mercredi 31 décembre 2014

BONNE ANNEE

- DESPROJETSPOURCETTENOUVELLEANNEESUZANNE ?
- VOOUUIII... NE PAS OUBLIER LES ESPACES... OBTENIR LE
  NOBEL DES VIEILLES EN PANTOUFLES ET
  DANSER LE TWIST COMME VINCENT ET MIA... **

  C'EST TOUT ( Toutou que j'aime ).
  Sacrée Suzanne... Toujours sur la brêche après tout ce temps...
  Enfin, je vous souhaite, avec elle d'avoir " Assez de musique dans la tête pour faire danser
  votre vie... "
  - Arrête tes citations et reprends donc une pt'ite coupette !
  A Demain peut-être...
  **Pulpe....

mardi 30 décembre 2014

HETERO

1 ) Nom d'une barrique en chêne ! Voilà que ce matin le soleil se la joue Monseigneur ( l'Astre solaire )... S'il est un peu en rade question de nous chauffer les d'ssous de bras, il a branché les led jusqu'au fond de la cour ( vous savez là où y'a un trou noir... ), alors pas question de rester sous le bonnet de nuit... On chausse les brodequins, la toque à François, la pelure à Vladimir et hop ! hop ! hop ! On va s'en aller faire l'ours dans la poudreuse, s'aérer les éponges et la cafetière...
2 ) Même pas en rêve... T'as maté le thermo... On est bien au-dessous du zéro ( l'infini c'est une autre histoire ), alors j'veux bien pousser jusqu'au marchand de marrons et de vin chaud, acheter le canard et voir si la pt'ite nouvelle de la boulange est à son poste, mais pour le reste... Basta... Pas question de m'engercer les gencives et de me peler la couenne sous prétexte que le machin du ciel se prend pour un projo... T'as pensé aux engelures, aux orteils qu'on coupe passqu'on a pris l'avalanche entre la rue de la Glacière et le faubourg Marcel ! Merci bien ! La Bérézina c'est pas pour moi...
3 ) " J'ai été un hétérosexuel enthousiaste ". Ca va m'occuper toute la journée cette petite pensée de Jean Rochefort...
4 ) Et pis, j'ai des tas de projets pour l'année nouvelle... Mais pas avant le printemps bien sûr...

lundi 29 décembre 2014

dimanche 28 décembre 2014

UN AVANTAGE ( 5 )

La maison d'en face fume de toutes ses cheminées, mais garde les yeux fermés. Là-bas une bagnole tangue sur le pont, les lanternes allumées comme pour voir un peu plus loin. C'est un matin de Décembre... Comme tant d'autres depuis le premier déluge. Quand les avions ne disparaissaient pas mystérieusement, que les vacances à la neige n'existaient pas et que les hommes prenaient la pelle pour exister dans les congères... On avait bien fait quelques guerres, écrit quelques livres... Mis en musique quelques crimes passionnels et l'on en ferait encore...
Je feuillette un bouquin de Charles Estienne " L'Art à Paris 1945. 1966 ".
Comme lui, il me reste une bougie et une cigarette blonde pour avancer sur la route.
C'est un gros avantage pour moi.
Rue de la Glacière. 8H00. Journal Confus.

samedi 27 décembre 2014

BON ANNIVERSAIRE SUZANNE !


CAMBROUSSE ET CIE...

Les chiens c'est comme les gosses. Ils adorent la neige. Alors quand celle-ci tombe plus tôt que prévu rien que pour faire braire la météo, avant que le jour n'ait bougé le moindre orteil, ces saloperies de bestiaux se la joue Attila en campagne... Qu'est ce que tu veux faire, je demande... Vont ravager le canapé, allumer la télé et pisser sous le sapin si tu fais pas l'effort... Encore embrouillé par une vieille bouteille de DOm Pérignon retrouvée in extremis dans la cave, tu chopes un vilain coup de bambou en pensant qu'il faudra rallumer la cheminée fissa sous peine de se geler les arpions,  ( y'a belle lurette que le Père Noêl n'a pas foutu les pantoufles dans le conduit d'ailleurs ! ), regarder si les souris qui logent à l'étage n'ont pas bouffé tout le sucre... Et madre de dios ! J'crois qu'il n'y a plus de café ! On a bu la dernière tasse à la paille pour faire passer la bûche... Ca sent la journée de merde... S'cuzez le langage, mais ça mérite...
Pendant ce temps-là, "Grand-Père se tape la bonne "** et les clebbards ont attaqué le tapis persan qu'on a eu en solde à la Foirfouille... C'est pas bysance... Comme tu veux pas foutre en rogne la patronne dés le matin, ( elle dort comme un bichon dans son panier, innocente de la gravité du cataclysme à venir ), tu sautes dans le fute, dérape dans l'escalier, te ruines une phalange dans le premier virage qui mène à la cuisine et te manges une chaise que ces saloperies de bestiaux ont malicieusement placé là, rien que pour voir ta bouille d'ahuri quand t'atterriras  sur le carrelage...
Joyeux Noël qu'y z'ont dit dans le poste.... Vivement la Nouvelle Année...
** Pour Breliens avertis.
PS : L'Oteur exagère un tantinet... C'est sa nature. Les ceusses qui le connaisse savent que jamais il ne manquerait de café, de clops, de beurre en motte et de bons sentiments envers les cabots...
Bien à vous.

mercredi 24 décembre 2014

FAITS D'HIVER

- C'est là qu't'u crèches ?
Il a demandé le boeuf au pt'iot à loilpé dans son gourbi.
Joseph y s'demandait qui avait pu tuer Laura Palmer...
Peut-être la Dame à la Bûche...

mardi 23 décembre 2014

JEAN-FRANCOIS.

" Nous cheminons au milieu de fantômes aux fronts troués "
" C'est toujours les autres qui meurent ".
Bien sûr, foutu mardi de nécro, on peut citer :
- Madeleine Tournier née Sorbin
-Robert Martin
-Roger Bellavina
-Charlotte Ygrein née Corvova
Et tous les autres... Les ceusses qu'ont replié le parapluie, sans que jamais on n'ait vu pointer le bout de leur nez... 
Sont tous dans le même bus... Jean-François, il a pris la place à côté du chauffeur parce qu'il aime bien tchatcher des affaires du monde et après raconter des histoires... 
Joe, lui c'est pas pareil. Il s'est allongé sur la banquette arrière. Ca lui rappelle les tournées, les pays traversés entre deux déglingues, toutes les scènes du monde... Si tu tends l'oreille, tu l'entendras qui sifflote " N'oubliez jamais " ou peut-être cette chanson des Qui vous Savez qui l'avait propulsé dans les étoiles...
Madeleine, ce ventru avachi au fond de l'autobus qui rocaille des chansons,  ça lui rappelle quelqu'un... Mais impossible de retrouver son blaze... 
Faudra qu'elle se renseigne au péage...
Bien à vous.
-

dimanche 21 décembre 2014

CONTRÔLE D'IDENTITE SVP...

Nom : ALCHI
Prénom : MISTE

Nom du père : PARA
Prénom du père : CELSE

C'est des blazes à vous faire changer le plomb en or...
- Va savoir...

samedi 20 décembre 2014

UN AVANTAGE ( 4 )

Soyons juste. Je ne suis pas un spécialiste de Mick et sa Horde Sauvage. Je ne connais pas sa date de naissance, et le jour où Brian a avalé sa première pilule reste un mystère pour moi... Je ne possède pas le dixième de la disco du groupe ( Je m'en fous un peu remarquez... Ce qu'il y a de meilleur dans les lentilles, c'est les cailloux... ). J'ai pas le pédigrée de Marianne, d'Anita, d'Amanda ( Miss Amanda Jones ? ) ou de Jerry. On sait seulement que chacune a fait une " belle carrière " et que ça fait le bonheur du people. Comme tout le monde j'ai dû rouler des pelles baveuses sur " As Tears Go By " ou " Angie ", mais là n'est pas le propos.
Quand je suis fatigué de Chopiner avec le Frédéric et son grand piano, je recharge les seringues... Je prends l'harmonica, ma batte, mes jeûûûnes années et m'envoie quelques chansons ( ? ) des " Vilains Garçons " ( En français dans le texte ).
Et croyez-le ou non, ça m'fait toujours remonter la température...
Ce qui est un gros avantage pour moi.

vendredi 19 décembre 2014

DROIT DE RÉPONSE

- Une femme a pris la parole. J'avais déjà pas mal éclusé et je ne comprenais pas trop ce qu'elle écrivait,
mais je crois que c'était un truc sur les animaux, qu'elle écrivait des trucs d'animaux. Je lui ai dit que si elle relevait un peu plus sa jupe pour me montrer ses jambes, je saurais peut-être si elle était un bon écrivain. Elle ne l'a pas fait. Le psy qui avait administré des électrochocs à Artaud n'arrêtait pas de me scruter. Quelqu'un d'autre s'est mis à parler. Un écrivain français à la moustache en guidon de vélo.
Il ne disait rien et pourtant il n'arrêtait pas de causer... -
Bukowski.
Shakespeare n'a jamais fait ça.

