jeudi 31 décembre 2015

ENTR'ACTE

Bon voyage à cette année de sinistre mémoire. Y'en a eu d'autres dans notre histoire mais heureusement, on oublie...
Bon courage à cette année qui arrive... Elle fera sûrement grincer quelques dents, mettra le boxon dans le poulailler, engendrera quelques rejetons et enverra quelques vieux ad patrem libitum et caetera pour les forts en latin...  Un année comme les autres finalement.
Bon rétablissement au pôvre musicien qui a mal au Do ( dos )...
Mais surtout
Une Bonne Année, une Bonne Santé, des Bonnes chansons, des Bonnes bonbonnes, des Trombones qui raisonnent, des bobonnes qui claironnent...
et 
Une très Bonne Année aux chiens qui nous aiment et aux légumes qui facilitent le Transit... C'est bien là le plus important...

mercredi 30 décembre 2015

... / ...

il avait oublié que le temps n'avait rien à faire des conjectures lunaires et autres embrouilles interstellaires. Bientôt le calendrier des hommes ouvrirait une autre page et les enfants de 2015 prendraient une année dans les gencives, comme les vieillards " des années folles " songeaient à ranger leurs gibus, leurs bals des célibataires et leurs congés payés...
Rendu au célibat, paumé dans le couloir, encore perfusé des dernières libations, il pensa avec la nostalgie qui convient aux soirs de pluie, à cette maxime délivrée par les Sages de l'Académie des Sciences ( n'est pas nyctalope qui veut ! ) buta contre la première marche ( la traîtresse ! ) avant de poser ses patounes dans une flaque incertaine et visqueuse que les lecteurs toujours plein d'imagination transformeront en ce qu'ils voudront... ( Ndlr : Il arrive que l'Oteur fatigue, s'ennuie, se gratte le museau, alors il délègue,se défile et met à contribution son cher public ! ). Il hésita à prendre sur sa droite, se souvenant in extrèmis, que cette partie de la cambuse était occupée par des frontistes belliqueux, des grenouilles de bénitiers hystériques, et  courageux bien que pas téméraire, il opta pour le premier étage en sifflotant " La mauvaise réputation " pour se donner un peu de courage. Au second couplet, il était rendu sur le premier palier où un Chevalier Jedi ** façon Georges Lucas lui demanda si la Force était avec lui (Faut que j'arrête de me taper l'intégrale ça me perturbe ! Ndlo ).
Comme cette histoire doit se terminer avant l'année 2017,  il eut la chance de croiser dans son chemin de croix, un pompier muni d'une frontale et d'une moustache qui le guida sans rechigner vers son cagibi en couinant qu'on l'y reprendrait plus à faire la tournée des calendriers dans des maisons sans lumière...
** Les phrases en italique sont en italique c'est comme ça !
Bonne année à vous aussi.

mardi 29 décembre 2015

OREILLES D'ÉPAGNEUL.

Le haulle (refusé !)  d'entrée et l'escalier avaient subi une attaque nocturne qui avait éteint définitivement les ampoules recouvertes de poussière et de chiures de mouches qui laissaient à penser que la femme de ménage jouait plus volontiers de la mandoline qu'elle ne maniait le balai... Comme le vieux Jeannot Ardèchois, il n'avait pas vu le temps passer... Perdu dans la contrée du haut, le nez dans la lune qui s'était fait une beauté, planté sur  ces foutues étoiles qui clignotaient dans la noche vous laissant croire que d'autres planètes existaient vraiment, avec de l'eau, du vent, du sable, des bonhommes à tentacules, des bonnes femmes à ventricules, des histoires de fesses, des animaux de foire et des queues à n'en plus finir pour choper quelques huitres,
ALERTE ENLEVEMENT : Nous interrompons notre blabla pour vous signaler que le petit Lemmy a rendu sa basse, ses clops et ses airs d'ours mal lèché pour une dernière visite au Sein Sépulcre ( refusé ! ) du Hard'rock.. Hommage donc au dernier mohican qui, comme un damné épileptique, secouait sa tignasse en craossant des trucs que même Bono en avait les oreilles cassées... L'olibrius ayant longtemps porté les valises ( et le reste ! ) du Woodo Child, nul ne doute que son pédigrée l'aidera à trouver sa place au Beggars Banquet...
Salutations fraternelles à tous les métalleux, métallos, graisseux, graissos, hardeux et hardos.. Et à Francine la petite punkette tatouée jusqu'au percing, qui avait,  toute nue dans une baignoire,  un soir de noubba, balancé quelques stridences d'Overkill dans mes oreilles d'épagneul...

lundi 28 décembre 2015

MEDITHON

A L'HUILE..
S'cuzez, je peux pas m'en empêcher...
Celles que j'adore aussi, c'est " parce que les tsars dinent à l'huile... "
Ou encore " Quand on n'a pas de sioux, faut pas hésiter à tourner l'apache... "
Quelle bidonnade mes amis !
Bref : Méditons (ton Cristobal ! Pardon ! ).
- IL VAUT MIEUX
  UN CHIEN VIVANT QU'UN
  LION MORT...
  Proverbe tibétain (Tin au Tibet ! ).

jeudi 24 décembre 2015

FERMETURE ANNUELLE DU
24 AU 27 DECEMBRE
Sources : Rolling Stones ou
Blanc Bonnet et Bonnet Blanc
Mercerie Bonneterie
Au choix....

?????????

HE ! MACHIN,
TU FERAIS BIEN DE TOURNER SEPT LANGUES
DANS TA BOUCHE EN UNE SEULE FOIS !
ON GAGNERAIT DU TEMPS !
Un lecteur hystérique.

mercredi 23 décembre 2015

LE BEC

Souvenez-vous. C'était l'été.
Bien à l'aise dans nos caleçons, les mamelons à l'air
et les parasols insouciants,
On clapotait dans la mare aux canards...
Si des korbacks de mauvaise augure
Etaient venus nous promettre
Déflagrations et déchirures,
On leur aurait ri sur
Le bec.

mardi 22 décembre 2015

MADI...

1 ) Malgré toutes les salam - salamalecs des forts en math, des professeurs Nimbus, des beaux militaires ( ? ) et des michetons en soutane,  un jour on mourira... On s'en ira siffloter sur le bld des allongés et je doute contrairement au vieux Rénégat à six cordes, ( on a tous le droit un jour l'autre de ne pas être d'accord avec Tonton ! ) que des belles de nuit viennent nous titiller les osselets... Faut être sacrément benêt pour s'imaginer que nos petites affaires rendues à la consigne, y'aurait un grand gars à barbe blanche qui nous filerait les clefs du salon ( avec moquette, écran plasma et fauteuils tout cuir svp ! ) si on a été sages, ou celles des cagouinces ( odeurs fumeuses et toile émeri pour se torcher ! ) si notre âme farceuse ne lui convient pas.... Je parle ici pour les abonnés au bénitier et à l'ostie du matin... Les autres, qui valent guère mieux, c'est les vierges en tutu qui les fait triquer ( refusé ! ), y'en aurait même des qui se réincarneraient en poils de chameau et en brosses à dents...  Remarquez, moi, je me verrais bien danser la polka et claper des pt'its fours avec toutes les " belles personnes " que j'ai admiré... Qui m'ont aidé quand j'avais les mains dans le cambouis... Mais faut pas rêver...
2 ) " Mourir la belle affaire ! Mais vieillir... " disait le grand escogriffe de Bruxelles... Quand les étoiles t'emmerdent, que tu perds le goût des chevaux de bois... Quand la bandaison se fait molle, que t'as les crins déficients et que ta liste de courses devient illisible, quand le pharmacien devient ton meilleur pote ou que tu prends les ronds-points à l'envers, faut se rendre à l'évidence... Terminé la gambille, les joyeuses escapades, les copains-kamarades et les jupes des filles du Vieux Souchon...  Retour à la cas Départ - Passez par la case Hôpital et sautez trois tours -
3 ) Ce matin, point de vilaines idées ! Il pleut... Même que ça fait de la buée sur les vitres où un doigt d'enfant a écrit " SALE " et " CON " parce que les mioches ça aime bien les gros mots... Y'a des pic-verts qui tapotent gentiment sur le toit. La cambuse sent le tabac froid,  le vestiaire d'après-match et j'ai convolé toute la soirée avec les loustics du Grand Métrage...  Ça fait un bien fou quand t'as l'avenir en peau de fesse...
4 ) J'allais oublier... J'aime bien quand même les santons de la crèche, l'âne,  le boeuf et les rois mages... Que voulez-vous n'est pas Groland qui veut...
Joyeuses Fêtes.

lundi 21 décembre 2015

AMIS POUETES ( SUITE )

En 2051, Charles Aznavour fit ses adieux au music-hall et convola en juste noce avec un ex-animateur de télé qui avait fait du cirage de pompes un sport national dans les siècles précédents. Les Rolling stones entrèrent au Panthéon ( sans Keith la seringue oublié quelque part sur la Route 66 ) par la porte de derrière ( celle qui donne sur la rue des Pt'its Champs où Madame André faisait son buziness avant la grande épidémie de bondieuseries de 2028 ) et Bob Dylan fut élu meilleur espoir dans la catégorie " Sarcophage et vieux grumeau ". Madonna toujours pimpante, adopta les enfants naturels du vieux Président Hollande en place depuis cinq générations. Le bougre était devenu indéboulonable et souvent, les soirs de plein emploi, on l'apercevait sur le perron de l'Elysée  qui jactait avec un fantôme miterrandiste toujours alerte des choses de l'esprit et se demandait entre deux perfusions pourquoi les chiens ne pissaient plus contre les arbres. C'était assez simple en fait. Y'avait plus d'arbres ni de clebards. Salubrité publique oblige ! Personne n'avait jugé bon d'avertir le vieux calife que sans arbres ni crottes de chien, on courait beaucoup plus vite au chagrin et que la sociale démocratie était une vue de l'esprit...
Toujours arc-bouté dans sa guitoune comme un foetus dans son bocal, le vieux Perfide, sur les conseils de Madame Bobinneau ( une jeunette de quatre-vingt balais ! ) envisageait de s'inscrire au grand concours de poésie organisé par l'association " Essences naturelles et Sens interdits " qui militait pour la réhabilitation de l'alexandrin et du do mineur dans l'espace public.
Déclaré sur-doué depuis un quart de siècle par les instances nationales, reconnu par ses Pairs ( pourtant né de père inconnu ! déclare Monsieur Rigolo jamais en reste d'une brêve de comptoir ! ) et par l'Académie des amateurs de tête de veau, par sa famille et son voisin de palier - lequel excellait dans l'interprétation approximative des chansons du Sètois Moustachu quand il abusait de cierges sacrés - notre Perfide n'eut aucun mal à pondre quelques quatrains qui, soyons-en sûr le porteraient au firmament des pouêtes...
- Ah ! Bichette
- Tu sais c'est comme si j'prenais des amphètes
- Quand sur moi tu fais tes petites emplettes.
- Ah ! Bichette
- Tu sais c'est l'infarctus qui me guette
- Quand tu descends, louchant sur ma braguette..
  On attend toujours les résultats...
  Ce sera tout pour aujourd'hui. Vous avez la monnaie sur cinq euros ?


