberté - et finissent écrabouillés par le pouvoir et le tac-tac des dictatures... Que n'avons nous pas assez fredonné ces chansons... Du Gai Rossignol de la Commune au Bella Ciao rital, du chant des Partisans au sang impur qu'abreuve nos sillons...
Me revient aussi en mémoire, cette chanson " Hasta Siempre Commandant " enregistrée en 2007 par R. Wyatt. J'aurais dû la faire deviner à Monsieur Droopy dans son blind-test. Il l'aurait reconnu, c'est sûr...

dimanche 20 octobre 2019


Aujourd'hui,

                                                       c'est                                Chaplineries...

Demain ( si le temps le permet )     nous aurons                    Pantalonnades et rigolades....

samedi 19 octobre 2019

actu...

Ce matin, je vous le dis.
Alors que la pluie de Nougayork fait des claquettes au-dessus de ma caboche,
Que les Rosbifs nous pèlent le jonc avec leur panse de brexit farci,
Que l'on me dit que les facteurs de risque, c'est plus ce que c'était,
Et que,  pour couronner le tout, je ne sais toujours pas planter des clous à la
mode de chez nous, avec le nez ou tout ce que vous voulez...
Ce matin, je vous le dis.
Je suis d'accord avec le grand Marcel .
Nous vivons tous dans une " Rubrique à Brac ".
Je vous embrasse.

vendredi 18 octobre 2019

Boris.

Vous nous voyez, ici et  là, vous présenter de belles têtes d'hommes.
Sur nos étals, une gamme incomparable de truffes mâles ou femelles, des pifs et des bajoues dans leur gelée amniotique, un choix de tripailles mûrement mijotées à la portée de toutes les bourses, et des jolies pièces venues de pays imbéciles ( où jamais il ne pleut  * ) qui font le bonheur de notre clientèle et la réputation de notre petit commerce depuis le début du XXIe siècle, quand, nos aïeux, lassés de vendre des légumineuses et du grain à moudre, se tournèrent vers les métiers de bouche et le fameux tango immortalisé par Monsieur Vian.
N'y voyez pas malice, mais nous ne regrettons aucunement la disparition des vaches, des poules et des cochons.
* Le Moustachu pour les Nuls.

mercredi 16 octobre 2019

savane.

A l'heure où les lions vont boire, il n'y a plus personne autour de la grande mare. Plus de crocos, de libellules, de bestiaux à grosses mandibules. Les fauves ont disparus, emportés comme les gazelles délurées, et les vautours piocheurs de charogne lorgnent sur le vide.
Des hommes en habit de savane, fusils mitrailleurs et jumelles en bandoulière, sont venus dans leurs chenillettes blindées apporter la mauvaise nouvelle...
Le Paradis Terrestre n'existe plus.

lundi 14 octobre 2019

dimanche 13 octobre 2019

     Dans le bruit des machines, jaillissent des histoires d'amour.
     Elise et Véronica l'ont bien compris. Qui se caressent les yeux
     dans le vacarme des turbines qui font tourner le monde.
     All you...

samedi 12 octobre 2019

      Dans le bruit des lavomatics, jaillissent des histoires d'amour.
      On a vu Pierre et Paul jouer aux échecs en attendant la fin du
      programme de blanc.
      All you need is Love.

vendredi 11 octobre 2019


J'ai fait un roulé boulé pour passer sous la clôture électrique, histoire d'arriver plus vite à la fontaine et d'étancher ma soif de vieux chameau. C'était pas très malin... Même plus jeune, quand j'avais des branches plus solides et des jeunes pousses dans la culotte, je savais pas faire l'acrobate. Je tenais à peine sur un vélo, j'avais le vertige sur une échelle... Alors aujourd'hui... Bref, j'ai laissé une guibolle en route, un coude en déroute, et comme je suis un mec chanceux, j'ai atterri dans une bouse, le smoking tout froissé et couvert de mouches...
Les bestiaux se sont fendu la gueule, et un veau sous la mère, prétentieux comme un poux, m'a dit que jamais, il ne finirait en escalope, vu que la tendance aujourd'hui, chez les zigues à deux pattes,  c'était de brouter de la salade et du quinoa... Dans quel monde on vit, je vous le demande...
Aujourd'hui, pour un végé, t'as rien.

jeudi 10 octobre 2019

Contes à tout faire ( 7 )
- Faut pas s'attendre à des miracles !
  a dit le Prophète en regardant son troupeau.
Le Jésus.
Contes à tout faire ( 6 ).
Ses poches n'étaient pas assez grandes pour engloutir tout l'univers, et le chapiteau qui prenaient l'eau sous la tempête.
Ses lapins sentaient le chapeau et ses colombes, le pigeon du bitume.
Quand le public, lassé par ses tours, comprit qu'il ne deviendrait jamais le maître de la ménagerie, il lâcha les fauves qui le passèrent sur le gril, le dévorèrent,  ne laissant que ses bottes qui sentaient fort les pieds...
Le Magicien.

mercredi 9 octobre 2019

Achille...

< Je n'arrive plus à chanter juste > a dit l'idole des vieux.

                                                                                      C'est mon talent d'Achille...