mercredi 17 décembre 2014

INSTANT KARMA

Tiens, tel que vous me voyez là... J'écrivaille vaille que vaille... Et voilà soudain que dans ma Peace Radio, j'entends une satanée intro de guitares... Apparemment deux grateux qui se la jouent  bien électrique, sur le fil du rasoir et du do majeur...
Bon Dieu ! Que je me dis à moi-même, ( vous voulez pas que j'ameute la troupe ! ) ces deux ostrogoths respirent la six cordes comme moi le mironton... L'impression d'avoir déjà entendu cette gentille contine qui dérape dans les aigus et le skaï de super-market... Et ça continue... Un gugus ** dans chaque enceinte,  qui s'envoient des fions comme deux lycéens autour de Mary Lou...
Incapable de mettre le doigt dessus ! M'exclamais-je du fond de mon vino-cerveau ! C'est quand même incroyable de pas pouvoir remettre le coussin dans le sens après tant d'années à jouer rauk and roller.. Le gâtisme et l'incontinence voilà ce qui t'attends Bibi ( Dans l'intime je m'appelle Bibi ) . Et pis... Et pis... Voilà qu'une salve d'applaudissements ( Merci... Je sais j'ai du style ! ) et d'un coup la lumière jaillit des ténèbres où ma pauvre âme errait ( Merci encore... ) Les deux trublions se rejoignent in-extrèmis et voilà que l'Autre s'amène avec le feu aux fesses et ces trois accords qui font mal à la tête quand t'as passé la nuit à écouter Chantal Goya ou Henri Dès... 
Mais ouiiiiiiiii... Où avais-je la tête ( J'en sais rien, si vous avez une solution... )
INTRO/SWETT JANE
Et bien je vais vous dire, après tout ce temps ça cogne encore...
** Dick Wagner. Steve Hunter.
Bien à vous.

mardi 16 décembre 2014

RHINO **

Je suis un rhinocéros blanc en voie d'extinction. Je vis en captivité et suis incapable de me reproduire. Avec quelques congénères, je lis des livres papier, je marche dans les rues, écoute des opéras de Quat' Sous et rêve d'un monde meilleur...
Je suis un rhinocéros blanc et les bracos ont lâché l'affaire tellement ma corne est usée et ma peau pleine d'écailles... Derrière les baies vitrées de ma nouvelle vie, je vois quelquefois les baobabs, les grands arbres à palabres, les pagnes et les boubous colorés des longues lianes noires qui me craignaient jadis. J'entends les marabouts, les tam-tam, les gris-gris, l'orage, le feulement des hyènes et autres grands prédateurs qui enviaient mes airs de panzer... Personne ne m'a jamais cherché noise, pas même le grand croco dans sa mare ou le contrictor dans son arbre...
Je suis un rhinocéros blanc en voie d'extinction. Je prends des trains, des taxis. J'ai des courbatures, des maux d'estomac et des mots qui se flétrissent au fil des pages...
** Infos France Inter.

lundi 15 décembre 2014

DERRIERE LA FENETRE

                                                    LA DISCUTE ( Connection Particulière )

dimanche 14 décembre 2014

UN AVANTAGE ( 3 )

Là... Où j'habite, tu risques pas de croiser dans l'escalier une tête de piaf qui te dévisage façon zombie ou qui te demande l'heure façon coucou suisse...
L'ascenceur est encore en panne qu'est-ce qu'on peut y faire ?
C'est quoi ce barouf ?
C'est la mère Bobinneau qui joue du tam tam africain au quatrième. Fait dans les cérémonies secrètes, les mythes vaudous... La sorcellerie... Quand tu la croises, ça te fais des brrrr dans le dos.. Elle a jeté un sort au bâtiment, tout a grillé... L'antenne collective, les écrans plasma, les portables... Paraît que ça l'empêchait de respirer normalement... Cette vieille gouine nous apporte que du malheur... Mon bichon en a les poils tout raides et les forces de l'ordre ( quel drôle de nom " forces de l'ordre " ) attendent le retour de Stallone pour lancer l'assaut ( ou lasso ), c'est pas demain la veille...
Je vis avec mes plantes. Je croise plus Madame Bobinneau dans les couloirs.
C'est un gros avantage pour moi...
LA CHAISE
VIDE DE
VINGT TROIS HEURES.
Connection Particulière.

vendredi 12 décembre 2014

LA VIE EST DURE..

- Cherche pas qu'y m'a dit le gars...
- T'as un rétrécissement du cerveau..
- Du jambon persillé à la place de la cervelle,
- Remarque...
- C'est pas mauvais le jambon persillé...

J'ai pensé illico à ces belles têtes de veau qu'on voyait jadis dans les vitrines des louchebems et qui foutaient un peu la trouille avec leurs brins de persil dans les naseaux...
Et pis à la grande andouille corrézienne qui à chaque inauguration de monuments, à chaque visite aux pt'its vieux, au repas des anciens et au baptème du frère de ma soeur,  s'en tapait une ventrée, tellement qu'il en pouvait plus de la langue et de la sauce gribbiche...
La vie est dure parfois...

jeudi 11 décembre 2014

UN AVANTAGE ( 2 )

Les deux types discutent. Le plus âgé cherche un taxi qui puisse emmener sa femme " en ville " comme on dit par chez nous... Il ne se sent pas de descendre les lacets par gros temps, et sa femme cette satanée, comme il l'appelle... S'en fout du gros temps... Faut qu'elle s'égraine dans les boutiques, bascule consome, renifle les bonnes affaires, alimente les stats consuméristes..
- Et me bouffe le peu d'pognon qu'j'ai qu'il dit bougon...
- C'est que ça va te coûter la moitié d'un bras... Voire un tentacule tout entier... Un tacot au long cours, faut avoir les reins solides, le larfeuille bien accroché... Tu va pleurer ta misère mon pt'it gars...
- Ouais... Je sais... C'est ça où je fais tintin pour la gamelle...
- Bah ! Si tu veux, on passe chercher mon carosse et j'l'embarque ta moitié... J'ai rien à foutre et je materai les donzelles pendant qu'elle fera ses affaires... C'est sûr qu'ici, à part le Huit à Huit et la boulange... Elle risque pas de faire craquer la Cb... Faut comprendre un peu... Les filles c'est pas comme nous... Leur faut de la nouveauté... Des baudruches à gonfler... Un pt'it tour chez le merlan, des bas grésille, un trait de mascara et satisfaicit  sur toute la ligne... T'en seras d'une tournée et pis basta !
- Top ! La ! On y va !
Ils sont passé par la rue des Moulins récupérer la carriole. Le temps était vraiment frisquet, alors ils ont tapé le vin chaud avec une bande de soiffards, mangé l'omelette pour " faire passer ".
Quand ils sont arrivé, la maison était bouclée. Un mot sur la boite aux lettres.
" Je suis partie avec la voisine. A demain ".
Sont donc retourné dans le chaudron. Z'ont toujours un point de chute.
C'est un gros  avantage entre eux.

lundi 8 décembre 2014

COIFFÉ AU POTEAU

Paraît que les contraires s'attirent, qu'il n'y a que les montagnes qui se rencontrent pas, que le hasard fait bien les choses et que le rugby est un sport de voyous joué par des gentlemens... Bon d'accord, je m'incline devant le destin, m'agenouille devant qui vous voulez ( pour des dévotions qui sont bien de chez nous !* ) mais je mange mon chapeau quand même...
Je pensais faire mon malin en tartinant sur vos croûtons quelques réflexions bien senties sur ce bon vieux Jeff Koons... Ces klebbards en inox et ses singes en érection... Ça aurait eu de la gueule... Vous m'connaissez,  je m'économise jamais quand il s'agit de transmettre la bonne parole... Je suis comme ça, toujours sur la brèche...
Et voilà que ce matin après avoir secoué ses orteils et frotté mes oreilles, jm'en vais comme d'hab jeter un oeil sur le " Fermoir " et non d'un chat écrasé voilà que notre Droopy National s'est emparé du sujet ( mauvais et pas repenti !* ). J'en suis resté tout chafouin... Failli avaler mon marc de café qui me sert pourtant bien pour voir mon avenir... Je l'avais pourtant mis au fond d'ma besace le Jeff... Depuis l'expo de Versailles et cette pètasse qu'avait fait du fouin, passeque l'art  na na na... Et na... na.. na... Que je sache la Mona s'était fendue la poire quand le Marcel l'avait affublé d'une moustache... Y'avait bien qu'elle vous m'direz... Toujours ces pisses-vinaigres qui nous chagrinent l'existence... Vive le zouave du Pont d'l'Alma non de dieu ! ( Pardon je m'emporte... ).
Bon, j'ai pas tout compris vu que c'est de l'anglisch et que je ne parle que le patois du nord de l'Ile aux enfants, et encore quand j'ai trop picolé...
N'empêche y m'a coiffé au poteau comme hier, Rossinante Vingt-quatre dans la cinquième...
J'me mets dare-dare à vous bafouiller quelques impressions sur Edward Hopper... Faudrait pas qu'il me prenne ma place de parking le poteau...
* Qui vous savez.

dimanche 7 décembre 2014

UN AVANTAGE **

Tous les matins, je vais chercher mon vin comme d'autres achètent le journal local ou grattent l'attrape-fortune chez Robert le buraliste. Je connais la tôlière. Elle aussi me connaît. On se retrouve souvent tous les deux dans le grand magasin encore vide comme deux moinillons aux matines... Bien que je ne sois pas sûr qu'aujourd'hui les curetons viennent si tôt s'escaguacer les genoux sous la croix du pti'it défroqué... Les soutanes, kippas et autres turbans c'est plus ce que c'était... Constatez par vous-même...  Quand je sors mon billet de cinq, elle a déjà préparé la monnaie, et si je fais l'appoint comme les vieux du village ou que je rajoute un fromage, elle fait un peu la trogne d'avoir été dérangée dans ses habitudes...
On ne parle jamais du temps qu'il fait, ni de la neige qui s'approche à gros flocons, encore moins des gens de la politique ou de Madame Bobinneau qu'a encore oublié son parapluie... Non. On se salue simplement... Bonjour et Bonne Journée ça suffit.
Elle n'est pas du genre sous prétexte qu'on a rencard à l'aurore a me raconter sa vie... Moi non plus, d'ailleurs...
C'est un gros avantage entre nous.
** Journal Confus.