dimanche 20 décembre 2015

LES LUNETTES

DEDANS :
Y'a un type dans le poste qui parle de l'influence des carillons sur la musique du XXe siècle...Il a la voix douce ( l'organe feutré dirait Billie ) d'un prof de médecine en fin de carrière, d'un cureton en soutane ou d'un rat de bibliothèque qui t'expliquent que c'est pas si grave... Que les choses sont ce qu'elles sont, et d'ailleurs, si elles n'étaient pas ce qu'elles sont ( les choses ! ) on serait pas plus avancé... Tu parles d'un charabia ! qu'il se dit Machin. C'est pas la vraie vie ça !.  Et puis, voilà qu'un haute-contre y va de sa chansonnette - un aria de Purcel qu'est pas né à Orléans comme le prétend Nénesse quand il parle de " Musique Classique " ( y mélange tout Nénesse ! ) - et le gus derrière son micro ( rappelez-vous qu'il est dans le poste ) s'émoustille comme un castrat qui monte dans les octaves et s'aperçoit que finalement, il a une voix de baryton. Comme quand votre serviteur monte l'escalier, retrouve ses clefs,  ouvre son cabas et voit Suzanne qui lit " Notre Temps ",  il est tout chamboulé aussi, mais c'est une autre affaire...  Il dit des trucs ( le  type à la radio suivez ! ) comme " peut m'en chaut " parle de la sainte trinité et des tonsurés grégoriens...  " Pas de quoi ramener un électeur du FN dans le droit chemin ! " qu'il bougonne Machin.
DEHORS :
C'est toujours le joyeux tango des bouchers ( voir Boris ), la valse des sulfateuses et la polka des bombinettes... La bamboula des vauriens, les tam tams de l'enfer...  La Danse macabre ( voir Camille )... Si t'insistes, je te mets une louche de Jérôme Bosch, pour te donner une idée...  On susurre pas la même rengaine, le menuet est faisandé, les perruques de traviole et le kevlar en vogue...  Est-ce que c'est la vraie vie çà ? On sait pas, puisque les choses sont ce k'elles sont...  DEDANS, Machin, à croupeton sur le tapis du salon jure et tambourine,  se demande ce qu'il a bien pu foutre de ces satanées lunettes... Où et quand il les a vu la dernière fois. Et le gars du poste qui maintenant s'esbaudit ( accepté ! ) sur l'art gréco-romain et les plumeaux dans le fion des Zoulous... On entend bien que ce type-là, il est pas bigleux sinon il serait à croupeton sur le tapis du salon etc... etc...
La vraie vie, c'est pas de la tarte... Moi, je vous le dis...

samedi 19 décembre 2015

VENTS ET MARÉE...

Tous le matins j'écris un petit texte comme on fait son pissou, les yeux dans le vague et le pyjama tirebouchonné, placé bien vertical au-dessus de la cuvette pour éviter les débordements intempestifs et les railleries de Madame Bobinneau qui est soigneuse comme un enfant de choeur et chasse la bactérie  pire qu'un huissier chasse les mauvais payeurs ( bof... ).   C'est ma thé-rapie à moi. Mon réveil-matin et mon gratte-poils. 
C'est rapide, expéditif comme - oserais-je l'écrire - une éjaculation précoce... Le marathon écrivaillon c'est pas pour moi. Passé quinze mots, je déraille, je dérape, je défaille et chope soif...  J'ai pas la patience, pas le talent,  et réfléchir me demande un effort que m'ont déconseillé mon docteur et mon conseiller financier... Je fais des petits bonds dans la cambuse, tapote sur le piano qui n'en demandait pas tant ( toujours la gamme de Do, c'est la seule que je connaisse ), danse la gigue ou le menuet si j'ai pas trop mal aux cheveux...
Ensuite j'avale quelques caouias, louche un peu du côté de Monsieur Moustache, peigne mes crins dans le sens de la marche, redresse le dos et relis mes inepties... Jamais de retouches ! Que du brut ! Je rajoute parfois un  S, retire un T, (mes universités s'arrêtent à la communale et aux trocson dirait un pote à moi ! ) remplace " vieille baderne " par " vieux grumeau ", c'est tout... Si la maison tient debout, quel besoin de refaire la façade, je vous le demande... ( Quelle impudence ! soupire Suzanne derrière sa table à repasser... ). Z'allez me dire... Les fondations sont bancales, y'a des fuites dans les tuyaux, les planchers gondolent et la chasse d'eau refoule... Ca n'engage pas le lecteur à poser les yeux sur le bazar et à soupirer avec la belle qu'a perdu son amour de jeunesse avec un vieillard libidineux ( Accepté ! ) C'est ce que me faisaient remarquer dernièrement le Père Hugo et le très Honoré de chez qui vous savez, revenus de l'au-delà pour toucher leurs royalties...
A ce stade de la compète, j'ai déjà soulagé dix fois ma prostate, fumé quinze clops qui sentent mauvais, mis au frais mes pt'its godets et engueulé le type qu'a forcé ma porte pour m'installer un détecteur de fumée contre vents et marées...
Y'a que moi qui fume dans la barraque ! que je lui ai dit au zigue...

vendredi 18 décembre 2015

CA M'ENERVE...

Je sais pas vous... Mais moi, j'en ai ras le bonbon de la famille tartempion... Tu allumes la TSF, ouvre un canard avec l'idée insouciante d'écouter un peu de varioche ou de mesurer le tour de popotin de la Kim Kardaschiant et paf ! T'as la Sainte Trinité des Adams qui défile avec ses bonimenteurs trois couleurs, ses " plus blanc que moi, tu meurs ", ces analopolitolinguistes qui s'énervent aussi, dégoisent comme ma grand'tante à l'enterrement de son défunt mari, flairent la bonne affaire, le filon, font pisser la copie et cette odeur un peu rance qui parfuma, jadis, les cabinets de nos grands-parents...  Y'a pas le feu qu'ils siphonnent à longueur de temps ces kornacks ( refusé ! )... N'empêche que je dis, quand t'as un champ de mines autour de la baraque, t'as intérêt à faire gaffe où tu mets les pinceaux..  Merde alors ! Donnez-nous à la rigueur des pôves petites filles riches sur la plage, des Annie qu'aiment les sucettes... Même des Stromae en culottes courtes, mais pas ces forts en gueule, ces dépeceurs d'espoir... Déjà que l'espoir on n'en n'a plus derche, y'a pas besoin d'agiter la bannière de cette conne de Jeanne pour foutre le boxon.. Y'a bien assez de saloperies de par le monde pour nous parcheminer la couenne ( Regarder " Le sel de la terre " de W. Wenders pour mesurer l'étendue des dégâts... ).
Moi je pensais que le vieux Fétide étant en retraite, on s'rait tranquilles...  Mais j't'en fous... Se reproduisent au pas de l'oie  comme les puces sur mon matou ces engances ! ( Ce blog étant lu par des vieillards en fin de vie et des enfants mineurs, l'Oteur dans sa grande sagesse a évité d'écrire " Comme des morpions sur une paire de couilles " Foin de vulgarité SVP et les vaches seront bien gardées ! ).
Moi qui d'habitude apprécie les grandes blondes, j'avoue que cette bière là commence à me saouler à faire trop de mousse...
R'heureusement que la résistance s'organise... Et que, comme disait l'autre, " la Démocratie c'est pas terrible, mais on n'a pas trouvé mieux.. "
Salutations citoyennes.

jeudi 17 décembre 2015

AMIS POETES...

L'été 2051 fut particulièrement chaud, sec et laborieux.  La température explosa pire que les intentions de vote pour un parti négationniste, et par voie de conséquence, on vit renaître les processions, les flagellant, les faiseurs de pluie et les enchanteurs dans tout le pays. Toute la contrée - sachant que l'existence d'un Dieu Unique et Moléculaire  avait été déclarée nulle et non avenue par la loi des treizièmes lunes érigée en 2035, dix ans après la dernière Grande Guerre Sainte - retourna vers ses anciennes croyances, ses litanies et ses bûchers sacrificiels... On cabossa quelques millions de bestioles, histoire de lire dans les entrailles, de boire le sang à plein calice. On reprit l'usage des croix, des autels, des autodafés de tous poils  et pour conjurer la peur, la disette, la soif et propulser bien entendu, quelques nouveaux messies au pouvoir, on brûla quelques sorcières récalcitrantes restées néanmoins inflammables...
Dans cette ambiance de fièvre, l'ordre fut donné aux familles respectables ( un papa, une maman ) de supprimer les enfants prématurés et pour faire bonne mesure, ratiboiser les centenaires... La croyance populaire voulait que trop de bouches assoiffées soient sources de désert...
Arc bouté dans sa cahute, pire qu'une mouche sous une verrine,  le vieux Perfide sentit passer le vent du boulet. Il déclina courtoisement les relances familiales à participer aux orgies du Dimanche ( pas con le mec ! ), refusa les convocations de la milice de quartier à décliner son âge et son adresse ( malin le mec ! ), chercha la petite bête qui permettrait de sortir de ce fatras,  et finalement,  fut bien heureux d'avoir disparu mystérieusement dans les années 2010 pendant qu'il faisait la queue au Super-Market pour acheter quelques bouteilles d'eau suite à une gueule de bois d'enfer et de continuer son train-train quotidien,  en sifflotant cette contine pleine de poésie et de bon goût et d'une autre époque. Celle où le Marlou du dessus faisait la foire avec le Malin du dessous :
C'est la fête à la tripe,
Quand les bêtes s'étripent,
C'est la fête à mon slip,
Quand tu tires le zip...
Bien à vous.

mercredi 16 décembre 2015

DIX-HUIT LIGNES...