Sous le chapiteau,
Il y a Roro
avec sa gapette,
et sa liquette
à carreaux....

mardi 8 octobre 2019

Contes à tout faire ( 5 )
Il ne croyait plus depuis longtemps à l'histoire du Fils du Père revenu border le pucier des croyants.
C'était peut-être une belle histoire, mais quelle perte de temps ! pensait-il en rangeant les burettes et autres attributs sacerdotaux. C'était son métier... Sacristain. Un travail qui rapportait peu... Mais il n'avait pas de gros besoins. Seulement beaucoup de rancoeur quand il repensait à Féminette sa légitime, partie faire la noce avec un curé défroqué.
Quand la coupe fut pleine, il mit le feu au presbytère et à l'usine de plastique qui fabriquait des figurines de fausses vierges. " Ainsi soit-il " rochonna-t-il, s'enfonçant au milieu des flammes de l'enfer...
Le Sacristain.






Contes à tout faire ( 4 ).
Quand il fallut courir, il s'aperçut qu'il n'avait plus de jambes.
Il se souvenait bien en avoir perdu une ( la droite ), pendant la grande pouillerie de la Somme en 1916, mais l'autre demeurait un mystère par son absence.
Les chiens eurent tôt fait de le rattraper... Ils le mordirent cruellement aux bras et au visage. Au moment de rendre son âme à qui de droit, il soupira, pensant qu'une bonne paire d'ailes n'aurait pas été superflue dans ces moments de grande solitude...
Le Piaf.

lundi 7 octobre 2019

Bon, je veux bien.. Il y a des ateliers de mécanique, de cyclos ou de prothèses dentaires... Des ateliers de couture, de peinture ou de théâtre. Mais des ateliers d'écriture... Komment qu'c'est donc qu'c'a s'passe ? On vous apprend à pas mettre trop de sel dans le bouillon ? A rimer en cadence ? A tripoter de la voyelle et de la consone ( à toute heure ! ). Quel besoin a-t-on Akhénaton de connaître le passé du subjonctif ( qu'est pas joli, joli, me dit Kevin qui comprend rein à rien ) ou l'impératif, un type pas commode qui donne des ordres à tout le monde...
En plus (ou en moins ), paraît qu'ça coûte des sous de soumettre sa petite rédac à un nimbus omnipotent, reconnu par ses pairs ( ou sa mère !)  pour se faire moucher, et s'entendre dire que la vision septentrionale de l'action n'est pas en conformité avec l'alignement des planètes...
J'insiste. Je n'ai rien contre les Marcel en herbe qui raquent au bassinet ou les Jourdain qui font des vers pour une histoire de gastro... Chacun vit son vit, disait Michou l'obsédé... Moi, j'ai bien des états d'âne quand je balance mes grabouillis sur la toile qu'a du vent dans les voiles...
D'un autre côté, je me console : Personne n'est plus que parfait...

dimanche 6 octobre 2019


Dans notre série " Beau Gosse revenu du fond des âges ", fumeur de mots, de Beatles, joueur de motocyclette, grand pourvoyeur de balivernes et de pierres qui roulent, vous êtes bien évidemment le premier sur la liste, et vous le resterez longtemps.
Le jury unanime.

samedi 5 octobre 2019

Contes à tout faire ( 3 ).
Je ne crois plus à la Révolution depuis un matin d'avril 1794 où j'ai perdu la tête dans un accident de guillotine et de démocratie. J'avais pris la météo qui annonçait une belle journée, fraîche et ensoleillée Je pressentais de grands rassemblements dans toute la capitale. Vous dire comment vont les choses...
J'ai pensé à toute cette misère laissée derrière moi. A mes valeureux compagnons qui se tiendraient droits et fiers devant la veuve avant que leur tête ne roule dans le sac, et s'épanche dans la sciure... Bourreau, tu montreras ma tête... etc... Tellement dérisoire au fond. J'ai pensé à Maximilien, ses jours étaient comptés.
Je ne crois plus à la Révolution, et s'il m'arrive parfois de coiffer une perruque poudrée, une casquette Mao ou le béret du Che, c'est seulement pour faire rire les enfants.
Le Danton.

Contes à tout faire ( 2 ).
Je ne saurais vous raconter pourquoi les cailloux millénaires se penchèrent sur moi. Pourquoi les éléments, les bêtes au fond des bois, le vent et les oiseaux se mirent de la partie, m'octroyèrent le droit au bonheur si je bâtissais, empilais, maçonnais à longueur de temps tout un fatras de porches, de tourelles pointues, d'escaliers courbes qui ne mènent nul part, toute une ménagerie, sortis de mes vieilles mains calleuses pour une postérité illusoire...
Je ne saurais vous dire Philomène et Alice parties trop tôt, mon tailleur de fils découpé dans le patron cynique de la guerre... Cette guerre qui laisserait des derrière elle des ruines bien pires que mes pauvres machinations.
J'étais un marcheur, un peu naïf peut-être, taciturne et avare de mots. Je suis devenu un monument de notre patrimoine... Cela demeure un mystère pour moi..
Joseph Cheval.
( Facteur ).

vendredi 4 octobre 2019

Contes à tout faire ( 1 )
Je suis sorti pour voir comment tournait le monde. Sur le boulevard de la République, un avaleur de sabre faisait la nique à un cracheur de feu qui gobait des couleuvres, maudissant les éboueurs en grève et les joueurs de loto ( ? ). Une Joséphine en bananes trémoussait du popotin devant des vieux barbons qui mettaient de l'argent de côté, pendant qu'on enterrait en grandes pompes un homme célèbre, devenu à l'insu de son plein gré, un brave type...
Vous dire comme je suis rentré vite fait dans ma coquille...
L'escargot.

 H                                                                                                           U                              ...