vendredi 5 décembre 2014

PETITE FLEUR

Fait sombre. Un restant d'hiver à choper une bronchite... Un type en dufflecoat - le vrai, celui avec les boutons en bois que quand tu souffles dedans ça fait sifflet - arpente la rue en faisant gaffe aux flaques et aux tacots pressés qui t'aspergent comme des vauriens... Il va d'un pas tranquille vers Les Lumières de la Ville, là où se joue une partie de l'humanité... Il lèverait bien la patte comme le premier clebbard venu sous les réverbères, parce que ce foutu temps lui donne une envie de pisser comme on en a pas vu depuis le déluge, mais les pèlerines sont aux aguets à se geler les glaouis pour la République, et il flaire la colère sous leurs grosses moustaches... Prudence... Prudence... Il allume une gauloise bleue devant le cabaret " La Cuisse Joyeuse " où dit-on, dans le passé,  un acteur célèbre venait se rincer l'oeil et faire pèter des roteuses avec des Russes Blancs qui noyaient la Volga dans des litres de Vodka et de nostalgie...
Voilà que devant le numéro vingt-quatre - Il marche côté pair de la rue pour ne pas faire d'impair - un barouf lui tire l'oreille vers l'étage où des ombres même pas chinoises s'agitent en cadence...
Il reconnaît la zique qui serine en douce... Frottis frottas... Y'a du langoureux dans la cambuse qui oscille doucement...
Sydnet Bechet joue " Petite Fleur ".
De l'autre côté de l'Atlantique, Johnny Cash entame une tournée avec Elvis, Jerry et June Carter... Tout commence et ce n'est pas fini...
Mars 1954.

jeudi 4 décembre 2014

DE QUOI J'ME MELE...

Clarence Clemons était un ours noir empaqueté dans des costards improbables qui faisait le zouave aux côtés de notre Bruce National. Il soufflait comme un damné absous de tous ses péchés et conduisait la loco du E Street Band en se fendant la poire...
Bobby Keys faisait plutôt dans le phoque gris de Terre-Neuve, qui envoyait le son pour fermer le clapet de la jouvencelle Mick et rugissait après la strato de Vieux Keith...
Ces deux-là ne faisaient dans le boys band de salon... Fallait faire chauffer la colle quand tu roulais pour ces machines à déboiter le tempo... Pas de triolets ou franfreluches pour " embellir " la zique... Ces gros machins débordaient de partout, faisaient cramer les paillettes le temps de quelques solos accrochés à la partoche... Et ça faisait vite des incendies dans la pampa...
Clarens a calanché en 2O11 et Bobby vient de ranger son sax. Je doute que ces deux zèbres trouvent leur place chez les Jazzeux de luxe qu'on investi la salle de bal depuis longtemps, mais qu'un petit boeuf se mette en place et soyez-en sûr, ces deux-là en seront...

mercredi 3 décembre 2014

FAITS D'HIVER

Je mes ai croisé ce matin. Je venais de mettre mon enveloppe dans la boite et je pensais à Brazil du vieux Terry... J'imaginais le cheminement de ce bout de papier glissé entre deux feuilles blanches qui partait pour un autre monde... Manipulé, tripatouillé par mille mains inconnues, scanné par des machines qui cliquent - cliquent, mis en tas au fond d'une corbeille qui se balade de bureaux en bureaux où des girafes en escarpins se demandent en buvant leur café si la collègue du second n'aurait pas " pris un peu "... R'heusement c'était pas une lettre d'amour. Ça me ferait chier qu'une chorégraphie langoureuse finisse en tagada-tsouin tsouin dans les pattes d'une sauterelle même pas concernée par mes émois... 
Je les ai croisé ce matin. Lui, sapé comme un mafieux sans le sou- On voyait que son costard noir ne s'appelait pas Armani et que ses pompes n'étaient pas du croco véritable - Mais propre sur lui le garçon... La pt'ite mallette à ordi et les tifs bien cirés... Sans doute un apprenti banquier, une profession libérale qu'affectionne notre Emmanuel national... Un qui croque dans son Aie Phone au pt'it déj en pensant à la petite Julie qu'a " pris un peu "... Enfin pas un gars qu'a du cambouis de la veille sous les ongles... Vous voyez quoi... Le choc des civili-zations...
Elle, petit format serrée dans le slim de circonstance, perchée sur des échasses en véritable fausse imitation de faux louboutin... On voyait bien qu'elle faisait gaffe de pas " prendre un peu " la donzelle... Footing et légumes verts... Epaisse comme un passe-lacet, moitié androgyne - peut-on être " moitié androgyne " c'est une bonne question - parfumée à Elle, Voici et Gloser, amateuse et mateuse du beau Patrick ou de l'autre buveur de caoua dont j'ai oublié le monde...
Je les ai croisé ce matin. J'ai mis ma capuche de rappeur, mes mains dans les poches, mes poches sous les yeux et j'ai changé de trottoir...
Vous auriez fait quoi à ma place... Je vous le demande...

dimanche 30 novembre 2014

APPETIT D'OGRE

La pluie qui tape aux carreaux. 
" Laisse-moi entrer " qu'elle dit la pluie... 
Que je t'embourbe un peu... Comme là-bas... Que j'inonde tes chaussettes et ta boite à musique...
- Tu peux toujours te fendre la pluie... Le temps que je mouille mes pantoufles, tous les chats du quartier auront fini noyé, et Noé pagaiera sur le Petit bleu de la côte ouest... - Vous z'énervez pas. Je sais ça veut pas dire grand-chose cette phrase, mais j'aime bien le titre de ce vieux polar de Manchette... On se refait pas que voulez-vous...
La pluie qui tape aux carreaux.
Et ce pianiste polonais qui se ballade sur le clavier d'un Pleyel quelque part dans le poste...
C'est au pt'it matin, qu'on voit les âmes fortes... Que le marchand de journaux ouvre sa boutique et que Néness se range des voitures...
Madame Bobinneau se prépare un sandwich au poulet. L'âge lui donne un appétit d'ogre...
Bonne journée à vous tous...

samedi 29 novembre 2014

C' EST

VRAIMENT reparti... Papa Chobby mouline à tout va dans la cambuse et le calendrier des pompiers est accroché au-dessus de l'évier où traînent des rogatons de bidoche aléatoire... Y'a quelques bouchons sur le con-toir et ces tâches de vin laissées par les pt'its verres à pied qui donnent à l'ensemble un petit je ne sais quoi de négligé... 
C'est reparti, j'vous dis...
Madame Bobinneau m'a refilé le numéro de LUI ( nouvelle formule mars 2014 ) où Kate Moss montre son joufflu en couv... Et plein de beaux gosses à loilpé que tu te demandes si on ne vit pas un drôle de monde...
C'est reparti, j'vous dis...
Sans conter ( ou compter ) Armando le pt'it portos bourré dès pochtron-minet ( le lecteur reste ébahi devant tant d'à propos ! ). Un gentil gars qui fait les courses des vieux et apportent les journaux de la veille parce que le matin il a du mal avec ses cheveux et ce pic-vert qui lui tape dans la tronche... 
C'est reparti, j'vous dis...
A demain peut-être.

jeudi 27 novembre 2014

RETOUR VERS

LE FUTUR ( 3 )
Reparti... C'est vite dit... Faut maintenant rejoindre les bidouillages classiques qui font que tout l'monde sait que tu es là... Que t'as bien posé le popotin dans l'pigeonnier du haut, juste entre le super-market et la pharmacie... Prévenir les poteaux du PMU qu'on est de retour pour le prochain Rapido, que la course au pactole, aux mousmées bains-de-soleil sur la plage de Coconuts va reprendre bientôt...
Et pis tchacher des plombes avec des voix que tu connais même pas, qui te disent - qu'il va falloir patienter passque tous les conseillers sont occupés - 
Et ma patience à moi vous en faîtes quoi ?
Vous croyez que j'ai que ça à foutre... 
J'ai des casseroles sur le feu, des soufflés dans le four et des montées d'adrélaline qui augurent de bien mauvais jours pour le palpitant... Faudrait tout de même pas qu'on me retrouve plus sec que la souris qu'était sous la cuisinière de Madame Bobinneau l'ôte fois qu'elle faisait son grand ménage ( pas la souris, Madame Bobinneau... Suivez bon dieu ! )
Allez je me calme... Demain... Promis, je vous parle des problèmes de robinets...

mercredi 26 novembre 2014

RETOUR VERS

LE FUTUR ( 2 )
Reparti... C'est vite dit... Faut jongler avec la jambe de bois qui me reste, les deux autres étant restées dans les montées d'escaliers vachards, qui n'étaient pas - comme disait Clémenceau - ceux d'un lupanar où une belle tarifée comblait les désirs d'un pingouin en frac... Sacré Georges ! Encore un type  à moustaches !
Heur'sment que les Joël-Jazz-Babe et Co ont fait marcher leurs petits bras musclés... J'espère qu'ils garderont souvenir de cette " Longue Marche " digne du Grand Timonier et de son armée de crève la faim...
Aujourd'hui, tout " N'est que calme et volupté " et je vous jure que c'es mérité après tous ces efforts...
Va falloir se reconcentrer sur les choses futiles...
Je vous embrasse et vous donne rdv au prochain départ du Tour....