L'histoire pourrait s'écrire dans la rue d'une ville coincée entre un pan de montagne rabougri et des bretelles d'autoroutes à péage qui tentaculent ( refusé ! ), font des huit avant de partir ailleurs voir si l'herbe est meilleure. Ben, assis ras le sol regarde les chaussures qui défilent et pense au pt'it Denner qui d'un soupirail, matait les jambes des femmes d'un autre siècle.  Sauf qu'aujourd'hui, les escarpins, les louboutins, les échasses à tapin ancrées sur des bas à coutures ont disparu. Remplacés par des bloudgines efflanqués qui échouent, lamentables, sur des pompes qui baillent, des bassquettes qui soupirent et plus rarement, des jambes de bois qui claudiquent. Il regrette aussi Anlyse, ses sandales, ses robes d'été, ses taches rousses comme des grains de sable posés sur des cuisses de grenouille, qui l'affolaient comme un chien fou court après sa jeunesse. S'il levait un peu les yeux, il verrait des chevilles toniques, des tailles fines, des gambettes impecs,  des bedaines, des culs mignons, des culs poltrons, des ventres à bourrelets, mais c'est bien trop fatiguant, et un tel effort susciterait l'envie millénaire du pékin à se mettre en marche vers des contrées inconnues. La rue, elle, toute pimpante et pavée de bonnes intentions, avec ses petites loupiotes qui annoncent une fête païenne prochaine,  rêve  quelquefois d'être une plage, un tapis roulant, une piste d'aéroport ou un circuit automobile. Devenir ne serait-ce qu'un instant, un lac gelé, une feuille blanche, un vierge parchemin où un vieux Ben écrirait quinze mots sur dix-huit lignes, parce que l'ennui, même ras la touffe, reste l'ennui...  Oubliés les carrioles qui lui tannent la couenne, les passants qui labourent ses épaules. Terminé le bruit des bistrots qui cancannent et les vieilles qui boivent des picons-bière sur leurs vilaines jambes cabossées.
Journal Confus.

mardi 15 décembre 2015

ROSA

- Les anges nous viennent d'Albi sur leurs petites pattes atrophiées... - **
Jolie tournure non ? Sortie de son con-texte, cette phrase anodine ( oserais-je ! ) et répétée une dizaine de fois ( ou une quinzaine si vous avez le temps ), pire qu'un mantra du Grateful Dead,  pourrait servir d'intro à une littérature foutraque proche d'un manifeste sur-réaliste produit par un rapin d'un autre siècle...   Position pertinente quand on sait que la posture sous-réaliste n'existe que chez certains androïdes vicelards bien connus des services du Troisième Oeil... Ce pourrait être aussi ( la jolie tournure ) quelques strophes allumées du Vieux Bob sur fond d'orgue Kooperien ( accepté ! ) et de guitare Bromfieldienne ( accepté aussi ! ), quelques vers du Vieux Chinaski... Faîtes votre choix... Rajoutez... Un calicot bariolé qui défile à la Gay Pride, à une manif d'handicapé moteurs... Une vieille diatribe d'Edern Hallier ou tout ce qui vous passe par la tête si vous êtes en position " Marche ".
Posez-vous au coin d'une rue animée de bons sentiments, sur le banc près de la Fontaine aux Oiseaux quand la rivière glougloute et que les pierres bougonnent cette litanie... Vous verrez ça marche....
- Les anges... Nous viennent d'Albi... Sur leurs
  petites pattes...
  atrophiées... Répétez avec moi... Tralala... Tralalère...
Ça chante... Ça ondule...
** Extrait d'une lettre de Rosa la Rousse ( ou la Rouge ) à Henri de Toulouse-Lautrec.


dimanche 13 décembre 2015

... / ...

Vous dire encore... En plus des gnons,  des bosses, j'ai eu la honte de ma vie... Imaginez... Se retrouver  tout nu entouré d'une bande de bleus hilares, qui vous tapotent le joufflu, qui ricanent comme des vauriens en faisant le tour du proprio... Ça vous coupe l'envie de la déconnade et du bon mot...
Surtout que la fliquette en rajoutait " Hé ! les gars, on n'a pas trouvé le baudet de l'année... C'est pas un gars comme lui qui va terroriser les jupons de vos bergères... ". La honte je vous dis... Le rouge au joues et le bazar rabougri, j'ai essayé de me justifier... L'humour... La dérision... L'Esprit Canal... Mais rien à faire... Le temps des paillardes, de la Madelon et des vannes de bristrot est bel et bien révolu...
Quand je suis ressorti de cette joyeuse palpation, que j'ai repris mes appâts-rances, en vrac pire qu'un paquet de nouilles ( ? ), Madame Rigolotte avait rempli son caddie, refourgué ses bons de réduction et ses places gratos pour le prochain spectacle de G. Proust à un grand blond qui ressemblait à mon ami Pierre Richard ( un sacré rigolo aussi celui-là ! ) et j'ai bien senti qu'elle aussi, avait perdu son sens de l'humour et son sourire ravageur...
Un après-midi de chien ! aurait dit l'autre...

samedi 12 décembre 2015

MONSIEUR RIGOLO

On peut plus rigoler plus qu'il dit Monsieur Rigolo...
- Que je vous raconte... L'autre aprem, nous voilà partis avec Madame Rigolotte faire nos petites emplettes, histoire de craquer nos allocs  et de relancer l'économie du pays... 
A l'entrée du Super-Machin voilà qu'une fliquette nous demande d'ouvrir nos cabas, voir si par hasard on planquerait pas une bombinette, un manche de pioche ou de vilaines pensées entre le tire-jus et les clefs de bagnole...
Moi, vous me connaissez, toujours le mot pour rire... C'est pas pour rien qu'on m'appelle Monsieur Rigolo jusqu'au fin fond des îles anglo-normandes, je lui rétorque du tic au tac ( ou tac au tac ) que j'abrite un super-bazooka dans mon slibar et que je suis prêt à lui rejouer les Canons de Navaronne et les Aventures de la grosse Bertha en technicolor...
J'aurais pas dû... N'est pas Choron qui veut... Z'ont pas aimé... Du coup je me suis retrouvé à loilpé dans le placard à balais, tripoté devant derrière à grands coups de taser, entouré de sbires vachards ( la coquine avait appelé la garde ! ) qui rigolaient de la taille de mon riquiqui... Vous parlez d'une rigolade...


vendredi 11 décembre 2015

MEXIQUE

ENCORE !!!!!!!
Rien de tel pour se vider la tête que de re-regarder une bonne vieille " Horde Sauvage "
du vieux Sam...
Et puis tiens ! Une pt'ite louche de Marcia Baïla pour tournicoter dans la cambuse avec les youp! youp ! de la Catherine et de son Fredo...
Mariachis de tous les pays unissez-vous !

jeudi 10 décembre 2015

L'ESPAGNE OU RIEN

" Il y a une chanson de G. Brown dans Havanna Moon, un disque de Santana, qui répète la même phrase sur un rythme de country : Ils sont tous partis au Mexique. Ses amis sont partis, ses potes sont partis, même son chien est parti. Je suppose qu'il faut tirer la chanson à la conjonction de deux des plus saines traditions américaines : prendre la route ( merci Woody Guthrie, Jack Kerouac, Wyatt Earp, Bob Dylan, John Dos Passos, Calamity Jane, Spiderman, John Garfield, Ernest Hemingway ) et passer la frontière sud ( merci John Reed, Indiana Jones, James Taylor, Clint Eastwood, John Huston, Babe Ruth, Carleton Beals, Mike Gold, Burt Lancaster ). "
Ignacio Taibo II.
A quatre mains.
Quand je vois comment notre Cendrillon nationale - Jadis ce beau pays rempli de fables, de bonne bouffe, de pt'its airs d'accordéon et de chansons de Trenet - retousse ses cotillons prête à se faire enfiler par un prince pas si charmant que ça, j'ai envie de partir m'empiffrer de tapas, d'écouter le flamenco gitan dans les frous frous de Carmen... De m'échouer au bord de la mer, consciencieux comme El Cordobes devant le taureau, protégé sous la mantille de Salvatore.. D'apprendre quelques vers de Garcia Lorca en titillant les pinceaux de Pablo... Je prendrais des airs de Pancho Villa en gueulant Merde à Franco ! ( Même s'il est calanché ), Viva la Révolutione !  et Mort aux cons !  à tous les relents nauséabonds qui embaument toute l'Europe... ( Quelle violence s'écrie Marie-Charlotte revenue de ses pérégrinations post-baba, une dédicace de Manu sous les bras enfin épilés *).
Pourquoi pas le Mexique demande Suzanne toujours au fait...
Heu... C'est trop loin. Le bateau me fait gerber et j'ai peur en avion
que je réponds toujours prudent...
* Voir kronike précédente.

lundi 7 décembre 2015

ENTRAC'TE

VIEUX COUPLE
AU DOS DE LA POCHETTE
C'est incroyable ! Dans ce foutu blog, y'aura bientôt plus
d'entrac'tes que de kronikes !
Suzanne Bobinneau.
Lectrice énervée.

dimanche 6 décembre 2015

1970

GENTLE GIANT
- Alors Pépère, on fait dans la nostalgie...
- Non... Mais je range un peu mon fourbi et je tombe sur cette galette... Alors les feux-follets du souvenir s'allument... Quelle tronche j'avais en soixante-dix... Aucune photo pour témoigner de l'état de ma bobine... Est-ce que j'avais encore des cheveux, des idées vertes, des envies de Nouveau-Monde, des outils bien astiqués... Est-ce que j'étais né seulement ?
La Une du Progrès titrait sur les 146 gamins qu'avaient kramé dans la boite de conserve du 5/7 à Saint-Laurent du Pont... 
Une semaine plus tard, le Général avalait son képi et Charles-Henri, la main sur la couture du pantalon, mettait le drapeau en berne tandis que Marie-Charlotte devenue féministe,  partait sur les traces de Lanza Del Vasto en fumant son premier pétard, l'intégrale de François Béranger sous les bras qu'elle ne razait plus par esprit de contestation ( Je vous parle même pas de la touffe et des pieds nus dans les sandales )  Tu parles d'une époque ! 
Benoît, le fils maudit, l'enfant de " la chienlit " le rejeton bolchévique qui faisait des auto-tamponneuses au Quartier Latin gueulait après l'Etat Policier qui enterrait Hara-Kiri en même temps que Double-Mètre et moi, je piquait le double lp de Woodstock au Monoprix avec la complicité de Josette la petite vendeuse du quatrième... Des vrais Bonnie and Clyde...
J'aurais pu vous parler aussi de Let It Be et des sourcils de Pompidou, mais c'est le Gentil Géant qui ce matin retient mon attention ( du bois )... 
P.S Nous attendrons si vous le voulez bien, quelques années pour plonger dans 1980..

samedi 5 décembre 2015

FIN DE SERIE

- C'est pour offrir ? Je vous fais un paquet cadeau ?
- Non... Non... Laissez, ce n'est qu'une idée, une pantalonnade qui m'a traversé la tête..._
- Et je ne suis pas sûr qu'elle trouve " chaussure à son pied " dans les souliers sous le sapin....
- Si vous prenez le lot de deux, on vous offre un sentiment en promo...
- Non... Merci... Et ça c'est quoi...
- Des envies au rabais... Des fins de série...

vendredi 4 décembre 2015

FAMILLE BELIER...