vendredi 14 novembre 2014

BOB EXODUS

Quand j'ai vu CA ce matin en m'étirant les tentacules, j'ai chopé la trouille du jour... Soit j'avais perdu encore un peu de vue pendant la nuit... Soit quelque part un ostrogoth avait trouvé le bouton, avait machiné les leviers, appuyé là où c'est rouge, trafiqué les cardans de la makine pour que le gros champignon nous tombe sur la margoulette...
" C'était étrange, est-ce qu'il allait tomber des Anges " qu'il chantait le pt'it Claude...
Où bien c'était les bêtes à cornes d'en face qu'avaient flouché la flatulence fatale...
Et puis, j'ai réagi plus vite que Madame Bobinneau quand son lait déborde...
Si le bus avait ramassé les moutards et que les pt'its hommes verts vidaient le container à bouteilles, y'avait pas de quoi de taner la couenne...
C'était juste un peu  de brouillard sur la montagne et le soleil qui pointait son vieux tarin...
Ouf ! Il avait faire du temps... Je pouvais continuer mon ménage, faire une lessive et goûter cet excellent rhum de la Jamaïque que m'avait rappporté un Rastaquouère qui prétendait que Bob Marley était son cousin...
Le monde est bizarre...

jeudi 13 novembre 2014

ETAT DES LIEUX

- Vous allez vivre dans une grotte qu'il dit le gars qu'a des chaussures cirées et un pantalon nickel au niveau des plis...
- Je comprends pas qu'on puisse louer des cabanons pareils à une époque où d'un simple clic, on mate le monde qui lave ses péchés...
- Oh ! Vous savez le Monde... Sa lessive, il l'a fait bien sans moi... Et puis, Diogène, son tonneau, sa lanterne...
- ???????????
- N'empêche ce serait moi, je referais les peintures, les sols... J'mettrais des pt'tites lumières au plafond et j'agrandirais les fenêtres... Un pt'it jacuzi peut-être et quelques tableaux de maîtres...
- Bon, ou est-ce que je signe..
- C'est quoi votre nom déjà ?
- Bernard Lermite.

mardi 11 novembre 2014

DE QUOI J'ME MÊLE

DE RIEN.
Ct'un Jour Férié.
0n commémore...
On est au fond de l'armoire sans avoir rien prémédité
A chercher les bonnets, écharpes, chaussettes et pèlerines
Parce qu'il fait un temps de frisquet...
Un temps à te friser les esgourdes et les moustaches,
Un temps de cannelle et de vin chaud,
De marrons et de nez rouges.
Un temps à penser au Grand-Père Henri
Qu'a fracassé ses vingt ans sur ces chemins
Où les Dames étaient pas franchement girondes.
Faudra enfiler un paletot en molleton si tu veux
Pas te geler au Monument...
11 Novembre 2014.


lundi 10 novembre 2014

1971


Les z'ôtres, ils pensent que je suis un baltringue. Un vieux cor de chasse bouché qu'appelle la biche au fond des bois...
Les z'ôtres, ils disent que j'ai pris de la bouteille à force d'en avoir tellement vidées. Que je sens le bouchon, la barrique, pour tout dire la piquette...
Les z'ôtres, racontent que si je ne vais pas aux réunions du troisième âge, c'est que j'ai oublié le chemin de la salle des fêtes...
Les z'ôtres, ils agitent leurs lanternes pour que je ne loupe pas le train...
Les z'ôtres, ils prédisent qu'à vivre dans l'ordure, on se rapproche des poubelles...
" Les z'autres y disent comme ça, qu'elle est trop belle pour moi ". Euh ! Non ça c'est un autre truc qui m'a prit par surprise !
Moi, je pense que je suis un bon garçon qui traverse dans les clous, qui paye ses impôts et compte ses années de retraite, comme le chantait la Ribeiro quand les z'ôtres étaient encore dans le calendrier de Papa...


dimanche 9 novembre 2014

UN EURO

- Tu fais la route toi aussi ?
- Euh... Non... Je rentre chez moi...
- Ah... Je m'disais... Le baluchon, la baguette, la tignasse en pagaille...
- Eh... C'était une autre époque, les routards... Non ?
- Détrompes-toi mon capitaine... Y'en a de plus en plus de mecs sur le bitume... Sur le bitume, si je peux me permettre, on est plus nombreux que les putes... Ha ! Ha !
- Ouais... Mais pas aux mêmes endroits...
- D'ac. Mais jt'e répète, quand tu voyages du Nord au Sud comme moi, ça grouille... Des margoulins en tout genre... De celui qui plaque tout passque la vie est trop courte à celui qu'a pris un coup au derche par la crise... " Les Raisins de la Colère " tu vois... Tu peux pas savoir... J'ai même rencontré un gagnant du Loto qu'avait paumé son ticket et qui le cherchait partout... 
- Et toi tu viens d'où comme ça ?
- Ben du Nord... T'entends pas... L'accent... Le chti... Attention, on n'est pas tous des Dany Boom... C'est tout pourri là-haut... C'est la grosse misère... Pas de boulot... Rien que des gens qui se torchent à la bière, des cons qui croient que Marine va les sortir de la poisse... Tu parles d'une engeance celle-là..
- Ben y'a quand même Lille... La grande métropole... Le Losc...  Martine...
- Rien qu'un ramassis de brigands... Une armée de chauffeurs qui grille sans vergogne les patounes du pôvre peuple... Tout moisi, j'te dis..
- Franchement ici, c'est guère mieux... On trime aussi...
- Ouais... J'me fais pas trop d'illusions... Je vais au Sud, j'te dis...
- Bon Ben... Bon courage pour la suite...
- Salut Camarade... Dis, t'as bien un pt'it euro pour ma pomme...

samedi 8 novembre 2014

9H30 BOUTS DE FICELLE...

J'écoute la B.O. du " Parrain ".
Marlon Don Corleone.
Marlon Kowalski qui grimpe
Dans un Tramway nommé Désir...
Marlon Kurtz qui s'Apocalypse...
Bof... C'est pas très grave tout ça...
C'est que des bouts de ficelle...

vendredi 7 novembre 2014

LE PRESIDENT

" On a tous un loup-garou qui sommeille en nous " qu'elle grommelle Madame Bobinneau en astiquant les crocs et les griffes qui lui poussent à pareille époque... 
" Tous envie d'être le vampire, la goule malfaisante qui déchenille le poulailler "
" Je suis une Mamie-Tueuse,  la Reine des Ciseaux, des Scalpels et autres Pince-mi Pince-moi... "
" Et ce grand cornichon de Gitan, tu crois pas qu'il va venir nous chatouiller le flamenco les jours de Pleine Lune... "
- Allez Suzanne, maintenant on prend son cachet, et on fait un gros dodo...
- Y'a notre président qu'y cause...

jeudi 6 novembre 2014

PETIT DIABLE

 - On dit CREMATISER pour les espèces qui calanchent.
- INCINERER c'est pour les ordures....
Y'aurait bien des commentaires à faire. Mais l'Oteur étant d'un naturel
joyeux et confiant s'en gardera bien...
Pourtant son petit diable lui souffle que...

lundi 3 novembre 2014

CE MATIN

1 ) Ah ! ! Ah ! Voilà que ce matin on fait moins le mariole... Finies les illuminations et la gambille autour de la boite à rythme, les coups de chaud derrière la vitre du bunker et Mimi Pinson qui cavale au fond de la tronche... Ce matin, c'est plus la même ritournelle... Dés le réveil, il a senti le changement, la mutation... Comme une bascule, un léger tournis... Comme quand t'as couru après le voleur de sac à main et que t'en peux plus de souffler pire que la forge à Vulcain...
C'était même pas les restes d'une vieille mufflée... Toute la journée il avait collaboré avec une bouteille de Vichy, rapport à des incandescences qui venaient du tréfonds, des pt'ites flèches qui faisaient le voyage pour finir en tam-tam dans l'estogom... Pas de samba pour les pochtrons... Bicarbonate, eau plate et les Chansons d'Amour de Christophe Honoré pour faire passer la tisane... Sans compter les violettes qui piaillaient derrière leurs géraniums et la " Moustache du Père qu'est mort d'une glissade " comme disait le gars des Maldives...
2 ) Ce matin, on tourne un peu à l'envers... Fini les grands bateaux qui partent vers les Iles, que tu chopes la gerbe rien qu'à les regarder faire les poissons-volants sur la mer qui se marre doucement - C'est pas l'Homme qui prend la mer, c'est la mer... - On connait la chanson... Ce matin, y'en a déjà qu'ont fracassé les ratiches, les flotteurs... Trop de vent dans les voiles sûrement... Pôvres petits z'hommes, les moules en rigolent encore...
3 ) Et sur le tard, quand les mômes sont couchés, que Madame Bobinneau a fini sa pt'ite vaisselle du soir, tous ces bolides qui tournaient bourriques à Austin - Texas - Rois du pétrole, JFK et les barbes à ZZ Top - Carbure à tout va, gonzesses dans les paddocks... Danger pour la planète... Mais l'homme y s'en fout au fond de l'environnement et de la disparition des nasiques... L'homme ce qu'il veut, c'est toujours plus vite, toujours plus loin, toujours plus haut... La perf à la Une, l'adrénaline au premier virage, la bandaison universelle qui le fait avancer un peu plus vers la trouille finale...
4 ) Ce matin, on fait moins le malin...  Ce matin tout a changé...
Il PLEUT...

dimanche 2 novembre 2014

- Bon on y va ?
- Minute... On attend que la patronne ferme sa porte.
- EMI lâche ce bâton... Ha ! Celle-là, toujours la tête ailleurs...

vendredi 31 octobre 2014

C'EST DIT...

- LA MORT EST JAUNE CITRON
  ET SENT LA VANILLE.
- Vous êtes sûr ?
- JE PRENDS LES PARIS...
Jean Rochefort.
La mari de la coiffeuse.

jeudi 30 octobre 2014

DE QUOI J'ME MÊLE...