- Alors vous prétendez avoir porté un maillot sans manches le jeudi trois décembre, les oreilles découvertes et le pif au vent... Vous étonnez la cour... Tant d'aplomb... Alors qu'on sait depuis des lustres qu'en décembre l'hiver pointe le museau dans le troufignon de l'automne... Lequel avait botté les fesses de l'été flamboyant, des tongs multicolores et de la pizza sous l'arbre...  Continuez je vous prie..
- Je jure Monsieur le Juge. Foi de maraud et foie de veau ! Sur la tête de Madame Suzanne et de sa descendance princière et millénaire ( Que le Bon dieu l'ait en sa Sainte Garde ! ) j'avais le marcel trempé et j'étais tout prêt de mettre les gambettes à l'air pire qu'une danseuse du Lido...
- Pas de simagrées je vous prie. Témoignez. Et remettez votre pantalon sacrebleu !
- Bien Monseigneur je continue...
- Faut dire que je m'étais bagarré avec un paquet d'épines que même le pt'it barbichu l'aurait pu s'en tresser une couronne pendant que l'autre se lavait les pognes  et j'avais fait une fournache d'enfer comme on dit au pays...
- ????????
- Ouais... J'ai brûlé un tas de saloperies et profité des braises pour réchauffer une gamelle de tripes et de pomm'terres... Faut bien nourrir la bête pendant l'effort...
- Je signale à la cour que mon client, ému par tant de soleil, sifflotait gaiement la Madelon et Malbrouk s'en va en guerre ce qui prouve bien son sens de l'unité nationale...
- Silence le baveux ! Ou j'appelle la garde... Poursuivez prévenu.
- A votre guise Majesté... J'ai donc traversé le champ à croupeton vu que j'avais le dos cassé, constaté que l'Amour n'était pas dans le pré et calmé ma soif avec une blonde qui faisait des bulles, une brune qui se croyait dans un pub à Manchester et une rousse... Je sais plus pourquoi... Puis ch'us rendu (  R. Charlebois ) chez moi, dans ma cambuse parce que la nuit tombait, que je suis un vieux chat gris et que la nuit, tous les chat sont....
- Bon c'est pas si grave... La cour vous condamne à une soirée sans boisson et l'obligation de regarder la Famille Bélier jusqu'au générique de fin...


mardi 1 décembre 2015

ENTR'ACTE

COLERE DANS LE MIROIR

C'EST DIT... ( Spécial fêtes ! )

- LA PAUPIETTE C'EST L'ART DU CLAIR-OBSCUR.
  FONCEE A L'INTERIEUR, NACRÉE À L'EXTERIEUR...
A. Blondin.
-SI JE PRESENTE UN MAGRET COMME ÇA A MA FEMME,
 ELLE ME LE FOUT DANS LA GUEULE...
P. Perret.



lundi 30 novembre 2015

PANTOUFLES

Oui, bon.. Mais encore... Qu'est-ce que je peux faire... Rallonger la sauce pour éviter que le ragoût ne colle au cul de la cocotte... Oui, bon mais encore... Avec quoi ? Quelques larmes de croco, quelques armes de colère, une grimace qui ripoline sous la moustache...  Une sourate de Desproges ( Chacun a droit à son Coran ), une chanson de Lennon... Ce " Je ne peux pas t'aimer plus que ça " lu dans un livre, entrevu dans un film ou entendu dans une chanson faribolle...  Oui, bon mais encore... Agrémenter le raout de quelques roteuses, quelques ronds de jambes et rombières qui avalent des vipères pour devenir gorgones.. Il faudrait une mémoire d'ogre et des anneaux de constricteur pour enserrer les souvenirs. Les mixtures de la Voisin qu'on verserait gouttes à gouttes sur nos crânes endoloris...
Oui, bon mais encore... Quelques mot écrits sur le papier jauni de nos vies...
Une cigarette écrasée au fond du verre du condamné....
Dis donc machin, t'as pas vu mes pantoufles ?

dimanche 29 novembre 2015

INCOGNITO

Je suis inconnu dans mon passé...
Je garde quelques souvenirs,
Des mobylettes bleues, des vélos rouillés...
Des baignades interdites,
Des cigarettes à bouts dorés...
Je croise quelquefois ceux qui,
M'accompagnèrent...
Des maladresses en suspension.
C'est pour cela qu'aujourd'hui,
Je voyage incognito
Dans le présent...

samedi 28 novembre 2015

AFFAIRE CLASSEE

Ce jour, à huit heures dix-huit, l'individu sus-nommé a retiré vingt euros au distributeur situé près du bureau de poste. Tout heureux que la makine daigne lui donner un peu d'oseille pour préparer sa sauce,  il a emprunté la rue des Martyrs en sifflotant ( faux ) le grand air de l'Opéra de Quat'sous, ce qui, convenons-en, collait parfaitement avec l'état de précarité  où il se trouvait...
Nous retrouvons sa trace quelques instants plus tard, sur la grand'place du Marché où d'après un témoin interrogé par nos soins ( Roro le manchot, individu bien connu de nos services ) il a prétendu aller s'enquérir de la santé de son buraliste - le même buraliste confirme les dires du témoin - et acheter un paquet de tabac et un journal de mauvaise réputation qui occuperaient un week-end qui s'annonçait laborieux. 
Des investigations poussées nous permettent également d'affirmer qu'il aurait acquis deux bouteilles de vin, un paquet de nouilles, une galette et un pt'it pot de beurre, désireux qu'il était, de rencontrer le pt'it chaperon rouge, le loup et sa grand-mère... Une clique qui l'obsédait depuis sa tendre enfance a -t- il déclaré à madame Whu la tôlière du super-market où il possède une addition aussi longue qu'un discours de Fidel Castro à la belle époque. Il aurait soudain rebroussé chemin en direction de la boucherie Marteau Père et Fils depuis 1861 pris d'une soudaine envie de pot-au-feu et de saucisson à la pistache...
A huit heures quarante-sept, il disparaissait de la circulation qui, n'est pourtant pas si conséquente à cette heure matinale. Nos écrans radars ne fonctionnant plus suite à une réduction budgétaire, il est à craindre que le zozo ne rejoigne la cohorte ( oserais-je ! )  des pékins inconnus qui hante les couloirs du commissariat...
La famille n'ayant pas désiré continuer les recherches, nous considérons cette affaire comme classée...

vendredi 27 novembre 2015

PAILLOU...

Y'm saoulent avec leurs infos, leurs bagarres qu'ils affichent sur la télé qui fait mal aux yeux..  Leur façon de trépigner autour du feu à gamberger sur le futur.. Leurs jérémiades pour un oui pour un non... Incroyable comme ils jacassent ces deux-là ! Les voilà qui grimpent sur l'apéro. Les pt'its verres de blanc qui défilent... Ils s'engueulent, se rabibochent... J'vous jure quelle engeance que ces bestiaux là ! Z'en oublient de préparer la galetouse... Pensent sans doute que je suis à la diète...
Si ça continue, je change de crémerie moi... Je leur réserve un chien de ma chienne comme on dit chez nous...
Après avoir fait le tour du pâté de maisons, gueulé sur les korbacks toujours aussi hargneux, ( ces volatiles ont un caractère de chien ! ) et décrété que la neige, même si c'est un peu froid, c'est vachement rigolo quand on se roule dedans, qu'on chope les flocons remplis de mères noël qui chatouillent l'entrejambe des Vieux en alerte ( Ca va pas non ! ), notre gentil cabot est rentré à la niche et, profitant que les deux baudets faisaient une sieste bien méritée a bouffé la gamelle du chat...
C'est même pas vrai a soupiré Paillou... J'ai un alibi... Je suis resté devant la téloche à regarder la chaîne " Animaux "...

jeudi 26 novembre 2015

RAVE PARTY ( REMIXE )

Ou rave panty ou rêve partie, c'est selon... Une paire de bretelles posée sur le coin du piano électrique. Des guitares qui s'ennuient et se désaccordent près des radiateurs...  Bombarde, tambourin, boite à rythme et quelques partoches gribouillées... Des modes d'emploi, notices explicatives, des livres de jardinage et des conseils pratiques pour devenir Eric Clapton en trois leçons. Les oeuvres complètes du Commissaire achetées au kilo chez l'abbé... La musique de J. Ellroy, ses truands et blondes platines, la Voie de l'Amérique du vieux Rezvani et ce morveux de Breston Ellis qui se prend pour Chinaski... Symphonie Grabuge, le tricot du Vieux Gars de Meudon et sa Lucette qui fait des entrechats... Un post-it collé sur la télé - Penser à prendre rdv chez le gynéco, passer à la banque prendre des sous - (Bijou Bijou ). Y'a des chaussures sans chaussettes, des chaussettes sans pieds, des pieds qui évitent les trous de cigarettes sur la moquette usée... Dans un coin, une culotte de cheval sans doute oubliée par une voisine compromettante, une douzaine de gaillardes qui reviennent du marché, un postiche de Mesrine et une photo de P.Smith qui ressemble à l'Iguane ( Bizarre... Bizarre... ). Quelques bouteilles de Porto ( Les larmes du Christ ), des cendriers qui mégotent sans filtres, le tout enveloppé dans un nuage toxique qui vous transforme les éponges en centrale à charbon soviétique ( ? ). Dehors, on se croirait en Novembre et la météo n'annonce rien de bon...
Quel jour on est ? demande Ignace du fond de son lit.
J'sais pas...
Tu vas au concert ce soir ?
J'sais pas...

mardi 24 novembre 2015

BOTTES...