Franchement... Me dîtes pas... Tu croises un type pareil dans la rue... Soit tu te pisses dessus en te disant que ça valait la peine de sortir de la matrice, soit si tu as un petit moral tu sautes du pont en gueulant après l'injustice de ce monde cruel... Sacré Tommy... Toujours bon pied, bon oeil... Genre Aragon au Palace en train de draguer les minets en panama, tout blanc aussi... Cet opus, c'est Miami et ses petzouilles de cubains qui débarquent sur la beach et que ça fout le bazar sur la jetée... Je dis pas que c'est pas bien, mais ça chante pas... Et pis,
J'aime pas trop l'Amérique de Tom Wolfe, ni celle de Breston Ellis... Ces histoires de middle-class qui s'embourbe, se prend les pattes dans un tapis de dollars entre un litre de bourbon et une tonne de tranquillisants, on dirait le blabla de notre Françoise nationale...
Je préfère les bouseux de Mike Harrisson, les Vraiment Méchants de Lee Burke, les zombies d'Ellroy, voire les donzelles de Bukowski...
Comme je m'emmerde dans le Paris de Modiano, Nobel ou pas...
J'aime mieux celui de Nestor Burma ou celui de Tonio Blondin...
Mais c'est tout personnel, alors venez pas pleurnicher dans ma bassine...

mercredi 29 octobre 2014

MATEURS

- Tu vois quelque chose ?
- Ouais... On dirait une cuisine d'un autre temps...
- Et ?
- Y'a une bonne femme penchée au-dessus d'une cuisinière et un môme qui gambille dans ses pattes...
- Qu'est-ce qu'y fait le chiard ?
- Y semble s'emmerder un peu ou il s'apprête à faire une connerie... Va renverser la bouteille d'huile ou foutre les mains dans la farine...
- Et la bonne femme tu crois que c'est sa mère ?
- Sûrement, vu la façon qu'elle le repousse gentiment comme on renvoie un chiot sur sa couvrante...
- Merde... Voilà un grand bonhomme qui s'amène.. Y prend de la place le baudet... On dirait qu'il revient de je ne sais où... Il tient un seau à charbon dans la main...
- Boudiou ! C'est quoi ça ! Un seau à charbon...
- Je sais pas trop, mais c'est dégueulasse... Ça laisse des traces sur le lino... Le môme s'accroche à ses basques... S'il insiste y va se prendre une baffe... L'a pas l'air commode le gonze... Tiens, le voilà qui se verse un gorgeon... La bonne femme lui dit quelque chose, mais j'entends pas... Y z'ont pas l'air d'accord...
- Bon allez on y va... C'est pas drôle ton histoire... On va au streap...
- Attends, je l'ai vu quelque part ce gamin... 0n, On... dirait que c'est moi le minot... J'te jure, ça me revient maintenant...
- Tu déconnes..



-

mardi 28 octobre 2014

REMBMOURSEZ !!!

Derrière la fenêtre, je cuve les cuites du passé. Je compte mes déficits, ma dette toute intérieure et fait des plans d'urgence dans ma politique extérieure. J'entends des types coiffés comme des ninjas se foutre sur la margoulette avec des robocops assermentés, des arbres qu'on coupe, des manifestes et Burridan qui se gratte toujours la couenne..
Monsieur James à cheval sur son radiateur me demande si je ne vais pas exploser ces bruyants voisins et finir à la Une du journal...
Rembmoursez !
Rembmoursez !
Que je cries de mon fauteuil de soixante-dix ans...
L'entracte est terminé et je n'ai encore rien capté au scénario...
A vos souhaits, vous aussi...

lundi 27 octobre 2014

LA PREMIERE FOIS...

Le Dernier cinéma porno vient de fermer à Paris.
On n'y dansera plus le Tango ( Le Dernier ) ou
Même la Dernière Valse ( The Last W.... ).
Y'a toujours un,
 - C'est la Dernière fois que je te le dis ! -
Une Dernière cartouche à tirer,
Un Dernier tour de piste...
Un Dernier ultimatum,
La Der des Der et
Le Dernier des Mohicans...
Un Dernier Boléro qui Ravelise et
Le Dernier de la classe...
R'heusement,
Chaque matin,
C'est la Première Fois..

dimanche 26 octobre 2014

JACK

POUR TOUT VOUS DIRE LES NOUVELLES DE JACK NE SONT PAS BONNES....
CA FAIT UN PEU TARTE A LA CREAM, MAIS Y'AURA BIEN QUELQUES VIEUX CABOSSÉS POUR SE SOUVENIR DE LUI....



samedi 25 octobre 2014

LE CEKOICA...

Le Cekoiça : Spécialité du Cepatrèsbon, province du Nord du Cepajolijolicquetum'dislà...
BEEEUUURRRKKK !!!!

Y'a d'la crème. Du bon beurre demi-sel ( j'ai connu un mec comme ça ! ). Du bon comté de nos belles vaches d'Iciparlà... Quelques grains de poivre des îles où est-ce qu'on va jamais, et pour finir deux endives à sale figure, du vieux jambon de super-market un peu dépassé par la date de péremption ( J'ai connu un mec comme çà ! ) et puis Basta...

vendredi 24 octobre 2014

AUJOURD'HUI,

C'est                           RELAXE

MALAXE       et              SYNTAXE

Je                   DERAPE

ET RAPE

ME      remets           SUR L'AXE...

Avant que l'on       M ' AT        TAXE...








jeudi 23 octobre 2014

DE QUOI J' ME MÊLE...

Ce matin ça m'démange du côté de Lisa Fischer... Aperçue hier dans un doc sur les choristes ( pas le film svp ! ). Ces donzelles tout droit sorties de la cuisse gauche d'un pasteur brailleur, d'une église évangéliste... D'une grosse boite à gospel pour aller zoner derrière toutes les machines à faire bouger les popotins... Des pipelettes à Ray Charles aux gagneuses d'Ike Turner, derrière Joe Cocker ou Stevie Wonder, c'est elles ( ou plus rarement eux ) qui envoient la sauce et font prendre la mayo...
Lisa - Pour les plus jeunes - c'est la grande bringue toute en cuisses, juchée sur des escarpins d'un kilomètre qui renvoie dans les cordes le Vieux Mick, qui pourtant, en a vu d'autres...
C'est une bombe, une tornade... Un truc que tu vois qu'une fois dans ta vie et qu'après tu dors plus jamais... Tu laisses tomber définitiv la vervaine... T'as beau avoir de la Sympathie pour le Barbu, quand tu mates sur You les vidéos où elle s'active ( surtout Gimme Shelter qu'est en fait devenu SA chanson, son kart d'heure... ) ça te met la tremblote à Parkinson et Cie...
Même Vieux Charlie derrière ses fûts, il a la banane... C'est vous dire...

mercredi 22 octobre 2014

UNE JOURNÉE PARTICULIÈRE.

Mademoiselle Coucou a changé de nid... Elle a quitté sa petite niche pour un château en campagne, un machin où rien que dans le salon, tu pourrais organiser le Bal des Pompiers ou le Championnat de course sur glace... Pour aller aux caguoinces, t'as intérêt à avoir un bon gps sinon tu fais dans la culotte... C'est vous dire la surface de carrelage, le taf pour Monsieur Propre ( en vente dans toutes les bonnes pharmacies et officines pour la détection d' Hé ! Bola... ).
Mademoiselle Coucou est un peu perdue au milieu des valises, des meubles des machines à café et du plumard qu'a l'air qu'a l'air tout penaud au milieu de nulle part... Rajoutez là-dessus la ménagerie, les trois clebbards qui perdent le nord devant tant de chambard, le matou qui croquette vaille que vaille, les poissons exotiques qui rêvent d'un peu de tranquillité, les corbaques qui corbautent, les souris qui sourient, les z'orties de sortie et vous z'avez un aperçu du bazar... Le Père Noé est venu jeter un oeil satisfait, regrettant seulement l'absence des diplomamouths, qui, comme on le sait sont en voie de disparition...
Du coup, Monsieur Coucou réintègre la niche. Va jouer l'escargot dans la mansarde le bonhomme...  Le pigeon pas voyageur pour un sou, là-haut dans le pigeonnier... Le crouton dans le garde-manger... Sûr qu'y va pas falloir gambiller trop avec le jaja au risque de s'exploser la calebasse dans les poutres.. T'as plutôt intérêt à jouer  de la flûte que de la contrebasse dans le gourbi sinon t'as plus de place pour les partoches... Une façon comme une autre de naviguer sous les fourches caudines vous me direz... Comme si on pliait pas assez l'échine dans ces temps difficiles...
Vous auriez vu nos coucous se décheniller le dos et les tentacules à porter des trucs que le genre humain n'aurait jamais dû inventer s'il était un peu raisonnable... A laisser leurs éponges dans des escaliers qui  n'en finissaient pas de finir et à se coincer les rotules avec dans la tête ce petit madrigal bien connu " Si tu avances et tu recules comment veux-tu..."? Bref une journée bien remplie bien qu'un peu " particulière " comme disait Marcello en 1977 dans ces temps bénis où on restait bien peinards chez soi...

dimanche 19 octobre 2014

VIEILLES LUNES...