Retour du pays blanc, là où tu te gèles les arpions jusqu'aux glaouis,  quand tu as oublié les bottes de neige...
Après d'âpres négociations, le vieux cabot a accepté d'être sur la photo. Une seule condition...
Qu'on le prenne pas pour un ours blanc...
Non mais !

lundi 23 novembre 2015

LUNDI

Petit matin neigeux... Quelques carrioles qui grimpent la pente en tirant leurs chevaux qui patinent un brin... Et Monty, Maryline et Clark qui sont toujours de ce monde.
LA VIE CONTINUE....

dimanche 22 novembre 2015

BERTHE ET CIE...

je finirai au coin d'la rue
a pioncer dans un vieux carton
un peu sale mal rasé ventru
a demander quelques biffetons.
je finirai fier et cocu
une chaire à l'université
brassant de l'air matant le cul
d'étudiantes mal fagottées
ou je finirai dans tes bras
et l'on reparlera longtemps
du plus doux de tous les trépas
qu'on vit depuis la nuit des temps.
je finirai en crucifix
entouré d'imbéciles heureux
de pleureuses et d'enfants d'marie
ou de mémères pot-au-feu
je finirai sous un taxi
écrasé comme un ver de terre
ou bien comme un con dans mon lit
ou enterré dans le désert
je finirai en barricade
ou en chant révolutionnaire
on m'enterrera camarade
Louise Michel ou Robespierre
je finirai calme et repu
entouré de quelques sultanes
sous le dais, l'édredon joufflu
dans le giron d'une gitane.
ou je finirai dans tes bras
et l'on reparlera longtemps
du plus doux de tous les trépas
qu'on vit depuis la nuit des temps.
Berthe et Cie...

samedi 21 novembre 2015

HENRI

Vous avez vu ce matin... On change de cheval, on tourne la page... Fait frisquet sous les maillots et une petite poudrée s'est installée sur les montagnes. C'est pas bon signe... Les korbacs lissent leurs plumes mouillées et Jojo, le nez au ciel m'a dit " J'y vois pas beau... Quand la Vierge des Couloirs fait la gueule, qu'elle a le fion dans le brouillard, c'est que l'hiver n'est pas loin... ".
J'en vois déjà qui renâclent, qui soupirent en grattant leurs pustules... Qu'est-ce qui nous chante le vilain moineau... La météo on s'en tamponne la marinière ( ? ).  D'autres chats à fouetter... Le vieux pays éclaboussé de raisiné, qui se fissure, qui souffre et hurle à la mort à la terrasse des trocsons et le baudet nous serine avec la température sous abri...
Je sais... Et m'excuse d'avance devant tant de futilité... Je compatis aussi et m'interlope comme vous devant l'armada de cinglés et de vierges sanguinaires... Comme vous, ces derniers temps, je me sens un peu plus lourd et en oublie le goût du sucre candi et les fredaines de l'Oncle à moustaches... Comme vous me prend une envie de botter le cul - façon Vladimir - à ces argousins de malheur...
Mais restons calmes et tendons un peu l'oreille...  De quoi tu causes quand tu rencontres tes potes ?. Ben.. Avant le foot, y'a le temps désolé... Je doute que l'influence de l'oeuvre de Kant sur la littérature  austro-hongroise soit la préoccupation majeure des converses du matin...  Qu'est-ce que tu dis à ta bergère quand t'ouvres les volets.. Va faire beau ! ou Ça caille ce matin... ( Surtout ne prend pas froid  chantait le vieux Léo... )  Et ton cabot qu'est-ce qu'il fabrique avec ses puces, quand il tape la discute avec ses croquettes, qu'est-ce qu'il se dit dans sa tête de piaf... Pareil... Fourmis, vers de terre, Oiseaux de Passage ( hé ! hé ! ) ... M'est avis que les pantoufles se donnent de l'importance quand arrive le moins zéro... Se foutent de la gueule des tongues remisées au placard...
Je vous raconte tout ça passque ce matin me revient une ritournelle du Riton Tachan...
" Quand on parle du temps, c'est pas parce qu'on est con,
  C'est parce qu'on est content... ".
C'est tout.


vendredi 20 novembre 2015

RAVE PARTY

Ou rave partie, rave panty, c'est selon...
Ignace dans le rêve. Il se réveille, grommelant les obsénités d'usage... Les mots du matin qui, entre deux quintes de toux mettent en route la makine. Des inconnus sont passés de l'autre côté du monde le temps d'un battement de cils...  Il tourne et retourne son quintal dans la moiteur des draps, comptabilise les cliquetis, crampes diverses et le doux bruit de forge qui force le passage entre les éponges et les naseaux... Et ce con de maréchal-ferrant qui tape comme un sourd au fond des limbes... Le baudet qui rechigne un peu à lever la patte et donner son sabot... Les pinces, les clous dans le feu... Le danger et les armes... Le tranchant ciselé d'Excalibur sur son rocher... Comme le monde en quelque sorte.
La fille elle, caresse machinalement les serpents tatoués sur ses bras et allume la première cigarette du matin. Une radio grésille dans le bas de la rue, girophare allumé, lampyre qui vient frapper la vitre... Taxi, ambulance, unité d'intervention... On ne sait pas. Trop de nuit, trop de pluie sur les carreaux. Elle pense à un polar d'Olivier Marchal, les cuirs mouillés et les pétoires en alerte...
Ignace dans le rêve. Les tambours, les boubous des femmes Massaïe, les " femmes-girafes " qui pilonnent le millet et le manioc, le fleuve-croco amateur de gazelles et Eagles of Death Métal qui donne un concert ce soir...

jeudi 19 novembre 2015

LA VALLEE

Le chien tout au fond du panier / Quelques notes du vieux Satie /
Un livre une bougie allumée / Au mur un planisphère jauni /
Un wisky de dix-huit ans d'âge / La pluie qui rode sur les carreaux /
Une lumière et tous ces mirages / Posés sur l'aile du corbeau /
C'est vie, c'est la mort, au fond de la Vallée
J'entends sonner le cor des sinistres armées
Qui brisent le décor de nos vies bien rangées
Comme l'enfant qui décore une assiette ébréchée.
Une page que tu déclames / Par-dessus mon épaule /
La photo de Dylan / Devant sa cheminée /
Et le vent insoumis qui distribue les rôles /
La cisaille et la faux / Et les bottes mouillée /
Le vieux pommier crochu / Qui repense à l'été /
Le goût de déjà vu / Sur l'écran de télé /
La musique qui promène son aiguille déjantée /
Ses sillons qui amènent  un peu de Lavilliers /
Une couv de Charlie / Au bord du cendrier /
Dessins de Wolinski et Cabu désarmés /
Qui rit des lendemains / Rira bien le dernier /
Une valse à quatre mains / Sur nos corps fatigués /
C'est la vie, c'est la mort, au fond de la Vallée
Le glas qui sonne encore autour des charniers
Qui brisent le décor de nos vies dérangées
Par l'ennemi qui mord et vient nous emporter.



mercredi 18 novembre 2015

... / ...

ENFANT, J'AVAIS  TOUJOURS UN PEU PEUR DES ADULTES...
AUJOURD'HUI, DEVENU ADULTE, J'AI PEUR DES ENFANTS....
Juste retour des choses....

lundi 16 novembre 2015

REISER

Je fais des rêves très précis. Et comme je ne suis pas chien ( un peu cabot peut-être susurre malicieusement Suzanne en feuilletant la Veillée des Chaumières ), je vous narre les choses... 
Cette nuit, encore à cheval entre deux tueries et trois interrogations pas écrites ( le bld Charonne jouxte-t-il ( oserais-je le dire ! ) le métro Charonne déjà tristement célèbre ? ) j'ai égaré mon sac de voyage à la gare d'Oyoplastoc - un bled qui,  s'il continue à patauger en mêlée va se retrouver en Pro D2 - et, affolé comme une musaraigne ( ? ), j'errais dans le hall en maudissant, par ordre d'apparition à l'écran, le Diable et le Bon Dieu, les croyants et les mécréants, mon voisin du dessus - Il écoute Dalida en tirant la chasse d'eau - et les valises à roulettes, passque j'aime pas les valises à roulettes... J'avais dû m'assoupir un moment, en attendant Raymond ( je rappelle pour les distraits que Godot ne viendra jamais ! ) et un vaurien, un chanteur à succès ou un vieillard crochu avait profité de mon absence pour chiper mon petit baluchon, mes fafiots, mes éconocroques et mon bon de réduction du super-market...
" Coquin de sort ! " m'écriais-je en battant le pavé qui n'y était pour rien... Un type qui ressemblait à un chef de gare sans les cornes, me regardait goguenard ( oserais-je encore ? ) arpenter le bitume, les naseaux fumant comme une loco ( normal dans une gare ! ), le regard fuyant on ne sait où, comme un  qu'a des choses à se reprocher...
Le gonze était installé derrière un bureau tout en tubulures et formica et mettait à jour sur une calculette les nouveaux horaires d'hiver ( je l'ai su par la suite, après enquête ). Posée juste à côté de son bras gauche, le droit étant occupé à jongler avec les chiffres ( soyons précis ), trônait une vieille bande dessinée intitulée " Vive les Femmes ! ". Ça m'a rappelé des choses... 
Du coup, j'ai retrouvé mon barda au pied de mon plumard... Je suis toujours prêt à décarrer en cas d'urgence.... 

dimanche 15 novembre 2015

TRAVOLTA

Vous vous souvenez... Bernard... Mais si ! Mon pote le joufflu, tout en guimauve et loukoums, amoureux de sa Lucette et du tour de France... Et Ignace Perfide, le vicelard élève du Vieux Raymond qu'était coach à la salle de boxe... De Suzanne l'altière -égo... De James-Harley l'homoncule qui, le cul sur le radiateur vannait la Grande Blonde et ses airs de gitane mal roulée... Roro le manchot et Coucous-Boulette l'épicier arabe de la rue de la Soif... Ça vous dit rien... Bande d'Infidèles va !!!!!  Et tous les z'ôtres... Ceux qui rêvaient de mettre ma tronche en bouteille, me faisaient verser des larmes à m'user la savonnette... Qui faisaient ( les marauds ! ), salamalecs et ronds de jambes pour faire partie du générique, alors, que la tête d'affiche restait le Moustachu à six cordes envers et contre toutes les gigolettes de la contrée ( tout contre ! aurait ajouté un auteur fallacieux qui mériterait bien le détour ! )...
Faîtes pas semblant de réfléchir ! Moi-même, j'ai du mal à situer le bestiaire ! Je patauge dans la semoule des petits matins laiteux...
Voilà qu'au réveil, je les ai surpris, tous réunis en Assemblée Générale au fond du tiroir de droite, le cul sur la commode,  façon Topor, à pondre des amendements, des motions de censure, des votes à mains levées dignes des guignols qui s'agitent dans le pot de chambre tous les mercredis que le Bon Dieu fait ( Sur cui-là aussi y'aurait long à dire... ).
Tous ces malfaisants ont déclaré in petto ( Re Hé hé ! de hier, si vous suivez ! ) que le jeu n'en valait pas la chandelle, que la coupe était pleine, la Mer Morte mais ne se rend pas ( ? ) et que la pelure de l'Ours n'était plus à vendre, sauf en période de promo de fin d'année...  Qu'avec un peu de bonne volonté, l'Oteur pourrait retourner à ses épluchures, se remettre aux maux fléchés et au parcours déambulatoire entre le lit et le fauteuil ( le gars du Plat Pays crie au plagiat ! ) qui sont les saines activités du gugus égaré dans son jeu de l'oie et son jus de chique...
Quand j'ai pris ma température, avec l'intention de la rendre, vous me connaissez, honnête comme une chaussure orthopédique, le termo marquait 38.5 °. Fallait se résoudre, j'avais la fièvre du Samedi matin, ce qui a bien fait marrer Travolta...
Rectif : Ce gentil chef-d'oeuvre de bon goût à la saveur des médocs mêlée à celle des sardines du Yacht Club ( Ets René Beziers - Douarnenez ) devait vous arriver dans les chaussettes ce samedi. Mais les évènements en ont décidé autrement... Désolé...




samedi 14 novembre 2015

GUEULE DE BOIS.