J'ai passé deux jours avec un musicien célèbre - mondialement connu -. Un Ricain jusqu'au bout de la bannière étoilée... Strato, chemise en coton, tiags et gros biceps... Attila et sa troupe dans les grandes plaines de l'Ouest. La Horde Sauvage ou la Chevauchée Infernale à botter le cul du monde à grands coups de guitares hétéros et de cuivres grinçants... Pendant trente ans - Qu'il me dit - J'ai allumé les feux des prolos, des drive in et des Marylin de banlieue qui grimpent dans des Cadillac roses... J'ai teinté de chwingum les yeux bridés des Japs, sauté par-dessus le Mur de la Honte et caressé la barbiche de Fidel... Toujours à mouiller la chemise et le broching au service du Rauque and Roll, jusqu'à l'extinction de voix et la psychothérapie... A cramer des pètards devant des foules que même le pape il en rêve, pour finir devant quatre péquenots à faire mon Bob Dylan... 
Ouaille ! Que je me suis dit, voilà un mec qui gagne à être connu...
Entre deux Born To Run et la tronche de Develiou au pied des Tours, j'ai fait une  visite à mes deux pt'its potes  le Baron de Monstatruc et son valet Brancouillu. Deux engeances que je fréquente goulûment quand je fais le Voyage au Bout de l'Ennui. Que j'en oublie - A force de renifler trop la liquette de Bardamu - mes envies de Meudon...
Ces deux-là, depuis le donjon du château de Montallier y surveillent le monde... Comme il va... Comment le velouté prend dans la soupière ou comment qu'elles flambent les brebis sur les bûchers de vanités... Et puis, n'oubliez pas Charlie Floche qui raconte sur ses petits papiers le fiston Benjamin, l'enfant autiste qui retapisse sa Vie Ripolin. Y'en faut du temps et du talent pour choper le lecteur au coin du bois, lui laisser aucune chance de bailler aux corneilles...
Une Symphonie Grabuge je vous dis...
Attention Ferdinand, voilà un concurrent sérieux...
Quand Becassine est venue me faire écouter son nouvel opus " Les Pieds Bleus dans le Jardin d'Eden ", j'ai décliné... Trop occupé que j'étais à festoyer avec mes vieilles lunes...

samedi 18 octobre 2014

FAIRE AVEC...

C'est quand même bizarre cette manie qui vous prend de changer de poulailler tous les trois jours... Z'vez des épines au trouduc comme disait mon père... Des démangeaisons dans le Gps... De la puberté en rab qui fait voyager... Z'êtes bien que là où vous n'êtes pas hein... Z'avez plus l'âge des montgolfières, des cerf-volants Boudiou... Z'aviez pourtant une jolie petite niche avec tout le confort. De l'eau chaude et des nouvelles fraîches.. Pas de quoi faire tout un patakesse pour arriver au bout... Madame Bobinneau me disait récemment que pour une fois qu'elle avait un voisin " bien d'chez nous " et vous voilà reparti à courir comme un taïaut énervé après le premier capucin qui passe... A votre âge, faudrait penser à vous poser, sinon vous allez manquer votre place à l'hospice... Enfin, moi ce que j'en dis... C'est plutôt pour vos osselets...
Ben.. Moi je voulais une bicoque en Normandie avec de l'herbe grasse, des vaches, des canassons, du bon beurre et du calva dans le café... Et pis aussi le solex de J. M. Sternberg qui pétarade dans le pt'it matin, alors vous voyez je suis pas arrivé...
Faut que je fasse avec... Je cherche... Je cherche...

vendredi 17 octobre 2014

FREE FOR ALL**

Y'avait des mégots, des tâches de café et de vin partout. Le pt'it matin étendait sa lessive de la journée. On devait être en Décembre  et le Père Noël, déjà faisait la gueule devant tant de boulot à abattre, à se cailler les miches devant les magasins pour un salaire de misère et quelques pues-la-pisse en chapka qu'il fallait bien prendre sur les genoux pour faire la photo... C'était dans le contrat... 
Y'avait rien à faire... Qu'a mettre la barque sur l'eau et dériver doucement...
Il a pris une galette, l'a posée sur la platine et ça s'est mis à souffler drôlement fort... 
Vingt dieux, est-ce que ces types étaient encore vivants que je me suis dis... Pour balancer une pareille sauce, z'avaient trempé dans la marmite de l'enfer ou fait la foire chez le Dabe... Pas de purgatoire pour ces zigotos... A tanguer pareillement, z'allaient se faire péter les mâchoires... Avaler  leur bulletin de naissance et retourner à l'âge de pierre...
Cette galette datait de soixante-quatre. L'époque où j'avais encore du goût pour les bonbons à la menthe, ignorant à ce moment-là que les sucreries au poivre existaient aussi et qu'il me faudrait en consommer plus que de raison...
Aujourd'hui, j'ai bien du sentiment à me mettre sous la dent avec toutes ces souvenances...
** Art Blackey&Jazz Messengers.


jeudi 16 octobre 2014

C'EST BÊTE...

La Belle au Bois Dormant fait,
La Bête à Deux Dos
Avec son Prince Charmant,
C'est la Belle et la Bête.
Au fond de la loco,
Qui chuinte toute la semaine,
Qui traîne, qui s'em-Bête,
Les beaux yeux de Jeannot
Matent la Bête Humaine...
Moi,
Dans l'appartement,
Armé d'une pétoire,
Je vise sournoisement
La Bête du Gévaudan...

mercredi 15 octobre 2014

AU DEBUT

Y'a des bagnoles qui se lèvent tôt...  Ça fait des vers luisants, des étoiles filantes qui fleurissent dans les boyaux de la montagne... C'est le grand défilé des zombies du matin qui - descendent - vers la ville dans des odeurs de déo et de sapin anti-tabac suspendu au rétroviseur... Ça pourrait en raconter des histoires une bagnole qui se mettrait à dégoiser, comme Madame Bobinneau qui rencontre sa collègue au super-market et prend des nouvelles de toute la smala...
Tu vois les toits des cambuses qui pointent leurs nez, qui prévoient la première averse... Tout va bien dans le monde des tuiles et des cheminées qui s'enfument doucement... Et les salles de bain qui font la chasse aux poils de toute sorte, les pt'its déj renversés sur la nappe, les clefs qui se planquent et Marion la pt'ite du sixième qu'astique son percing sous l'abri-bus...
Y'a les radios et les pubs de mousse à raser, la toux des fumeurs et la météo...
C'est au début... Un début de vie... 
Après on passe à autre chose...

lundi 13 octobre 2014

LOU

- Vous n'écrivez rien aujourd'hui ?
- Ben non... Je peux pas,  y fait un temps de Lou Reed..
- ?????????
- Ben oui quoi... La pluie, le ciel dans les chaussettes... Nico et son harmonium,
  Nouilleyork... Le Velvet sous l'abri-bus et les vieilles en parapluie qui fredonnent Sweet Jane...Tout ça    - Quoi... Fait tellement sombre dans la carrée  que tu vois plus tes pantoufles...
  Si t'allumes pas la loupiote... Pourtant c'est important de savoir qu'on a des petons
  Ca fait de nous des humanoïdes élevés... Ca verticalise un tantinet...
- Et demain ?
- Vous en posez des questions...
- C'est mon boulot...


dimanche 12 octobre 2014

C'EST DIT...

A VOULOIR SE TORCHER AVEC LA PEAU
DU DIABLE
ON EN OUBLIE
SES PLUMES D'ANGE.
Ainsi parlait Suzanne Bobinneau en passant la serpillière un dimanche matin,
pendant que le beau Michael Philip Jagger faisait du gringue à Angie et que le pt'it Claude hésitait entre Jazz et Java...

samedi 11 octobre 2014

C'EST DIT...

OEIL DE BOSS
La chanson est une délivrance. C'est une expression de la monotonie, de la routine quotidienne dont vous vous évadez.
Bien vu Chef...

vendredi 10 octobre 2014

DE QUOI J'ME MÊLE...

Suite à la récente kronique de Charlie " Le Fermoir " Droopy concernant l'oeil brillant d'Eric Zeymour, mon pt'it doigt me dit que les sieurs Nollot et Calvi sont fans et potes de monsieur G. Parker... Donc, l'étroit ( ou les trois ) font la paire...
Les voix divines me susurrent également que le pt'it Mathieu Bastareaud à sa maman ( Stade Toulousain ) écoute Section d'Assault en astiquant ses tatoos avant chaque rencontre et que le Pape François - un gars qui zône dans les sacristies - a un penchant certain pour Lady Gaga...
Dans quel monde Vuitton ( voir Louis ) je vous le demande...
Et Madame Bobinneau qui se rêve dans la peau du Fumeur de Pipe...
On n'est pas sortis de l'Auberge ( Rouge )... Un beau et grand film qui me fait toujours marrer, bien que le Sieur Autant-Lara soit un précurseur dans les idées du bel Eric... Comme quoi...

jeudi 9 octobre 2014

LA CHAUVE-SOURIS ( SUITE )

NDLR : Cette gentille chronique est la suite de la précédente ( ? ). Z'êtes donc pas obligés de vous farcir le charabia c'est la même chose..
- Je sais bien ce que vous pensez si vous jetez un oeil sur mes gribouillis. Ce vieux barbon nous prend pour des truffes avec ses histoires de rapapluie ( toujours selon Madame Bobinneau ), de montagne qui prend des airs et de chanteurs dont on  ne connaît pas le pédrigrée.. Tu vas voir, qu'il va nous seriner bientôt avec des fredaines de prostate, de ch'veux coupés en quatre et d'animaux morts... Pourquoi pas la Fille des Chansons de Brel, la Bonne du Curé et le Fils du Père Fouettard... C'est d'un pénible les vieux qui radotent...
Nous tu crois qu'on a pas de problèmes vieux machin ! Déjà qu'on tire le diable par la queue, qu'on brûle la vie par les deux bouts et qu'on rame pour atteindre la falaise... Tu pèses pas lourd en face de la troisième guerre mondiale, du chom'du, des points de permis, du panier de la ménagère et du contrôle fiscal de Jeannot... Tes fariboles de rifflard, ton moustachu et tes maux de ratiches... On s'en bat les parties génitales...
L'Oteur tout déconfit se doit de reconnaître le bien-fondé de vos arguments chers Lecteurs ( voir Hannibal... Pardon ! ) mais le devoir de poursuivre cette saga à deux sous est plus important que vos emmerdements. C'est comme ça la vie... Chacun la tête dans le guidon...
- Bref, j'ai couru chez le marchand, donné quelques pièces pour racheter un tout beau, tout neuf parapluie... Un avec la canne gainée de cuir comme ceux de la City... Là-dessous, j'avais l'air d'un grand-duc..... Un vrai gaillard fier comme Artaban... 
J'ai rencontré Louisette. On est allé boire un gorgeon, histoire de se pencher sur nos pt'its malheurs et - le diable en rit encore - en rentrant dans le gourbi j'ai eu comme un doute. Y manquait quelque chose à ma panoplie... Sans doute un plarapuie oublié quelque part...
C'est ballot non...

mercredi 8 octobre 2014

LA CHAUVE-SOURIS...