Encore une ! Malheureusement, elle n'est pas dûe à l'absorption massive de ces boissons alcoolisées que j'affectionne tant en temps de paix... Nous revoilà au bord du gouffre une fois de plus...
Ce petit blog que je tiens comme une parenthèse, comme une boite de farces et attrapes, qui n'a aucune prétention que celle de me faire bidonner ( quelquefois ! ) où je prends garde de ne jamais trop parler des " évènements du monde " part ce matin en brioche...
Alors, comme vous, cabossé par la connerie barbare qui se répand comme une traînée de poudre ( voilà un bien mauvais jeu de mots ! ) je tourne en rond dans la cahute et m'incline devant les victimes.
Blog Confus.
Bataclan. Charonne etc...

vendredi 13 novembre 2015

AU SECOURS !

Tout le monde se mobilise pour sauver la Planète... Bon. Je suis d'accord sur le principe et me tient prêt à signer toutes les pétitions, tous les rappels à l'ordre... A protéger les arbres et à user modérément du papier-toilette... A n'utiliser l'eau que pour un débarbouillage des extrémités et à boire l'anisette pure et sans glaçons si ça peut protéger les ours... Mais j'ai des doutes... J'en connais qui font pas d'efforts... 
Moi qui ne fume plus que dans les "ptits coins" ( promis, je dis plus de gros mots ! ) pour éviter que les émanations toxiques n'abîment mes plantes vertes et mon rideau de douche. Moi qui m'éclaire à la bougie, me chauffe au compost de feuilles mortes - Doije ( Accepté ! ) vous rappeler que sans poésie et sans pelle, ramasser les feuilles mortes c'est un sacré boulot ! -. Moi qui suis d'accord pour le co-voiturage à dos de chameau et qui respecte les dos d'ânes, qui m'enchante volontiers devant les dos-rémi plutôt que devant les dos-bermans ( quand elle vous tient la connerie, vous lâche plus ! ) j'avoue ne pas me faire de souci pour l'avenir...
Si vous rajoutez que je suis bio-dégradable ( Au Régal des Vermines, pour paraphraser l'abruti de Nabbe ), inflammable ( tous les pompiers de la contrée m'ont à l'oeil ) et que l'on pourrait très bien me recycler en verre à dent, en godemiché ou en Trompettes de la Renommée ( Ha ! Ha ! ), que je me verrais bien en petit cabot plastoc à secouer la tête derrière la vitre arrière de la guimbarde familiale - Parce que j'aime les chiens et que secouer la tête ne me fait pas peur - je déclare in petto ( Hé ! hé ! ) posséder un " bilan carbone " nickel*...
Nickel : Métal d'un blanc grisâtre,
brillant. De densité 8,9.
fondant à 1 453 ° C.
( Pour les curieux ! )
Bien à vous.



jeudi 12 novembre 2015

LOVE ME DO..

Moi, je sais pas trop... Les " spécialistes " sûrement... Mais, ce matin, comme j'ai rien à foutre - quelques poils à gratter, une vaisselle à finir, écouter le chant du cygne... -  je pense à ce qu'a pu être la vie d'Andy... Qu'est-ce qu'il est devenu au fil des ans... Il est resté dans la musique - Il jouait de la batterie - devenu musicien pro, requin de studio ou producteur... Disquaire ( hé oui, les pt'its jeunes, dans les vertes années, c'était un métier : disquaire... ). Est-ce qu'il est devenu contremaître dans l'usine du  coin, coiffeur pour dames, expert-comptable, entraîneur de foot ou tenancier d'un bar louche, proxo... Je sais pas... L'ont pas dit à la Tsf...
A peut-être fini divorcé avec trois lardons à la clef ( de sol ) et une bergère qui réclamait sa pension, chopé une maladie de coeur, une calvitie précoce... Encore une fois je sais pas...  Ce que l'on peut assurer, c'est qu'il n'était pas coureur cycliste, vendeur de journaux, dresseur de chiens ou plombier-zingueur... ( Enfin ça c'est moi qui le dit... ). Je peux aussi affirmer qu'il n'a jamais été un Rolling Stones, un membre du Band ni du London Symphonique Orchestra  ou le chef-op de Stanley... Ca se saurait...
N'empêche, que son nom demeure inscrit sur le tablette de la " Pop Musique " ( Hé oui les bambins, Beyoncé était encore dans le calendrier de papa et Sheila vendait des bonbons, c'est vous dire...  ) et je souhaite qu'il ait touché un max de pognon avec les royalties de cette petite chanson que les Garçons ont enregistré avant que la moustache ne leur pousse sous le pif... 
Paraît que Ringo n'était pas content du tout qu'on le remplace sur le single...
Andy White. Kapput.
Bien à vous.

mercredi 11 novembre 2015

VOILA

un gars dont la motion est minoritaire au sein de l'assemblée des peigne-culs, bachibouzouks et autres  pelots malfaisants...  Un gars qui range slips et chaussettes dans une boite à chaussures, là où d'habitude reposent les photos jaunies, les mèches de cheveux des Neiges d'Antan, les colliers de nouilles et les dessins d'enfant de Benoît, qui, dit-on dans les chaumières, faisait la fierté de ses parents avant de devenir trafikant de hakik, marchand d'armes et pire encore... Chronikeur à bfm tv...
Un gars qui se ballade à loilpé dans le couloir conscient qu'il manque quelques attributs à sa panoplie... Impression confirmée quand ses poils pubiens ( dirais-je !)  se dressent raides comme les pompiers et la sous-préfète devant le monument où les Deux Oncles de Tonton* ( Martin et Gaston ) regrettent amèrement de s'être fait occire dans un champ de la Somme plutôt que de trépasser sous un oreiller de plumes comme des imbéciles heureux, entourés de leurs femmes, leurs maîtresses et leurs notaires...
Un gars qui tient gazette depuis quelques années déjà ( hé oui... 2011.. Triste addiction ! ) qui enfile des perles, sucre les fraises, lape sa soupe, navigue dans le potage, pisse comme l'Autre pleure, sur les femmes infidèles** et, comble d'ironie, mate en douce les dessous de Marinette...  Un gars qui écoute encore de vieilles ritournelles, qui mate des vieux Gabin, des Ventura d'avant-guerre et qui ne peut pas croire que #hastag point.com.je sais rien.mais je dis tout. # soit la solution qui rende plus propre la carpette du salon... Vieille baderne ! Vieux débris réac ! s'écrie l'Assemblée émue devant ses écrans...
Un gars minoritaire je vous dis... ( Le premier qui rajoute " heureusement ! " s'en prend une ! ).
* Qui vous savez.
** Le mec du Port dont le beau David prit la chanson...



mardi 10 novembre 2015

CHANSON DE PREVERT

Mardi... Le Pt'it Prince a dit...
Remisé mes attributs dans le pigeonnier, assaisonnés de quelques trouvailles chipées dans le grand pays humide... La transparence d'une goutte de rosée posée sur le pelage du chien, le bruit de la porte qui craque, de la charpente, et sans doute, le rigodon des mulots qui dansent la gigue dans leur petit deux pièces dessous les tôles qui tangotent avec le zéphyr... ( La vache ! On se croirait dans une chanson de Ferrat ! ). Le goût du saucisson, les bottes mouillées, les traces de pattes du matou autour de l'écuelle ( Peuchère ! On se croirait chez Pagnol ! R'heusement... Y'a pas de cigales, et la Pomponnette est caissière au super-market... Rien à faire de ta farine qu'elle a dit au boulanger... ).  Le blabla de la Denise venue prendre le café... L'odeur de la brioche et de la tarte aux pommes ( Putain ! On se croirait chez Drucker, manque plus que le canapé et l'invité surprise ! )..
Le planisphère qui jaunit sur le mur, que tu sais jamais où se trouve l'Ouzbékistan... Les épingles plantées sur les îles du Sud où tu n'iras ( ou nieras ) jamais parce que t'as pas d'oseille à planquer dans les paradis fiscaux et que les vahinées te passionnent pas... Un rêve de minuit et la " chanson de Prévert " que tu sifflotes comme un piaf enroué autour du café matinal... Même que tu maudis ( un peu ! ) le Lucien Ginsbarre d'avoir pondu cette mélodie à deux sous qui te ronge les neurones au réveil... 
Journal Confus.
Mardi.

samedi 7 novembre 2015

vendredi 6 novembre 2015

C'EST DIT...

- Longtemps, j'ai eu très peur... Aujourd'hui, ça va mieux...
Harvey Keitel vieux.
- Bonnes vacances !
L'Oteur.

jeudi 5 novembre 2015

METEO

1°  Z'ont rebranché ma ligne... Recousu les fils, rafistolé les câbles ( le rouge avec le bleu )...  Refait une soudure, un croisillon qui s'était décroisillonné exprès pour faire braire le pauvre peuple... Ou simplement recollé un bout du sparadrap du Capitaine sur le circuit imprimé (qu'est moins joiasse que celui de Monza ! )... Tout celà la nuit... ( Saluons ce bon Devos qui pour une fois, s'abstient du " ce coucher tard nuit ".. ).  Pendant que je poinçais heureux comme un damné revenu de l'enfer... Tu vas quand même pas me dire qu'il y a un gonze qui tripote les boyaux de la machine au milieu de la noche, le thermo de caouia à portée de main, les yeux embués par la lumière néotique ( accepté par le jury ! ) qui bidouille la numérotation en pensant à sa moité bien au chaud dans le plumard - la mignonne enveloppée dans la nuisette du Noël dernier, dans les bras du Morphée ou des anti-dépresseurs c'est selon - Un gars qui râle après cet abruti qui, à l'autre bout du monde estimait louable de pouvoir raconter des conneries dans le bigo...  Moi je suis d'accord avec lui... La vie est trop courte pour s'empêtrer dans les pantoufles de la tek-nik...
3° Aaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaattttttttttttttttttttttttttttttttttttttchooooooooummmmmmm !!!!!!!!!!!!!
Merci ! A vous aussi !!!!!!!
5° ( A 8 heures ). Je taille bavette avec mon buraliste... C'est un grand sec à bec d'aigle, genre figurant dans l'Etrange Noël de Monsieur Jack, mais gentil tout de même... Me dit que l'on n'est plus beaucoup dans la contrée à acheter Charlie toutes les semaines... Sûrement que " l'Esprit " est parti on ne sait où...
14° Ce petit Bordeaux vous colle au palais d'une force...
4° Je pose la question conne à l'assemblée réunie autour de la Tsf et du pt'it dèj ( café et hareng saur ). C'est quoi une Sex Tape ?
6° Vous remarquerez bande de petits veinards, qu'en plus de mes bidouilles, ce matin, je donne la météo ( beau temps, risque de légère pluie en fin de journée ). Gare au réchauffement climatique...
16° En Après-midi, faites pèter le short et l'Après-shampoing...On s'en tape de la planète !!!  Après on verra bien....



mardi 3 novembre 2015

LEONARDO

T'as raison Léonardo... Ce matin, j'ai fait le tour de la propriété, compté les vis et les boulons... Incroyable le charivari qu'il y a là-dedans... C'est la foire aux affaires, le grand marché d'Istambul...  Tu verrais mes pieds... Une paire de sabots qu'il ferait pas bon prendre une ruade dans le culbuto ( Je m'en sers pas remarque... Y'a trop de prétendants au coup de pied au cul... ). Les pognes, c'est pareil... Crochues comme celles de la sorcière du fisc quand elle se penche sur tes états de service... Ça coince, ça grince, ça démantibule... Ça fait des noeuds dans les nervous, des virolos dans le ciboulot...   Ça s'électrise aux genouillères, ça fuite et ça glougloute en petits renvois de sardines à l'huile... Bref, ça m'a tout l'air d'un derviche qui tourne pas rond... Et encore... Ce n'est que " la  partie immergée de l'iceberg " comme dit un sondeur qui parle de la montée de la grosse... Le reste se répand en flatulences et rots divers... En reniflages et crachotis... En prouts et odeurs suspectes... ( La grosse aussi ! Ndlr ).
Faut dire quand même que le rafiot a quelques campagnes à son actif... Qu'il passe rarement au port pour la vidange et que le Vogue à l'Ame est sa spécialité ( Quel talent ! dit-on à l'Académie ! )... Rajoutons également que toi, t'es un écrivaillon... C'est tout esbroufe et compagnie les gars comme toi... Ça remplit une boutanche avec une goutte d'eau... Deux doigts de scotch et voilà le Léviathan qui fait des siennes...  Un jupon qui passe et paf ! Roméo sur les rangs... Je critique pas remarque... Ça fait de mal à personne... Mais j'avoue, les gnostiques... L'âme et tout le St-Frusquin... Ça m'échappe un peu... Je laisse des plumes sur l'oreiller du Frédo Zaramachin...  Ça m'use la cervelle plus vite que les piles du petit copain de Suzanne ( cherchez l'astuce bande de fainéants ! ).
J'en ai parlé à Roro N'a qu'un bras... Il m'a ri au nez... 
- J'ai déjà bien du souci avec un seul tentacule... Alors mon âme...
Faut dire que Roro c'est un suppôt de Satan... Une moitié d' Hérétique...

lundi 2 novembre 2015

ENTR'ACTE

Ceux qui réfléchissent un peu considèrent que l'âme est prisonnière d'un corps soumis à la durée, à la mort, à un univers matériel et donc sombre. C'est pourquoi ils nourrissent cette haine du corps au point de le considérer comme une indignité sans remède. On appelle ce processus l'ensomatose : l'âme est tombée dans un corps décevant et périssable où elle se perd. La chaire de l'homme constitue la partie maudite, condamnée à la mort, au vieillissement, à la maladie. Pour atteindre l'intangible, il faut libérer l'âme...
HERETIQUES
Léonardo Padura.
Hooouaaaaaaaa ! Ca mérite bien un petit entr'acte...

samedi 31 octobre 2015

LA MONTALANT

< Le lapin se mange avec les doigts, comme les cuisses de poulet, les boulettes de couscous et leurs petites côtes d'agneau grillé. La bière et le vin se consomment sans modération, à n'importe quelle heure du jour et de la nuit, quand les poêtes voyous invoquent les ribaudes de Maître François. Quand les cocus pleurent leur infortune et quand les épiciers se prennent pour Garcia-Lorca... >
Quand tu as la prétention d'aligner quelques mots sur quatre notes de musique, t'es bien obligé de faire allégeance aux Vieux Anciens non ? Alors si tu as l'humeur marine, la tête un peu cabossée, et des aigreurs sous la ceinture, tu gribouilles deux rimes vite fait sur le gaz en attendant le jour où tu sortiras en braillant de chez la Montalant...
Pour ma part, j'ai l'estomac trop fragile pour les agapes viandardes ( berruriéennes dirions-nous ! )... Faut que je pionce mes huit heures et je suis pas prêt de trousser les nippes de l'Adrienne... On me mettra même pas dans le trou entre Brel et Gauguin...
La vie est injuste ! Et la mort encore pire !

vendredi 30 octobre 2015

... / ...

LES BESTIOLES
La poule faisane qui niche dans les sapins du haut, et qui décole façon Concorde ( pour les gamins, c'était un zingue des années de looping ! ) quand tu allumes la lanterne, que tu te prends pour l'Ankou qui fait sa tournée, et que, comme le baudet moyen, tu mates le ciel ( importance la météo pour celui qui glande rien ! ), que tu chausses les bottes et craques la première clop en serrant les miches... Bien sûr que les taïauts font un foin d'enfer derrière le volatile... Comprennent rien à l'histoire, reniflent, toussent... Et les voilà qui creusent comme des orpailleurs à la recherche de la grosse pépite pendant que l'autre piaf, haut perchée ricane de tant de futilité...
Y'a aussi les fils de soie des araignées parties en campagne, les fourmis volantes qui attendent l'ouverture du magasin, le couple de pies qui s'engueulent et quelques vieux korbacs qui tirent des plans sur la comète... Si tu t'avances au milieu des orties ( ces saloperies repoussent dans la nuit ! ) sûr que tu marches sur le gros crapaud qui croasse pire que notre Jauny national, en attendant que cette pouffe de princesse veuille bien lui rouler une galoche et que ces foutus contes arrêtent de le prendre pour un benêt...



jeudi 29 octobre 2015

... / ...

LES CHIENS
... Et les idées nauséeuses de la nuit qui tricotent dans ma tête l'écharpe, le paletot qui permettent de voir le jour qui se lève... Faire le tri des gamelles pour les bestioles, les portions qualibrées comme à  l'hospice des vieux de St-Frusquin quand le maton en blouse blanche comptabilise les pilules - trois bleues, deux rouges, un sirop pour la toux, trois couches-culottes pour la cinq - se prendre pour l'employé du zoo, son kilo de barbaque au bout de la fourche devant la cage aux fauves qui fait gaffe où il met les pattes... La solitude du palefrenier dans les matins glacés, les naseaux qui fument, les sabots qui piaffent devant la botte de paille... Ces métiers de l'aube dont on ne parle jamais, ces types qui nettoient les paddocks ou la cage des singes... Des fruits pour les babouins, du foin pour les mastodontes, du poiscaille pour les otaries... Comme l'infirmier de la résidence Beau-regard en somme...

mercredi 28 octobre 2015

BLOC NOTES

LE CHAT
Ce matin, le matou a la gueule de bois. Plutôt que de bousculer la vaisselle sale pour plonger dans sa gamelle, le voilà qui va se pager direct sur le canapé... L'a fait la java de Broadway le bougre ou emporté une chatte rencontre sur la piste aux étoiles... Va savoir avec les bestioles... C'est un bohémien tueur, ce greffier... Il porte fièrement ses dix ans au bout de ses moustaches.. Ses oreilles cabossées par tant de bastons... Ses nuits de déglingues avec des voyous de son cru... Bienvenue chez les fauves...
Et moi, j'ai des poils de chien plein la bouche....

dimanche 25 octobre 2015

7H 29. ( Ancienne Heure )

TIGNOUS
1) Retrouvé dans mon fatras ce dessin de Tignous. Une couv parue au moment où la connerie faisait des pirouettes jusque dans nos assiettes... Juste pour pas oublier... Ou peut-être oublier justement, renfiler sa culotte et recommencer, poser un autre regard... Comme un matin tout neuf... Faut pas rêver non plus me dit Suzanne devant sa brosse à dents...
2 ) " Savoir qu'il y a des choses qui ne bougent pas dans un monde qui change et se dégrade " a écrit un auteur dont j'ai oublié ( oups ! ) le nom... C'est un espingouin je crois... C'est vrai ça ! Le jour qui se lève avec son petit côté frisquet, son " bientôt Novembre, renfile ton pull ", y se fout pas mal du changement d'heure... Comme les gengivites, les gammes chromatiques, les tueurs en série, les clebards qui braillent au milieu de la nuit et piquent des roupillons d'enfer dans la journée, les exhibitionnistes, etc... Je vous fais un aveu... Même ma pendule, elle a pas bronché quand ce matin, j'ai tripoté ses aiguilles... Pour être à l'heure, justement...
3 ) Qu'est-ce qui fait qu'en ce siècle où on se gratte les arpions à distance, où l'on mate le trou du cul des exoplanètes comme des voyeurs impénitents que nous sommes, on soit pas capables d'empêcher des catastrophes pas naturelles... Doit bien y avoir un moyen pour éviter qu'un accident d'autobus rôtisse des braves gens en moins de temps qu'il n'en faut pour remettre nos portables à jour...
4 ) Je laisserai pas à ma descendance de maison familiale, un coffiot bien garni ou cette charmante bicoque sur l'île de Ré qu'on avait acheté, ta mère et moi, quand les mouettes pataugeaient pas encore dans les hydro-carbures... J'en suis pas plus fier pour autant... Quand mon heure sera venue ( je compte bien la trafiquer celle-là ! ) si je laisse quelques bons souvenirs, ce sera déjà pas si mal...
5 ) Je vous donnerais bien la recette du calamar en persillade mais je sais que vous vous en foutez... Bande de céphalopodes...
6 ) Bon Dimanche à vous...

samedi 24 octobre 2015

... /...

Vous moquez pas... Nous voilà revenus au tout début... Quelques millénaires avant l'apparition  du salopard qu'a zigouillé un pôvre mouton plutôt que son rejeton, du zigoto à frisettes, du hare krisna de mes deux, et du mahomet le couscous au four et la toile cirée sur ta femme,  qui ont  donné plein d'idées géniales pour le futur...   Après l'âge du tekno, du tangstène et des bigotes qui font toujours recette au fond de nos sacristies, vous me voyez ici présent,  dans la grotte avec un stylet, un morceau de défense de mammouth noirci entre les pognes,  à gribouiller ces quelques mots qui vous enchantent, vous interpellent et vous donnent envie ( quelquefois ) de suspendre votre internet à un crochet de boucher et d'aller barboter dans la mare la plus proche...  Vous  qui êtes restés ( par confort, abnégation et sens de l'orientation ) dans ce XXIe siècle, qui, soyez-en sûr sera décrié par les générations futures, comme nous rigolâmes ( dirais-je ! ) - Tout fiers de nos klics, de nos klacs, nos pilules et nos guerres propres - des machines à vapeur, des corsets et des beaux militaires aux moustaches cirées... Le spahis en grand uniforme, ç'avait quand même une autre gueule qu'un torchon Versache... Désolé...
Déjà que je suis absent de la " toile " pour cause de je sais pas quoi, voilà que ce matin mon gentil téléfon à rendu l'âme. C'est pas qu'il me serve beaucoup remarquez...  Je commande rarement des pizzas, et j'ai laissé tomber les filles au pair depuis longtemps... " Faut qu'tu téléphones au gars " qu'elle me dit Suzanne... Ben voyons ! Et avec quoi ? Grosse maligne ! Faire brûler un cierge aussi ! Manquerait plus que le bistroquet ferme la lourde, que mon épicier se barre avec la caisse, que mon dealer finisse avec les pinces.. Ça vous torcherait une toile telle que Géricault grimperait vite fait sur son radeau, médusé qu'il serait ( ? ).
Grandeur et Décadence ! me susurre mon voisin le sapiens ( que je soupçonne d'être un peu homo d'ailleurs ! ). Retour à la caverne... Dans la grotte, autour du feu... Un sacrée invention le feu... Ça vous réchauffe la couenne, ça fait sécher les pelures de Marinette et les flammes occupent gentiment les mômes les soirs de tempête et les empêchent de penser aux bienfaits de " l'évolution ". Z'ont plus que ce mot à la bouche, ces petits cons... Se voient déjà marcher sur deux pattes, inventer la roue, le jeux de mille francs, la pince-monseigneur et le téléphone qui cause beaucoup de soucis à ceux qu'en n'ont plus...
Vivement le Moyen-Age !



vendredi 23 octobre 2015

PITHE......