Z'allez pas le croire... On m'a volé mon parapluie... Un pébroque de rien du tout, un truc à cinq francs six sous qui prenait toujours un malin plaisir à lorgner du côté du premier tourbillon, à se retourner comme la veste d'un député, à me foutre sournoisement des coups de baleines dans l'oeil, mais qui savait abriter ma mise en plis sous l'orage... La faute à Monsieur Whu, le chinetoque en chef du magasin Toutaunprix qui changeait le ruban de sa machine à compter les sous et qui s'énervait ( en chinetoque ! ) après ce  foutu machin qui voulait pas rentrer dans la roulette gauche qui s'était mélangée avec le tampon encreur... Un sacré foutoir qui faisait râler les vieilles qui, on le sait, depuis la seconde guerre mondiale  ne supportent plus de faire la queue au guichet de ravitaillement...
Du coup, un malandrin - ou peut-être un distrait - a mis la main sur mon papapluie comme dit Madame Bobinneau qu'a des problèmes d'élocution... Et je me suis retrouvé trempé comme la soupe du soir en grimpant la côte qui mène au pigeonnier... J'ai pensé qu'il y avait encore plus pauvre ou plus malhonnête que moi... Maigre consolation sous l'averse vous me direz...
Pour être franc ( voir Clovis ) je l'ai peut-être oublié sur la banquette d'un bistrot le machin... 
Peut-être qu'il a trouvé un " coin de paradis " *
Qu'il s'est fait la belle avec une ombrelle - de celles qui tuent les jolies pervenches -
Ou
Qu'il mène une vie de barreau de chaise
Au Père Lachaise
Avec une chauve-souris qu'aimait un parapluie... *
** Qui vous savez.
** T. Fersen.


lundi 6 octobre 2014

1970

OBSSESSIONS

Qu'est-ce que vous avez fait ?
Ben... Je me suis assis dans mon fauteuil de soixante-dix ans... L'orage du matin avait apporté une pluie british qui donnait pas envie de sortir son museau et de se tremper le poil...  J'ai pris un livre de soixante-dix pages et lu peut-être soixante-dix lignes...
Le titre du livre ?
Je sais pas... Je regarde plus les jaquettes, les pages de couv... Même l'Oteur des fois je sais pas qui c'est... C'est vous dire... Y'a que les mots qui m'intéressent... Comment ça chante... La Carmagnole des consonnes, voyelles... Ça me renvoie à la communale, les dictées, les rédacs et les blouses grises...
Et après ?
J'ai dû pioncer un peu... 
Longtemps ?
Soixante-dix minutes ou soixante-dix secondes... Le temps c'est aléatoire.. Ça vous met un coup de bambou, et vous vous retrouvez comme un vieux clebbard roulé en boule la casquette de travers dans le fauteuil de soixante-dix ans à plus savoir reconnaître votre droite de votre gauche... ( Lisez le Manifeste du Fermoir vous verrez... )
Vous avez rêvé ?
Non... Je ne rêve que le matin au réveil... J'ai pensé à Barcelonne... Parce que j'aime bien la consonance, le côté musical justement... J'aime bien aussi Barcelonnette, mais c'est un peu long je trouve... Et puis à Jean Genet quand il faisait le tapin... Des conneries quoi...
Un peu de musique peut-être ?
Limite... Des trucs qui n'intéressent personne... C'était un bon cru Soixante-dix.. Faut le savoir...  Sauf pour les Beatles évidemment...
Et après ?
J'ai compté les lames de parquet... Y'en avait soixante-dix... Ça tombait bien..

dimanche 5 octobre 2014

DE QUOI J'ME MÊLE...

Bon c'est vrai y'avait quelques siècles que je m'étais pas retrouvé trois heures debout, entre les odeurs de pète, les parfums de cheveux et les coups de coude dans les gencives au premier qui me marche sur les pinceaux...
Quelques décennies que je faisais plus dans la musique < Live > et le patchoulis ( Si si.. Chez les peaux d'bêts y'a encore des gigolettes qui se parfument aux années 7O... Etonnant non ? ).
Le chapiteau, la bière et quatre punks à crêtes oranges ça suffisait pour ma rentrée dans le monde...
Bror Gunnar Janson nous a déchiré les oreilles avec son blues suédois.
Catfish nous a fait le remake d'Amy Winehouse,
Et le pt'it Paulo a gratté son engin avec tout le respect dû aux Grands Anciens, pendant que Lisa tortillait son popotin et poussait des gueulantes dignes de la grande époque Motown.
Sur le tard, on a soufflé dans le contrôle anti-picole ( pas moi heureusement ! ) et puis des étoiles plein les yeux ( ou les poches comme vous voulez ) on est allé se pager peinards...
Vous dire la belle vie....

vendredi 3 octobre 2014

VIRUS

Madame Bobinneau me dit qu'elle passe ses nuits à regarder des films de zombies... Tu sais, ces machins où un méchant virus venu d'on ne sait où ( en général d'une planète inconnue ) transforme des pères de familles tranquilles en vieilles charognes qui pensent qu'a croquer les deux héros qui sont bien les seuls à se rendre compte qu'y a quelque chose qui cloche dans le landerneau et que le vieux savant fou va foutre le bazar dans l'épicerie avec ses manips maniaco-dépressives...
Madame Bobinneau me dit qu'elle écoute des vieux machins des années d'avant la Peste. Des hit-parades pourris où les Zombies étaient number one avec Sh'es not truc, talonné de près par les Hollies et autres Paul Raiders... Ca lui rappelle ses vertes années où elle allait, jambes flageolantes à ses rencarts de chwingum avec les pt'its boutonneux qui se coiffaient comme Brian... Elle, c'était Dallessandro son homme...
Madame Bobinneau rigole quand les héros explosent la tronche des zombies...
Après elle s'enferme chez elle. Elle a peur d'Ebola.
Ca va pas Suzanne ?

jeudi 2 octobre 2014

TU...

Sais pas quoi ?
Y'a des matins où tu te réveilles
Content,
Comme un clampin du F.N. qui
rentre au Sénat...
Tu sais pas pourquoi. Alors, tu
l'écris vite fait quelque part...
N'importe où... Sur n'importe quoi...
Pour ne pas Oublier...

mercredi 1 octobre 2014

LA BLONDE A GODARD

Y'a l'amour qui passe/Au coin de la rue/
Y'a un vieux qui trépasse/ Et un homme qu'a trop bu/
Y'a un type qui boite/ Qu'a bien des soucis/
Pour vend' ses cravates/ Dans un parapluie/
Y'a l'amour qui trace/ Qui a la berlue/
Quand la fille passe/On dirait qu'elle est nue/
Y' l'amour qui lasse/L'amour qu'en peut plus/
Et la pluie dégueulasse/Qui mouille la rue/
Y'a l'amour mélasse/Le sirop d'la rue/
Des balourds qui chassent/Les souris perdues/
Et la Blonde à Godard/Qui vend des journaux/
La rondes des moutards/Dans les caniveaux/
Y'a l'amour qui passe/Au coin de la rue/
Le type qui ramasse/ Ses cravates foutues/
Et le voilà qui part/ Vers le dernier métro/
Ou la Blonde à Godard Distribue ses journaux/

lundi 29 septembre 2014

AMPHETAMINE ANNIE **

- Pendant une brève mais intéressante période de sa jeune existence, O avait eu un faible pour les films de Prisons de Femmes. Ash et elle s'asseyaient sur le lit et regardaient d'anciennes vidéos, Chained Heat, Canned Heat, Chained Canned Heat (1)

1). Chained Heat, fim de Paul Nicolas de 1983, littéralement " Chaudes et enchaînées ", est sorti en France sous le titre Les Anges du Mal.
Canned Heat, littéralement " Chaudes et en taule " est surtout le nom d'un GROUPE DE BLUES-ROCK.
** Don Winslow.
     Savages.

samedi 27 septembre 2014

COMME A OSTENDE...

Je me suis trouvé un matin sur la plage de Dieppe...
Là où dit-on Camille Claudel cherchait l'inspiration,
Au milieu des rochers bouffés par la mer...
Y'avait cette chanson qui tournait en boucle sur le mini-cassette..
COMME A OSTENDE
ET COMME PARTOUT...

vendredi 26 septembre 2014

GARDE A VUE**

- Alors ou t'étais hier entre vingt deux heures et minuit ?
- J'fumais un clop dans ma voiture avant que la loi soit votée...
- Tu nous prends pour des jambons ! T'as pas de voiture
Bouffon !
- Ouais ! C'est une connerie... J'étais chez moi à chercher une épitaphe correcte pour quand je partirai... C'est duraille... 
- Et pis ?
-Heu...J'ai feuilleté un bouquin... " Lonesome dove " ça s'appelle... Encore des histoires de cowboys..  Après, j'ai dû boire une pt'ite tisane, pensé aux enfants, à la guerre, à Françoise Sagan ( Ca c'est un mystère ! ). Autrement, pas grand-chose... Ah ! Si ! J'ai écouté deux fois It's alright ma... Vous connaissez ?
- Ta gueule ! Les angliches c'est pas notre truc...
- Amerloque... Amerloque... Né à Duluth Minnesota... Enfin je crois...
- T'en veux une ? Bon... Ça te fait pas un alibi de première tout ça...
Je sens que la nuit va être longue...
Bob va chercher des sandwichs...
NON TU FUMES PAS DANS LES LOCAUX...
** Mémoire sélective. D'après Claude Miller.


jeudi 25 septembre 2014

NO COMMENT

Suzanne elle me dit ce matin qu'elle a chialé devant sa télé...
On voit bien qu'elle est toute chamboulée. Qu'elle a beau fermer sa porte, voilà que le carnage rentre par la fenêtre... Qu'elle en aurait bien explosé sa télé de toutes ses nouvelles... 
L'envie de hurler plus forte que l'odeur de la tarte à l'oignon et du veau marengo...
C'est assez rare chez Suzanne pour être signalé.

mercredi 24 septembre 2014

LA DOLCE VITA

On voit les "démons et merveilles"/Assis au fond de la bouteille/
On voit les chevaux qui s'envolent/Du fond des petits verres d'alcool/
On a des peurs, on a des craintes/Que l'on vienne à manquer d'absinthe/
Et que le capitaine aux hommes/
Supprime la ration de rhum/
On peut toujours se rattraper/Sur les pt'its verres de beaujolais/
Qu'on lape sur le bord du comptoir/Entre deux clops, un café noir/
Le pt'it calva pris sur le pouce/Par la grosse Bertha qui nous pousse/
Quand elle voit que Riri La Poisse/
Va dégueuler sur ses godasses/
On rêve de blondes dans un grand verre/
Et de voir le monde/
A l'envers/

lundi 22 septembre 2014

INTERWIOUWS...

- Je sais faire trois choses :
- Chanter.
- Faire la vaisselle et
  Lacer mes chaussures...
 Léonard Cohen.

- Je sais faire trois choses :
- Chanter.
- Faire la vaisselle et
  La blanquette de veau...
 Suzanne Bobinneau.

Je vous l'avais bien dit... On s'en fout de ce vingt-deux septembre...

samedi 20 septembre 2014

L'ESCARGOT REAC

Bon maintenant, vous me connaissez depuis le temps... Toujours un ( voir deux ) Aie Phones de retard, toujours à me coincer la chaîne dans le pédalier quand il s'agit de retrouver ce foutu selfi ( celui où je posais entre la gratte à Jimmy et la gapette à Riri la Poisse ) que j'avais pourtant rangé dans la case huit du numéro trois mille six cent trente huit ( justement ! )... Moi que l'installation de la 4G dans le pays n'émeut pas plus que la filmographie de Marc Dorcel... Et pis, je vous le demande... Où qu'on va... Dans combien de temps on va nous vendre la quarante-douzième G ? Faut-il vraiment que Néness y sache tout de suite la meilleure façon de s'envoyer en l'air avec la Marinette qu'a commandé manu militari la dernière collection de culottes fendues... Je vous le demande... Moi quand j'écoute le monde à la Tsf, j'ai la gerbe comme quand tu montes sur le grand-huit après deux gaufres chantilly tellement tout va trop vite... Ca fout le tournis... Alors quel besoin d'arriver avant d'être parti... Qu'est-ce qu'on fait de l'incertitude des lendemains, de l'ile déserte et des silences de Madame Bobinneau qui surveille la cuisson de sa tarte aux pommes...
Tiens l'ôte matin, les patounes dans la rosée du matin ( c'est pas un pléonasme la rosée du matin ? ) je regardais un escargot... En voilà un qui sait prendre son temps... C'était un mastard bien à l'aise avec sa caravane... Je voyais bien ses pt'ites cornes ( ou antennes ou je sais pas... -) qui s'affairaient à droite, à gauche - sûrement pour respecter le code de la route des escargots - Et le voilà qui attaque la côte... Mais peinard hein ! Tranquille comme Baptiste... Tout en souplesse la bête... Pas pressé d'en finir avec le temps...
Je me suis dit " En voilà un qui risque pas de courir après le Tgv sa valise en godille et son Aie Phones qu'a d'ailleurs plus de batterie et qui ne sert à rien...
Je me suis dit aussi qu'un gastéropode comme ça avec un peu de persaillade...
Demain je vous parlerai de ma rencontre avec une moule qui aussi, a fait klaxonner mon " lanceur d'alertes "...

jeudi 18 septembre 2014

CONCERTO

1 ) Y va faire du temps !
     Va pas faire si tant beau qu'hier... 
     Ouais, c'est comme ça qu'on cause par chez nous... Que si t'es pas du cru tu comprends rien au charabia... On triture, on malaxe, on chwingum les mots, les phrases... Ça me rappelle le patois des grands-vieux quand j'étais minot... On captait rien non plus !
2 ) Entendu à la Tsf qu'une expo de Niki de Saint Phale était organisée je sais pas où... Sûrement dans la grande ville... Je fais jamais attention ni aux endroits, ni aux destinations... Vu que je vais nulle part et qu'à part mes chemins habituels faudrait bien voir que je m'égare ailleurs... Le monde est hostile faut le savoir !  Et pis " qu'on  me pende ici ou qu'on me pende ailleurs... S'il faut me pendre.. " - Georges sort de ce corps - J'en ai vu de ces Nanas et autres... En Suisse, en Paris et sur les magazines... J'ai pas trop d'avis là-dessus mais l'idée qu'elle flingue ses toiles à la Winchester ça me plaît bien...
3 ) J'ai pris une grosse vague de troisième âge hier... Des tout vieux sortis du bus en troupeau... A courir partout sur le trottoir comme une manif du premier mai... Jamais vu pareil enthousiasme pour aller visiter un musée que j'me suis dit... Tu parles Charles... Se précipitaient tous vers les chiottes publiques... Faut comprendre... Z'ont bousculé la devanture de la fleuriste, les cartes postales à Bébert... Ha ! Tilla ! te revoilà... Y'a urgence ! A gueulé la Mère Ubu sapée comme la Folle de Chaillot en écrasant un clerc de notaire sur le retour....
4 ) Bon Dieu ! C'est vrai qu'y fait pas si tant beau.. Pourvu que l'orage nous ravage pas les plans de Savagnin ! Du coeur... Du coeur les vendangeurs !
5 ) Y'a Fredo qui se joue un pt'it Concerto... Cà me vibrillonne les poils... Et pis c'est tout...
Bonne Journée.

mercredi 17 septembre 2014

C'EST DIT...

MOI JE TROUVE QU'IL FAUT DE L'AUDACE POUR ÊTRE REVENU DE TOUT
SANS ÊTRE ALLE NULLE PART...

mardi 16 septembre 2014

AUJOURD'HUI

Bien sûr je pourrais écrire comme si qu'on était hier...
Bien sûr que je pourrais vous entretenir de la journée d'hier...
Mais hier... C'était hier...
Et depuis hier, me dites qu'il ne s'est pas passé des choses, des trucs, des machins...
Qui font partie de hier...
Moi hier, en déchargeant mon bois, entre deux morceaux j'ai flingué une araignée...
Voyez bien que pour elle, y s'est passé des choses dans la journée d'hier...
Demain si tout va bien,
Je vous parlerai d'Aujourd'hui...

dimanche 14 septembre 2014

POUCE

POUCE-CAILLOU OU POUSSE-MEGOT
VOIR AUSSI POUCE-POUCE ET POUSSE-CAFE
POUCE TES MICHES OU POUSSE AU CRIME.
                               Ouais.. Je sais...
                               Mais c'est Dimanche et j'ai la GDB... Alors ça va...

samedi 13 septembre 2014

1967

CA M'ENERVE...
Suzanne Bobinneau qu'enfile sa gaine pour aller au Night Club qu'est fermé depuis belle lurette...
Suzanne qui se pomponne devant la glace, met de la couleur sur ses yeux et du sens-bon dans les
coins...
Suzanne qui a oublié de sauter dans ce siècle et fredonne cette ritournelle qui tournait sous les boules
à paillettes,  quand les pt'its verres de tequila défilaient pendant que David Mc Williams chantait Days of
Pearly Spencer...

vendredi 12 septembre 2014

SUZANNE

QUAND ON VEUT PETER DANS LA SOIE
VAUT MIEUX ÊTRE NÉ DEDANS...
CA GAGNE DU TEMPS.
Suzanne Bobinneau.

jeudi 11 septembre 2014

MONTY

1) Bon Dieu y'avait foule au marché ce matin... Incroyable comme les vieux baudets ont de l'énergie pour galoper entre deux choux, un navet et trois carottes. On est tous là en rang d'oignon devant le poissonnier à fouiller les larfeuilles pour sortir un peu de monnaie... Et oui, Macron, elle est là la vraie vie... Tu peux toujours aligner des chiffres pour nous saigner un peu plus, on est tous prêts...On forme les bataillons... Le sang impur dans tes sillons... On a des caddies à roulettes, les ratiches branlantes, la prostate ennuyeuse mais on s'accroche... On choisit le morceau... On n'est pas des " sans-dents " plutôt des " deux-pièces cuisine " entre la téloche, les maux croisés et les questions pour un lampion... Bon tu peux t'endormir tranquille sur tes stats, on fera plus beaucoup de mal... C'est pas nous qu'on va renverser la république ou bouter le Maure hors de France, tous occupés qu'on est à traverser la vie pour aller vers la mort...
2) J'ai bu un godet à côté d'un type qu'est le sosie parfait de J.P. Darroussin. J'ai failli lui demander s'il connaissait l'acteur, s'il se rendait compte qu'il aurait fait une parfaite doublure... Mais j'ai laissé tomber, le bougre semblait s'en foutre comme de l'an quarante... Il sirotait son canard à la page des sports... J'allais tout de même pas lui parler de cinoche... 
3) C'est con... Moi, si j'étais le sosie de Marylin,  j'en profiterais pour draguer Monty... Parce que hein...
" Tant qu'il y aura des Hommes... "

 H                                                                                                           U                              ...