Arrive un matin où il faut se rendre à l'évidence. Reprendre la plume, le stylo, le crayon et rechercher la trousse où séjournaient un compas et une gomme oubliés depuis l'arrivée de Mister Mac et son Klavier magique... Rangée soigneusement au fond du placard avec les morts, la chaîne d'arpenteur, une truelle, quelques boulons, une poignée de frein pleine d'huile, un scoubidou et la photo dédicacée de Georgette Lemaire, elle s'étiolait gentiment, prenait la poussière du temps. Mais toujours alerte, prête à reprendre du service,  la voilà qui frétille de la fermeture éclair quand tu approches une main baladeuse... Compte bien retrouver sa place sur le bureau encombré la gredine... Entre le presse-papier ( reproduction exacte du Lion de Belfort en véritable pyrex ), le presse-purée et la presse du jour que tu te dois de consulter tous les matins pour faire le compte des moribonds de la veille...
C'est vrai qu'à force d'avoir l'Azerty au bout des pognes, pire que le crochet du Capitaine - Tu te grattes le joufflu avec deux consonnes et te cures le pif avec trois voyelles - tu reste stupéfait ( et démuni   comme après le passage de l'huissier de justice ! ) quand la makine t'envoie au fraises, dit niet... Plus question d'aller voir la météo marine, de mater les dernières roueries de Nadine ou de batifoler avec la blondasse à gros nichons qui fait des trucs que la morale récuse... Fini les internets... Tu retombes à l'âge de pierre, aux tonsurés qui faisaient de la bd sur parchemin et aux enluminures... Te voilà sans amis sur facebook, sans Suzanne qui t'injuriait dans ses mails, sans les précieux conseils de Faîtes-le-vous-même... Toute la poudre de perlin pimpin qui te scotchait sur l'écran... Fataliste, tu restes néanmoins sans peur et sans reproches, fier comme le coq gaulois ( la crête au vent et les pieds dans la m.... ) pèteux comme les étoiles sur le képi du Général...  Si tu veux écrire Pithécanthrope sans te prendre les pinceaux dans l'orthographe, t'as plus que le vieux dictionnaire qui grogne chaque fois que tu réveilles une de ses pages...
Tu vas me dire, cher Lecteur, que Pithécanthrope tu l'écris pas tous les jours... 
Je suis d'accord.

jeudi 22 octobre 2015

C'EST DIT...

- Quand je pense que je vais mourir, et que je ne serai plus là...
  Je me manque déjà...
  P. Richard.
- Les plus belles années d'une vie sont celles qu'on n'a pas encore vécues..
  J.C Brialy ( Robert-Robert. ).
- Ne nous emballons  pas Laurent... Ce n'est que du rugby après tout...
  B. Laporte ( TF1 ).
- Putain de sciatique...
  L'Oteur.

lundi 19 octobre 2015

... / ...

Le seul à tirer son épingle du magma, de cette Family Life, des dimanches tristes et des parties de cartes, c'était le grand-père. Un tout vieux qui avait sillonné les guerres - deux comme acteur, les autres comme spectateur sep-tic ( tac ), conscient de la pouillerie des hommes, mais avare des grandes diatribes que les autres aimaient tant... Les z'ôtres... Moins couillus, mais tellement plus hâbleurs, les sabreurs de l'arrière, les gueules même pas cassées... Qui glosaient à n'en plus finir,  jusqu'à perdre salive et idées propres, sur Dien Ben Fou ( pardon Phu ! ) ou les Vingt ans dans les Aurès ( cherchez pas, c'est du cinoche ancien et une guerre de voyous ! ). Je jette pas la pierre remarquez... Eux aussi avaient encore les mains dans le cambouis des décennies précédentes... Ils mettaient comme ils pouvaient l'avenir dans nos poches de jeunes branleurs...  La politique les tenait au ventre et leur donnait soif... Les bouteilles défilaient... On s'arsouillait en bonne ou mauvaise compagnie, ça sentait la baffe, les rancoeurs, les brêmes volaient pour un atout... Et puis on emmenait le "pt'it au bout " et on se rabibochait à l'apéro du soir autour des tranches de rôti froid, des cornichons et de la mayonnaise que j'avais " monté " tout seul comme un grand... Nous les mômes au milieu du bordel ambiant, on mettait le doigt dans le nez de la cousine en regardant Don Diego et le sergent Garcia sur la télé qui crachouillait parce que l'antenne au toit était jamais à la bonne place...
Aujourd'hui que je frise l'âge du Vieux, je le revois roulant son gris entre ses doigts d'arthrite ( une tradition transmise de pères en fils, pas l'arthrite, le tabac ! bande de malfaisants ! ) ou faisant briller le coupe-choux devant la petite glace posée de guingois sur l'évier en pierre... L'eau chaude au robinet n'était qu'une idée - pour laver les arpions et les goublis-goublis ( Marque déposée ) fallait faire chauffer la lessiveuse sur un coin de la cuisinière - et les chiottes, je vous raconte même pas... Même topo pour le chauffage : Valait mieux éviter la mauvaise saison, le vieux bougre prenait des boules de neige comme combustible... T'avais les mitaines du soir au matin et la brique chaude de rigueur dans le pucier... 
Ses ablutions terminées ( sans prière ! ), l'ancien remontait sa liquette, fermait le pantalon et remettait en place la paire de bretelles qui tenait en place la carcasse... Maintenait le dos droit et les idées claires...
Bon Dieu ! Ça me revient maintenant ! C'est des bretelles dont je voulais vous parler avant que l'autre corniaud ne vienne me bassiner au bigophon avec sa complémentaire santé ! 
J'en ai récupéré une paire pour maintenir ma ventrouille et continuer vaille que vaille la filiation... Peut-être aussi à cause du bonhomme que je vis comme une moitié de sauvage va savoir...

dimanche 18 octobre 2015

THIS IS RADIO

Ca y est ! J'ai franchi un cap ! Renoué avec la saga familiale et les points d'exclamation ! Frileux comme un jeune matou, j'avais quelquefois envisagé d'enfiler quelques pelures du passé... Mais c'était comme de sur-jouer un mauvais rôle... Futile et cabotin... Faire des moulinets dans l'arbre généalogique, c'était pas trop mon truc... Me souvenait seulement de l'huile que je versais dans le bol pour préparer la mayonnaise du dimanche,  du poêle à charbon et du grand cerf qui me faisait de l'oeil sur le tapis où mes Dinky Toys prenaient des virolos d'enfer... Des trucs de môme quoi...  J'avais rayé les repas de famille, les baptêmes, enterrements, les cuites des hommes et le regard des femmes... Oublié la ribambelle d'oncles, de tantes, de cousins et autres facéties qui mettaient en rage le vieil Hugo et régalaient l'Emile de la communale... Rougon ou Macquart, c'est la question à cent sous...  Le chignon de grand-mère me foutait encore bien les jetons les nuits de pleine lune, mais devenu ce qu'on appelle dans le jargon un " homme-adulte " je cavalais dans les vertes prairies sans scories, même si mes ailes d'anges s'alourdissaient parfois de cérémonies et de grimaces sociétales ( dirais-je ! ). Ces pantomines qui me vibrionnaient le coccyx pire que le vibro de madame Bobinneau..
La bobinette cherra ( ? ) et le téléfon sonna. Du coup, revenu d'une longue discute avec un empêcheur d'écrire en rond,  le gars oublia l'objet de sa fabouille... Par les saintes huiles ! De quoi voulais-je donc bien causer se dit notre baudet en se grattant l'occiput droit... Absences et turbulences ne font pas bon ménage au pays du raconteur d'histoires...
La makine diffusait THE CLASH... Une armée de prolos british lavaient leurs pognes graisseuses en gueulant après cette Maggie qui leur avait lubrifié le fion... Un peu plus tard, dans la matinée, le DOCTEUR FEELGOOD ses ordonnances bidouillées, la patte folle de IAN DURY et l'ombre tutélaire du WCH * clôtureraient le débat... Mais impossible de retrouver l'objet du délit !
* Working class héro.

samedi 17 octobre 2015

FRANCAIS TOSCAN DE MONACO
LA VIOLENCE ET L'ENNUI.
Faut pas l'oublier cui-là non plus !

vendredi 16 octobre 2015

SOUPE

- QUAND LA MEMOIRE DISPARAÎT,
  ON PERD UN PEU DE SA COHERENCE...
N'allez pas croire chers lecteurs que j'écris pour me faire plaisir - même pas pour VOUS faire plaisir - Vous z'imaginez pas non plus que je tire quelque fierté de mes fabouillages et pâturages qui sont les mamelles du glandu en campagne... Pire, que j'aie un besoin de notoriété, une envie de branlette reconnaissante à la mère patrie... Qu'il faille impérativement que je déverse ma rage, ma fureur et mes visions intra-utérines sur la société et mes semblables... Que du fond de ma barrique, je m'arrache les pelures, me griffe jusqu'aux os, passqu'on dirait que je serais un gars très malheureux et à cheval sur les principes...
Non... Si je glougloute doucement dans le pigeonnier, c'est surtout pour ne pas oublier les mots... 
Bagatelle... Diatribe... Écuelle... Symphonie... Nénuphar... J'oubliais...  Serment, Ribambelle, Majuscule et plein d'autres qui me font gagner trois cases et dix points dans mon scrabble matinal...
J'oublie tellement de choses ! Tiens hier, j'ai laissé kramer ma soupe qui à force de grimaces, a finit par déborder sur le gaz... J'apprécie bien aussi les mots Soupe et Gaz qui embaument la cambuse quand j'ai des pertes de mémoire et des absences non justifiées...





 H                                                                                                           U                              ...